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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)
Articles récents

La repentance est-elle la même chose que la conversion ?

25 Avril 2024 Publié dans #Divers

Tous les élus ne passent pas nécessairement par une expérience de conversion, mais tous les élus se repentent. Dans l’Écriture sainte, la repentance et la conversion sont des concepts synonymes (Voir Actes 3. 19). Cependant, dans l’usage théologique populaire, nous envisageons la conversion comme quelque chose de spécifique. La conversion est vue comme une expérience intense par laquelle un pécheur vient à Christ. Bien que l’on puisse, d’une certaine façon, envisager la conversion comme une expérience continuelle, elle est généralement vue comme une expérience ponctuelle qui marque le début de la vie chrétienne et qui se produit chez ceux qui ont vécu loin de Christ pendant un certain temps avant de venir à Lui.

"Quant aux élus convertis à un âge plus mûr, après avoir vécu un certain temps dans un état de corruption dans lequel ils étaient assujettis à divers passions et plaisirs : par Son appel efficace, Dieu leur donne une repentance qui mène à la vie".

L’Écriture présente effectivement la conversion comme un passage du Royaume de Satan à celui du Royaume de Dieu (Actes 26. 18 ; Éphésiens 5. 8 ; Colossiens 1. 13). Chez certains élus, cette conversion se produit ponctuellement et même de manière dramatique dans des circonstances bien marquées. Par exemple, Saul de Tarse, l’un des premiers grands adversaires de l’Église du Seigneur Jésus, fut radicalement converti sur le chemin de Damas lorsque Christ lui apparut et l’appela efficacement à la repentance (Actes 9. 1-22). Saul, devenu Paul, envisageait que beaucoup d’autres personnes allaient vivre une conversion semblable à la sienne. Il écrit : "Car nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de convoitises et de voluptés, vivant dans la méchanceté et dans l’envie, dignes d’être haïs, et nous haïssant les uns les autres. Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit" (Tite 3. 3-5).

Maintenant, est-ce que tous les élus doivent nécessairement passer par une telle conversion ? Qu’en est-il des enfants qui grandissent dans un foyer chrétien dès leur naissance et qui sont instruits dans le Seigneur pendant leur enfance ? Doivent-ils d’abord s’éloigner de Dieu afin de pouvoir vivre une conversion authentique ? Est-il possible de vivre toute sa vie près du Seigneur sans s’en éloigner et sans passer par une expérience conversion du type avant/après ? La réponse est, bien entendu, oui ! Cependant cela ne signifie pas que l’on puisse venir au monde naturellement régénéré (Jean 3. 6) ni que l’on puisse entrer dans le royaume des cieux sans repentance (Matthieu 4. 17).

"Il n’y a personne qui fasse le bien et ne pèche point, et le meilleur des hommes peut, sous le pouvoir et la tromperie de la corruption qui les habitent, par l’impulsion de la tentation, tomber dans des péchés graves et scandaleux.  Dans l’alliance de grâce, Dieu a miséricordieusement fait que des croyants qui pèchent ainsi et tombent soient renouvelés par la repentance en vue du salut".

L’idée est donc la suivante. Certains élus vivent une vie dans le péché avant leur conversion à Christ tandis que d’autres ne s’écarteront jamais des voies du Seigneur ; "comme Timothée qui connaissait et gardait la Parole de Dieu depuis son enfance" (2 Timothée 3. 14-15). Cependant, sans être passé par une expérience de conversion de type avant/après, Timothée arriva à la repentance puisqu’il fut régénéré par la Parole de Dieu. Ainsi, nous ne devons pas confondre repentance et conversion. Toute expérience authentique de conversion mène nécessairement à la repentance, mais tous ceux qui se repentent ne passent pas nécessairement par une expérience de conversion.

Ainsi, un enfant qui grandit dans un foyer chrétien et qui garde la Parole de Dieu ne devrait pas conclure qu’il est meilleur que les autres hommes, car s’il est vraiment chrétien il reconnaîtra sa condition pécheresse et s’en repentira. Le meilleur des êtres humains, même régénéré, transgresse les commandements divins (Ecclésiaste 7. 20). Mais ce qui caractérise les élus convertis est le renouvellement de la repentance (Luc 22. 31-33).

Nous savons donc que nous sommes réellement convertis non pas sur la base d’une expérience que nous avons vécue, si intense soit-elle, mais si nous avons été conduits et si nous sommes reconduits à la repentance. Ce n’est pas premièrement notre degré de sainteté qui démontre que nous sommes chrétiens, mais l’authenticité de notre repentance puisque dans l’alliance de grâce nous ne sommes pas maintenus par nos œuvres, mais par la Grâce de Dieu. Celle-ci est gratuitement donnée et sans cesse renouvelée envers les croyants qui se repentent en vue du salut.

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Jésus est éternellement notre source d'eau vive

24 Avril 2024 Publié dans #La Vie

Frères et soeurs en Jésus-Christ, nous avons notre source d'eau vive que Jésus nous a promis pendant qu'Il était sur la terre. A la femme samaritaine, Jésus lui a dit que « tout homme qui boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif. Car l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'où coulera la vie éternelle » (Jean 4. 13-14). En d'autres mots, "tout homme qui cherche à trouver le bonheur dans ce que le monde lui offre, ne sera jamais rassasié, mais toujours déçu. Alors que celui qui se tourne vers Jésus-Christ pour trouver le véritable bonheur, le recevra non seulement pour cette vie, mais pour l'éternité".

À cette foule qui se trouvait devant Lui, Jésus a dit : « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son coeur. Jésus parlait de l'Esprit Saint que ceux qui croyaient en lui allaient recevoir (a ce moment-là l'Esprit n'avait pas encore été donné, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié) » (Jean 7. 37-39).

Jésus-Christ révélera plus tard à l'apôtre Jean qui sont ces gens qui ont bu à la source d'eau vive. Ce sont ceux qui ont cru en Jésus pour leur salut. Ce sont ceux qui ont reconnu qu'ils étaient justifiés devant Dieu, grâce au sang que Jésus a versé sur la croix, pour le pardon de leurs péchés.. A tous ceux-là, "l'Agneau qui est au milieu du trône sera leur berger et les conduira aux sources d'eau vive. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux" (Apocalypse 7. 13-17).

En ce qui concerne notre destinée éternelle dans la Nouvelle Jérusalem, l'ange révéla des choses à l'apôtre Jean : « L'ange me montra aussi le fleuve de l'eau de la vie, brillant comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l'Agneau, et coulait au milieu de la rue de la ville. De chaque côté du fleuve se trouve l'arbre de vie, qui donne du fruit douze mois par année, une fois chaque mois... » (Apocalypse 22. 1-2).

Dans l'éternité, le Nom du Seigneur Jésus-Christ sera pour toujours "l'Agneau", pour nous rappeler, que pendant un temps, le péché a régné dans le monde, mais que le Seigneur Jésus est venu sur la terre, pour être l'Agneau qui s'est sacrifié pour ôter et effacer le péché du monde. Puisque le Seigneur Jésus est venu offrir sa vie en tant qu'Agneau de Dieu, les élus auront le privilège de manger du fruit de l'arbre de vie, et de boire au fleuve d'eau de la vie.

Dans Apocalypse 2. 7, Jean écrit que « l'arbre de vie se trouve dans le Paradis de Dieu » et dans Apocalypse 22. 2, il est écrit qu'il se trouve de chaque côté du fleuve. Cela signifie que la Nouvelle Jérusalem, correspond au Paradis de Dieu. Le jardin d'Eden ou le paradis, décrit dans Genèse 2. 8, correspond au paradis de l'homme, mais ici dans Apocalypse 22, il correspond au Paradis de Dieu qui conduit les élus vers quelque chose d'infiniment mieux encore que tout ce que Adam a connu.

Frères et soeurs en Jésus-Christ, prenons au sérieux l'avertissement que l'auteur de l'épître aux Hébreux nous donne : « Prenons donc garde que personne parmi vous n'ait un coeur si mauvais et incrédule, qu'il se détourne du Dieu vivant. Au contraire, encouragez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps que l'aujourd'hui de l'Ecriture s'applique à nous, afin qu'aucun de vous ne se laisser tromper par le péché et refuse de comprendre. En effet, nous sommes les compagnons du Christ, si nous gardons fermement jusqu'à la fin la confiance que nous avons eue au commencement » (Hébreux 3. 12-14).

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La doctrine de la persévérance des saints

23 Avril 2024 Publié dans #Divers

Les chrétiens de plusieurs traditions différentes s’entendent généralement pour affirmer la nécessité de la persévérance dans la foi et l’obéissance pour pouvoir être considérés comme un chrétien authentique. Autrement dit, « un croyant non-pratiquant » est une figure de style à sens contradictoires puisque la vraie foi est vivante et agissante (Galates 5. 6 ; Jacques 2. 14-26). Cependant, tous n’arrivent pas à cette conclusion de la même manière. Pour certains la persévérance est une condition qui obtient le salut, tandis que pour d’autres elle est un effet nécessaire du salut lui-même.

Puisque la persévérance est interprétée différemment parmi les chrétiens, l’absence de persévérance (ou la foi temporaire) l’est tout autant. Comment faut-il comprendre l’état de ceux qui « croient pour un temps » (voir Marc 4. 17), mais qui abandonnent la foi par la suite ? Ont-ils perdu le salut ? Ont-ils même reçu le salut ? Peuvent-ils être sauvés ou sont-ils perdus à jamais ? Voilà le genre de questions que la doctrine de la persévérance des saints soulève.

Nous pouvons voir cette doctrine en trois paragraphes qui affirment la persévérance des saints comme une manifestation nécessaire de salut. Nous présenterons le contenu de ce chapitre en posant les trois questions suivantes :

1. La persévérance est-elle nécessaire au salut ?

- Ceux que Dieu a acceptés en son Bien aimé Jésus, qu’il a efficacement appelés, et sanctifiés par son Esprit, ceux à qui Il a donné la foi précieuse des élus, ne peuvent ni totalement ni définitivement déchoir de l’état de grâce, mais ils y persévéreront certainement jusqu’à la fin et seront éternellement sauvés.  Puisque les dons et l’appel de Dieu sont sans repentance, il fera naître et croître en eux la foi, la repentance, l’amour, la joie, l’espérance et toutes les grâces de l’Esprit en vue de l’immortalité (Jean 10. 28-29 ; Philippiens 1. 6 ; 2 Timothée 2. 19 ; 1 Jean 2. 19).  Bien que de nombreux orages et tempêtes se lèveront et les frapperont, ils ne seront jamais capables de les arracher au fondement et rocher auquel ils sont attachés par la foi.  Bien que, en raison de l’incroyance et des tentations de Satan, leur perception de la Lumière et de l’Amour de Dieu puisse être, pour un temps, voilée et obscurcie (Psaumes 89. 32-33 ; 1 Corinthiens 11. 32), Dieu demeure toujours le même, et ils auront l’assurance d’être gardés par la puissance de Dieu pour le salut, où ils se réjouiront des richesses qui leur auront été acquises, d’autant qu’ils ont été gravés sur la paume de ses mains, et que leurs noms ont été inscrits de toute éternité dans le livre de vie (Psaumes 89. 32-33 ; 1 Corinthiens 11. 32).

2. Qu’est-ce qui nous garantit que nous allons persévérer jusqu’à la fin ?

– Cette persévérance des saints ne dépend pas de leur libre arbitre, mais de l’immutabilité du décret de l’élection (Romains 8. 30, 9. 11, 16), lequel découle du libre et immuable Amour de Dieu le Père, de l’efficacité du mérite et de l’intercession de Jésus-Christ et de l’union avec Lui (Romains 5. 9-10 ; Jean 14. 19), du serment de Dieu (Hébreux 6. 17-18), de la présence permanente de son Esprit, de la semence de Dieu en eux (1 Jean 3. 9), et de la nature de l’alliance de grâce (Jérémie 32. 40). De tout cela résulte son caractère certain et infaillible pour notre salut.

3. La grâce de Dieu nous assure-t-elle que nous serons préservés des péchés graves ?

– En raison des tentations de Satan et du monde, de la prédominance de la corruption rémanente en eux, et de la négligence des moyens de sauvegarde, les saints peuvent tomber dans de graves péchés, et pour un certain temps y demeurer (Matthieu 26. 70, 72, 74); de la sorte, ils provoquent le déplaisir de Dieu, attristent le Saint-Esprit (Esaïe 64. 5, 9 ; Ephesiens 4. 30), et en arrivent à avoir leurs grâces et leurs soutiens diminués (Psaumes 51. 12, 14) ; ils ont leur propre cœur endurci et la conscience meurtrie (Psaumes 32. 3-4), ils blessent et scandalisent les autres, et provoquent des jugements temporaires sur eux mêmes (2 Samuel 12. 14 ; cependant, ils renouvelleront leur repentance et seront gardés par la foi en Christ Jésus jusqu’à la fin (Luc 22. 32, 61-62).

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Le sacrifice de Jésus Christ purifie de tout péché

22 Avril 2024 Publié dans #Sacrifice de Jésus, #Pardon des péchés

« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3. 16). « L’Amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés » (1 Jean 4. 9-10).

Sachons avec certitude que la Sainteté et la Justice de Dieu exigent la condamnation du coupable ou celle d’un « innocent » jugé à sa place. AUCUN être humain n’a jamais pu ni ne pourra jamais apaiser la Colère du Dieu Saint contre ses péchés. C’est pourquoi, dans son parfait Amour infini pour CHACUN de nous, Dieu le Père nous a offert en sacrifice son Fils Jésus-Christ en nous l'envoyant dans ce monde ; afin que par sa mort sur la croix et par sa résurrection, Il sauve notre âme du Jugement éternel qu'est l'Enfer.
Oui, de toute éternité, Jésus-Christ désirait absolument à être ce sacrifice parfait, nous prouvant ainsi Son Amour infini pour nous. Avant de S’offrir comme l’Agneau pascal sans défaut, comme le sacrifice parfait pour le péché, Jésus dit à Ses disciples : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15. 13)

Jésus-Christ a accepté de venir volontairement sur la terre dans la condition d’homme semblable à nous mais il est né sans péché. Il honorait Dieu son Père à chaque instant de sa vie en montrant à tous l’amour et la grâce de Dieu. Sa perfection dérangeait ses contemporains, alors ils L’ont méprisé et haï. Malgré tous les pièges de Satan et des êtres humains, Jésus est resté Parfait, Saint. Il n’a commis AUCUN péché. C’est pourquoi Lui seul pouvait subir pour nous le Jugement qui effacerait tous nos péchés car Il était « innocent ». « Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à Dieu. » (Éphésiens 5. 2)

Dans son Amour pour Dieu le Père et pour nous, Jésus-Christ s’est offert en parfait sacrifice sur la croix pour purifier de tout péché quiconque croit en Lui. Il a enduré de la part de Dieu son Père l'horrible châtiment que nous méritions. Oui, Jésus a confessé nos péchés comme si Lui-même les avait commis et en a subi sur la croix le terrible Jugement. Puis c'est là que Jésus est mort et ensuite son sang a coulé lorsqu’un soldat lui a percé le côté avec une lance. « Il (Jésus Christ) a fait la paix par le sang de sa croix. » (Colossiens 1. 20)

Par la mort de Jésus pour nous sur la croix, Dieu a démontré l’ampleur de son Amour pour nous et l’horrible nature du péché. Le prix du pardon de nos péchés fût infiniment couteux pour Dieu qui nous a envoyé Son Fils Jésus que nous les êtres humains ont battu et crucifié. Et sur la croix, Jésus qui versa son précieux sang et qui porta tous nos péchés sur Lui en subissant la Colère de Dieu, nous démontrent avec puissance que le péché ne peut être traité à la légère.

Les souffrances de Jésus-Christ nous rappellent en outre les terribles souffrances engendrées par le péché et que nous devions subir en Enfer. Notre Dieu Juste ne minimise pas l’horreur du péché. L’Épître de Paul aux Romains met l’accent sur la Justice divine. Le péché exige une amende. Mais Dieu, dans Sa Miséricorde, permet au sacrifice de Christ de payer l’amende de nos péchés, mais cela ne veut pas dire qu’Il Se contente d’ignorer ces derniers. Dieu ne S’est pas contenté d’effacer nos péchés ; il a fallu que Quelqu’un (son Fils Jésus-Christ) paie l’amende méritée de nos fautes. Dieu, qui est Juste, ne peut pas ignorer le péché. C’est Lui qui a déclaré que « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6. 23, voir Genèse 2. 17b). S’il n’y a pas de mort, le salaire du péché n’est pas payé. Mais gloire à Dieu qui a manifesté sa parfaite Justice en ressuscitant d’entre les morts son Fils Jésus-Christ. Ainsi, pour quiconque croit en Jésus, la parfaite Justice de Dieu est satisfaite par le sacrifice de son Fils Jésus sur la croix.

Qui sera alors purifié de ses péchés ?

Le salut de l’âme est accessible à tous sans exception, même au plus grand criminel du monde ; car le parfait sacrifice de Jésus-Christ a une valeur infinie.

La seule condition en croyant en Jésus-Christ est que si nous nous repentons et « si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité. » (1 Jean 1. 9). Par contre, celui qui refuse de se reconnaître coupable devant Dieu agit comme si Dieu était menteur et méprise la mort de son Fils Jésus-Christ. En conséquence, il endurera les tourments éternels en Enfer loin du Dieu d’Amour.

Que chaque être humain accepte donc à l’instant même le si grand Salut que Dieu nous offre gratuitement pour le salut et le bonheur éternel de notre âme. « Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit (ne croit pas) au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.» (Jean 3. 36)

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L'Evangile et l'étendue de la Grâce

21 Avril 2024 Publié dans #EVANGILE, #Salut

L’alliance des œuvres ayant été détruite par le péché et rendue inutile pour la vie, il a plu à Dieu d’annoncer la promesse de Christ (Genèse 3. 15), la postérité de la femme, comme le moyen par lequel Dieu appellera les élus et fera naître en eux la foi et la repentance. Dans cette promesse, a été révélée la substance de l’Évangile, qui est efficace pour la conversion et le salut des pécheurs (Apocalypse 13. 8).   .

Cette promesse de Christ et du salut par Lui n’est révélée que dans la Parole de Dieu (Romains 1. 17). Ni les œuvres de la création, ni la providence divine, ni la lumière de la nature ne peuvent faire découvrir Christ ou la grâce obtenue par Lui, même d’une manière générale ou obscure (Romains 10. 14-15, 17). Ceux qui sont privés de la révélation de sa promesse et de l’Évangile sont donc incapables d’atteindre la foi qui sauve ou la repentance (Proverbes 29. 18 ; Ésaïe 25. 7, 60. 2, 34).

En ce qui concerne la révélation de l’Évangile aux pécheurs, faite à plusieurs reprises et en plusieurs endroits, avec l’adjonction de promesses et de commandements pour l’obéissance qui y est requise, cela ne dépend que de la volonté souveraine et du bon plaisir de Dieu (Psaumes 147. 20 ; Actes 16. 7) quant aux nations et aux individus à qui elle est accordée. Elle n’a pas été communiquée en vertu d’une promesse quelconque due au développement des capacités naturelles de l’être humain ou de la lumière commune reçue sans elle ; en réalité, personne n’a jamais fait ni ne pourra jamais faire telle promesse (Romains 1. 18-32). Par conséquent, en tout temps la prédication de l’Évangile a été accordée à des personnes et des nations de façon très variée, selon le conseil du dessein de Dieu.

Bien que l’Évangile demeure le seul moyen extérieur de révéler Christ et sa grâce salutaire, et malgré le fait qu’il soit en lui-même amplement suffisant pour ceci, l’œuvre efficace et irrésistible de l’Esprit Saint dans toute l’âme est nécessaire pour que des êtres humains qui sont morts dans leurs transgressions puissent naître de nouveau, être rendus à la vie ou régénérés, et que cela produise en eux une vie nouvelle spirituelle (Psaumes 110. 3 ; 1 Corinthiens 2. 14 ; Éphésiens 1. 19-20). Aucun autre moyen n’accomplira leur conversion à Dieu (Jean 6. 44 ; 2 Corinthiens 4. 4, 6).

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La mort qui fait naître

20 Avril 2024 Publié dans #Sacrifice de Jésus, #Résurrection

« Cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu, vous l'avez crucifié, vous l'avez fait mourir par la main des impies. Dieu l'a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu'il n'était pas possible qu'il fût retenu par elle » (Actes 2. 23-24).

La nuit est tombée sur une Jérusalem un instant enfiévrée par la jalousie et la haine. Hérode dit qu'il peut dormir tranquille. Car Jésus le charpentier qui s’autoproclamait « roi des Juifs » repose dans sa tombe. Célébrez donc la Pâque avec joie, vous tous sacrificateurs, chefs du peuple, scribes, anciens, peuple de Sion ! La voix du prophète dérangeant s’est tue.

Pilate a les mains « propres » ; l’ombre dominatrice de Rome s’étendra encore longtemps sur la Cité ceinte. Quant aux disciples de Jésus, ils couvrent de larmes leur désespérance.

Mais non ! Il n’est pas possible que la mort retienne Jésus-Christ en son pouvoir. Ainsi que le dit le texte original, « Dieu l’a relevé, ayant délié les douleurs de l’enfantement de la mort ».
La mort, vainqueur incontesté de tous les humains pécheurs est, vaincu par Jésus qui est Saint ; et le tombeau est pour Jésus, le sein maternel duquel Il va sortir Victorieux.

Sa Résurrection a été annoncée par les prophètes de l’Ancien Testament. Elle sera l’expression de la volonté souveraine du Père, la démonstration de la nature pure et sans tache du Seigneur ; le Saint ne peut pas voir la corruption. Il a, dit-il, la vie en lui-même. Il est la résurrection et la vie. Il vient de satisfaire la Justice divine sur le Golgotha en mourant, comme un maudit, à la place de l’être humain pécheur.

Jésus Christ ressuscité fut déclaré Fils de Dieu avec puissance par sa résurrection. Il est « le premier-né d’entre les morts », dit Paul (Colossiens 1. 18). Quelle étrange parole ! « Premier-né » et « mort » ne sont-ils pas contradictoires ? Jésus n’est pas le premier ressuscité. D’autres sont revenus à la vie avant lui.
Mais lui Jésus, ressuscite pour ne plus jamais mourir. Il est le Sauveur, le Seigneur, le Premier d’une race nouvelle, celle des enfants de Dieu. Il est notre Frère aîné. « Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts.

Car, puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement » (1 Corinthiens 15. 20-23). O, mon cœur, bondis de joie !

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Si Dieu est bon, pourquoi laisse-t-il faire tant de mal ?

19 Avril 2024 Publié dans #Divers

"Si Dieu est bon pourquoi laisse-t-il faire tant de mal ?" Cette question, tous les chrétiens l’ont entendue et plusieurs se la posent eux-mêmes. Elle revient momentanément lorsqu’une énorme tragédie survient. Devant cette difficulté morale, notre raison humaine conclue ainsi : Ou Dieu n’est pas bon, ou Dieu n’est pas Tout-Puissant, ou Dieu n’existe pas. L’être humain régénéré cependant n’a pas l’intelligence enténébrée, mais renouvelée (Romains 12. 2) et Il est armé pour faire face aux forteresses de la raison dépravée des pécheurs (2 Corinthiens 10. 5).

Quand Dieu doit-Il intervenir ?

L’existence est le lieu de rencontre entre le fini et l’infini, le temporel et l’éternel, le Dieu Souverain et l’être humain vulnérable. Nous vivons dans le temps et n’avons pas de contrôle sur les événements. Il en va autrement de Dieu, sa perspective étant radicalement différente de la nôtre. Sur la question du temps, par exemple, l’Écriture nous apprend ceci : « Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c’est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour » (2 Pierre 3. 8).

Pour nous, le facteur temporel a un grand impact dans la façon dont nous vivons les événements. Dieu, quant à Lui, est hors du temps de sorte que ceux qui nous paraissent morts ou encore à venir sont perçus par Lui comme étant vivants et existants, « car pour Dieu tous sont vivants » (Luc 20. 38b). Bien que Dieu intervienne dans le temps et dans l’histoire, Il traite avec les êtres humains dans l’éternité. Temporellement, Dieu ne nous semble pas intervenir lorsqu’une tragédie survient, mais Il entre en jugement avec tout ce qui arrive.

LIRE Psaumes 7. 8-17

Ce psaume est-il seulement un vœu pieux ? Une envie capricieuse dont s’aveuglent les croyants en faisant comme si le mal ne triomphait pas partout dans le monde ? Au contraire ! Il s’agit d’une vérité éternelle. En Lui-même Dieu a déjà jugé toute la conduite des êtres humains. Il est le Juge éternel, le Juge d’éternité. À ses yeux, aucune injustice ne perdure, le bien triomphe éternellement.

Comment Dieu intervient-Il ?

Dieu n’intervient pas en empêchant les êtres humains de pécher, mais en leur faisant rendre compte pour leurs péchés. Lorsqu’un crime est commis, il y a injustice. Lorsque le coupable est condamné justice est rendue. Dieu n’est pas passif devant le péché, mais sa Colère est enflammée contre le péché. Le jugement du monde par Dieu a lieu de deux façons. La première est la croix de son Fils Jésus-Christ. Avant d’aller subir la Colère de Dieu pour les péchés du monde, Jésus déclare : « Maintenant a lieu le jugement de ce monde; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12. 31). La mort de Jésus-Christ sur la croix était une manifestation du Jugement Dernier. L’apôtre Paul explique que par ce jugement, Dieu a manifesté sa Justice éternelle dans le temps et s’est montré juste tout en justifiant des impies : "C’est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je, de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus" (Romains 3:25-26).

Lorsqu’un être humain déclare que Dieu est injuste puisqu’Il laisse faire le mal, il faut lui rappeler qu’il méconnait l’histoire : Dieu a déjà puni le mal à la croix. Le péché a reçu sa pleine condamnation lorsque le Christ a été fait péché et fut maudit et condamnés sur la croix pour nous (2 Corinthiens 5. 21 ; Galates 3. 13). « Celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3. 36). Les péchés qui ne sont pas condamnés dans ce monde présents sur la terre sont déjà condamnés par le Jugement éternel de Dieu qui sera manifesté à la fin des temps. « C’est une multitude, une multitude, dans la vallée du jugement; Car le jour de l’Éternel est proche, dans la vallée du jugement » (Joël 3. 14).

Pourquoi Dieu n’empêche-t-il pas simplement le mal ?

Au lieu de juger éternellement des êtres humains pécheurs pour leurs horribles péchés, Dieu n’aurait-il pas dû les empêcher de commettre ces horribles péchés ? On arrive à comprendre comment Dieu répare le mal par sa Justice, mais ne pourrait-il pas simplement empêcher de horribles péchés d’arriver ? Du point de vue de son omnipotence, Dieu peut empêcher le mal de se produire et Il le fait souvent (voir 1 Samuel 25. 34). Mais il nous faut constater que Dieu a choisi de laisser les êtres humains libres de faire le mal. « Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère formés pour la perdition et s’il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde qu’Il a d’avance préparés pour la gloire ? » (Romains 9. 22-23).

Pourquoi les êtres humains devant des injustices notoires appellent-ils Dieu à empêcher ce mal ; et ne l’appellent-ils pas à empêcher le mal qu’ils commettent eux-mêmes ? À qui de déterminer le mal que Dieu doit empêcher et selon quels critères ? L’Écriture nous rappelle que nous sommes tous dans le même bateau. Lorsque nous condamnons les actes criminels des autres, nous nous condamnons nous-mêmes puisque nous commettons les mêmes péchés à différents degrés (Romains 2. 1). C’est pourquoi la méchanceté des êtres humains devrait nous inciter à la repentance puisque la même méchanceté est dans notre cœur. C’est également ce que Jésus déclare en constatant les tragédies de l’existence humaine. Il ne déclare pas que celles-ci sont incompatibles avec la bonté de Dieu, mais qu’elles devraient nous inciter à la repentance en vue du salut de nos âmes : LIRE dans Luc 13. 1-5.

Les tragédies nous bouleversent. Elles doivent nous rappeler que nous vivons dans un monde bouleversé par la chute. L’injustice rampante ne doit pas nous faire croire que le ministère de la Justice divine est interrompu. Dieu juge et condamne le péché, empressons-nous donc de nous repentir. Nous devons savoir que nous sommes semblables à la fois aux criminels et aux victimes : nous sommes coupables de nos propres péchés mais c'est en Jésus-Christ que nous sommes sauvés. Il ne nous reste, dans les deux cas, qu’un seul et même refuge : la miséricorde de notre Dieu, à recevoir ou à rejeter !

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La prédication sur l'Enfer (2)

18 Avril 2024 Publié dans #Enfer

5) POURQUOI Y A T-IL DES PRÉDICATEURS QUI ONT PEUR DE PRÊCHER SUR L’ENFER ? Parce que :

5a) C’est un sujet extrême : La sagesse nous appelle souvent à la modération, mais il n’y a rien de modéré concernant l’Enfer. C’est une réalité difficile à envisager, qui plus est, lorsqu’il s’agit de l’annoncer dans une salle pleine de gens qui ne partagent pas encore notre foi chrétienne.

5b) L'Enfer a été utilisé dans le passé pour manipuler les gens : Il n’y a aucun doute sur le fait que, dans le passé, des pasteurs ont prêché sur l’Enfer afin d’entraîner leur public à prendre une décision précipitée pour recevoir Christ, ou encore comme un gourdin permettant d’imposer un mode de vie moralisateur.
Néanmoins, la difficulté du sujet et des abus potentiels à propos de l'Enfer ne sont en aucun cas des excuses pour qu’un prédicateur reste silencieux sur ce sujet de l'Enfer que Dieu a clairement révélé dans sa Parole.

6) QUELLE EST LA SOLUTION POUR NE PLUS AVOIR PEUR DE PRÊCHER SUR L’ENFER ?

6a) Il faut parler de l’Enfer comme Jésus l’a fait : Jésus enseigne souvent son public à avoir peur d'aller en Enfer et à fuir tous les chemins qui pourraient y mener (Matthieu 7. 13-14, 21-25 ; Marc 9. 42-48 ; Luc 12. 4-5, 13. 5). Ainsi, nous enfants de Dieu, enseignons ce que Jésus a enseigné à propos de l'Enfer.

6b) Il faut être fidèle à la Parole de Dieu : Si nous prêchons sur tous les livres de la Bible, nous allons rencontrer certains passages qui parlent ouvertement de la Colère de Dieu et de l’Enfer. Ne faisons pas l’impasse et n’amoindrissons pas ces passages. Au contraire, prions abondamment et avec l'aide du Saint-Esprit, faisons comprendre à notre auditoire qu'il doivent se repentir de leurs péchés, croire en Christ afin d'être sauvé.

6c) Il faut faire confiance au Saint-Esprit : Notre travail en tant que prédicateur est de fidèlement "annoncer tout le conseil de Dieu" (Actes 20. 27). Proclamons donc fidèlement, avec l'aide du Saint-Esprit, tout ce que Dieu nous a révélé dans sa Parole et soyons confiants que le Saint-Esprit produira de bons fruits au travers de notre prédication.

7) POURQUOI L’ENFER FAIT-IL PARTIE INTÉGRANTE DE L’ÉVANGILE ?

Certaines personnes pensent qu’en rejetant ou en ignorant la doctrine de l’Enfer, elles rendent Dieu plus Glorieux et plus Aimant. Loin de là ! L’horrible nature de laquelle nous avons été sauvés par Jésus ne fait qu’intensifier la Gloire de la manière dont nous avons été sauvés. En ayant cela à l’esprit, voilà quatre raisons pour lesquelles la doctrine de l’Enfer fait partie intégrante de l’Évangile.

7a) L’Enfer nous montre combien chaque péché que nous commettons est réellement abominable : Nous pourrions être tentés de minimiser notre péché ou même de l’excuser. Mais le fait que Dieu a déclaré que tous les êtres humains méritent des tourments éternels à cause de leurs péchés devrait nous rappeler qu’ils ne sont pas du tout sans importance. Ils sont extrêmement mauvais.

7b) L’Enfer nous montre combien Dieu est Juste de manière irréprochable : La Bible nous dit que lorsque Dieu condamnera ses ennemis dans l’Enfer, l’univers entier reconnaîtra que ce que Dieu a fait est juste et droit. Nous ne pouvons pas le comprendre pleinement aujourd’hui, mais un jour, l’Enfer lui-même manifestera la Gloire de Dieu. Il témoignera – même à travers son horreur – avec le psalmiste que : « La justice et l’équité sont la base du Trône de Dieu » (Psaume 89. 15a ; 97. 2b).

7c) L’Enfer nous montre l'horreur que Jésus a subi sur la croix et la véritable grandeur de la grâce divine : Pourquoi Jésus est-il mort sur la croix ? Parce que c’était le seul moyen par lequel Dieu pouvait de manière juste ne pas tous nous envoyer en Enfer (Romains 3. 21-26). Jésus a pris sur la croix ce que nous méritions, et cela signifie qu’Il a enduré l’Enfer pendant qu’Il était cloué sur la croix. Quelle incroyable manifestation d’amour et de miséricorde de la part de Jésus ! Pourtant, nous ne pouvons clairement voir et comprendre cette manifestation d’amour que quand nous comprenons, acceptons et tremblons devant l’horreur de l’Enfer.

7d) L’Enfer concentre notre esprit sur notre devoir d’annoncer l’Évangile : Du fait que l’Enfer est réel et que les êtres humains pécheurs sont vraiment en danger d’y passer sans fin leur éternité, alors il n’y a pas de tâche plus importante et urgente que de proclamer au monde la Bonne Nouvelle du pardon des péchés offert par Jésus-Christ.

8) COMMENT L’ENFER REND-IL GLOIRE A DIEU ?

De nombreuses personnes pensent que si l’Enfer existe, il doit refléter un certain défaut dans le caractère de Dieu. Cependant et bien que cela soit difficilement concevable, c’est en réalité tout le contraire : l’Enfer nous montre la Gloire de Dieu. Voici comment l’Enfer rend donc gloire à Dieu :
- En montrant que Dieu tient toujours parole.
- En montrant la valeur infinie et éternelle de Dieu.
- En montrant sa puissance à condamner tous ceux qui se rebellent contre Lui.
- En punissant tous les péchés des non-croyants et en leur faisant subir le châtiment de leurs propres péchés ; ainsi qu'en les révélant que Dieu est Saint et Juste.
- En montrant à quel point Dieu fait preuve de miséricorde pour ceux qui Lui font confiance.
- En confirmant la véracité de l’Amour de Dieu, puisque l'Enfer rend justice contre ceux qui rejettent le seul vrai Dieu qui est Amour.
- En nous montrant l’importance et la grandeur de ce que Jésus a accompli sur la croix en sauvant tous ceux qui placent leur confiance en Lui alors qu’ils méritaient l’Enfer. Si l’Enfer n’existait pas, il n’y aurait alors pas besoin de la croix.

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La prédication sur l'Enfer (1)

17 Avril 2024 Publié dans #Enfer

1) QU'EST-CE QUE LA PRÉDICATION :

La prédication est l'action de parler publiquement aux non-croyants des choses de Dieu et de la Bonne Nouvelle du Salut. Elle est aussi l'action d'enseigner aux croyants en Jésus pour les fortifier et les équiper dans leur foi. La prédication n'est pas seulement réservée aux pasteurs, aux enseignants ou aux missionnaires, mais chaque enfant de Dieu est appellé à annoncer l'Évangile, là où il se trouve et partout où il peut atteindre selon les moyens que Dieu a mis à sa disposition. Jésus dit à chaque enfant de Dieu : « Allez, faites de toutes les nations des disciples... et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Matthieu 28. 19-20). Le thème de ce message sur la prédication est à propos de l'Enfer, car puisque Jésus a plus parlé de l'Enfer que du Paradis, nous aussi, nous ne devons pas éviter de parler de l'Enfer lorsque nous prêchons ou parlons de l'Évangile aux autres.

2) POURQUOI LES PRÉDICATEURS DEVRAIENT-ILS PRÊCHER SUR L’ENFER ?

2a) C’est dans la Bible. Malgré la difficulté de ce sujet, les prédicateurs doivent enseigner et proclamer "tout le conseil de Dieu" (Actes 20. 27).

2b) C’est une piqure de rappel pour leur ministère. Il peut être aisé pour des prédicateurs de bien prêcher sur leur sujet préféré. Mais prêcher sur l’Enfer nous rappelle qu’il n’y a rien de plus urgent que de proclamer au monde entier la Bonne Nouvelle que le pardon des péchés nous est offert par Jésus-Christ.

2c) C’est un rappel pour les chrétiens de ce qui est vraiment en jeu. Trop souvent, beaucoup de ceux qui se disent chrétiens vivent dans les plaisirs en adoptant la pensée du monde selon laquelle cette vie est longue tandis que l’éternité est courte. Les prédicateurs devraient prêcher sur l’Enfer afin de rappeler à leurs assemblées qu’il y a des conséquences éternelles à ceux qui se livrent volontairement au péché et à l’incrédulité.

2d) C’est un rappel pour les chrétiens de ce que Christ a fait à la croix. Prêcher sur l’Enfer nous montre l’amplitude de ce que Jésus a accompli pour nous sur la croix. Comment ? En révélant l’ampleur de la souffrance de Jésus sur la croix ; car c'est là qu'Il a souffert une souffrance équivalente à l'Enfer que nous méritions tous, afin de payer le prix de nos péchés en les expiant et de nous réconcilier avec Dieu.

2e) L’Enfer nous montre la Gloire de Dieu dans son Amour, son pardon et sa Justice. L’existence de l’Enfer accroît notre étonnement devant l’Amour et le pardon de Dieu : si l’Enfer est ce que nous méritons, l’Amour que Dieu nous a manifesté en sauvant des pécheurs est vraiment grandiose ! L’Enfer démontre également que Dieu est totalement Bon et Juste. Un jour, Dieu viendra rendre Justice et Il sera reconnu comme Juste en punissant comme il le mérite le péché ainsi que tous ceux qui les ont commis et ont refusé ou négligé de recevoir le parfait Salut de Dieu qui ne se trouve qu'en Jésus seul.

3) QUE FAUT-IL AUX PRÉDICATEURS POUR PRÊCHER SUR L’ENFER ?

Prêcher sur l’Enfer n’est pas une chose aisée. Donc, ce qu'il faut aux prédicateurs afin de bien accomplir cette tâche, c'est :

3a) Du courage. Car beaucoup de personnes les accuseront d’être durs et fanatiques, simplement parce qu'ils croient à l’Enfer (sans parler du fait qu'ils le prêchent).

3b) De l’engagement. Car prêcher fidèlement l’Évangile en mentionnant souvent l’Enfer dont Jésus nous a sauvé, requiert le désir de vivre pour Christ (2 Corinthiens 5. 15) et de vouloir voir des hommes et des femmes venir à Christ, cela doit être un de nos plus grands désirs.

3c) Une perspective véritablement biblique. L’humanité pécheresse et non-sensée regarde naturellement la vie par le mauvais bout des jumelles. Pour elle, le temps est long et l’éternité courte ; cette vie dure longtemps, l’au-delà à peine un instant ; ce monde est réel, le monde à venir irréel. Voilà ce que signifie vivre « selon la chair » au lieu de vivre « selon le Saint-Esprit » (Romains 8. 4). Un véritable chrétien, quant à lui, regarde la vie à la lumière de la destination qui l’attend dans l'éternité, et il voit chaque personne selon cette perspective.

3d) Une profonde prise de conscience de notre appel. Nous devons être conscients de ce que nous sommes appelés à être, afin de résister à la tentation d’arrondir les angles de l’Évangile. Le prédicateur chrétien est un débiteur (Romains 1. 14), car par Jésus-Christ, il a été lui-même délivré du Jugement à venir. Il est également un gestionnaire, car la parole de réconciliation lui a été donnée (2 Corinthiens 5. 19). Il se doit d’utiliser les ressources fournies par Jésus son Seigneur sans les amoindrir, en ajouter ou les transformer. Il est enfin un ambassadeur, ayant la tâche de représenter son Maitre et de délivrer fidèlement son message.

4) QUE DEVRAIENT ENSEIGNER LES PRÉDICATEURS A PROPOS DE L’ENFER ?

L’Enfer est une réalité affreuse et accablante. Cependant, là où l’Évangile est proclamé, les prédicateurs se doivent de ne pas rester silencieux. Voici donc quatre réalités que les prédicateurs devraient enseigner sur l’Enfer :

4a) L’Enfer est réel. C’est l’une des caractéristiques de l’enseignement de Jésus que de mettre en garde son public devant la perspective de l’Enfer, autant que de décrire les privilèges du Paradis. D’après les enseignements de Jésus et le reste de l’Écriture, l’Enfer est aussi réel que le Paradis.

4b) L’Enfer est terrible. La description de l’enfer que nous fait le Nouveau Testament inclut les caractéristiques suivantes : des ténèbres du dehors (Matthieu 25. 30), des pleurs et des grincements de dents (Luc 13. 28), la destruction du corps et de l’âme (Matthieu 10. 28), un feu éternel (Matthieu 25. 41), la condamnation (Jean 3. 18), la souffrance liée à la colère de Dieu, la destruction éternelle loin de la présence de Dieu (2 Thessaloniciens 1. 9), la mort (Apocalypse 20. 14-15), la séparation, l’obscurité la plus sombre. Qu’est-ce que le prédicateur doit faire de tout ce vocabulaire ? Exactement ce qu’il ferait avec n’importe quel vocabulaire biblique : expliquer exactement ce qu’il signifie. En particulier le mot « éternel », qui souligne l’ampleur de ce qui est en jeu.

4c) Ceux qui ne se repentent par de leurs péchés et ne placent pas leur confiance en Christ passeront l’éternité en Enfer. La Bible enseigne que ceux qui ne possèdent pas la véritable foi en Jésus-Christ subiront les conséquences de la Colère de Dieu en Enfer pour toute l’éternité. Les pasteurs ne doivent pas atténuer cette dure réalité sous couvert d’une fausse compassion.

4d) Plus important encore, en exposant et en appliquant l’enseignement biblique au sujet de l’Enfer, nous devons souligner le fait qu’il existe un parfait moyen de salut. L’Évangile n’est pas un message à propos de l’Enfer. Néanmoins nous ne pouvons pas être fidèles à la Bible sans en parler, pour la simple et bonne raison que l’Évangile ne peut être compris sans prendre en compte cette réalité de l'Enfer. Pour faire court, l’Évangile c’est ça : Christ vint dans ce monde, prit tous nos péchés, les porta sur Lui, mourut pour nous et ressuscita pour nous afin que nous puissions partager son statut, être déclarés justes et expérimenter sa vie éternelle.

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Le Ciel, un avenir heureux pour le vrai croyant en Jésus‏

16 Avril 2024 Publié dans #Paradis

 L’apôtre PAUL exhortait les premiers chrétiens à ne pas désespérer comme les gens du monde, en leur parlant du Retour du Seigneur et de l’espérance glorieuse : « Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui sont décédés, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n'ont point d'espérance » (1 Thessaloniciens 4 : 13) « Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses » (Philippiens 3 : 20-21)

AU CIEL : Plus de larmes ! Plus de mort ! Plus de douleurs !
« Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » (Apocalypse 21 :4)

Le Ciel est un lieu de :
- Perfection et de pureté :
« Il n'entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au mensonge; il n'entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l'agneau » (Apocalypse 21 : 27)
- D'activité : Une des principales activités sera l’adoration.

Le Ciel est un lieu où :
• Nous verrons la gloire de notre Sauveur : Jésus dit : « Père, je veux que là où je suis ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi, afin qu'ils voient ma gloire, la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde 
»
(Jean 17 : 4).
• Nous servirons le Seigneur : « Il n'y aura plus d'anathème. Le trône de Dieu et de l'Agneau sera dans la ville; ses serviteurs le serviront et verront sa face 
» (Apocalypse 22 : 3).
• Nous aurons l’autorité. (Apocalypse 20).
• Nous aurons une communion extraordinaire : « Le trône de Dieu et de l'agneau sera dans la ville; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leur front » (Apocalypse 22 : 3-4).
• Nous continuerons d’apprendre au Ciel : « Nous n’aurons jamais fini d’apprendre, car en Lui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2 : 3)
• Nous serons dans un repos éternel : Rien ne viendra troubler la paix infini que nous aurons au Ciel. Maintenant sur la terre, ce sont luttes et tribulations. Alors au Ciel, ce sera le repos et la gloire éternels.
• Nous serons tous récompensés selon nos actes : « Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation ; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment
» (Jacques 1 : 12)

Quelques caractéristiques du Ciel :
Le Ciel est la présence manifeste et glorieuse du seul vrai Dieu de l'Univers (Père, Fils et Saint-Esprit). Il sera caractérisé par l'AMOUR sans passion, car nous serons semblables à Lui
(1 Jean 3. 2) ; le SERVICE sans fatigue, car ses serviteurs le serviront (Apocalypse 22 : 3) ; la SAINTETÉ sans altération, car son Nom sera inscrit sur nos fronts (Apocalypse 22 : 4) ; la BÉNÉDICTION sans interruption, car il n'y aura plus d'anathème (Apocalypse 22. 3) ; la VIE sans deuil, car la mort n'existera plus (Apocalypse 21. 4) ; la JOIE sans pleurs, car il essuiera toute larme de nos yeux (Apocalypse 21. 4) ; la LUMIÈRE sans ténèbres, car il n'y aura plus de nuit (Apocalypse 22. 5) ; la GLOIRE sans lutte, car il n'y aura plus de peine (Apocalypse 21. 4) ; la SATISFACTION sans lacune, car nous n'aurons plus faim (Apocalypse 7. 16) ; l'ORDRE sans interdiction, car nous régnerons aux siècles des siècles (Apocalype 22. 5) ; la BEAUTE sans laideur, car nous serons sans tache ni ride (Ephésiens 5. 27) ; l'EXISTENCE sans péché, car nous serons irréprochables (Jude 24) ; la COMPAGNIE sans absence, car nous serons toujours avec Lui (1 Thessaloniciens 4. 17b).

Sans aucun doute, le Ciel sera un véritable lieu de bonheur infini, au-delà de toute description ou compréhension humaine. 

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