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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)
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Jésus-Christ Fils de Dieu ; nous enfants de Dieu

5 Avril 2022 Publié dans #Divers

Nous apprenons de belles choses au sujet de notre Sauveur Jésus à travers les noms par lesquels Il est désigné. Il est connu par son nom personnel, Jésus, qui signifie Sauveur. Il est connu par son titre officiel, le Christ, qui signifie celui qui a reçu une onction, ce qui lui confère l’autorité et le pouvoir d’exercer ses fonctions. Il est également connu par ses noms relationnels : Fils de Dieu et Seigneur. Ce sont des noms relationnels, car ils nous parlent de ses relations, celle que Jésus entretient avec son Père, d’une part, et celles qu’Il entretient avec l’Église et avec le monde, d’autre part.

1. Il est le Fils unique, éternel et naturel de Dieu

Nous nous concentrerons cette fois-ci sur son premier Nom relationnel. Il est le Fils de Dieu. L’apôtre Jean nous dit : « Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils a aussi le Père » (1 Jean 2. 23). Croire et confesser que Jésus est le Fils de Dieu est donc absolument vital. C’est un bon test pour reconnaître si nous sommes dans la vraie foi. En réalité, quand nous confessons que Jésus est le Fils unique du Père, nous reconnaissons en même temps la relation qui existe entre Dieu et nous. Nous sommes enfants de Dieu. Tout est une question de relations : relations entre le Père, le Fils et nous.

Grâce à Jésus-Christ, nous sommes enfants de Dieu, mais Jésus est le seul Fils unique du Père. Par la foi, nous sommes fils et filles de Dieu, mais Lui Jésus, Il est Fils de Dieu d’une manière toute spéciale. Il est unique, Il est le seul en son genre. « Seul, le Christ est le Fils éternel de Dieu, par nature, alors que nous, nous ne sommes enfants de Dieu qu’à cause de Jésus, par grâce et par adoption ». Jean 3. 16 nous dit que Dieu le Père a donné son Fils unique afin que nous ne périssions pas, mais que nous ayons la vie éternelle par la foi en Lui. La relation entre Jésus et son Père est tout à fait privilégiée, unique au monde.

En quoi la relation entre Jésus et son Père est-elle unique au monde ? Jésus est le « Fils unique de Dieu ». Cela veut dire qu’Il est Lui-même Dieu. Tous les attributs de Dieu le Père sont des caractéristiques qui appartiennent aussi à son Fils. Le Père est Tout-Puissant, le Fils est Tout-Puissant ; le Père connaît tout, le Fils connaît tout ; le Père est parfaitement bon, juste et sage; le Fils est parfaitement bon, juste et sage.

« La personne du Père est une, celle du Fils est une, celle du Saint-Esprit est une ; mais le Père, le Fils et le Saint-Esprit ne forment qu’un seul Dieu. Ils ont une gloire égale et une majesté coéternelle ; tel est le Père, tel est le Fils, tel est le Saint-Esprit ».

Une gloire égale et une majesté coéternelle ! Jésus est Fils de Dieu depuis toujours ! Le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont distincts, mais les trois sont un seul vrai Dieu. Jésus a dit : « Avant qu’Abraham fut, je suis » (Jean 8. 58). À d’autres occasions, Jésus a simplement dit : « Moi, je suis ». Il signifiait par là son éternité, de la même façon dont Dieu avait dit à Moïse au buisson ardent : « Je suis qui je suis » (Exode 3. 14). Les dirigeants d’Israël ont très bien compris Jésus et c’est pour cela qu’ils voulaient le faire mourir, parce qu’ils pensaient qu’Il blasphémait.

Jésus est le Fils de Dieu son Père. Tous les deux partagent la même nature. Un fils ressemble à son père ; il a les mêmes traits caractéristiques. Quand on regarde un fils, on voit à travers lui son père. L’apôtre Jean nous dit que « personne n’a jamais vu Dieu ; Dieu le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui l’a fait connaître » (Jean 1. 18). « Ce Fils […] est le rayonnement de sa gloire et l’expression de son être » (Hébreux 1. 3).

Bien sûr, Jésus le Fils unique de Dieu s’est fait chair. Il est venu sur terre. Il est né à Bethléem. Il a vécu parmi les hommes. Pendant qu’Il était sur terre, Jésus a en quelque sorte caché ses caractéristiques divines. Les a-t-il perdues ? Non, jamais. Il est toujours resté Dieu Tout-Puissant, Omniprésent, Omniscient, parfaitement sage, juste et bon, mais Il a mis comme un voile sur ces qualités. Il l’a fait parce qu’il voulait payer notre dette et, pour cela, il fallait qu’il prenne sur Lui notre nature humaine, afin d’expier nos péchés.

2. Nous sommes enfants de Dieu par adoption

Oui, nous aussi nous sommes enfants de Dieu, mais nous le sommes par adoption, par pure grâce. Nous avons été créés. Notre existence a un début. Nous n’avons jamais été Fils de Dieu de la même manière que Jésus est Fils de Dieu et nous ne le serons jamais. En même temps, il existe une relation très proche et très intime entre Dieu et ses enfants sur terre. C’est une relation fondée sur la grâce, sur la volonté libre et souveraine de Dieu. Cette relation existe à cause de l’œuvre de rédemption du Christ. Ce qui est merveilleux, c’est que le Fils unique de Dieu a bien voulu se faire homme et mourir pour nous afin que nous ayons une place dans la famille de Dieu.

Même Adam n’avait pas un droit naturel d’appartenir à la famille de Dieu. Il n’était pas de la même nature que Dieu. Il a été créé, il était seulement à l’image de Dieu. Il était en quelque sorte « adopté ». Une fois que Adam a péché et que nous avons péché avec lui, c’est par l’œuvre de rédemption en Jésus-Christ que nous sommes rétablis dans cette relation privilégiée. Jésus a payé notre dette, Il a signé nos papiers d’adoption. Dans son immense compassion, Dieu a fait de nous ses enfants. Il nous a adoptés. Quel immense privilège ! Nous avons reçu son Esprit d’adoption qui nous rend libres. « Et vous n’avez pas reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! L’Esprit Lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (Romains 8. 15-16 ; voir Galates 4. 5-7).

Le mot « adoption » est très beau. Il nous enseigne que nous sommes réellement enfants de Dieu et que nous avons des droits et des privilèges dans sa maison. Nous n’avons pas de droits naturels, mais nous avons reçu des droits qui sont des cadeaux gratuits : le droit de l’appeler « Abba, Père », de vivre en communion avec lui et de compter sur l’immense héritage qu’il nous a promis.

    « Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être aussi glorifiés avec lui » (Rm 8.17).

3. Adoration

Quelles sont les conséquences pour nous de savoir ces choses ? Tout d’abord, puisque Jésus est le Fils unique éternel de Dieu, nous devrions avoir pour Lui le plus grand respect et la plus grande admiration. Oui, Jésus est comme nous de plusieurs façons. Il s’est fait homme; il a été tenté comme nous; il peut compatir avec nous. Cependant, n’oublions jamais que le Fils de Dieu est également vrai Dieu éternel. Nous lui devons adoration, obéissance et respect. « L’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir puissance, richesse, sagesse, force, honneur, gloire et louange » (Apocalypse 5. 12).

Oui, n’oublions jamais que Jésus est aussi vrai Dieu éternel, le Fils unique du Père, de même nature que le Père. Quand Moïse s’est présenté devant Dieu au buisson ardent, il a ôté ses chaussures parce qu’il se tenait sur une terre sainte. Nous aussi, quand nous nous tenons devant Jésus, le Fils unique de Dieu, nous sommes sur une « terre sainte », de la même manière que lorsque nous sommes devant Dieu le Père. Il nous faut donc nous approcher de Jésus-Christ toujours avec la plus grande considération, avec confiance, mais aussi avec crainte et tremblement. Il est digne de notre adoration!

4. Humilité

Une deuxième implication, qui est la contrepartie de la première, c’est l’humilité. Il n’y aurait pas de distinction entre le Créateur et la créature. Il s’agit seulement d’entrer en soi-même, de méditer, de découvrir cette étincelle divine en nous, de nous mettre à l’écoute du divin qui monte en nous-mêmes. Jésus serait simplement un moyen de parvenir à ce but qui consiste à « vivre plus pleinement notre divinité ».

Notre confession de foi nous rappelle à l’ordre. Elle nous garde dans la vraie foi et dans l’humilité. Elle nous rappelle que nous sommes créatures et que nous resterons toujours créatures. Oui, par pure grâce, nous sommes devenus enfants de Dieu, mais nous le sommes par adoption et non par nature. Seul Jésus est Fils éternel et naturel de Dieu. Cela devrait toujours nous garder humbles et dépendants.

5. Valeur

Enfin, nous recevons le réconfort d’avoir été adoptés comme enfants de Dieu. Aux yeux de Dieu, nous sommes des gens bien spéciaux. Nous avons parfois de la difficulté à bien apprécier notre vraie valeur. Il nous arrive de nous détester. Nous sommes constamment en lutte avec une « mauvaise estime de soi ». Notre estime de soi risque facilement d’être trop « gonflée », comme nous l’avons déjà vu, comme elle risque aussi d’être trop faible, nous amenant à nous mépriser et à nous dénigrer.

Bien entendu, il y a des choses très sérieuses que nous devons détester en nous-mêmes : le péché, notre cœur mauvais, notre tendance au mal. Nous devrions diriger notre haine sur le péché et sur notre vieille nature mauvaise, en cherchant toujours à nous en débarrasser. Rappelons-nous toutefois que nous avons une grande valeur aux yeux de Dieu. Il est notre Père adoptif en Jésus-Christ. Nous sommes ses enfants d’adoption ! Non par un quelconque mérite de notre part, mais par pure grâce. « Voyez quel amour le Père nous a donné, puisque nous sommes appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. […] Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que lorsqu’il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui le Seigneur est pur » (1 Jean 3. 1-3).

Réjouissons-nous d’avoir Dieu pour Père, par la foi en Jésus-Christ, son Fils unique bien-aimé. Le Père n’a pas épargné son propre Fils, mais Il a bien voulu nous le donner afin de nous adopter dans sa famille et de nous préparer un héritage éternel !

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La porte de la Grâce de Dieu‏, du Ciel

4 Avril 2022 Publié dans #Salut

"Où est le chemin vers le séjour de la lumière ?" (Job 38. 19)
Jésus dit : "Moi, je suis la porte : si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé" (Jean 10. 9)

Le séjour de la Lumière, c'est le Ciel, la Maison du Père, un lieu de bonheur absolu et infini où se trouve Jésus-Christ, le Sauveur, entouré d'une multitude d'anges. Qui ne voudrait pas y aller ? Mais, où est la porte du Ciel ? Il n'y en a qu'une et elle est étroite (Matthieu 7. 13), et on la franchit un par un, c'est la porte de la grâce. Des parents chrétiens ne peuvent pas faire entrer leur enfant avec eux au Ciel. Ils peuvent lui montrer le Chemin du Ciel, prier pour lui, mais l'accès du Ciel reste personnel.
Pour entrer au Ciel, au Paradis, il faut une seule et unique clef qui ouvre la porte. Les êtres humains, au cours des âges, en ont forgé des centaines et elles ont des noms bien connus : des bonnes œuvres, des pèlerinages, des souffrances qu'on s'impose, des sacrifices divers et même le don de sa vie, etc... Toutes ces clefs n'ouvrent pas la porte du Ciel. Une seule clef peut le faire, c'est la clef de la foi personnelle en Jésus Christ. « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé » (Actes 16. 31). « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3. 16). « C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu » (Éphésiens 2. 8).

« En effet, la Grâce de Dieu s’est révélée comme une source de salut pour tous les hommes » (Tite 2. 11). Ce verset veut-il dire que tous les êtres humains seront sauvés ? Hélas non ! Car la Bible nous enseigne clairement que seuls les êtres humains qui se repentent de tous leurs péchés, qui croient et se confient en Jésus-Christ sont sauvés dès maintenant de leurs péchés et de la mort éternelle. Oui, la Grâce de Dieu est source de Salut et non nos œuvres. La Grâce de Dieu et la foi du pécheur sont les seuls éléments indispensables au Salut. Les œuvres ne peuvent engendrer le salut, car "ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie" (Éphésiens 2. 9).
Pourquoi les êtres humains ont-ils besoin d’être sauvés ? C'est parce qu'ils sont tous des pécheurs plongés dans les ténèbres de la mort ; et à cause de leur état de péché, sans Jésus dans leur vie, ils sont séparés du seul vrai Dieu trois fois Saint qui est notre Créateur et sont privés de Sa gloire
(Romains 3 : 23).
Mais, ô quel bonheur ! Dieu, qui est Amour, est prêt à faire grâce à tout  pécheur qui se repent de tous ses péchés et qui place sa confiance en Jésus-Christ, mort pour lui sur la croix et ressuscité. Voilà le salut accessible à tous les êtres humains par la grâce de Dieu. Le vrai bonheur, selon la Bible, ne dépend pas de nos richesses ou de notre bonne réputation, mais de notre relation vivante et personnelle avec Dieu notre Créateur qui nous accueille comme ses enfants.

Dieu nous a ouvert la porte du Ciel, de sa Grâce, en acceptant que son Fils Jésus vienne sur la terre pour porter le châtiment que méritaient tous nos péchés. Dieu fait grâce à tous ceux qui s'approchent de Lui en se confiant dans le sacrifice parfait de Jésus-Christ sur la croix. C'est cela entrer par Jésus, qui est Lui-même “la Porte” du Ciel, du Paradis.

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La Bonne Nouvelle du Salut

3 Avril 2022 Publié dans #Salut

L'Éternel Dieu est vivant et aujourd'hui, plus que jamais, Il se révèle à quiconque décide de se tourner vers Lui avec sincérité de coeur. Malgré le mal, la fausseté, la corruption, la méchanceté et l'apostasie régnant dans ce monde, Dieu prolonge encore sa patience envers les êtres humains et aujourd'hui encore, Il annonce à tous les êtres humains de se repentir et de croire en l'Évangile avant ce grand et terrible jour du Jugement qui viendra sur l'humanité : Chaque être humain comparaîtra devant la face du seul vrai Dieu pour Lui rendre compte de ses œuvres, même les plus secrètes. Dieu « réserve la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l'honneur, la gloire et l'immortalité ; mais Dieu réserve l'irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l'injustice. Tribulation et angoisse sur toute âme d'êtres humains qui fait le mal ! Gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, Car devant Dieu il n'y a point d'acception de personnes. » (Romains 2. 7-11).

Pour échapper aux terribles mais justes conséquences de nos péchés et être libéré de leurs liens bien réels, Dieu a pourvu à un merveilleux Sauveur mort sur la croix et ressuscité il y a bientôt 2000 ans. Jésus-Christ agit efficacement et avec force dans la vie de tous ceux qui ont décidé d'abandonner le mal pour suivre le seul vrai Dieu par la foi en Jésus-Christ et l'obéissance. Dieu a accompli sa promesse : Il nous a donné Jésus-Christ qui est l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean 1 : 29), Jésus est le parfait Sauveur de quiconque se repent de ses péchés et se tourne vers Lui par la foi. La Bonne Nouvelle, c'est que pour que nous soyons sauvés, Dieu nous a donné son Fils Jésus « qu'il a ressuscité des morts, Lui, qui nous délivre de la colère à venir. » (1 Thessaloniciens 1. 10).
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Chaque être humain a son maître‏

2 Avril 2022 Publié dans #Choix

Qui êtes-vous ? Question bien naturelle quand on ne connaît pas quelqu'un ! Question difficile au demeurant. Ce n'est pas notre curriculum vitae ni ce que nous faisons, qui nous définit pleinement, mais plutôt à qui nous appartenons, à qui appartient notre vie.
Si un être humain n'a pas une relation vivante et personnelle avec le seul vrai Dieu par la foi en Jésus Christ, alors il appartient à cette terre qui va au-devant d'un jugement terrible que la Parole de Dieu annonce, il appartient à Satan qui est le Prince de ce monde (Jean 12 : 31).
Cet être humain peut objecter qu'il se doit à son travail, à sa famille, ou bien à la cause qu'il a embrassée. Certes cela est important, mais, dans l'éternité, que restera t-il de sa vie, si légitimes que soient ses aspirations et ses activités ?
Oui, ce qui est essentiel, c'est à qui nous appartenons. Peu importe notre rang social, notre origine ethnique, nos choix politiques ! Les êtres humains font bien des différences, mais pour Dieu, il n'y a que deux classes d'êtres humains : ceux qui sont sur la route du Paradis parce qu'ils sont nés de nouveau par le moyen de la foi en Jésus Christ et ceux qui sont encore loin de Dieu, sur la route de l'Enfer, parce qu'ils rejettent ou négligent Jésus-Christ, parce qu'ils ne sont pas nés de nouveau par le moyen de la foi en Jésus Christ, et ils n'ont pas reçu le pardon de leurs péchés que Dieu offre en Jésus.
Aujourd'hui comme depuis toujours, Jésus-Christ se présente à nous, non comme un maître exigeant, mais comme le Sauveur, le Rédempteur qui nous libère de la puissance du mal, du péché. Jésus a racheté, en donnant sa vie sur la croix, ceux qui maintenant sont heureux de le reconnaître comme leur Maître. Jésus nous offre de devenir notre Seigneur et Sauveur personnel. Maintenant, ça ne dépend qu'à nous pour que notre vie Lui appartienne. Alors nous connaîtrons une paix profonde et une espérance vivante et céleste.

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Jésus-Christ a vaincu Satan

1 Avril 2022 Publié dans #Divers

Quand le Seigneur Jésus-Christ est venu sur terre, son objectif principal était de racheter les êtres humains qui étaient tous sous la domination et sous l'esclavage de Satan. Adam le premier homme qui a vécu sur la terre avait péché contre Dieu son Créateur qui est Saint ; de même que toute sa descendance. Depuis ce jour, l'humanité avait perdu la communion avec Dieu et les êtres humains ont été séparés de Dieu et n'avait plus de communion, ni de relation vivante avec Lui. Mais Jésus-Christ avait décidé avant même la fondation du monde qu'Il viendrait sur terre pour apporter un retour à Dieu à tous ceux qui croient et mettent leur confiance en Lui.
Pour accomplir cela, Jésus a dû vaincre Satan définitivement. Dans Jean 14 : 30, Jésus parle de Satan son ennemi : « Je ne vais pas parler beaucoup plus avec vous, car le prince du monde vient, et il n'a aucun pouvoir sur moi ». Jésus appelle le diable "le prince du monde" parce que ce monde est le domaine de Satan, et le système de mal dans ce monde est gouverné par Satan.
Jésus avait lutté contre Satan tout au long de sa vie terrestre et Jésus a toujours été Vainqueur. Satan a essayé de tuer Jésus lorsqu'Il était un enfant
(Matthieu 2 : 16). Bien que la Bible est largement silencieux sur les trente premières années de la vie de Jésus, Jésus à été sans aucun doute face à l'opposition satanique. Puis, quand Il a commencé son ministère, Satan l'a immédiatement confronté dans le désert pour le tenter. Pendant le ministère de Jésus, Satan a tout essayé. Il Lui a fait confronter à des gens qui Le haïssaient et qui ont essayé de Le tuer.
Satan demeurait déjà en Judas, le poussant dans le jardin, où il trahirait Jésus. Jésus savait que Satan allait venir en la personne de Judas pour le livrer, Il savait aussi qu'Il était sur le point d'entrer dans une bataille terrible avec Satan, son ennemi.
Oui, Satan a combattu Jésus de la nuit de sa naissance (de sa Venue dans monde) jusqu'au jour de sa mort sur la croix. Enfin, la mort de Jésus sur la croix allait résoudre le conflit séculaire qui avait fait rage depuis la chute de Lucifer. Le Seigneur Jésus était sur le point de remporter la Victoire finale sur tout ce qui s'oppose à Lui.
Durant son ministère, Jésus avait regardé vers Sa Victoire sur Satan. Plus tôt, Jésus avait dit : « Maintenant est le jugement sur ce monde; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi » (Jean 12 : 31-32). En d'autres termes, notre Seigneur Jésus a dit que la défaite ultime de Satan serait accomplie quand Il serait "élevé" sur la croix. Oui, Jésus est allé à la croix sachant que c'était le coup final qui entraînerait la défaite de la puissance de Satan.
Tandis que Jésus était dans le jardin de Gethsémané, les soldats sont arrivés. Jésus leur dit : « vous êtes venus avec des épées et des bâtons comme vous le feriez contre un voleur... ? mais cette heure et la puissance des ténèbres sont les vôtres » (Luc 22 : 52-53). Satan gouverne la puissance des ténèbres. Jésus voulait dire : "C'est l'heure de mon jugement sur toi et la puissance des ténèbres". Jésus a considéré la croix comme un conflit avec Satan. Sur la croix, Satan brisera Jésus sur le talon pour un temps, mais Jésus écrasera éternellement la tête de Satan
(Genèse 3 : 15).
Jésus s'est incarné dans le but de détruire le diable et ses œuvres. Nous lisons dans Hébreux 2 : 14 : « 
 Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il (Jésus) y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable ». 1 Jean 3 : 8 dit pourquoi Jésus est venu : « Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable ».
Depuis la croix, la puissance de Satan a été brisé. Il est toujours actif, mais il est déjà vaincu. Bientôt, il sera jeté dans l'étang de feu, dans l'Enfer. Parce que Satan a déjà eu sa puissance coupée, il n'a pas le pouvoir dans notre vie, sauf si nous le lui cédons. Maintenant, Satan est le prisonnier du Christ, bientôt il sera jeté éternellement dans la géhenne, dans l'Enfer, et il y sera éternellement et horriblement tourmenté.
Tous les plans de Satan pour vaincre Jésus à la croix étaient seulement une partie du plan de Dieu pour détruire son Ennemi. Satan a essayé désespérément, mais en vain, de trouver un endroit où Jésus était vulnérable. Jésus a dit dans Jean 14 : 30 : « Le maître du monde ... a rien en moi ».
Satan avait cherché en Jésus un péché qui ferait un point faible, mais il ne pouvait pas en trouver un, parce que Jésus est Saint et Il n'en avait pas. Si Satan avait pu trouver un seul péché dans le Christ, notre Seigneur Jésus aurait été digne de mort, mais cela fut totalement impossible. Comme le dit Romains 6 : 23 : « Le salaire du péché, c'est la mort ». Mais Hébreux 4 : 15 dit que nous avons un grand prêtre « qui a été tenté en toutes choses comme nous le sommes, mais sans commettre de péché ». Jésus est Saint ; Il ne pouvait pas pécher. Satan était entré en conflit avec Celui qui n'était pas vulnérable. Et c'est finalement Satan qui sera éternellement détruit et c'est Jésus qui régnera éternellement.

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Que faut-il croire pour être sauvé ?

31 Mars 2022 Publié dans #Salut

Celui qui a la foi qui sauve accepte l’entièreté de la révélation biblique et est sauvé en plaçant sa confiance dans le Christ qui y est révélé (voir Jean 5. 39).

Par cette foi, un chrétien croit que tout ce qui est révélé par la Parole est vrai, sur la base de l’autorité de Dieu Lui-même ; il y saisit une excellence supérieure à celle de tout autre écrit ou réalité dans le monde, en ce qu’elle déclare la Gloire de Dieu dans ses attributs, l’excellence de Christ dans sa nature et ses offices, la puissance et la plénitude du Saint-Esprit dans son travail et ses opérations. Le croyant en Jésus peut ancrer son âme dans les vérités ainsi crues. Il se comporte de façons différentes, en fonction de la nature des textes variés que la Parole de Dieu contient : il obéit aux commandements, il tremble devant les menaces, il fait siennes les promesses de Dieu pour cette vie et la vie à venir. Les actes principaux de la foi qui sauve ont cependant une relation immédiate à Jésus-Christ : L’accepter, Le recevoir, se reposer sur Lui seul pour la justification, la sanctification et la vie éternelle, en vertu de l’alliance de grâce.

La première composante de la foi est la connaissance. La foi est la persuasion de la véracité de la révélation de Dieu. Il ne peut y avoir de vraie foi sans une connaissance de la révélation divine. Pour pouvoir croire, il faut d’abord connaître. La confession met donc ce lien épistémologique en avant, en faisant reposer la foi entièrement sur la révélation biblique.

Ce qui sauve cependant, ce n’est pas tant la connaissance de la Bible que la connaissance de Jésus-Christ, sauf que Jésus-Christ n’est connaissable que par les Saintes Écritures. Il existe un lien organique entre le Christ, la Parole faite chair, et la Bible, la Parole écrite. Il est impossible d’avoir Jésus sans les Écritures ou encore de recevoir l’enseignement des Écritures sans recevoir Jésus (Luc 10. 16 ; Jean 5. 45-47). Christ Lui-même établit ce lien lorsqu’il déclare : « Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5. 39). On ne reçoit donc Jésus-Christ qu’en recevant sa Parole avec l’obéissance de la foi (Jean 8. 31 ; Colossiens 3. 16). S’éloigner des Écritures, c’est s’éloigner du Christ et de la vraie foi (2 Corinthiens 11. 3-4).

La foi n’est donc pas simplement une persuasion passive et mentale des vérités concernant Dieu et le salut, mais elle est une réponse personnelle et appropriée envers ces vérités. Même si la foi n’est pas une œuvre en soi, elle produit toujours une réponse sous la forme d’œuvres (Hébreux 11 ; Jacques 2. 17-26).

La confession ne s’arrête cependant pas à ce stade, car jusqu’ici notre définition de la foi qui sauve ne comporte pas un caractère qui soit distinctement chrétien. Autrement dit, un musulman, un juif ou encore un chrétien de nom pourraient, en théorie, avoir une foi qui accepte et répond adéquatement à des vérités au sujet de Dieu, sans pour autant avoir la foi qui sauve. Pour être complète, notre foi doit prendre en compte un élément crucial de la foi qui sauve : la confiance envers Christ pour son propre salut.

Croire à l’existence de Dieu ou aux miracles, croire à un jugement et à une vie après la mort, en un mot : croire l’orthodoxie n’est pas la foi qui sauve. La seule foi qui donne la vie éternelle est celle qui a Jésus-Christ pour objet et qui exerce une confiance personnelle en Lui pour son propre salut. Nous devons non seulement croire que Christ est le Sauveur qui est mort pour les péchés du monde et que la foi en Lui donne la vie éternelle, mais nous devons croire en Lui comme notre Sauveur, mort pour nos péchés et ressuscité pour notre justification.

En somme, ces trois composantes de la foi vu ci-dessus se rapportent toutes à Jésus-Christ. Il faut connaître et comprendre qui est Jésus, ce qu’Il a fait et pourquoi nous avons absolument besoin de Lui. Il faut croire à la véracité du vrai Évangile. Et il faut avoir confiance en Christ en invoquant son Nom pour être sauvé (Romains 10. 13). Les personnes qui ont une telle foi envers Jésus-Christ démontrent qu’elles sont nées de Dieu et ont reçu de Lui la vie éternelle : "Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu" (Jean 1. 12-13).

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Les bienfaits du sang précieux de Jésus

30 Mars 2022 Publié dans #Sacrifice de Jésus, #Salut

Le précieux sang versé sur la croix par notre divin Sauveur Jésus-Christ a au moins 7 résultats bénis pour les enfants de Dieu. A ceux-là sont liés 7 titres glorieux de Jésus-Christ, ainsi que nous le verrons ci-après :

1. « En Lui (Jésus) nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés » (Colossiens 1 : 14). Quel bonheur de savoir que nous sommes pardonnés de tous nos péchés, justifiés par l'oeuvre impérissable de Jésus qui s'est donné pour nous à la croix de Golgotha. Dans cette perspective, Jésus est NOTRE SAUVEUR et nous pouvons nous réjouir de ce « qu'il n'y a plus aucune condamnation pour ceux qui sont en Lui » (Romains 8 : 1).

2. « Celui qui nous aime et nous a lavés de nos péchés dans son sang » (Apocalypse 1 : 5). « Par ses meurtrissures nous sommes guéris » (Esaie 53 : 5). L'âme humaine, atteinte par le péché, est si gravement malade que dans la pensée du seul vrai Dieu trois fois Saint, elle est déjà morte spirituellement. En vertu toutefois du sang de Jésus versé à la croix du Calvaire, elle peut être éternellement régénérée, guérie et sauvée. C'est la Nouvelle Naissance. Dans ce sens, Jésus est le GRAND MÉDECIN envoyé de Dieu et son œuvre parfaite, accomplie sur la croix, est le remède divin pour l'humanité atteinte de la maladie mortelle du péché ; oui le sang de Jésus est le remède pour quiconque place sa confiance en Jésus.

3. « Vous avez été rachetés de votre vaine conduite... par le sang précieux de Christ » (1 Pierre 1 : 18-19). « Tu as racheté pour Dieu, par ton sang, de toute tribu, et langue, et peuple, et nation » (Apocalypse 5 : 9). L'être humain pécheur est esclave de Satan, captif de ses passions. Il a fallu les souffrances, la mort et la résurrection de Jésus-Christ, le Fils éternel de Dieu, pour que la parfaite Justice de Dieu soit satisfaite à l'égard de quiconque croit et place sa confiance en Jésus. Le prix énorme de notre rachat a été payé entièrement. Jésus-Christ a bu la coupe de douleur et de la malédiction (Matthieu 26 : 39), et maintenant Il nous offre la coupe de la délivrance et de la bénédiction (1 Corinthiens 10 : 16). Cela nous fait savoir que Jésus est NOTRE RÉDEMPTEUR.

4. Jésus dit : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui » (Jean 6 : 56). Il faut - « manger et boire » -, c'est-à dire s'approprier personnellement Jésus-Christ et son œuvre parfaite à la croix, de telle sorte qu'ils fassent vraiment partie de nous-mêmes. Lors de l'institution de la Pâque, dans Exode 12, le verbe « manger » est répété 7 fois en rapport avec l'agneau qui devait être sacrifié. La foi qui sauve n'est pas seulement une conviction intellectuelle, mais une adhésion totale de l'être entier. Dans la communion de Jésus-Christ « L'AGNEAU DE DIEU qui ôte le péché du monde » (Jean 1 : 29), nous recevons vie et forces spirituelles. Ainsi, chaque enfant de Dieu, c'est-à-dire l'homme nouveau créé en Jésus-Christ, peut croître et se fortifier en Lui.

5. « Nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu » (Hébreux 4 : 14). « Nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus-Christ, son Fils, nous purifie de tout péché » (1 Jean 1 : 7). « Si quelqu'un a péché, nous avons un Avocat auprès du Père, Jésus- Christ » (1 Jean 2 : 1). N'est-il pas merveilleux de savoir que Christ est mort aussi pour nos péchés et qu'Il est ressuscité ! Il est maintenant notre SOUVERAIN SACRIFICATEUR et notre AVOCAT auprès du Père et Il plaide pour nous, alors que Satan nous accuse. Nous savons toutefois que c'est le Seigneur Jésus qui a le dernier mot, car Il a accompli l'expiation de nos fautes à la pleine satisfaction de Dieu.

6. « L'accusateur des frères (Satan) a été précipité, et eux l'ont vaincu à cause du sang de l'Agneau et de la parole de leur témoignage » (Apocalypse 12 : 11). Il y a victoire pour tout enfant de Dieu qui se met à l'abri du sang précieux de Jésus et témoigne ardemment de Lui, même si cela implique difficultés ou persécutions. Emparons-nous donc de la Victoire remportée à la croix par Christ sur toutes les puissances des ténèbres. Dans cette perspective, Jésus est le ROI des rois et le SEIGNEUR des seigneurs.

7. « Ayant donc frères, nous avons une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus, par le chemin nouveau et vivant qu'il nous a consacré à travers le voile » (Hébreux 10 : 19-20). Oh ! Merveille de l'Amour divin qui nous réconcilie avec Dieu le Père et nous donne un accès direct jusqu'à Lui en vertu du sang versé de Christ. Jésus dit : « Le Père m'aime, c'est que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même » (Jean 10 : 17). Nul ne pouvait Lui prendre sa vie, mais Jésus l'a donnée librement. Le Fils de Dieu qui est Lui-même LA VIE mourut sur une croix et ressuscita pour rassembler en un seul corps les enfants de Dieu dispersés dans le monde. Nous sommes appelés désormais à porter du fruit à sa gloire. Si Dieu a donné son Fils unique pour nous sauver (Jean 3 : 16a), nous sommes exhortés par la Parole de Dieu à donner maintenant notre vie pour nos frères dans la foi (1 Jean 3 : 16).

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Comment Dieu crée-t-il et maintient-il la foi chez les élus ?

29 Mars 2022 Publié dans #Divers

Dieu suscite la foi dans le cœur de ses élus par l’action irrésistible de son Saint-Esprit au moyen de la prédication de l’Évangile. Il maintient et fait croître cette foi par les moyens de grâce. (voir Romains 10. 14, 17).

Si nous disons que l’être humain est sauvé par la foi seule, il est essentiel de définir ce que nous entendons par « la foi ». L’Écriture sainte présente la foi sous deux angles : objectif et subjectif. Objectivement, la foi est ce qui est cru par les enfants de Dieu et qui les sauve (Jude 3). Subjectivement, la foi est l’acte de croire (Éphésiens 2. 8). Ces deux aspects de la foi doivent impérativement aller ensemble pour que la foi puisse sauver. Connaître l’Évangile sans y croire ne peut sauver, pas plus qu’avoir la foi dans autre chose que la vérité biblique. Examinons maintenant comment Dieu crée et maintient la foi chez les siens.

Le don de la foi, par lequel les élus sont rendus capables de croire pour le salut de leurs âmes, est l’œuvre de l’Esprit de Christ dans leur cœur ; la foi, d’ordinaire, façonnée par le ministère de la Parole, s’accroît et s’affermit par le Saint-Esprit de Dieu.

La première chose qu’il nous faut remarquer est que la foi est un don (Philippiens 1. 29 ; 1 Corinthiens 12. 9). L’être humain déchu n’a pas une capacité innée ou naturelle de croire la vérité, au contraire il cherche à la supprimer (Romains 1. 18). Il ne faut donc pas concevoir l’être humain comme étant neutre et capable de croire par une simple proposition de sa volonté lorsqu’il est exposé à l’Évangile. Au contraire, la foi n’est pas une fleur qui pousse sur le fumier de la dépravation humaine, mais elle est l’œuvre miséricordieuse de Dieu. L’œuvre de Dieu consiste à créer et à maintenir la foi en Christ dans le cœur de ses enfants (Jean 6. 29).

La confession prouve cette assertion à partir de deux textes bibliques. Le premier texte est davantage une simple expression contenue en 2 Corinthiens 4. 13 où l’apôtre Paul parle de « l’Esprit de foi ». Le Saint-Esprit permet à l’être humain qui croit d’exercer une foi vivante. « L’Esprit de la foi » c’est l’Esprit qui donne la foi, de telle sorte que nous pouvons rendre la même idée en renversant l’expression de la manière suivante : « la foi de l’Esprit », c’est-à-dire la foi qui vient de l’Esprit de Dieu.

Le deuxième texte preuve affirme expressément cette vérité : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2. 8). Il va de soi que « la grâce » est « le don de Dieu » et qu’elle « n’est pas de nous », Paul n’a même pas besoin de le mentionner puisque la grâce, pour être gratuite, doit nécessairement être un don autrement elle n’est plus une grâce (Romains 4. 4, 11. 6). Paul n’essaie donc pas d’être redondant en disant simplement que la grâce est un don. Mais son intention est que nous comprenions que le moyen d’approprier la grâce est « la foi », qui est également « le don de Dieu » et qu’elle « ne vient pas de nous ».

Il est donc faux de croire que Dieu fournit la grâce et l’être humain fournit la foi. Nous avons tendance à croire que puisque c’est l’être humain qui exerce la foi, elle doit venir de lui. Mais l’Écriture enseigne plutôt que Dieu fournit et la grâce et la foi. Lorsque celle-ci est donnée à l’être humain par la l’œuvre intérieure du Saint-Esprit, il peut alors croire l’Évangile et être sauvé.

Le fait que la foi est donnée par Dieu et créée par l’Esprit dans le cœur des élus ne signifie pas qu’elle arrivera spontanément sans autre moyen. Le Saint-Esprit suscite la foi : par le ministère de la Parole. C’est ce que l’apôtre Paul veut dire lorsqu’il écrit : « Il a plu à Dieu dans sa sagesse de sauver les croyants par la folie de la prédication » (1 Corinthiens 1. 21). Le Saint-Esprit utilise la Parole de Dieu pour régénérer les élus (1 Pierre 1. 23). Il est possible que la simple lecture de la Parole fasse le travail, mais le moyen par excellence pour provoquer la foi est la prédication de la Parole.

"Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? […] Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ" (Romains 10. 14, 17)

Le ministère ordinaire de la prédication de la Parole est le moyen de prédilection que Dieu utilise pour amener les élus à la foi. Il n’existe pas de meilleure stratégie d’évangélisation que l’annonce continuelle de l’Évangile. Ce moyen sert non seulement à amorcer la foi, mais encore à l’accroître et l’affermir. Autrement dit, ce ne sont pas uniquement les non-croyants qui ont besoin d’entendre l’Évangile, mais les croyants eux-mêmes doivent l’entendre et l’approfondir pour pouvoir grandir dans la foi.

Il y a deux autres moyens de grâce pour l’accroissement et l’affermissement de la foi : l’usage des sacrements et la prière. Les sacrements sont des signes et des sceaux visibles de l’Évangile que notre Seigneur Jésus nous a donnés pour nourrir notre foi en plus de sa Parole. Les sacrements ne sont pas présentés comme des moyens pour causer la foi, mais pour la garder et l’entretenir. Sans la foi, les sacrements sont inutiles ; ils ne sont donc donnés qu’à ceux qui ont la foi pour bénéficier de leur efficacité.

Le baptême est une manifestation visible de l’Évangile où l’union avec Christ dans sa mort et sa résurrection est donnée au croyant de façon personnelle. Se faire baptiser ou se rappeler son propre baptême en assistant à celui d’un autre croyant est un moyen efficace pour communiquer la grâce de Dieu. De même, se nourrir régulièrement de Christ en mangeant et buvant la Cène maintient notre communion avec Lui et nourrit notre foi. De plus, les exigences d’obéissance évangélique pour pouvoir participer à cette ordonnance sacrée (1 Corinthiens 11. 27-29) préservent la soumission de notre foi envers Christ. Une foi obéissante est une foi qui grandit et qui procure l’assurance (Jean 8. 31-32 ; 1 Jean 2. 3-6).

Dieu a également prévu un autre moyen pour maintenir la foi chez ses enfants : la prière. L’Écriture nous rapporte la prière des disciples à leur Seigneur afin que nous les imitions dans leur demande : « Seigneur, augmente-nous la foi » (Luc 17. 5). Un autre homme l’implore pour sa foi en lui disant : « Je crois ! Viens au secours de mon incrédulité ! » (Marc 9. 24). Qui d’autre que l’Auteur de la foi peut mener la foi à la perfection (Hébreux 12. 2) ? Demandons-lui donc instamment et continuellement de garder, de purifier, d’affermir et d’augmenter notre foi, car sans Lui nous ne pouvons rien faire.

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Avoir une vivante espérance en connaissant Jésus-Christ

28 Mars 2022 Publié dans #Sacrifice de Jésus

Connaître réellement l’œuvre de Jésus-Christ, mort sur la croix et ressuscité :
Connaissez-vous Jésus le Fils de Dieu ? Quelle question ! pensez-vous peut-être. Qui n’a jamais entendu parler de Jésus ? Oui, bien sûr ! Vous savez que Jésus est venu parmi les êtres humains pour faire tout le bien possible, qu’Il a rencontré de leur part le mépris, la haine jusqu’à être finalement cloué sur une croix. Mais réalisez-vous avec conviction que c’est pour vous personnellement que Jésus a souffert et qu’Il est mort sur la croix ? Oui Jésus a aimé les êtres humains jusqu’à s’offrir Lui-même en sacrifice pour leurs péchés.

Réalisons-nous chacun que Jésus nous aime infiniment, personnellement, et que son Amour pour nous l’a amené à s’offrir Lui-même sur la croix en sacrifice pour nos péchés ? Mais Jésus-Christ est ensuite ressuscité, Il est maintenant vivant dans sa gloire au Ciel et Il cherche le contact avec nous, nous tendant la main pour nous sauver parfaitement.
Le Nom de Jésus signifie “Dieu Sauveur”. Le connaissez-vous comme votre Sauveur personnel ? Tous les êtres humains, même s'ils ne le savent pas, ont besoin d’être sauvés par Jésus parce qu’ils sont pécheurs, méritant la séparation éternelle d’avec Dieu. Mais « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3. 16). Le « quiconque », c’est chacun de vous, chers(es) lecteurs / lectrices. Vous pouvez mettre votre nom à la place de ce mot. Dieu a donné au monde son Fils Jésus  le seul Sauveur ; et par Lui, vous pouvez être pardonné de tous vos péchés, être heureux, dès maintenant et pour l’éternité dans le Paradis.
Venu par amour s'occuper de sa créature souffrante, le Seigneur Jésus sur la terre a été continuellement confronté, Lui Saint et Pur, avec les conséquences du péché. Il a été l'Homme de douleurs.
Mais cette bonté, si grande qu'elle fut, ne pouvait améliorer notre nature déchue, ni faire disparaître la cause de tous nos malheurs, ni ôter notre culpabilité. C'est pourquoi, allant à l’extrême dans son œuvre d'amour, Jésus a porté tous nos péchés et Il en a horriblement subi tout le châtiment de la part de Dieu son Père. La Bible dit que « L'Éternel a fait tomber sur lui l'iniquité de nous tous. » (Ésaïe 53. 6). Il a fait tomber sur son Fils Jésus les conséquences de nos iniquités à nous tous.
Sur la croix, Jésus a donné sa vie sainte pour nos vies coupables, il s'est chargé de nos péchés comme s'ils étaient les siens. Il a été « fait péché pour nous » (2 Corinthiens 5. 21). « Lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2. 24).
Mes péchés, comme les vôtres, Jésus les a expiés comme étant les siens, Lui qui était sans péché, Puis Il est mort et ressuscité, Il est éternellement Vivant.
Cher(e)s lecteurs / lectrices, vous connaissez Jésus pour en avoir entendu parler, sans doute. Mais le connaissez-vous personnellement comme votre Seigneur et Sauveur personnel ? Pouvez-vous dire, comme l’apôtre Paul qui, pourtant, s’estimait le premier des pécheurs (1 Timothée 1. 15) : « Le Fils de Dieu m’a aimé(e) et s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2. 20) ?
Oui, c’est pour moi, oui, c’est pour chacun de nous
Que le Sauveur Jésus a souffert sur la croix.
Blessé, meurtri, Il a souffert pour nous,
Pour nous sauver, Il est mort sur la croix et Il est réssuscité

Nous sommes régénérés pour une espérance vivante en Jésus-Christ ressuscité !!!
"Béni soit Dieu, Le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon Sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts" (1 Pierre 1. 3).
Cher(e)s lecteurs / lectrices, si vous êtes enfants de Dieu (croyants véritablement en Jésus), alors quoi qu'il arrive, vous avez une espérance, et cette espérance n'est pas passive. Elle est plutôt vivante et active.

Quand Christ était à la croix, Dieu a fait venir sur Lui tout le péché du monde pour que Jésus en subisse le châtiment. Oui, Jésus subit toute la colère de Dieu contre nos péchés et mourut sur la croix.
Quand Christ était dans le tombeau, Son Esprit, qui avait été remis au Père, est allé proclamer dans le Séjour des morts la défaite et la condamnation éternelles de Satan.

Quand Dieu le Père ressuscita Jésus-Christ d'entre les morts, Il donna à tous ceux qui Lui appartiennent la Victoire sur Satan et sur les démons.
Quand Dieu ressuscita Son Fils Éternel, Dieu prit en mains notre vie entière et régla pour nous en parfaite justice et parfaite grâce la question du péché.
Quand Dieu ressuscita Christ d'entre les morts, Il nous attesta que son Fils Jésus est notre divin Substitut ; et pour cela, nous n'avons plus à porter la peine de notre culpabilité. Oui, quand Christ s'est levé d'entre les morts, le règne du péché et sa puissance étaient désormais brisés.
Quand Dieu ressuscita Jésus le Vainqueur de la mort, nous tous qui croyons en Lui sommes graciés et nous avons accès à la Vie Éternelle : "Ainsi il est écrit que Le Christ souffrirait, et qu'Il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchées en Son Nom à toutes les nations" (Luc 24. 47).
Savez-vous que Christ a souffert une fois pour toutes afin de vous donner la VIE ÉTERNELLE ET UNE ABONDANCE INÉPUISABLE de sa grâce infinie ?
Quand Christ est entré dans le Ciel, Il y présenta son Sang précieux et Les Siens à la majesté divine. La Bible enseigne que le Ciel frémit de joie lorsqu'un seul pécheur se repent !
(Luc 15. 7).

J'aimerais dire à toutes celles et à tous ceux qui me lisent, et qui n'ont pas encore pris la décision de donner leur vie au Seigneur, qu'il n'est aucune tache due au péché que le sang de Jésus-Christ ne puisse effacer ; aucun problème impénétrable aux êtres humains qu'Il ne puisse résoudre ; aucune situation, si tordue soit-elle, qu'Il ne puisse rectifier.
Tant qu'un être humain vit sur la terre, il n'est pas encore tard pour lui d'entrer dans le repos de Dieu
(Hébreux 4. 6 -11). Chaque être humain peut rentrer avec assurance dans le repos de Dieu sans rien à payer (Hébreux 4. 16). Christ a déjà tout accompli (Jean 19. 30).
Cher(e)s lecteurs / lectrices, vous ne savez pas quand vous allez mourir et quitter ce monde, et puisque vous êtes encore vivant, si ce n'est pas encore fait, ouvrez votre cœur au Seigneur Jésus avant qu'il ne soit trop tard. Il veut vous régénérer et vous donner une espérance vivante dès maintenant et pour l'éternité. Et sachez-le bien : C'est gratuit.

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Le prix de l'expiation des péchés

27 Mars 2022 Publié dans #Sacrifice de Jésus

Le Psaume 22 commence par une question qui arrête aussitôt notre attention : « Mon Dieu ! mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » C'est un fidèle qui pose la question puisque Dieu est son Dieu. Qui est-il ? Est-ce David, l'auteur du psaume ? Nous relisons son histoire dans les livres de Samuel et nous le voyons traverser de grandes épreuves, commettre de graves fautes, mais jamais abandonné de Dieu. Parle-t-il donc d'un autre homme fidèle de son époque qui aurait connu l'abandon de Dieu ? Nous n'en trouvons pas. D'ailleurs, David ne dit-il pas : «J'ai été jeune et je suis vieux, et je n'ai pas vu le juste abandonné» (Psaume 37. 25).
Nous trouvons la réponse à notre question en
Matthieu 27. 46 : le seul Juste qui fut abandonné par Dieu, c'est Jésus-Christ. Il fut abandonné par Dieu au moment où Il était dans la plus profonde détresse, cloué sur une croix, alors qu'Il glorifiait Dieu de la manière la plus excellente. Quel mystère insondable ! Pourquoi Dieu abandonna-t-il son Fils Jésus lorsqu'il était sur la croix ? - C'est parce que Jésus prenait sur Lui tous nos péchés, étant fait péché pour nous. Tous nos péchés et notre culpabilité ont été placés sur Jésus, et Dieu a jugé notre cas dans la personne du Seigneur Jésus qui a porté pour nous le Jugement que nous méritions. Dieu voulait nous sauver parfaitement de tous nos péchés et de ses conséquences ; et pour cela, sa Justice et sa Sainteté exigeaient un tel sacrifice. Jésus-Christ est mort sur la croix pour nous et le châtiment que nous méritions est tombé sur Lui. Jésus est aussi ressuscité, Il est éternellement Vivant, prêt à sauver parfaitement tous ceux qui se confient sincèrement et entièrement en Lui.
Nous êtres humains, repentons-nous de tous nos péchés, croyons de tout notre cœur que Jésus-Christ seul est notre parfait Seigneur et Sauveur et mettons toute notre confiance en Lui. Sachons que à travers Son parfait sacrifice sur la croix et sa résurrection, nous sommes justifiés, pardonnés de tous nos péchés, et que Dieu nous considère justes à Ses yeux. Oui, nous qui sommes enfants de Dieu, nous avons la ferme certitude que, à travers l'oeuvre d'expiation de nos péchés accompli par Jésus, « il n'y a plus de condamnation pour nous qui sommes en Jésus-Christ » (Romains 8 : 1). Amen !!!

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