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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)
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La joie victorieuse de Jésus

19 Mars 2022 Publié dans #Divers

Quand Jésus Christ était sur la terre, Il a rencontré le mépris, le rejet, la haine, mais Il ne s'est pas arrêté à cela. « À cause de la joie qui était devant Lui, Jésus a enduré la croix » (Hébreux 12. 2).

Jésus éprouvait son bonheur chaque jour. Avant d'aller à la croix, Il a dit à ses disciples : « Je vous ai dit cela afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète » (Jean 15. 11).

La joie de Jésus n'était pas une sorte de fuite, car Jésus était parfaitement réaliste sur l'état du monde. Jésus était sensible aux souffrances humaines, et à tout ce que le péché représente comme affront à l'Amour et à la Justice de Dieu. Mais Il savait aussi que le mal et la mort n'auraient pas le dernier mot. Jésus est venu pour ôter le péché du monde (Jean 1. 29).

Aujourd'hui, le mal semble triompher, mais le vrai croyant en Jésus Christ sait qu'un jour l'influence terrible du péché prendra fin à cause de la Victoire du Christ à la croix sur toutes les puissances du mal (Colossiens 2. 15). Dieu ouvre un chemin de paix et de joie pour celui qui croit et met sa confiance en Jésus. Oui, la joie que Dieu donne est plus forte que tout ce que nous pouvons trouver dans ce monde. Nous êtres humains, connaissons-nous chacun le bonheur de se savoir pardonné par Dieu, et d'être aimé de Lui ? Savons-nous que ce bonheur peut remplir notre vie, chaque jour, même dans les épreuves… si nous les traversons avec Jésus ?

Ô Jésus, ma joie ; Que toujours je voie Briller ton amour !

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Sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon

18 Mars 2022 Publié dans #Pardon des péchés

Sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon : Dieu qui agit toujours comme le meilleur des pédagogues, va d’abord demander à son peuple d’appliquer ce principe divin avec le sang des animaux en ayant foi dans ce que Dieu nous demande.

Pourquoi étudier les sacrifices demandés sous l’ancienne alliance alors que nous vivons sous la nouvelle alliance ?

 - Jésus n’est pas venu abolir la loi mais l’accomplir. "Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir" (Matthieu 5. 17).

- La loi : tu ne tueras pas ou tu n’adoreras pas d’autres dieux, existe toujours.

Chaque aspect des sacrifices du Lévitique annonce ce que Jésus va accomplir d’où l’importance de l’étudier.

L’animal offert variait selon la situation du repentant : S’il s’agissait d’un sacrificateur, de toute l’assemblée, d’un chef, d’une personne du peuple ou de tout le peuple. Mais les principes concernant l’animal choisi pour être sacrifié étaient toujours les mêmes : Être sans défaut, appartenir à l’Israélite repentant, être un animal pur, c’est-à-dire qui se mange.

En lisant Lévitique 4. 27 à 30, nous voyons la manière dont les Hébreux devaient verser le sang (dans lequel se trouve la vie) de l’animal. C’est pour cette raison qu’ils versaient le sang d’un animal chaque fois qu’ils commettaient un péché involontaire, pour leur rappeler ainsi que le péché cause la mort.

L’animal mis à mort, meurt à la place de l’offrant repentant et le délivre de ses péchés, par le sang versé. En fait, le sang de l’animal couvrait seulement le péché, pour le cacher à  Dieu mais il n’effaçait pas la culpabilité.

D’autre part, la loi, en demandant d’offrir un animal, apprenait aux Hébreux qu’ils devaient payer un certain prix pour obtenir l’expiation de leurs péchés. Le péché correspond à une infraction avec une peine à payer ou à expier.

L’animal était choisi parmi les animaux purs, c’est-à-dire que l’offrant pouvait le manger. Aucun animal impur ne devait être offert en sacrifice. De plus, c’était toujours un animal domestique que l’offrant avait élevé lui-même, entretenu, pris soin ; un animal auquel il était attaché.

Cela devait lui représenter une valeur financière et affective également pour que l’expiation soit réelle. Pour qu’il y ait un réel sacrifice de la part de l’Israélite, l’animal devait lui appartenir en propre. Il pouvait lui servir de nourriture. Ce qui n’aurait pas été le cas avec un animal rapporté de la chasse et dont l’offrande n’aurait rien coûté ; d’autre part, il n’y aurait pas eu d’attachement.

Le sacrificateur imposait les mains à l'animal pour lui transmettre ses propres péchés. Comprenons bien la signification de l’imposition des mains, elle est double :

- Transmission des péchés à l’animal.

- Identification du pécheur à l’animal qui allait mourir à sa place.

Le sacrificateur l’égorgeait lui-même devant la porte du tabernacle sous le regard du sacrificateur, le saignait, le dépouillait, le coupait en morceaux pour constater que l’intérieur n’avait pas de défaut. Il recueillait le sang afin de le répandre devant l’Éternel à l’intérieur du temple. C’est à dire qu’il devait toujours y avoir une parfaite identification entre l’animal et l’offrant en sachant que c’est lui qui aurait dû subir cette mort. Le sang de l’animal coulait pour expier le péché. L’animal mourait comme un substitut innocent, sans en avoir conscience. Il mourait ignorant à la place du pécheur. Nous précisons que Dieu, en demandant au pécheur  de choisir un animal lui appartenant, pour chaque péché, veut nous montrer que le péché conduit à la ruine, à la malédiction.

Ceci nous annonce tout ce que Jésus allait vivre comme victime expiatoire. Si nous nous identifions au sacrificateur, cela nous démontre, en réalité, que Jésus a été fouetté, cloué sur la croix et mis à mort par chacun d’entre nous.

L’animal que l’on offrait en sacrifice pour le péché devait être sans tâche et sans défaut. Cet animal devait représenter le futur et véritable sacrifice de Jésus, l’Agneau de Dieu. Il était accepté comme sacrifice pour le péché dans la mesure où il annonçait le futur et parfait sacrifice de Jésus à venir plus tard.

Car, "Il n’est pas possible que le sang des taureaux et des boucs puissent effacer les péchés’’ (Hébreux 10. 4). De plus, Il nous fallait un substitut volontaire, sans péché et décidé, qui choisisse de se faire Homme Saint et de devenir "péché" pour nous.

"Ainsi la loi a été comme un précepteur pour nous conduire à Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi" (Galates 3. 24).

Par ces sacrifices successifs, Dieu préparait son peuple au grand sacrifice de Jésus sur la croix. Nous allons franchir une nouvelle étape avec le grand jour des expiations que nous pouvons lire dans Lévitique 16. 6 a 11. Ces versets  nous révèlent que le péché a des conséquences, non seulement sur la vie d’une personne, mais également sur la vie d’une famille et d’une nation.

Chaque année, tout le pays d’Israël consacrait une journée de jeûne pour le péché collectif de la nation. Ils offraient deux boucs en sacrifice tel que le demandait Dieu dans sa parole, pour obtenir l’expiation du péché de la nation. Ces deux boucs symbolisent, chacun pour leur part, un aspect important de ce que Jésus allait accomplir par son œuvre sur la croix. Dieu parle tantôt d’une manière tantôt d’une autre. L’un de ces deux boucs sera sacrifié et l’autre envoyé dans le désert.

Dans la Bible, le bouc représente le péché à cause de son caractère, de son mauvais comportement, de son entêtement. Il sent mauvais, comme l’odeur nauséabonde du péché. Lire Matthieu 25 : 32b, 34 ; 41.

Dans ces différents versets, Jésus nous prévient de la séparation qu’il opérera, lorsqu’il reviendra avec ses anges, dans sa gloire et qu’il s’assiéra sur son trône.

Le premier bouc était offert en sacrifice, égorgé et son sang était porté au-delà du voile, là où se tenait la présence de Dieu par le souverain sacrificateur. Lui-même se sanctifiait pour ses péchés et ceux de sa famille en sacrifiant un taureau, sinon, il risquait de mourir dans la présence de Dieu.

Le  deuxième bouc était chassé dans le désert pour y mourir. "Aaron posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant, et il confessera sur lui toutes les iniquités des enfants d’Israël et toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché ; il les mettra sur la tête du bouc, puis il le chassera dans le désert, à l’aide d’un homme qui aura cette charge. Le bouc emportera sur lui toutes leurs iniquités dans une terre désolée ; il sera chassé dans le désert" (Lévitique 16. 10-11).

Il représente Jésus qui va mourir sur la croix à cause de nos péchés  hors de la ville de Jérusalem, loin du temple, c’est-à-dire emportant nos péchés loin de la présence de Dieu. "Autant l’orient est éloigné de l’occident, Autant il éloigne de nous nos transgressions" (Psaume 103. 12).

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La vie ou la mort

17 Mars 2022 Publié dans #La Vie, #La mort, #Choix

Quand Dieu créa l’homme (Adam), il le plaça dans le jardin d’Eden (jardin de délices) dans lequel il fit pousser des arbres de toute espèce et où tout était magnifique à voir et bon à manger. Au milieu du jardin se trouvaient l’arbre de vie et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Comme tout créateur qui se doit de mettre son objet créé à l’épreuve, Dieu éprouva l’homme (Adam) en lui donnant ce commandant : « Tu mangeras librement de tout arbre du jardin ; mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras pas, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement » (Genèse 2. 16-17).

Il peut paraître surprenant que, au milieu de la vie où tout était agréable, respirant le bonheur parfait, Dieu parle de mort. Mais cet ordre de Dieu, aussi étrange qu’il puisque paraître, est d’une importance capitale car la communion de l’être humain avec son Créateur ne pouvait subsister que par son obéissance, sa pleine confiance en la Parole de Dieu et en son Amour, car n’est-ce pas par Amour que Dieu avertit Adam que sa désobéissance entraînerait la mort, c'est-à-dire la séparation d’avec Lui ?

Hélas, l’être humain (Adam) a préféré écouter les promesses mensongères du diable : « Dieu a-t-il vraiment dit : Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin ? ... Mais non, vous ne mourrez pas certainement ! et Dieu sait qu'au jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme Dieu... » (Genèse 3. 1-5).
C’est ainsi que Ève et Adam désobéirent au commandement de Dieu dont la Parole doit s’accomplir : « Tu mourras certainement », « car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6. 23).

Quel contraste entre la Parole de Dieu autrefois dans le jardin d’Éden et celle d’aujourd’hui, dans le monde où nous vivons ! En Éden où tout était vie et bonheur, Dieu parle de mort ; et dans ce monde d’aujourd’hui où tout à l’entour parle de mort et de malheurs (maladies, accidents, séismes, ouragans, guerres, attentats...), Dieu promet la Vie Éternelle à quiconque croit. En Éden, l'affirmation était : « Au jour où tu en mangeras, tu mourras certainement » (Genèse 2. 17) ; aujourd'hui, la Parole de Dieu nous dit : « Qui croit au Fils (de Dieu) a la vie éternelle » (Jean 3. 36).

Mais ce qui n’a pas changé, c’est la tactique du diable, ce serpent rusé qui est le meurtrier dès le commencement, le menteur et le père du mensonge (Jean 8. 44). Le diable qui a dit, en Éden : « Dieu a-t-il vraiment dit ...? » fait tout, aujourd’hui, par multiples moyens, pour dissuader celui ou celle qui cherche la vérité qui ne se trouve qu'en Jésus, et pour mettre le doute dans le cœur de ceux qui croient.

Chers lecteurs / lectrices, fermez vos oreilles aux mensonges du diable, et écoutez la Parole du Seigneur Jésus qui vous dit : « Celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5. 24).

Quand le diable vint tenter Jésus dans le désert, Jésus lui répondit : « Il est écrit : ... » (Matthieu 4. 4, 7, 10). De même, quand le diable vient nous dire à l'oreille : « Dieu a-t-il vraiment dit qu'il suffit de croire ? », répondons-lui : « Il est écrit : QUI CROIT AU FILS A LA VIE ÉTERNELLE » (Jean 3. 36).

« Le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur. »  (Romains 6. 23). Dieu nous dit à chacun : « Regarde, j'ai mis aujourd'hui devant toi la vie et le bonheur, et la mort et le malheur [...] J'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Alors choisis la vie afin que tu vives » (Deutéronome 30. 15, 19).

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Sauvés par la foi en Jésus seul

16 Mars 2022 Publié dans #Salut

Croyez-vous qu’un juge –sain d’esprit– déclarerait non-coupable quelqu'un qui essaie de faire de bonnes actions après avoir mal agi ? Pourquoi ? Parce que le concept même de la justice s’écroulerait ! Parce que dans notre compréhension de la justice, le bien n’efface pas le mal. Aussi bien fondé et sincère que cela puisse paraître, personne ne croit que les bonnes actions effacent les mauvaises.
Si une telle défense, selon notre compréhension de la justice nous paraît absurde, à combien plus forte raison l’est-elle devant Dieu le juste Juge ? Comment le seul Dieu trois fois Saint pourrait-Il nous sauver, tout en demeurant Juste ? C’est l’une des principales questions de la Bible et à laquelle elle répond clairement.

Il y a 500 ans, Martin Luther reconsidéra totalement l’enseignement de l’église à propos du salut. Grâce à l’épître de Paul aux Romains, il a compris ce que l’on appelle « sola fide »: le salut par la foi seule. « Dieu déclare les hommes justes par leur foi en Jésus-Christ, et cela s’applique à tous ceux qui croient, car il n’y a pas de différence entre les hommes. Tous ont péché, en effet, et sont privés de la glorieuse présence de Dieu, et ils sont déclarés justes par sa grâce ; c’est un don que Dieu leur fait par le moyen de la délivrance apportée par Jésus-Christ » (Romains 3. 22-24).

L'apôtre Paul affirme ici les 3 choses suivantes :
1. Dieu nous déclare tous coupables. Aucun ne peut passer le test de sa justice.
2. Il n’y a qu’un seul moyen pour être sauvé : la foi en ce qu’a fait Jésus pour nous délivrer de notre culpabilité.
3. Dieu appel à tous les êtres humains, sans favoritisme, à être au bénéfice de l’œuvre de Jésus par la foi.

Plusieurs personnes dans ce monde disent : Si Dieu est bon, ne pourrait-il pas simplement pardonner à tous les êtres humains sans exiger leur foi ? Ils disent parfois que, puisque Dieu peut faire ce qu’il veut, il n’a qu’à nous pardonner. Et puis c’est tout.
Mais si Dieu nous pardonnait sans que nous payons pour le mal que nous avons fait, où serait sa Justice ? Parce que Dieu est Dieu, ses perfections le poussent à punir le mal. Et parce que Dieu est Dieu, sa miséricorde et sa bonté le poussent à nous en sauver.
Alors Dieu a fait ce que nous ne pouvions faire. Il a envoyé Lui-même sur terre son Fils Jésus Christ qui s'est fait homme. Jésus a vécu la vie parfaite qui répond aux exigences des perfections morales du Père. Il a vécu pleinement juste et pourtant Il s’est offert Lui-même pour mourir condamné pour nous.

L’apôtre Paul dit : « C’est lui que Dieu a offert comme une victime destinée à expier les péchés, pour ceux qui croient en son sacrifice. Ce sacrifice montre la justice de Dieu qui a pu laisser impunis les péchés commis autrefois, au temps de sa patience. Ce sacrifice montre aussi la justice de Dieu dans le temps présent, car il lui permet d’être juste tout en déclarant juste celui qui croit en Jésus. Reste-t-il encore une raison de se vanter ? Non, cela est exclu. Pourquoi ? Parce que ce qui compte, ce n’est plus le principe du mérite, mais celui de la foi  » (Romains 3. 25-27).

Le salut parfait pour les êtres humains ne se trouve qu'en Jésus. L’œuvre de Jésus satisfait pleinement la Justice de Dieu qui exige que le mal soit puni puisque qu’il le porte pour nous sur la croix. L’œuvre de Jésus satisfait également le désir de Dieu de nous sauver puisqu’il nous offre sa justice gratuitement. Ainsi, par l’œuvre de Jésus, les exigences de la Justice de Dieu ainsi que la grandeur de sa bonté et sont pleinement satisfaites et exprimées.

Comment être au bénéfice de l’œuvre de Jésus ? Par la foi seule !
Certains voient la foi comme un saut dans le vide : « peut-être que ça marchera ». Au contraire, la foi selon la Bible, au lieu d’être un abandon courageux à l’inconnu, est une humble confiance en un événement qui s’est réellement produit : la mort et la résurrection de Jésus au travers de laquelle, Dieu offre sa justice à quiconque reconnaît son besoin d’être sauvé de sa culpabilité.
Il faut insister encore ici : La justification que nous offre Dieu est réelle car sa justice fût rendue réellement, par une vraie condamnation et une vraie sanction: la mort de Jésus à la croix. Par la foi en Jésus nous sommes donc objectivement déclaré juste devant Dieu.
La foi, telle qu’elle est expliquée dans la Bible, est notre réponse confiante en ce qu’a fait Jésus Christ à la croix. Elle est l’expression du cœur repentant qui dit à Dieu  : « Je reconnais ma culpabilité et toutes mes fautes. Je n’ai rien à t’offrir, si ce n’est ma confiance en ce que Jésus a fait sur la croix pour moi. Je ne mérite rien mais je te fais confiance. Au nom de ce que tu as fait par Jésus, sauve-moi ».

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La différence entre le péché du chrétien et celui du non-chrétien

15 Mars 2022 Publié dans #Divers

Concernant la gravité et la culpabilité, il n’y a pas de différence. Cependant le péché du chrétien est pardonné et effacé ? (Voir 1 Jean 1. 9 ; Romains 8. 13).

Le péché est grave et universel. Il n’y a rien que l’être humain puisse faire pour empêcher sa corruption et sa condamnation. Seul Dieu peut sauver l’être humain de son péché. Mais qu’en est-il donc de la condition pécheresse de ceux qui ont déjà été sauvés par Dieu et qui vivent sur la terre ?

La corruption de la nature demeure, pendant cette vie sur terre, en ceux qui sont régénérés. Bien que le croyant en ait reçu le pardon en Christ, et que ses péchés soit effacés, la chair en l'être humain, ainsi que les actions qui en procèdent, est vraiment et au sens propre péché.

La première chose qui doit être soulignée est ce que l’on appelle le péché rémanent. Lorsque l’Écriture déclare : « Non, il n’y a sur la terre point d’homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais » (Ecclésiaste 7. 20), elle inclut également les êtres humains qui sont régénérés. Tout péché est une transgression de la Loi de Dieu (1 Jean 3. 4) et mérite la mort (Romains 6. 23). Par contre, en déclarant que tous les péchés sont mortels et dignes du châtiment éternel, nous ne nions pas la gradation de culpabilité et de châtiment pour le péché (Luc 12. 47-48). Les péchés des enfants de Dieu ne sont donc pas moins graves que ceux des non-croyants ; ils sont même souvent plus graves en raison de la connaissance que nous avons de la Parole de vérité. Le péché rémanent n’est pas simplement une doctrine, mais une tragédie sur laquelle nous pleurons (Matthieu 5. 4 ; Romains 7. 24 ; Hébreux 12. 1).

Ainsi, un chrétien n’est pas caractérisé par l’absence du péché, mais par la confession continuelle de ses péchés. Telle est la différence fondamentale entre le pécheur devenu chrétien et le pécheur non-chrétien. "Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous" (1 Jean 1. 8-10).

Le non-croyant en Jésus ne voit pas son péché devant Dieu, il ne le confesse pas de manière à s’en repentir ; il demeure donc dans sa culpabilité et dans sa corruption. Mais, en étant même sauvé, parce qu’il voit son état de pécheur devant le Dieu Saint, le croyant en Jésus confesse constamment ses péchés et est pardonné. La plus grande différence entre le péché du chrétien et celui du non-chrétien n’est pas premièrement la fréquence ni la gravité, mais le pardon qui est en Jésus-Christ : seuls les péchés des chrétiens enfants de Dieu sont pardonnés.

Est-ce là toute la différence ? Ne devrait-on pas également voir une différence au niveau de la fréquence et de la gravité des péchés entre les deux ? En effet, nous ne parlons pas uniquement du pardon du péché, mais aussi de sa sanctification. Il est important de comprendre comment cette sanctification s’opère par l’œuvre de l’Esprit Saint en nous. Ce qui est nouveau dans les croyants en Jésus, ce n’est pas la fin de la corruption, mais l’arrivée d’une nouvelle nature en Jésus-Christ par la régénération du Saint-Esprit. Le chrétien est un homme nouveau… mais il y a encore en lui le vieil homme du péché (Éphésiens 4. 20-24 ; Colossiens 3. 9-10). Le chrétien, « pendant cette vie sur terre », vit donc une existence entre la tendance charnelle du péché et la nouvelle nature selon l’Esprit : "Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez" (Galates 5. 16-17).

Avant d’être né de nouveau, le pécheur n’a que la corruption de sa nature pour agir dans ses membres, sa pensée et sa volonté. Une fois régénéré, le pécheur voit une nouvelle puissance apparaître en lui, elle lui fait haïr le péché et le rend capable d’aimer Dieu et de lui obéir. Seulement, parce qu’il a encore le péché en lui, il ne peut le faire parfaitement. C’est pourquoi « nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8. 23).

Dans l’attente de l’incorruptibilité promise (1 Corinthiens 15. 52), voici à quoi ressemble le chrétien face à son péché : "Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair : j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort ?… Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur!… Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché. (Romains 7. 18-25).

Ce passage ne décrit pas la victoire du péché dans la vie du chrétien, mais la mortification de la chair par le Saint-Esprit (Romains 8. 12-13 ; Colossiens 3. 5). Cette mortification ne s’opère pas sans difficulté et sans échecs momentanés, mais par la grâce de Dieu, le chrétien voit des progrès réels dans son obéissance au Seigneur. Il apprend à réprimer ses impulsions de colère, à résister à ses désirs impurs, à contrôler sa langue, à ne pas tendre l’oreille au mal, à renoncer à lui-même, à vivre dans l’amour, la vérité et la justice de Dieu. Son obéissance est imparfaite, mais cette sanctification par l’Esprit est réellement la mortification de son péché.

Nous avions décrit la réalité du péché par les mots séparation, condamnation et corruption. Pour le chrétien il faut ajouter les mots adoption, justification et sanctification ou encore réconciliation, pardon et sanctification. Ainsi, bien qu’en eux-mêmes il n’y a pas de différence entre les péchés des croyants et ceux des non-croyants ; par la grâce de Dieu il y a un monde de différence!

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Le parfait Agneau de Dieu pour nos péchés

14 Mars 2022 Publié dans #Sacrifice de Jésus

L'être humain était parfait lorsque Dieu l'a créé et l'a placé dans le jardin d'Éden, il n'y a pas de doute à cela. Il était créé à l'image de Dieu. Il pouvait choisir, décider, jouir du libre exercice de sa volonté. Mais par malheur, il choisit le mal, il tomba, il chuta, c'est-à-dire il pécha. Ève fut séduite la première, puis Adam décida de prendre le même chemin... (1 Timothée 2 : 14).
Après la chute d'Adam et d’Ève, les yeux de tous deux s'ouvrirent. Ils reconnurent qu'ils étaient nus. De plus. ils eurent peur !
(Genèse 3 : 7-8). Un changement était intervenu. L'être humain confiant et en paix avec Dieu n'était plus ! Il estima alors devoir se cacher dès lors « loin de la face de l'Éternel Dieu ».

Dans sa bienveillance et son parfait Amour pour eux, l'Éternel Dieu les contacta à nouveau et leur enseigna ce qu'ils devaient faire, car leurs ceintures de feuilles de figuier étaient sans valeur à Ses yeux. Pour voiler leur humiliation, témoignage visible de leur chute, mais surtout pour paraître à nouveau devant Lui, Adam et Ève avaient besoin d'une offrande dont le sang devait être répandu. C'est pourquoi, « l'Éternel Dieu fit pour Adam et pour sa femme des vêtements de peau, et il les en revêtit » (Genèse 3 : 21). Le sang avait coulé !
Des lois divines ont été enseignées d'Adam à Noé, de Noé à Abraham, puis d'Abraham à Moïse. « Tous ceux qui ont péché sans la loi périront aussi sans la loi, et tous ceux qui ont péché avec la loi seront jugés par la loi. Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés
» (Romains 2 : 12-13).

Pour toute l'humanité, l'accès à l'Éternel Dieu a toujours été ouvert, car pour toute situation, Dieu a donné ses lois et, instinctivement, l'être humain les connaît. En tout temps, il a été libre de son choix ; et il en porte la responsabilité.
Dès le jour de la chute de l'être humain, l'Éternel Dieu a cherché à démontrer aux êtres humains que, à cause du péché et pour paraître à nouveau devant LUI, une victime devait être offerte. Tout l'enseignement concernant les offrandes, d'Adam à Moïse et de Moïse à Christ tend à montrer le chemin dans la direction de la Victime par excellence, celle que Dieu Lui-même allait présenter aux êtres humains : c'est son Fils unique Jésus-Christ. Tous les autels élevés au temps des patriarches, tous les sacrifices présentés à Dieu sous la Loi de Moïse, tout était vu sous l'angle de ce futur parfait Sauveur de toute la race humaine.

Et depuis la Venue de Jésus-Christ sur la terre, Lui qui est l'Agneau de Dieu venu de la part de Dieu pour donner son sang, sa vie ; dès ce moment-là, on a plus besoin d'autres sacrifices pour le pardon des péchés. Car Dieu est venu Lui-même dans la Personne de son Fils s'offrir pour payer la dette de péché du monde. Oui, sur la croix, la dette est entièrement payée. L'être humain est libre de l'accepter ou de la rejeter. Ainsi, Sachons que Dieu le Père a envoyé son Fils Jésus-Christ sur la terre pour que nous ayons le pardon des péchés à travers le sacrifice de son Fils Jésus à la croix. Selon la Bible, la Parole de Dieu, le Fils de Dieu est mort pour nous sur la croix. Son sang a été répandu sur la colline de Golgotha. La « vie » étant dans le sang, Jésus a répandu sa « vie » pour le rachat de beaucoup de vies humaines dans ce monde. « Car Dieu a tellement aimé le monde (les êtres humains) qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16).
Jésus-Christ « a été mené comme une brebis à la boucherie et comme un agneau muet devant celui qui le tond. Il n'a point ouvert la bouche... Dieu a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous » (Esaïe 53 : 6-7 ; Actes 8 : 32). « Nous avons été rachetés... par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache... prédestiné dès avant la fondation du monde » (1 Pierre 1 : 19-20).

Oui, Jésus-Christ est venu, Lui l'Agneau parfait de Dieu pour les êtres humains. Jésus a donné sa vie, son sang divin, parfait, pur, pour le rachat d'une humanité égarée. « Nous sommes justifiés gratuitement par sa grâce, au moyen de la rédemption (du paiement) accomplie par Jésus-Christ » (Romains 3 : 24). Lorsque nous saisissons bien ces faits, nous pouvons éclater de joie, montrer notre allégresse, joindre nos cantiques, nos prières à ceux de nos frères dans la foi, apporter notre reconnaissance et faire monter vers le trône du Dieu éternel notre adoration. « Dieu a ainsi manifesté sa justice... démontrant qu'il est juste, et qu'il justifie celui qui croit en Jésus » (Romains 3 : 26).
C'est pourquoi, comme le dit la Parole de Dieu, « Je me réjouirai en l'Eternel, et mon coeur bondira d'allégresse en mon Dieu; car il m'a revêtu des vêtements du salut; il m'a couvert du manteau de la justice » (Ésaïe 61 : 10). « Alors on donna à chacun d'eux une robe blanche... » (Apocalypse 6 : 11).
C'est ainsi que, ayant accepté que le paiement fût effectué pour nous par Jésus-Christ, nous recevons par la foi en Jésus un vêtement de la Justice du Christ, avec lequel nous pourrons à nouveau nous présenter devant le Créateur, revêtus, non de notre justice, mais de celle de Jésus-Christ, l'Agneau de Dieu.

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C'est Dieu seul qui justifie

13 Mars 2022 Publié dans #Salut, #Justice de Dieu

C'est une chose terrible qu'un être humain puisse croire qu'il sera justifié devant Dieu par ses œuvres, car il n'éprouve alors pas le besoin d'un Sauveur. Il pense que ses “bonnes œuvres” pèseront assez pour contrebalancer les péchés qu'il aura pu commettre et lui ouvriront le paradis. Raisonner ainsi, c'est ne pas connaître ce que Dieu dit dans la Bible : “Sur la base des oeuvres de loi, personne ne sera justifié” (Galates 2. 16). Si un être humain prétend se justifier par ses œuvres, qu'il s'attende à être examiné par le Dieu trois fois Saint qui n'admet aucun péché, aucune souillure. Cet être humain doit savoir à l'avance que s'il compte sur ses propres oeuvres pour être sauvé, il sera condamné en Enfer. “Il n'y a pas de différence car tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu” (Romains 3. 22, 23).
Nous êtres humains, nous sommes justifiés, déclarés justes devant Dieu, au moment même où nous sommes sauvés lorsque nous avons mis toute notre confiance en Jésus et en son oeuvre parfaite accompli une fois pour toutes sur la croix. La justification ne nous rend pas intérieurement justes, mais elle nous déclare justes aux yeux de Dieu. En étant justifiés par Dieu, nous sommes couverts par le sang précieux de Jésus-Christ, l'Agneau de Dieu. Oui, notre justice vient du fait que nous plaçons notre foi dans l’œuvre parfaite qu’a accomplie le Christ sur la croix. Son parfait sacrifice, son sang précieux versé à la croix, efface et nous purifie de tous nos péchés. Cela permet à Dieu de nous considérer parfaits et sans tache. Parce qu’en tant qu'enfants de Dieu, nous sommes en Christ, Dieu nous voit en Christ quand Il nous regarde au travers de la Justice de Christ. Cela répond à la demande de perfection de Dieu ; et par conséquent, Il nous déclare justes – Il nous justifie.
Alors chers êtres humains, reconnaissons devant le seul vrai Dieu trois fois Saint, que nous sommes pécheurs ne méritant que la condamnation, incapables de nous sauver par nous-mêmes. Souvenons-nous que Jésus, le Fils de Dieu, est venu en personne sur cette terre pour expier tous nos péchés. Lui qui n'en avait aucun, il a bien voulu se charger des péchés de toute l'humanité entière et en subir le jugement sur la croix de Golgotha. Et maintenant, Dieu déclare juste celui qui croit au sacrifice parfait de Jésus à la croix, et Dieu ne se souviendra plus jamais de ses péchés. Et c'est avec joie et certitude que le vrai croyant en Jésus peut dire : “Qui accusera les élus de Dieu ? – C'est Dieu qui justifie ! Qui est celui qui les condamnera ? - Personne” (Romains 8. 33, 34)

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Riche en miséricorde, en amour !‏

12 Mars 2022 Publié dans #Amour de Dieu - de Jésus

Quand nous songeons à la personnalité de Dieu, est-ce que la première vérité qui nous vient à l'esprit est Sa richesse en amour, en miséricorde ? Ou voyons-nous, avant tout, un Dieu Jaloux et Saint ; un Dieu qui est en colère contre nous à cause de nos péchés, et qui nous fait fuir ?
Si nous avons une vue déformée de la personnalité de Dieu, nous ne pourrons certes pas marcher droit en Sa présence : nous ne cesserons d'aller de travers !

La Bible déclare que notre Dieu est riche en miséricorde, "qu'Il regorge de miséricorde" (Éphésiens 2. 4). Dieu regorge tellement de miséricorde et d'amour qu'Il désire ardemment nous exprimer cette miséricorde dès que possible. David a dit : La miséricorde est auprès de l'Éternel et la rédemption est auprès de Lui en abondance. (Psaume 130. 7) Une autre traduction donne : Il nous aime tellement qu'Il s'approche de nous les bras regorgeant de bonté et de salut. Voilà l'image de notre Dieu : un Dieu dont le coeur déborde de miséricorde et d'amour et nous asperge de sa grâce merveilleuse.
Tout être humain a besoin de miséricorde un jour ou l'autre. Chaque jour nous péchons et nous faisons de la peine au seul vrai Dieu trois fois Saint, qui est notre Créateur, notre Seigneur et notre Sauveur. Mais ne nous décourageons pas ! La Bonne Nouvelle c'est que nous pouvons amener au Dieu riche en miséricorde n'importe quelle situation, même la plus désespérée, et Il s'en occupera. Rien n'est impossible au dessus du Dieu Souverain et Très haut.
En effet c'est Dieu, qui par amour pour nous, a offert son propre Fils Jésus-Christ en sacrifice sur la croix afin que nous recevions la Vie Éternelle et afin que nous vivions éternellement avec Lui dans Sa présence, dans Sa gloire. N'est-ce pas la Miséricorde suprême pour nous êtres humains qui ne le méritions pas ?
Oui, nous n'avons jamais mérité la vie éternelle. Au contraire, c'est la mort éternelle en Enfer que nous êtres humains pécheurs méritons, Mais Dieu nous a fait grâce en nous donnant son Fils Jésus qui s'est sacrifié volontairement sur la croix pour nous. Maintenant, par la foi en Jésus, nous sommes parfaitement sauvés de la mort éternelle que nous méritions ; et nous avons reçu la Vie Éternelle que Dieu nous offre en Jésus. Si nous avions mérité la Vie Éternelle, nous ne parlerions plus de miséricorde mais de notre valeur, de notre mérite.
C'est pourquoi, nous devrions dire : C'est grâce à une vie que nous n'avons pas vécue, grâce à une mort par laquelle nous n'avons pas eu à passer, c'est grâce à la vie d'un autre, grâce à la mort d'un autre, (oui grâce à Jésus) que nous pouvons aujourd'hui recevoir la garantie de la Vie Éternelle.

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Jésus-Christ est le Seigneur de l'Univers

11 Mars 2022 Publié dans #Divers

Dans la recherche de la connaissance de Christ, il y a des éléments qui nous aident à mieux découvrir qui Il est : ce sont les noms qui Lui sont donnés. Comme pour le Père, ses noms sont significatifs car ils indiquent les différents traits de Sa personnalité et de Son ministère en notre faveur.
Examinons le Nom qui le présente comme Celui qui est au dessus de toutes choses, à qui tout pouvoir a été donné : Christ "Le Seigneur". "C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au–dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus–Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père" (Philippiens 2. 9-10).
Lorsque nous pensons à Jésus-Christ, nous Le voyons comme le Sauveur ressuscité, assis à la droite de Dieu dans le Ciel. Nous croyons qu'Il est réellement vivant et nous proclamons qu'Il est toujours le même en fonction de ce que nous avons appris de Lui dans les Évangiles. Cependant nous devons savoir et prendre en considération toute la gloire, la puissance, le pouvoir ou l'autorité, dont Jésus est revêtu. "Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui" (Colossiens 1. 15-17).
Dans le livre de l'Apocalypse, Jean décrit la vision du Seigneur Jésus-Christ : "Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre" (Apocalypse 5. 6). Il faut souligner ce dernier aspect : "Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu". Les sept cornes sont le symbole ou le signe de la plénitude, de la force, de la puissance, de l'autorité. Les sept yeux indiquent la plénitude de la connaissance et de la sagesse divine.
"Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui" (Colossiens 1. 19). "Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité" (Colossiens 2. 9). Il est important que nous comprenions et que nous soyons persuadés que Christ est Souverain, qu'Il est Seigneur, qu'Il domine sur tout, comme l'apôtre Paul l'a écrit : "Dieu a déployé la grandeur de sa puissance en Christ, en Le ressuscitant des morts, et en Le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef suprême à l’Église, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous" (Éphésiens 1. 20-22).

Dans l'Ancien Testament, le mot hébreu pour "Seigneur" est "Adonaï". C'est le mot qui traduit le nom de Dieu "YHVH, ou Yahvé", que les juifs ne doivent pas prononcer, tellement ils le considèrent comme saint ou sacré. Dans le Nouveau Testament, "Seigneur" est la traduction du mot grec "Kurios", il est l'équivalent de "Adonaï". Quel nom devons nous donner à Christ ? Certains enseignent qu'il faut absolument appeler Jésus par son nom en hébreu : "yechoua", qui signifie "YHWH sauve !". Jésus est encore appelé par d'autres noms : Christ qui signifie "oint", Emmanuel qui veut dire "Dieu avec nous", et le plus souvent Jésus-Christ ou le Seigneur Jésus-Christ. La Bible a été traduite en plus de 2000 langues et dans chacune le nom de Jésus se prononce différemment. Nous pouvons trouver que certaines langues expriment le sens des mots avec plus de force. Cependant, il n'est pas nécessaire d'utiliser l'hébreu ou le grec ou l'anglais ou une autre langue que la notre pour invoquer du fond du cœur avec sincérité et vérité le Nom de Notre Seigneur Jésus-Christ !
Lorsque nous lisons que Dieu Lui a donné le Nom qui est au dessus de tout nom, il s'agit de "Seigneur", comme l'écrit l'apôtre Paul : "que toute langue confesse que Jésus–Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père" (Philippiens 2. 9-10). Lors de sa naissance, l'ange à dit aux bergers : "Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie: c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur" (Luc 2. 10-11).

Lorsque nous nous adressons à Lui, nous Lui disons le plus souvent "Seigneur Jésus" ou tout simplement "Jésus" et Il nous entend ! Jésus comprend notre langue ! Le monde des religions a toujours donné la prééminence à quelques personnages parés de toutes les vertus, à qui on rend l'honneur suprême. Cependant pour ce qui est de ceux qui croient en Christ, nous savons qu'il n'y a qu'un seul Seigneur. Bien sûr, certains disent qu’il y a des dieux au ciel et sur la terre. Pour eux il y a plusieurs dieux et plusieurs seigneurs. En tout cas, pour nous enfants de Dieu, il n’y a qu’un seul Dieu : c’est le Père. Tout vient de Lui, et c’est pour Lui que nous vivons. Et il n’y a qu’un seul Seigneur : c’est Jésus–Christ. Tout existe par Lui, et c’est par Lui que nous vivons. (Voir 1 Corinthiens 8. 5). Paul écrit encore que "le Christ est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen!" (Romains 9. 5). Jésus a dit Lui même : "Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre" (Mathieu 28. 18). Il est le Seigneur et Il a le pouvoir de pardonner nos péchés, de guérir toutes nos maladies et toutes nos infirmités, de chasser tout démon ou esprit impur et malfaisant, de nous délivrer de tout mal, de nous secourir en toutes circonstance. Enfin "Il transformera le corps de notre humiliation en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses" (Philippiens 3. 21).
Par le pouvoir que Jésus a de s’assujettir toutes choses : Nous enfants de Dieu devons désirer par dessus tout que Jésus s'assujettisse tout notre être : notre esprit, notre volonté, nos pensées, notre âme, nos sentiments, nos désirs, nos émotions, notre corps avec tous ses besoins. Nous savons que Celui qui est sur le Trône de Dieu connait tout de chacun de nous et qu'Il peut exercer en notre faveur tout son pouvoir. Que son Nom soit béni ! Pour les premiers disciples de Christ, il était important de confesser que Jésus est le Seigneur. Et parce qu'ils témoignaient puissamment que Jésus-Christ est le Seigneur, ils étaient persécutés par l'empereur romain.

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Le lien entre le Fils unique de Dieu et l’adoption des enfants de Dieu

10 Mars 2022 Publié dans #Divers

Jésus-Christ est Fils de Dieu par nature, les croyants le sont par grâce. Christ est héritier par son obéissance, les croyants le sont par l’obéissance de Christ. (voir Galates 4. 4-7).

Le lien entre la justification et l’adoption est immédiatement mis de l’avant par la confession de foi. Ce lien est nécessaire lorsqu’on comprend l’aspect juridique de notre adoption telle que présentée par les Saintes Écritures. « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jean 1. 12).

Le mot « pouvoir » (exousia) ne renvoie pas à une possibilité, mais à un droit. Les pécheurs ne possèdent pas naturellement ce droit puisqu’ils sont par nature des enfants de colère (Éphésiens 2. 3) et ont pour père le diable (Jean 8. 44). Conséquemment, ils n’ont aucun droit naturel dans le Royaume de Dieu et en sont légalement exclus (1 Corinthiens 15. 50). Pour pouvoir être appelés « enfants de Dieu » et devenir ses héritiers, ils doivent obtenir ce droit qui est gratuitement octroyé à quiconque reçoit le Christ. Cette adoption consiste en deux choses : (1) être retiré de la famille d’Adam (2) être reçu dans la famille de Dieu. Il y a donc une étroite connexion entre la justification et l’adoption, car la première nous fait passer d’Adam à Christ.

La doctrine de l’adoption sert également de pont entre la justification et la sanctification. Dieu commence par régler le statut légal de ses enfants (justification), puis il les éduque comme ses fils et filles bien-aimés (sanctification). Ainsi, l’adoption consiste à la fois en un droit légal d’enfant de Dieu et une expérience vivante de transformation à la ressemblance de Dieu (Hébreux 12. 5-8). Pour nous aider à mieux comprendre notre adoption, examinons le lien entre le Fils unique de Dieu et l’adoption des enfants de Dieu : "Tous ceux qui sont justifiés, Dieu daigne, en et à cause de son Fils unique Jésus-Christ, les rendre participants de la grâce d’adoption, par laquelle ils sont ajoutés au nombre des enfants de Dieu, et jouissent des libertés et des privilèges que ce titre leur reconnaît".

La confession référence deux textes clés des Saintes Écritures pour présenter le fondement de l’adoption. Le premier texte, Éphésiens 1. 5, révèle l’origine de l’adoption : « il nous a prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté ». Ce texte nous rappelle non seulement l’origine de l’adoption (il nous a prédestinés…), mais encore sa cause (le bon plaisir de sa volonté). C’est donc par grâce que nous sommes être appelés enfants de Dieu (1 Jean 3. 1), tandis que le Christ est appelé Fils de Dieu par nature (Hébreux 1. 2-5).

Jésus le Fils n’est pas devenu Fils, il est éternellement Fils tout comme Dieu le Père est éternellement Père. À l’incarnation, le Fils s'est fait homme et bien qu’Il dût accomplir la volonté du Père comme homme pour obtenir son héritage promis, il n’a pas eu à obtenir le statut d’enfant de Dieu d’une quelconque façon puisqu’il le possédait par nature.

Le deuxième texte cité nous montre comment Dieu a réalisé son plan éternel d’adoption par l’incarnation de son Fils éternel : "Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachète ceux qui étaient sous la loi, afin que nous recevions l’adoption. Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba ! Père ! Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu" (Galates 4. 4-7).

L’apôtre Paul déclare ici que nous avons reçu l’adoption, c’est-à-dire « le pouvoir de devenir enfants de Dieu » par le fait que Jésus le Fils est venu dans le monde pour accomplir la Loi. Le premier fils de Dieu parmi les hommes, Adam (Luc  3. 38), devait atteindre la vie en gardant la Parole de Dieu (Lévitique 18. 5 ; Matthieu 4. 4). Adam transgressa cette Parole, fit entrer la mort dans le monde et entraina tous ses descendants dans la même voie (Romains 5. 12).

Pour qu’un homme puisse à nouveau être appelé fils de Dieu, la Loi devait être parfaitement accomplie. Le peuple d’Israël illustra typologiquement ce rôle de fils de Dieu appelé pour servir l’Éternel en gardant sa Loi (Exode 4. 22-23, 19. 5-6). Cependant, le véritable Israël Fils de Dieu c’est Christ (Matthieu 2. 15) ; Lui seul vient accomplir toute justice (Matthieu 3. 15, 5. 17), Lui seul est déclaré parfaitement agréable à Dieu (Matthieu 3. 17) et lui seul ressort Vivant et Vainqueur du désert de la tentation en ayant gardé et vécu de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Deutéronome 8. 1-3 ; Matthieu 4. 1-11).

Cependant, c’est à la croix que Jésus a rendu son obéissance ultime et qu’il a définitivement accompli la Loi (Philippiens 2. 8-11). Conséquemment à cette parfaite obéissance, il a obtenu l’héritage promis au Fils de David (Psaumes 2. 7-8) et à la postérité d’Abraham (Genèse 18. 19). Et c’est ainsi que Christ a obtenu, en faveur des croyants, le droit de devenir enfants de Dieu, faisant d’eux des cohéritiers de son propre héritage (Romains 8. 17). Nous contemplerons ce trésor dans la prochaine étude en examinant la description que nous en fait le reste de ce chapitre.

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