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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)
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(1) La doctrine de l’Enfer

15 Février 2024 Publié dans #Enfer

Il ne fait aucun doute que la doctrine de l’Enfer est l’une des plus douloureuses et des plus difficiles a aborder, même au sein de nos Églises. Alors peut-on raisonnablement en parler lorsque nous annonçons l’Évangile ? A mon avis, il s’agit là du sujet le plus difficile à exposer à nos contemporains. En admettant que Dieu existe, comment, dans une société postmoderne qui prône la tolérance, pourrait-on accepter qu’un Dieu d’amour puisse condamner des personnes à un châtiment éternel ? Impensable ! Il est donc important que cette doctrine soit proclamée fidèlement par l’Église afin que la vérité soit annoncée.
Cependant, il faut le reconnaître, l'Enfer est probablement le sujet biblique le moins populaire auprès des prédicateurs.
Impossible de développer une doctrine de l’Evangile solide tout en la détachant de celle de l’Enfer. Chaque chrétien se doit d’être au clair sur cet enseignement et prêt à exposer ce que la Bible en dit. Car Jésus n’est pas venu nous sauver de nos problèmes d’argent, mais de l’enfer que nous méritons tous. Nous ne pouvons donc pas séparer la doctrine de la croix de celle de l’Enfer.

Description biblique de la doctrine de l’Enfer :
Le mot Enfer ne se trouve pas dans la Bible. Il vient du Latin infernum, “région inférieure“, mais est progressivement devenu synonyme des mots qui sont utilisés dans la Bible pour le décrire (Géhènne, étang de feu, etc...).
Le langage biblique de l’enfer est toujours très imagé, et cela est logique : il s’agit en effet d’une réalité que nous ne connaissons pas encore.
En utilisant un tel langage, l’objectif de la Parole est très clair : nous faire comprendre que l’enfer est un lieu effroyable. En voici quelques descriptions : Un ver qui ronge sans fin, un feu qui brûle sans fin. Lieu de ténèbres où il n’y a que pleurs et grincement de dents, lieu où l’on boit la colère de Dieu déversée sans dilution et où l’on mène une “existence“ marquée par la honte éternelle, etc...
L’Enfer est un lieu réservé pour Satan, ses anges et tous ceux qui n’auront pas obéi à l’
Évangile seront jetés après avoir été ressuscité et jugé par Jésus-Christ devant le Grand Trône Blanc. Pour l’éternité, ils seront privés de la présence de Dieu et connaitrons un tourment conscient dans tout leur être : émotionnellement, physiquement et spirituellement…

Mais comment concilier l’Amour de Dieu avec une telle doctrine ?
- Premièrement, rappelons-nous que l’amour ne s’oppose pas à la colère. Tous ceux qui sont mariés et qui ont des enfants le savent plus que quiconque ! Nous qui sommes moralement imparfaits, nous pouvons être profondément en colère face au mal ou face à une terrible injustice. A combien plus forte raison la Colère du seul vrai Dieu, Celui qui est moralement parfait et étranger au mal, doit être infiniment grande ! La Colère de Dieu est la manifestation de sa détermination à détruire le mal. Dieu ne prend aucun plaisir dans la mort du méchant mais Il ne tolère aucun péché devant sa face : “Dis-leur: je suis vivant! dit le Seigneur, l’Éternel, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie; et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ?“ (
Ézéchiel 33. 11).
- Deuxièmement, rappelons-nous que la compréhension humaine de la justice est limitée. En raison de notre humanité même, nous sommes limités (nous ne sommes pas omniscients). A cela s’ajoute le fait que notre conscience est trompée par le péché en nous. Nous ne pouvons donc pas avoir par nous-même une conception parfaite de la justice et nous devons faire confiance à Dieu notre Créateur en recevant sa révélation.
- Troisièmement, posons-nous cette question : Qui a le droit de déterminer quelle est la juste rétribution d’une offense ? Le coupable ou à la victime ? A Dieu revient donc le seul droit d’établir les conditions du pardon.
- Quatrièmement, rappelons-nous à qui l’offense est faite : Pécher contre le seul Dieu trois fois Saint est grave parce que cela représente un affront à son autorité, une attaque à sa dignité, et une défiance au respect qui lui est du. Le péché est avant tout une violation de la Loi de Dieu. C’est une offense infinie parce qu’elle est faite à quelqu’un dont l’autorité, la dignité, la sainteté, l’honneur, la puissance et les perfections morales sont infinis. Le péché commis contre le seul Dieu infini est donc un mal infini.
C’est ce que le roi David comprit lorsqu’il se repentit du meurtre d’Uri et de sa relation adultère avec sa femme : “J’ai péché contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, en sorte que tu seras juste dans ta sentence, sans reproche dans ton jugement“ (Psaumes 51. 6).
Nous avons beaucoup de mal à mesurer à quel point le péché est grave, laid, sombre et détestable pour le seul Dieu trois fois Saint. Devant les êtres humains, nos péchés ne sont peut-être pas si graves, mais devant Dieu, ils sont incommensurables. Dieu révèle la gravité de cette rébellion envers son autorité absolue en nous révélant la gravité de la peine que nous encourons tous sans son intervention : L’Enfer éternel.

Et c’est précisément cela qui rend si glorieuse l’œuvre de la croix de Jésus, Celui envers qui nous avons une dette infinie et qui vient Lui-même la payer pour nous sur la croix. Jésus-Christ a été envoyé dans ce monde pour être abandonné pour nous à la croix par Dieu son Père, afin d’y subir l'horrible châtiment qui nous était réservé. Jésus l’a fait volontairement pour nous sauver en acceptant que Dieu son Père déverse sur Lui toute sa Colère contre nos péchés pour nous sauver.
Dieu n’est pas que le Juge du mal, Il est aussi Celui qui a offert de prendre pour nous la peine à laquelle Il nous condamne. Dieu est le seul qui puisse nous sauver de sa propre Colère. Et Il le fait par Grâce et par Amour. Il le fait pour sa propre Gloire, parce qu’Il est Dieu.
L’Enfer est donc la mesure qui nous permet de comprendre ce que Jésus a souffert sur la croix pour nous. Car c'est là que Jésus a subi notre Enfer pour que nous soyons sauvés de l'Enfer éternel et que, après notre mort ici-bas, nous allions au Paradis éternel.
Seule la mort de Jésus-Christ pour nous et Sa résurrection, nous procure l’assurance que notre dette est totalement payée. Ainsi aux yeux de Dieu, le pécheur fait face à sa Justice à deux endroits : au pied de la croix où l'on obtient pour l'éternité le pardon total de nos péchés oubien en Enfer où l'on expie soi-même éternellement ses propres péchés. C’est le message de Jésus Christ.

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A propos du Ciel (2)

14 Février 2024 Publié dans #Paradis

Le Ciel est notre patrie céleste :

"Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ" (Philippiens 3. 20).
Voilà ce que nous devons réaliser. "Jésus dit ensuite à ses disciples : C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus... Cherchez plutôt le royaume de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus" (Luc 12. 22, 31).
"Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d‘en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d‘en haut, et non à celles qui sont sur la terre" (Colossiens 3. 1).

Le Ciel est notre demeure future et éternelle :

Nous sommes conditionnés par ce qui est visible, audible, palpable, physique, matériel et terrestre. Nous oublions tout simplement, ou nous n'en avons pas conscience, que notre situation sur terre est provisoire, que nous sommes de passage sur cette terre et que notre corps, auquel nous attachons tant d'importance n'est qu'une "tente", c'est à dire un moyen de vivre passagèrement ici-bas.
"Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme" (2 Corinthiens 5. 1).

L'apôtre Paul exprime les sentiments qui devraient habiter chaque enfant de Dieu, tous ceux qui sont véritablement des disciples du Seigneur Jésus et qui aspirent à le rejoindre. "J’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui est de beaucoup le meilleur" (Philippiens 1. 23).

Le Saint-Esprit, opère en nous une œuvre qui nous prépare à cette destinée éternelle et Il met dans nos cœurs une espérance vivante qui nous fait désirer ardemment ce jour. "Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide; elle pénètre au delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur" (Hébreux 6. 19).

Tant que nous sommes dans ce corps, nous demeurons loin du Seigneur, car notre vision est déformée par notre condition d'hommes et de femmes mortels. Cependant nous devons être habités d'une sainte confiance et d'une véritable attente qui produisent un désir vrai et profond de rejoindre celui que nous aimons. C'est cette attente qui nous motivera pour une conduite qui plait à Dieu. "C’est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions" (2 Corinthiens 5. 9).

Nous ne pouvons pas donner une description complète du Ciel. L'apôtre Jean en particulier nous fait partager la vision que Dieu lui a donnée du séjour de gloire, de beauté, de sainteté et de bonheur parfaits, où entreront un jour tous ceux qui ont lavé leur robe dans le sang de l'Agneau, tous les enfants de Dieu (Apocalypse 7. 14).

Une choses est certaine : Si nous persévérons dans la foi au Seigneur Jésus-Christ, nous entrerons avec Lui dans le Ciel, car Il nous y a préparé une place et nous serons toujours avec le Seigneur Jésus, nous verrons Dieu face à face.

Le Trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville. Ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. La nuit ne sera plus, et ils n’auront besoin ni de la lumière d’une lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils règneront aux siècles des siècles" (Apocalypse 22. 3-5).
"Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville !" (Apocalypse 22. 14).

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Qu’est-ce qui rend un endroit désirable ?

Le Paradis n’est pas le paradis parce qu’il est beau. Le Paradis n’est pas le Paradis parce que les rues y sont comme de l’or. C’est le Paradis parce que le Père et le Fils y sont.
« Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation ; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. Je regardai, et j’entendis la voix de beaucoup d’anges autour du trône et des êtres vivants et des vieillards, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers. Ils disaient d’une voix forte : L’agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange. Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’agneau, soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles ! Et les quatre êtres vivants disaient: Amen ! Et les vieillards se prosternèrent et adorèrent » (Apocalypse 5. 9-14).

Le Paradis est un lieu d’adoration. Un lieu où nous aurons du travail à faire, un travail qui sera pleinement épanouissant. « … ses serviteurs le serviront » (Apocalypse 22. 3).
Randy Alcorn a dit dans son livre « Le Ciel » : « Nous aurons du travail à faire. Un travail satisfaisant et enrichissant auquel nous avons hâte de pouvoir nous atteler, un travail qui ne sera jamais une corvée (p 331).

Le Paradis ! Un endroit où nous ne serons pas harcelés par la tentation du péché… ou par la maladie, ou par la souffrance. Un endroit de lumière éternelle, mais pas la lumière du soleil. Une lumière qui émane de Dieu Lui-même.
Notre maison, quand nous quitterons celle-ci, ne sera pas un paradis de rêve. Ce sera mille fois mieux que tout ce que nous pourrions imaginer de mieux.

« Et j’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Écris ; car ces paroles sont certaines et véritables » (Apocalypse 21. 3-5).

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A propos du Ciel (1)

13 Février 2024 Publié dans #Paradis

La Bible fait référence au Ciel à de nombreuses reprises. Étant des rachetés du Seigneur Jésus-Christ, le Ciel est le lieu de notre destinée éternelle. Le Seigneur Jésus Lui même nous y a précédés et avant de partir, Il a dit qu'Il nous y préparait une place : "Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi" (Jean 14. 2. 3).

Qui peut véritablement parler du Ciel, si ce n'est Jésus Lui-même ? "Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel" (Jean 3. 13). "De plus c'est par lui que toutes les créatures célestes ont été créées" (Colossiens 1. 16, 17). "Christ est descendu du ciel, et après son ministère terrestre Il y est remonté. Il s'est assis sur le trône même de Dieu qui l'a élevé au dessus de toute créature" (Ephésiens 4. 10 ; Hébreux 1. 3 ; Philippiens 2. 9-11).
Dans le Ciel, le Seigneur Jésus intercède pour nous, Il nous prépare une place. Du Ciel, Jésus gouverne l'
Église, Il envoie le Saint-Esprit pour aider ses élus et Il prépare son Glorieux Retour.

Qu'est-ce que le Ciel ?

Le Seigneur Jésus a parlé d'un Ciel réel, qui n'est pas de la création visible mais qu'Il présente comme le lieu qui est préparé pour ceux qui croient en Lui et dans lequel ils demeureront éternellement. Cela nous concerne donc et nous devons chercher à le connaître.
"Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre" (Colossiens 3. 1). "Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ" (Philippiens 3. 20). C'est l'objet de notre espérance, car c'est là que sont inscrits les noms de ceux qui appartiennent au Seigneur Jésus-Christ :
(Colossiens 1. 5 ; Luc 10. 20 ; 1 Pierre 1. 3, 4).

Où est le Ciel ?

Selon l'expression "à l’extrémité du septentrion" dans Esaïe 14. 12-14, on peut imaginer que le Ciel se trouve au delà du pôle nord de l'Univers.
La Bible en parle comme étant très élevé, au dessus des cieux, inaccessible à l'être humain, plus éloigné que les plus lointaines galaxies, qui n'est pas de cette création, c'est à dire que sa composition n'est pas matérielle. Il est présenté spirituellement comme le lieu de la demeure de Dieu, qui remplit le Ciel de sa gloire et de sa sainteté.
Le Ciel est un autre monde, exclusivement spirituel : Dieu est Esprit et tous les êtres célestes sont des esprits. Notre corps sous sa forme actuelle ne peut entrer dans le Ciel. Seule la résurrection glorieuse qui le transformera en un corps céleste, lui permettra d'y avoir accès. (1 Corinthiens 15. 44).
"Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité" (1 Corinthiens 15. 50).
Dans le ciel tout est pureté et gloire divine.

Le Ciel, notre patrie :

Il est bon de nous souvenir de ce passage de l'épitre aux Hébreux, au sujet de ceux qui sont cités comme les témoins de la foi. Ils cherchaient et désiraient une patrie céleste (Hébreux 11. 13-16).
Et cette autre parole de l'apôtre Paul : "Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses" (Philippiens 3. 20).
N'oublions pas que la terre sur laquelle les êtres humains habitent, le ciel et la mer, disparaitront et seront remplacés par une nouvelle création (2 Pierre : 3.10 ; Apocalypse 21. 1).

Etant devenus enfants de Dieu, disciples du Seigneur Jésus-Christ, nés de l'Esprit , nous appartenons à un peuple nouveau, à un royaume qui n'est pas de ce monde. Nous devrions être davantage conscients de notre nouvelle identité de citoyens du ciel, selon que le dit Jésus : "Et il leur dit: Vous êtes d’en bas; moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde" (Jean 8. 23). "Ils ne sont pas du monde, comme moi, je ne suis pas du monde" (Jean 17. 16).

Sommes nous d'en haut ou d'en bas ? A quel monde appartenons nous vraiment ? Nous vivons dans le monde sur la terre, mais nous appartenons en réalité à un autre Royaume qui n'est pas de ce monde : le Royaume de Dieu. Nous oublions trop souvent ce que nous sommes devenus en croyant au Seigneur Jésus-Christ : des  étrangers et voyageurs  sur la terre, selon ce qu'écrit aussi l'apôtre Pierre : "Bien–aimés, je vous exhorte, comme des gens de passage et des étrangers, à vous abstenir des convoitises charnelles, qui font la guerre à l’âme" (1 Pierre 2. 11).

Pierre rappelle aux chrétiens qu’ils sont des étrangers et des voyageurs dans le monde et que ce fait devrait laisser son empreinte sur toute leur conduite. Ils sont étrangers, car ils vivent dans un pays étranger au Royaume de Dieu. Ils sont voyageurs, car ils  ne vivent qu'un  nombre d'années limité, dans un lieu qui n’est pas leur résidence permanente.

A SUIVRE...

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L'Agneau de Dieu est digne

12 Février 2024 Publié dans #Divers

L’AGNEAU DE DIEU

Dans Apocalypse 5, la scène s’ouvre sur la salle du Trône, où fuse la louange. Jean décrit des myriades d’anges adorant Jésus (v. 11). Des êtres vivants Lui chantent un cantique nouveau en guise de reconnaissance pour son salut. Il est l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean 1. 29), le lion de la tribu de Juda (Apocalypse 5. 5), le seul Être digne de juger la terre et de la renouveler.

Qu’est ce qui motive les enfants de Dieu à élever leur voix et leurs mains dans un geste d’adoration ?
N’est-ce pas la nature même de Jésus leur Sauveur ? Nous devons donc prendre le temps dès maintenant d’en apprendre le plus possible à son sujet en étudiant la Parole de Dieu et en faisant des prières qui ne sont pas centrées sur nos besoins.
Lorsque nous contemplons Christ et que nous constatons qu’Il est bien plus magnifique que nous L’avions imaginé, nous voulons mieux Le connaître. Nous avons soif de Lui, parce que Lui seul peut combler un besoin profond en nous
(Matthieu 5. 6).
La louange enclenche un cycle. On en apprend plus au sujet de Dieu, on L’aime davantage, on Le loue et on Le sert mieux, et Il nous accorde sa plénitude.
Or, même si nous sommes satisfaits, nous avons encore plus soif de sa présence et, pour assouvir ce besoin, nous lisons la Bible.

L’AGNEAU SEUL EST DIGNE

"Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé…" (Apocalypse 5. 9).

L’apôtre Jean a reçu du Seigneur Jésus une révélation concernant les temps futurs, d’où le titre du livre dans lequel il la rapporte : Apocalypse ou Révélation. Ce livre nous montre l’accomplissement du plan de Dieu au sujet de Jésus son Fils.
La bénédiction est promise à ceux qui le lisent et qui le gardent
(Apocalypse 1. 3), car tout ce qui concerne le Fils de Dieu est de la plus haute importance.
Nous sommes spécialement intéressés par tout ce qui touche à la Gloire de Jésus, car nous aimons notre Sauveur. Il est vrai qu’Il nous a liés à Lui pour toujours et que nous partagerons ses gloires.

L’Apocalypse parle de jugements, car le Seigneur Jésus doit régner sur la terre ; or Il n’établira son Royaume que sur des être humains qui acceptent son autorité. En attendant, Dieu montre une immense patience envers les êtres humains, car il désire que tous viennent à la repentance.
Pourtant, l’être humain préfère le diable à Dieu, comme il a préféré le brigand Barabbas à Jésus le Sauveur. C’est pour cela que ceux qui rejettent l’autorité de Jésus subiront des jugements terribles.

Dans l’immense salle du Trône de Dieu, parmi les anges, les Anciens et les créatures célestes, seul l’Agneau de Dieu, Jésus, est trouvé digne d’ouvrir le Livre des conseils de Dieu pour la terre.
Non seulement, Il est le Créateur qui possède toute autorité sur l’Univers qu’Il a appelé à l’existence
(Apocalypse 4. 11), mais Il est surtout le Rédempteur, ce qui Lui donne le droit de prendre le Livre.
Cette dignité, Jésus se l’est acquise à la croix ; par elle, Il a accompli le sacrifice suprême qui permet le bon déroulement du plan de Dieu son Père. Il a racheté une multitude d’hommes et de femmes pour en faire une famille, des rois et sacrificateurs pour Dieu
(Apocalypse 5. 9-10).

Ce Livre est fermé par sept sceaux. Chaque fois que l’Agneau ouvre l’un des quatre premiers, un cheval sort. Le cheval représente l’action de la puissance divine envoyée sur la terre pour accomplir des jugements. Quand ces jugements commenceront-ils ? Nous ne le savons pas, mais ce que la Bible nous dit, c’est qu’ils sont proches.
Il est donc plus que jamais urgent d’annoncer au monde que Dieu est encore un Dieu de grâce et de pardon. Mobilisons-nous donc pour cela.

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Confiance et repos

11 Février 2024 Publié dans #Divers

« Sur Dieu seul mon âme se repose paisiblement ; de lui vient mon salut... Lui seul est mon rocher et mon salut, ma haute retraite : je ne serai pas ébranlé » (Psaume 62. 1, 6)

Saint-Augustin a écrit : "Notre coeur est inquiet tant qu'il ne se repose pas en Dieu". En effet, l'être humain est inquiet pour son travail avec le risque du chômage, pour sa santé avec la crainte des maladies ou des accidents, pour sa sécurité avec la recrudescence de la violence, et tout au fond de lui, il est inquiet pour son avenir après la mort. L'être humain cherche une voix amie, une aide, un soulagement ; et puis, il a besoin de certitudes pour le présent, mais aussi pour l'avenir. Qui pourra les lui donner ? Dieu seul.
Mais le péché a séparé les êtres humains de Dieu, et ils méritent le Jugement de Dieu et la mort éternelle. Cependant l'Amour de Dieu a trouvé le parfait moyen de nous y faire échapper : Jésus a subi pour chacun de nous le châtiment divin que nous méritions à cause de nos péchés. Il a pris à son compte les péchés de tous les êtres humains et les a expiés par sa mort sur la croix. La Justice divine a été satisfaite, et Dieu a montré son approbation en ressuscitant Jésus et en l'élevant dans la gloire. Maintenant, celui ou celle qui accepte le parfait sacrifice de Jésus à la croix et qui fait confiance à Jésus Christ, a la paix avec Dieu et la Vie Éternelle. Non seulement il n'a plus peur de Dieu, mais il L'aime et se réjouit de Le connaitre personnellement. Dieu devient son Père. Le vrai croyant en Jésus désire la présence de Dieu comme un enfant aime la compagnie de son père.
Le Salut nous est offert gratuitement : "Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé" (Actes 16 : 31). Confions-nous donc en Jésus-Christ pour notre vie présente et notre avenir éternel.

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Le plus grand "pourquoi"

10 Février 2024 Publié dans #Sacrifice de Jésus, #La croix

« Jésus... a enduré la croix, ayant méprisé la honte, et est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12. 2). « Lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2. 24).

Si nous désirons voir dans toute sa réalité l'attitude de Dieu face au péché, et le vrai caractère de sa Sainteté, nous n'avons qu'à contempler la croix, à écouter ce cri d'angoisse qui retentit au milieu des ténèbres du Calvaire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Matthieu 27 : 46). Jamais semblable question n'avait été posée auparavant, jamais il n'en sera posé une pareille. Quand nous considérons Jésus-Christ celui qui l'a exprimée, et Dieu le Père celui à qui la question était adressée, elle demeure unique dans l'éternité. La croix donne la mesure de la haine de Dieu contre le péché, oui du seul vrai Dieu trois fois Saint ; tout comme elle est la mesure de son parfait Amour pour le pécheur. C'est sur cette base divinement Juste que Dieu fait grâce, pardonne nos péchés et considère comme parfaitement justes tous ceux qui se repentent de leurs péchés et qui acceptent Jésus comme seul Seigneur et Sauveur de leur vie.
Mais, si les êtres humains méprisent la croix et persistent dans leur haine contre Dieu, ou disent que Dieu est trop bon pour punir les méchants, que deviendront-ils ? Voici la réponse que donne la Bible, la Parole de Dieu : « Qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3 : 36).
Mais sachons avec certitude que Dieu ne veut pas que les êtres humains soient indifférents au parfait sacrifice de Jésus sur la croix, puisque Dieu a dû donner, abandonner et frapper son Fils bien-aimé Jésus afin de sauver les êtres humains qui se repentent de leurs péchés et qui placent toute leur confiance en Lui. Le Seigneur Jésus-Christ est mort sur la croix pour expier nos péchés, et il est ressuscité. "Jésus a été blessé pour nos transgressions, meurtri pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix, Dieu l'a fait tomber sur lui..."
(Esaïe 53)

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Le brigand sauvé sur la croix

9 Février 2024 Publié dans #Salut

Beaucoup d'exemples montrent que Dieu accorde gratuitement son pardon aux pécheurs, mais un seul suffit, celui du brigand qui mourut en même temps que le Seigneur Jésus. Cet homme connut la plus honteuse forme de mort. On utilisait la crucifixion seulement pour ceux qui se rendaient coupables des crimes les plus odieux. C'est ce qu'il méritait, et sa conscience le reconnaissait. Matthieu le décrit comme un criminel endurci et rapporte comment il se joignait à la foule pour lancer des insultes à l'adresse du Seigneur sur la croix (Matthieu 27. 44).

Lui et l'autre brigand étaient des hommes pécheurs, coupables de blasphémer le Fils de Dieu de toutes leurs forces. Ils ne pouvaient pas ignorer que Jésus était crucifié parce qu'Il affirmait être le Christ, le Fils du Dieu vivant. Ils se moquaient de Lui et Le méprisaient pourtant, alors même que Christ subissait le supplice si cruel de la croix. Ces deux hommes ne manifestaient pas le moindre signe de repentance pour leurs péchés. Ils montraient au contraire la plus profonde haine envers ce Christ qui versait son sang. Ils étaient endurcis vis-à-vis de Dieu et ne montraient aucun intérêt pour les choses de l'éternité.

Telle était la condition du brigand que nous considérons alors qu'il pendait à la croix et s'approchait de la mort. Voilà ses « qualifications » pour recevoir le pardon. Il le reçut pourtant ! Que la grâce souveraine reçoive toute la gloire ! Tout-à-coup, Il réalisa quelque chose de qui était Jésus et de la raison pour laquelle Il souffrait sur la croix. Il reprit vivement l'autre brigand qui continuait de se moquer de Jésus. Il s’adressa en prière à Jésus alors que Celui-ci était en train de mourir, et il Le reconnut comme le Seigneur du Ciel à qui appartient l'autorité pour accorder des couronnes et des trônes à qui Il veut.
En cela, le brigand offrait à Jésus l'honneur le plus élevé qu'un être mortel puisse attribuer au vrai Dieu. Il formula sa requête à Jésus ainsi : « Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne » (Luc 23. 42). Jésus lui répondit avec la majesté et la condescendance qui siéent au Maître suprême de l'univers : « Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23. 43).

La prière de cet homme laisse entendre que sa foi se plaçait dans le Sauveur, et la réponse du Seigneur Jésus en apporte la preuve. Ses péchés furent tous pardonnés. Sinon, comment le Seigneur pouvait-Il l'assurer d'avoir sa place au Ciel ? Ce brigand ne remplit aucune condition ni n'accomplit de devoir qui le qualifiaient pour l'obtention du salut.
On pourrait penser que sa requête : « Souviens-toi de moi », ne serait acceptée que venant des lèvres d’un prophète, d'un apôtre ou d'un martyr à l'approche de la mort ; des hommes qui ont mené une vie de sainteté et de fidèle service devant Dieu.

Ce brigand savait qu'il n'était qu'un criminel coupable. Mais cela ne l'empêcha pas de prononcer ces paroles avec une certaine assurance et de recevoir l'exaucement de son cri. Comment expliquer cela ? Qu'est-ce qui donnait une telle assurance à un pécheur aussi endurci ? La seule réponse réside dans la grâce souveraine de Dieu.
Cette grâce est la seule base d'espoir pour le plus grand des apôtres et pour le plus saint des chrétiens dans le monde, ainsi que pour les blasphémateurs, les persécuteurs, les brigands et les meurtriers.
Contemplons avec émerveillement la grâce étonnante du Seigneur notre Rédempteur, qui choisit de prendre ce brigand pour l'accompagner au Paradis. Il n'avait pas marché avec Dieu, comme Énoch, ou attendu avec impatience et joie de voir le jour de Christ, comme Abraham. Il n'avait pas attendu avec espoir la venue de la consolation d'Israël, comme Siméon. Pour autant qu'on sache, il avait consacré son temps et son énergie au service de Satan. L'épée de la justice avait décidé de lui ôter la vie. Aux yeux de la société, ce brigand était moins digne de miséricorde que Barabbas, un criminel des plus notaires.

Comme la manière d'agir de Jésus, le Juge du monde, est merveilleuse ! Qui peut désespérer en voyant un homme mauvais comme ce brigand recevoir le salut ?
Dans sa conversion, l'Éternel semble vouloir montrer que l'œuvre que Jésus était en train d'accomplir provient d'une miséricorde souveraine, coule dans un sang expiatoire, répond aux besoins du pire des pécheurs et culmine dans le but suprême de sa propre gloire.

La souveraineté de la grâce

Quel exemple nous avons ici de la puissance de la grâce ! La scène s'ouvre sur la personne d’un criminel endurci. Quelques heures plus tard, nous l'entendons prier Jésus et exprimer sa repentance. Avant que le jour ne se termine, alors même que son corps pend encore à la croix. son âme immortelle entre dans les parvis célestes dans la présence même de Dieu. Il est exécuté sur une croix comme une nuisance pour la société et un danger pour le public, mais il est transporté vers le trône de la gloire ! Nous voyons aussi ici la souveraineté de la grâce.
Le second brigand était tout aussi indigne du salut que celui qui le reçut. Mais il demeura dans son impénitence et mourut pour aller à une perdition éternelle. Le Tout-Puissant fait miséricorde à qui il fait miséricorde
(Romains 9. 15).

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Jésus-Christ revient ! Sommes-nous chacun prêts ?

8 Février 2024 Publié dans #Retour de Jésus

Le Retour de Jésus Christ :

« Que votre cœur ne se trouble point, croyez en Dieu et croyez en moi... Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrez avec moi, afin que l'à où je suis vous y soyez aussi » (Jean 14. 1-4).
Jésus Christ a prononcé ces paroles avant de remonter au Ciel. C’est une promesse absolument certaine. Elle s'adresse à tous les enfants de Dieu, elle les encourage et les console. Lorsque Jésus Christ reviendra, ils seront tous « enlevés » de la terre. Les croyants en Jésus déjà morts ressusciteront ayant leur corps glorifié, et ceux qui sont vivants à ce moment là seront transformés ; ils seront tous ensemble introduits dans le paradis pour être ÉTERNELLEMENT avec leur Sauveur Jésus, près de Lui dans le Ciel.
Le Retour de Jésus Christ marquera la fin de la patience de Dieu. De terribles jugements se déverseront alors sur la terre. Ils sont décrits dans l’Apocalypse, le dernier livre de la Bible. Il sera alors TROP TARD pour se repentir de ses péchés. TOUS ceux qui auront persisté à mépriser ou à refuser la grâce et le pardon de leurs péchés, qui leur étaient offerts gratuitement en vertu du sang de Jésus Christ crucifié et ressuscité, subiront la colère du seul vrai Dieu Juste et Saint. Oui, dès leur mort, ils iront dans le lieu de tourment du Séjour des morts jusqu'à la fin des temps où ils ressusciteront pour être jugés devant le Grand Trône Blanc. Ensuite, ils seront ÉTERNELLEMENT condamnés dans l'Enfer éternel, dans le lieu terrifiant  que la Bible nomme : « l’étang de feu » ou « la seconde mort » (Apocalypse 20. 14).
Nous êtres humains, avons-nous conscience de la solennité de ces jugements qui arriveront bientôt après le Retour de Jésus Christ ?
La Bible ne révèle pas la date du Retour de Jésus Christ. Toutefois plusieurs signes annonciateurs permettent de discerner que ce Retour est proche. L’état moral du monde actuel se dégrade comme la Bible l’annonce : « Dans les derniers jours il surviendra des temps difficiles : les hommes seront égoïstes, avares, vantards, hautains, blasphémateurs, désobéissants à leurs parents, ingrats, sans piété, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, sans frein, cruels, n’aimant pas le bien, traîtres, impulsifs, enflés d’orgueil. » (2 Timothée 3. 1-5)
« De même vous aussi, quand vous verrez arriver ces événements, sachez que le Fils de l'homme est proche, à la porte » (Marc 13. 29)
Dieu est un Dieu de grâce. Il prend le temps d’avertir chacun de nous et offre à tous la possibilité d’être épargnés du Jugement. Aujourd’hui, il est encore temps pour chaque être humain qui n'est pas encore sauvé, de confesser ses péchés à Dieu et de recevoir le parfait Salut qu’Il offre gratuitement à quiconque croit en Jésus Christ. Demain il sera peut-être ÉTERNELLEMENT TROP TARD ! « Le Seigneur ne tarde pas en ce qui concerne la promesse, comme certains estiment qu’il y a du retard ; mais il est patient envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. » (2 Pierre 3. 3-9)

Par lequel des deux événements du Retour de Jésus serons-nous concernés ?
Sachons bien que pour le seul vrai Dieu, il n'y a que deux catégories d'êtres humains dans ce monde :
- Les croyants en Jésus (les enfants de Dieu) : c'est-à-dire ceux qui ont reconnu qu’ils étaient des pécheurs devant Dieu, qui ont placé leur confiance en Jésus et qui ont cru que seul le sang de Jésus Christ, crucifié et ressuscité, efface leurs péchés. Leur avenir sera MERVEILLEUX. Au jour de son glorieux Retour, Jésus Christ les « enlèvera » avec leurs corps ressuscités et glorifiés. Ils seront avec Lui ÉTERNELLEMENT dans la joie et le bonheur infinis. Les enfants de Dieu sont exhortés à attendre ce moment comme une fiancée attend son futur époux. Leurs cœurs et leurs pensées devraient se préparer à « être avec le Seigneur Jésus ».
La Bible donne peu de détails sur le Paradis, mais nous savons que ce sera un endroit merveilleux de joie, de paix et de repos infinis dans la présence de Jésus Christ notre Seigneur et notre Sauveur. « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus : il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine. » (Apocalypse 21. 4)
- Les incroyants (les enfants du Diable) : C'est-à-dire ceux qui ne se sont pas reconnus coupables de leurs péchés, qui ne les ont pas confessé à Dieu et qui ne croient pas en Jésus-Christ le Fils de Dieu. Leurs péchés ne sont pas effacés devant les yeux du seul Dieu trois fois Saint.

Parmi eux, il y a ceux qui ne croient pas en Dieu ou qui nient son existence et sa souveraineté absolue, ceux qui refusent de reconnaître que Jésus Christ est le Fils de Dieu qui s'est fait homme tout en restant Dieu, ceux qui estiment que leurs bonnes actions pourront compenser les mauvaises, ceux qui pensent se procurer la faveur de Dieu en pratiquant des rites religieux, ceux qui préfèrent profiter de la vie sans se soucier de leur avenir éternel, etc...
Leur avenir sera DRAMATIQUE. Lors du Retour de Jésus à la fin des temps pour le Jugement Dernier,
tous les morts qui ne seront pas sauvés parce qu'ils n'ont pas reçu le Salut en Jésus, comparaîtront devant le Grand Trône Blanc et seront à la fois confondus par la grandeur de leur culpabilité devant Dieu. Ils regretteront d'avoir rejeté Jésus et méprisé sa Grâce du Salut pendant leur vie sur la terre. Ils seront alors tous condamnés aux tourments éternels en Enfer (Apocalypse 20. 11-15).

Aujourd'hui encore Dieu est patient. Il offre sa grâce et son pardon à QUICONQUE se repent de ses péchés et les confesse à Dieu ; à QUICONQUE croit et place sa confiance en Jésus Christ.
« Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui... et la porte fut fermée... Veillez donc; car vous ne savez ni le jour ni l'heure. »
(Matthieu 25. 10-13)

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Persévérer dans la foi en Jésus-Christ

7 Février 2024 Publié dans #Divers

« Ils fortifiaient l’esprit des disciples, les encourageaient à persévérer dans la foi et disaient : C’est à travers beaucoup de difficultés qu’il nous faut entrer dans le Royaume de Dieu » (Actes 14. 22).

Dans le verbe, persévérer, il y a le mot sévère. Celui qui persévère, c’est celui qui est sévère avec lui-même quant aux engagements qu’il a pris. Il nous est dit des premiers chrétiens. « qu’ils persévéraient » (Actes 2. 42). Ils étaient sérieux dans la vie nouvelle qu’ils vivaient depuis peu avec Jésus-Christ. On peut s’attendre à trouver ce verbe après des années, des décennies de vie chrétienne.

Nous vivons dans un monde mou, de facilité, dans un monde qui ne sait plus respecter sa parole. La « parole d’honneur » a disparu. Ni les écrits, ni la signature n’ont de valeur. On se marie « pour le temps que cela durera ». On ne veut plus s’engager à cause des efforts, des sacrifices, des souffrances que cela implique parfois.
Les chrétiens doivent être des hommes, des femmes, des jeunes gens, des jeunes filles « trempés par le feu et l’eau des épreuves ». « Tu nous as fait passer par le feu et par l’eau, mais tu nous en as tirés pour nous donner l’abondance » lit-on dans Psaumes 66. 12.

Ce sont de jeunes chrétiens que Paul et Barnabas exhortaient à persévérer. C’est vous, c’est moi, qui sommes exhortés maintenant, que nous soyons convertis à Dieu depuis peu ou depuis longtemps. Que notre esprit soit fortifié !

LA CONFIANCE EN CHRIST APPORTE LA PAIX

« Justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5. 1).

Un jour Charles Stanley interroge sa servante : « Qu'aimeriez-vous demander à Dieu ? ». Instantanément, elle répond : « Je voudrais me sentir en paix ». En larmes, elle évoque les deuils pénibles qui ont bouleversé sa vie.

Comme cette jeune femme, bien des gens veulent une paix intérieure sans la relation avec Jésus, le Prince de Paix. Ils la cherchent en vain dans le sport, l'apparence, la sécurité matérielle, la gloire, le statut social ou les relations humaines. Certains la cherchent dans l'alcool et les drogues. Mais rien de tout ça ne peut apporter la paix du cœur et de l'esprit. Seule une relation avec Jésus peut le faire.

Avant de rencontrer Jésus nous étions esclaves du péché, désobéissants à Dieu (voir Romains 6. 16). Nos péchés nous séparaient de Dieu et nous vivions coupables, stressés et honteux. Mais Dieu a prévu un remède. «
Dieu prouve son amour envers nous : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5. 8).
Lorsque nous croyons que Christ est notre Seigneur et Sauveur, nos péchés, la culpabilité, la honte sont effacés, et nous ne sommes plus séparer d'avec Dieu. Dieu nous promet : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5. 1).

Si nous avons placé notre confiance en Christ, la Bible nous dit : « Ne vous inquiétez de rien ; mais, en toutes choses, par la prière et la supplication, avec des actions de grâces, faites connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Christ-Jésus » (Philippiens 4. 6-7).

SOMMES-NOUS DANS LA FOI ?

“Examinez-vous vous-mêmes, et voyez si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas à l’égard de vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ?” (2 Corinthiens 13. 5).

Dans l’épître aux Romains, l’apôtre Paul montre que l’être humain n’a aucun espoir de salut par ses propres efforts. Il est corrompu des pieds à la tête. Dieu ne peut pas excuser le pécheur, car son péché mérite la mort, mais Il veut le sauver tout en demeurant Juste.
Dieu n’exige qu’une seule chose de notre part : croire en la Personne et en l’Oeuvre de Jésus Christ, mort et ressuscité pour notre justification. Aussi, au terme d’une longue argumentation, l’apôtre Paul conclut : “L’homme est justifié par la foi, sans œuvres de loi” (Romains 3. 28).

Bien entendu, même si la foi du croyant en Jésus est nécessaire au Salut, c’est la grâce de Dieu qui a le pouvoir de le sauver pour le présent et pour l’éternité : “C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu” (Éphésiens 2. 8).
Mais de quelle foi s’agit-il ? Est-ce vraiment la foi qui permet à Dieu de nous déclarer juste sans que nous ayons à accomplir les œuvres qu’exige la Loi ? Une bonne moralité extérieure, la connaissance intellectuelle de la Parole de Dieu
(Romains 2. 17-24), un ministère actif (Matthieu 7. 21-23), et même la consécration religieuse (Matthieu 25. 1-13) ne m’assurent de rien concernant le salut.

L’assurance du salut découle avant tout des déclarations de Dieu dans sa Parole. Au moment où nous nous en remettons à Christ, nous pouvons nous fier à sa déclaration formelle, dans la Bible, que nous sommes nés de nouveau : “En vérité, en vérité, je vous dis Celui qui croit en moi a la vie éternelle” (Jean 6. 47).

Avec le temps, nous découvrirons les preuves que Jésus Christ est en nous et que nous sommes dans la foi :
- La repentance et la haine du péché dont s’accompagne tout jugement véritable de soi-même
(Psaume 51. 3-6 ; Proverbes 28. 13).
- Une vie d’obéissance et de soumission
(1 Jean 2. 3-5 ; 3. 10).
- L’humilité sincère
(Luc 15. 17-21).
- La séparation d’avec le monde
(1 Jean 2. 15-16, ; 3. 1-3).
- La prière
(1 Jean 5. 15), par l’Esprit que Dieu nous a donné.
- L’amour pour Dieu
(1 Jean 4. 16-19), inséparable de l’amour pour les frères et sœurs dans la foi (1 Jean 3. 14 ; 5. 1).

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Jésus-Christ est notre parfait Sauveur

6 Février 2024 Publié dans #Salut

Le Salut de nos âmes dépend en premier lieu du seul Sauveur du monde qui est JÉSUS-CHRIST notre Sauveur unique et parfait qui sauve son peuple de ses péchés. Ce parfait Salut est offert à quiconque croit et place toute sa confiance en Jésus. « Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4. 12).
Le Salut c'est premièrement une oeuvre préparée dans la pensée de Dieu notre Créateur, avant la création du monde, puis accomplie par le Fils de Dieu, qui s'est fait homme, afin de s'offrir en sacrifice d'expiation. L'œuvre expiatoire qui nous sauve de nos péchés a été accomplie par le Seigneur Jésus-Christ à la croix ; toute la Bible témoigne de cette réalité éternelle de la rédemption en Jésus-Christ.
La Grâce de Dieu s'étend à tous les êtres humains : « Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée » (Tite 2. 11). « Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes » (Romains 5. 18). Il est évident que l'Amour de Dieu se manifeste envers tous, sans distinction, car Jésus est la victime expiatoire pour les péchés du monde entier...
Cependant nous lisons ceci dans Éphésiens 2. 8 : « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu ». Le Salut est un don de Dieu qui se reçoit et se garde par le moyen de la foi en Jésus-Christ.

Le Salut nous est offert par le Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur :
Le Salut nous est accordé gratuitement en Notre Seigneur Jésus-Christ et nous le recevons de Lui par le moyen de la foi. C'est Jésus qui nous sauve de nos péchés par son sang, qui nous guérit de nos maladies par ses meurtrissures ; c'est Jésus qui nous délivre, par sa mort et par sa résurection, du pouvoir du diable, des puissances, des dominations, de tous nos ennemis et du dernier ennemi vaincu : la mort.
Le Salut de Jésus-Christ s'étend à tous les domaines de notre vie, car il nous fait entrer dans le Royaume de Dieu, dont nous sommes devenus citoyens. « Ainsi donc, vous n'êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu » (Éphésiens 2. 19). Nous avons donc part à tout l'héritage qui nous a été pleinement acquis par le Seigneur Jésus Christ notre Signeur et Sauveur.

Le Salut, c'est l'expression de l'Amour de Dieu le Père, de son Fils Jésus-Christ et du Saint-Esprit, dans toutes les choses pour lesquelles nous avons besoin d'être secourus et sauvés, délivrés.
- Jésus nous a délivrés, sauvés, rachetés, purifiés de nos péchés, par son sang précieux. (Apocalypse 1. 5)
- Par les meurtrissures de Jésus, nous avons été guéris (Ésaïe 53. 5). « Jésus a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris » (1 Pierre 2. 24).
- Par la mort de Jésus sur la croix et par Sa résurrection, nous avons été justifiés une fois pour toutes et nous avons la Vie Éternelle.
- Par le précieux sang de Jésus versé sur la croix, nous sommes rachetés et réconciliés avec Dieu ; nous devenons enfants de Dieu, citoyens du Royaume de Dieu et héritiers de toutes les promesses divines.

Le Salut apporté par le Seigneur Jésus-Christ s'étend à l'être entier (notre esprit, notre âme, notre corps). Il comprend donc la restauration spirituelle, morale et même physique de notre être. Il se situe dans notre présent et dans notre futur éternel, avec le don des richesses de Dieu dans cette vie (Éphésiens 1. 3), ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir (1 Timothée 4 : 8).
« Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses » (Philippiens 3. 20-21).
Le salut, qui nous est acquis par le sacrifice du Seigneur Jésus-Christ et qui nous est accordé par le moyen de la foi en LUI, nous est assuré par la résurrection du Seigneur Jésus et son intercession en notre faveur auprès de notre Père céleste.
La connaissance de Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur personnel produit la foi en LUI, en qui nous avons une pleine confiance pour son secours dans tous nos besoins, dans toutes les choses qui concernent notre vie présente et à venir. Donc pour nous êtres humains qui avons péché, c'est à Jésus que nous devons venir pour être pardonnés de tous nos péchés. Oui, c'est en 
JÉSUS que nous devons croire et placer toute notre confiance, c'est le Nom précieux de JÉSUS-CHRIST que nous devons invoquer pour être sauvés, être purifiés de tous nos péchés, être guéris de nos maladies, avoir la vie éternelle, être abreuvés du Saint-Esprit, porter des fruits de justice et de sainteté, être finalement ressuscités avec nos corps glorifiés et enlevés au Ciel pour être éternellement dans la Gloire de Dieu.

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