Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

Qui chanteront les cantiques du Ciel ?‏

31 Mars 2019 Publié dans #Paradis

"À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang... à lui la gloire et la force aux siècles des siècles !" (Apocalypse 1. 5, 6)
"A celui qui fait des œuvres, le salaire n'est pas compté comme une grâce, mais comme un dû ; tandis qu'à celui qui, sans faire des œuvres, croit en Celui qui justifie l'impie, sa foi est comptée à justice." (Romains 4. 4, 5)

Un chrétien raconte sa discussion avec son ami, il dit :

Mon ami pensait avoir quelques « chances » d'aller au Ciel, parce que, disait-il, il avait toujours été bon pour sa femme et ses enfants, et n'avait jamais fait de mal volontairement à personne. Je lui demandai alors quelle idée il se faisait du ciel.
– C'est, dit-il, un lieu de repos où il n'y a ni mal, ni tristesse, un lieu où l'on doit chanter de bonheur !
– En effet, ai-je répondu, au ciel on chante ce cantique : « Gloire, honneur, louange, à Celui qui nous aime et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang ». Mais ceux qui chantent ne disent rien de ce qu'ils ont fait, rien de leurs mérites ; ils évoquent seulement ce que leur Sauveur Jésus-Christ a fait pour eux, pour leur Salut, et ils Le remercient. Jésus les a aimés et les a lavés de leurs péchés. Jésus est mort pour leurs péchés et ressuscité. Si vous pensez entrer au Ciel parce que vous avez été bon pour votre famille et que vous n'avez fait de mal à personne, vous ne pourrez pas chanter ce cantique ! Pour pouvoir le faire, il faut avoir bénéficié de la Grâce imméritée de Dieu. Il faut être sauvé par la Grâce de Dieu.
– Je n'ai jamais pensé à cela, dit mon ami, après un moment de silence.
Il prit conscience que, malgré tout le bien qu'il avait fait, il était un pécheur et avait besoin d'un Sauveur. Mon ami put alors s'appuyer sur ce que Jésus a fait à la croix pour lui. Et parce qu'il a cru en l'oeuvre parfaite de Jésus sur la croix, mon ami sera parmi ceux qui chanteront les cantiques du ciel à la gloire du Sauveur.
Vous aussi, avez vous accepté sincèrement dans votre coeur le Seigneur Jésus le Sauveur pour pouvoir chanter les cantiques du ciel ?

Lire la suite

Les deux résurrections‏

30 Mars 2019 Publié dans #Résurrection

< L'heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront la voix de Jésus ; et ils sortiront, ceux qui auront pratiqué le bien (qui auront cru sincèrement en Jésus le seul Sauveur), pour une résurrection de vie ; et ceux qui auront fait le mal (qui auront refusé ou négligé Jésus comme Sauveur), pour une résurrection de jugement > (Jean 5. 28-29)

Le verset ci-dessus affirme de la manière la plus explicite qu'il y aura deux résurrections : une résurrection de vie et une résurrection de jugement. D'autres passages de la Bible précisent aussi qu'il y aura une première résurrection : la résurrection d'entre les morts, pour les vrais croyants en Jésus (Philippiens 3. 11), et une seconde résurrection de jugement, pour les non-croyants. Ces deux résurrections seront séparées par une période d'au moins mille ans (Apocalypse 20. 5-6, 12-13).
Que les incroyants le mettent en question ou même s'en moquent, cela ne changera rien aux faits. Tout ce que la Bible a annoncé s'est accompli jusqu'ici dans les moindres détails. Nul doute que ces paroles du Christ se réaliseront : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas » (Luc 21. 33).
Mais une expression du texte cité
(Jean 5. 29) peut pousser certains à dire : « Voilà une parole pour moi : ceux qui auront pratiqué le bien. J'en fais partie ». C'est à eux que le Seigneur répond : « L'oeuvre que Dieu attend de vous, c'est que vous croyiez en Celui qu'il a envoyé » (Jean 6. 29). C'est la première oeuvre que Dieu attend de l'être humain. Si honorable soit-il, l'être humain est un pécheur perdu. Il n'y a pour lui qu'une seule délivrance : la foi au parfait sacrifice de Jésus. Dieu a envoyé son Fils bien-aimé afin qu'Il prenne sur lui nos péchés et en subisse pour nous le terrible jugement. « Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3. 36).

Lire la suite

Les enfants de Dieu face au péché

29 Mars 2019 Publié dans #Divers, #Justice de Dieu

La Grâce de Dieu ne cessera jamais de nous surprendre et de nous étonner. C’est lorsque l’on croit enfin la comprendre et en mesurer la portée qu’elle nous prend au dépourvu et nous pousse à reconsidérer notre théologie.
En tant qu'enfants de Dieu, nous ne péchons pas pour que la Grâce abonde. Mais le fait est que, tant que nous vivons dans ce monde, il peut nous arriver de pécher, même parfois en toute conscience ou de manière trop délibérée. D’autres fois, nous péchons sans nous en rendre compte.
Mais, puisque le Saint-Esprit, qui vit en nous enfants de Dieu, nous a convaincu de péché, de justice et de jugement, pécher volontairement nous plonge dans une grande détresse et dans une profonde tristesse jusqu'à ce qu l'on se repente. Satan utilise ce péché, dont nous avons bien conscience en le commettant et qui avait si bon goût, pour le faire revenir sur nous en pleine face, avec tout son bagage de condamnation et de culpabilité. N’est-il pas écrit que le péché, une fois consommé, engendre la mort. Oui autrefois, cette mort était bien présente en nous ; et comme un venin, il se répandait dans tout notre être.

Mais n’est-il pas aussi écrit ceci dans la Parole de Dieu : “O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ?… Or l’aiguillon de la mort, c’est le péché; et la puissance du péché, c’est la LOI...” (1 Corinthiens 15. 55-56).
Attendez une seconde : la LOI ? Mais pour nous enfants de Dieu, nous sommes déjà libérés de la loi. Puisque
Romains 7 explique que autrefois nous étions unis à la Loi, mais que ce mari tyrannique (la loi) est mort, et que nous sommes désormais unis à Jésus-Christ. Donc si nous ne sommes plus sous la loi mais sous la Grâce, pourquoi alors ces sentiments de culpabilité et de honte lorsqu'il nous arrive de pécher ?

Est-ce Dieu qui nous condamne ? Non ! Car il est écrit : "Où est–il celui qui condamne, car c’est Dieu qui justifie. Et si Dieu est avec nous qui peut être contre nous ?" (voir Romains 8. 31-34)
Qui donc nous accuse ? On le surnomme l’accusateur des frères, ou encore Satan, l’accusateur, l’adversaire. Et comment le fait-il ? Il utilise la Loi pour nous accuser.

N’est-ce pas légitime ? La loi est sainte, et nous avons péché. Mais si ces accusations sont justifiées, elles ne tiennent pas compte du facteur essentiel qui est la Croix.
Sous la loi, nous avons péché et méritons toutes les malédictions qui doivent s’abattre sur ceux qui en brisent les commandements. Mais il en est UN (Jésus-Christ) qui est venu accomplir parfaitement la Loi pour nous et qui a payé pour nous le prix de tous nos péchés. De ce fait, quand nous sommes accusés par Satan, il est bon de rappeler à Satan que le prix a déjà été payé par Jésus-Christ sur la croix.

"Jésus est devenu péché pour que nous puissions devenir la justice de Dieu en lui" (2 Corinthiens 5. 21). De ce fait, nous sommes pour toujours justifiés. Etant donc déjà justifiés, comment donc nous positionner par rapport à nos péchés ? Devons-nous pour autant ne pas en tenir compte ?
Qui sommes-nous ? Nous sommes la Justice de Dieu en Christ. Alors, nos péchés, qu'il nous arrive de commettre, appartiennent à qui nous étions autrefois ; mais ils n'appartienent plus à qui nous sommes dorénavant en Jésus-Christ. Etant devenus enfants de Dieu, Dieu nous aime tout autant avant que nous ne péchions aussi bien qu’après, car Dieu est éternellement satisfait envers nous  par le sang précieux de Jésus dont nous sommes couverts. Quand Dieu le Père voit notre vie, Il voit Jésus son Agneau et son sang versé à la croix pour nous, et ainsi sa Justice est satisfaite envers nous.
Cela veut-il dire que nous pouvons continuer de pécher à notre guise. Non, absolument pas ! dit Paul dans Romains 6. 1-2 : “Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ?”.

Mais quel que soit notre péché ou le nombre de fois où nous le commettons, cela ne change rien au Jugement de Dieu porté déjà sur notre vie en Jésus, en ce qui concerne le Salut et la Justification. Le verdict de Dieu a été prononcé, il y a de cela bientôt 2000 ans, sur la croix où Jésus a été puni une fois pour toutes, pour tous nos péchés passés, présents, et à venir. Alors nous n'avons plus a être puni par la Justice divine, sinon Jésus serait mort en vain. Comme le dit la Parole de Dieu : “Je n’anéantis point la grâce de Dieu; car si la justice vient de la loi, Christ est donc mort en vain.” (Galates 2. 21).

Pourquoi nous arrive t-il donc encore de pécher en tant qu'enfants de Dieu ?

Nous sommes enfants de Dieu, nous sommes sauvés, nés de nouveau, pardonnés, nous avons en nous le Saint-Esprit, et pourtant, à cause de la chair, nous ne pouvons nous empêcher de commettre des péchés, que ce soient en paroles, en pensées ou en actes. Nous nous demandons comment pouvons-nous continuer à faire cela alors que nous sommes enfants de Dieu.
A cela, je vous répondrais qu’il ne sert à rien de nous laisser accabler par toutes formes de culpabilité et de nous en vouloir terriblement pour notre attitude et nos actions. Tant que nous vivons sur la terre, nous péchons à cause de la chair qui est en nous. Même quand nous nous promettons à nous-mêmes et à Dieu que c’est la dernière fois, nous répétons les mêmes erreurs. Même l'apôtre Paul est passé par là et il a dit que : "Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair : j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas" (Romains 7 : 18-19).

La culpabilité que nous éprouvons vient du diable qui veut nous dérober notre joie, souvenons-vous que son nom signifie l’accusateur. Il est cette petite voix qui nous accuse et nous dit que nous ne sommes pas dignes de l’Amour de Dieu. Sachons alors que la meilleure façon de se débarrasser d’une mauvaise habitude par exemple, c’est d’arrêter de lui accorder trop d’importance. Plus vous vous concentrez sur la faute, la culpabilité et la Loi, plus vous donnez d’énergie au péché, et plus vous aurez tendance à recommencer.
Lorsque nous péchons, confessons notre faute à Dieu et nous recevrons le pardon. "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité" (1 Jean 1. 9). Pour Dieu, çà s’arrête là, et Il va même oublier ce qui s’est passé. Faisons de même. "Soumettons-nous donc à Dieu; résistons au diable, et il fuira loin de nous" (Jacques 4. 7).

Le sentiment de culpabilité ne vient pas de Dieu. Car "Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ..." (Lire Romains 8. 1-4).
En nous concentrant sur Dieu et non sur le péché, en apprenant à vivre par sa grâce, nous verrons que petit à petit, nous laisserons ces mauvaises habitudes derrière nous, nous serons transformés de jour en jour en l'image de Christ.

Nous sommes tous des chantiers en construction, entourés d’échafaudages et en apparence peu plaisants au monde, mais à l’intérieur de nous se prépare quelque chose de glorieux. Même dans les moments où nous nous sentons le plus éloigné de Dieu, le Saint-Esprit opère en nous une transformation graduelle, nous sommes transformés de gloire en gloire. Courage ! Relevons la tête ! Aux yeux de Dieu, nous sommes justifiés et parfaits, car quand Dieu nous voit, Il voit Jésus, et Il sourit. C’est par sa grâce que nous sommes sauvés, et par sa grâce que nous vivons aujourd’hui. Ne nous faisons pas d’illusions, nous êtres humains n’aurions jamais par nous-mêmes le niveau de Sainteté requis pour entrer dans la présence de Dieu. C’est seulement par le sang de Jésus que nous avons ce privilège. Soyons bénis, nous qui lisons et méditons cela et embrassons la grâce du Seigneur dans notre vie.

Lire la suite

Le sacrifice de Jésus-Christ à la croix (2)

28 Mars 2019 Publié dans #Sacrifice de Jésus

LE SACRIFICE DE JÉSUS EST EXPIATOIRE
L'expiation est l'acte par lequel une faute est payée. Le Seigneur Jésus-Christ, par sa mort sur la croix, paie pour chacun de nos péchés. Dieu est Amour, mais Dieu est aussi Justice. En acceptant de croire en Jésus et de placer toute notre confiance en Lui, nous reconnaissons dans son parfait sacrifice que nous sommes pécheurs, coupables devant Dieu et en regardant la Croix, nous disons avec reconnaissance et gratitude : Oui, Jésus tu as payé pour nos péchés par ton parfait sacrifice.
"En conséquence, Il a du être rendu semblable en toutes choses à ses frères (à nous) pour faire l'expiation des péchés du peuple" (Hébreux 2 : 17). C'est Jésus qui a expié
nos péchés sur la Croix en versant son sang précieux. Jésus est le Souverain Sacrificateur pour nos péchés, mais Il est aussi la Victime expiatoire, l'Agneau de Dieu. Son sacrifice fut parfait et nous n'avons rien à y ajouter pour le pardon de nos péchés. Nous devons croire au Salut gratuit que Dieu nous offre, le recevoir et exprimer notre reconnaissance par une louange quotidienne et continuelle pour son don gratuit du sacrifice de son Fils Jésus qu'Il nous sauve de toute condamnation.
Dieu nous aime, "et cet amour consiste, en ce que Dieu nous a aimés et qu'Il a envoyé son Fils Jésus comme victime expiatoire pour nos péchés" (1 Jean 4 : 10). Il n'y a pas d'amour possible, s'il n'y a pas de pardon. Dieu nous aime parce qu'Il nous a tout pardonnés. Si nous aimons notre prochain, nous lui pardonnons aussi. L'amour est lié au pardon.

LE SACRIFICE DE JÉSUS EST PROPITIATOIRE
Le sacrifice de Jésus nous rend Dieu favorable, il nous révèle son Amour et nous permet d'avoir accès à ses bénédictions et à la Cité céleste.
Sous la loi, après avoir offert tous les sacrifices dans le tabernacle, le souverain sacrificateur se retrouvait devant le PROPITIATOIRE pour rencontrer Dieu.
Désormais, "c'est Jésus que Dieu a destiné par son sang, à être, pour ceux qui croiraient, victime propitiatoire… de manière à être juste, tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus" (Romains 3 : 25-26). C'est la raison de notre communion avec Dieu. Quand nous nous approchons du Trône de la grâce, Dieu nous reçoit et nous écoute toujours favorablement, non pas à cause de nos œuvres, mais à cause de notre foi dans le sacrifice propitiatoire de Jésus-Christ. Lorsque Dieu pose son regard sur nous, c'est toujours un regard favorable à cause du sang de Jésus Christ versé à la croix. Le sacrifice de Jésus nous révèle ainsi l'étendue de l'Amour parfait de Dieu.

LE SACRIFICE DE JÉSUS EST EFFICACE POUR L'ÉTERNITÉ
A cause du parfait sacrifice de Jésus sur la croix, la mort devient un avantage pour tous les enfants de Dieu. La mort est la porte qui nous fait entrer dans le Paradis, dans la Gloire éternelle de Dieu, et Paul pouvait affirmer : "Christ est ma vie et la mort m'est un gain !" (Philippiens 1 : 21) "Nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie" (Romains 5 : 9-10). Sauvés de quoi ? Nous sommes sauvés de la colère à venir, sauvés du Jugement dernier, sauvés des peines éternelles, sauvés de l'Enfer éternel.
"Nous sommes sanctifiés par l'offrande du corps de Jésus-Christ une fois pour toutes ! Car, par une seule offrande, Jésus a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés" (Hébreux 10 : 10, 14). Nous sommes sanctifiés, c'est-à-dire mis à part et nous sommes couverts par le sang précieux de Jésus. L'alliance que le Seigneur Jésus fait avec les enfants de Dieu est éternelle.

Seigneur Jésus, par le Saint Esprit qui vit en nous, rappelle-nous sans cesse combien ton sacrifice sur la Croix est glorieux et efficace. Rappelle-nous sans cesse que « De la Croix, la grâce coule constamment, comme un fleuve ! ». AMEN !!!

Lire la suite

Le sacrifice de Jésus-Christ à la croix (1)

27 Mars 2019 Publié dans #Sacrifice de Jésus

JÉSUS CHRIST A PORTÉ NOS PÉCHÉS
Le péché est condamné dans la chair. C'est une peine infligée au Christ à cause du péché que nous avons commis et que Jésus porta sur Lui : "Dieu a condamné le péché dans la chair en envoyant à cause du péché, son propre Fils" (Romains 8 : 3)
Jésus est devenu, par un acte divin, péché pour nous. Non seulement, Il a porté nos péchés, mais "Celui qui n'a point connu le péché, Dieu l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en Lui, justice de Dieu" (2 Corinthiens 5 : 21). Nous comprenons pourquoi sur la Croix, Jésus a crié : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?" (Matthieu 27 : 46). Dieu, dans sa Sainteté, ne pouvait pas supporter de regarder tous nos péchés que son Fils Jésus-Christ porta sur Lui à la croix.
En portant nos péchés, Jésus a aussi porté notre malédiction, afin que nous recevions la bénédiction promise par Dieu. Jésus-Christ nous a racheté de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, - car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois (Galates 3 : 13). La condamnation du péché dans le corps de Jésus nous donne la bénédiction pour l'éternité.

LE SACRIFICE DE JÉSUS EST VOLONTAIRE
Jésus n'a pas été obligé de donner sa vie en sacrifice sur la croix, Il l'a donné volontairement. Oui Dieu le Père ne l'a pas obligé à donner sa vie. Jésus dit : "Personne ne m'ôte la vie, mais je la donne de moi-même ; j'ai le pouvoir de la donner et j'ai le pouvoir de la reprendre" (Jean 10 : 18). En donnant sa vie sur la croix, Jésus a pensé à notre Salut.
Le don volontaire de Jésus pour nous doit inspirer notre don volontaire et entière à Dieu. Dieu attend donc de nous que nous le servons de notre propre volonté et avec joie. Soyons toujours prêts à Le servir fidèlement.

LE SACRIFICE DE JÉSUS EST SUBSTITUTIF
Jésus est mort pour le pécheur. En regardant la Croix, ce n'est pas Jésus, Lui qui est sans péché, qui aurait du être crucifié, mais, c'est chacun de nous êtres humains pécheurs qui aurait du être crucifié à cause de nos propres péchés. "Mais Jésus était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui" (Esaïe 53 : 5)
Face à la Croix, nous disons « Merci Jésus, tu as fait tout cela POUR NOUS ! Tu es mort pour nous et tu es ressuscité pour nous sauver éternellement ! »
Jésus a tout accepté POUR NOUS… Son sacrifice est pour tous, de la première angoisse au dernier cri ! Oh quelle reconnaissance et quelles actions de grâces devons-nous avoir pour Jésus ! Notre Sauveur Jésus-Christ a payé notre dette du péché ! Remercions-Le et servons-Le fidèlement !

LE SACRIFICE DE JÉSUS EST RÉDEMPTEUR
La rédemption, c'est le rachat. 
Nous qui étions esclaves de Satan et du péché, Jésus nous a rachetés par son parfait sacrifice accompli à la Croix.
L'apôtre Paul nous rappelle cette grande vérité qui nous concerne tous et qu'il ne faut surtout pas oublier : "Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui habite en vous et que nous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix" (1 Corinthiens 6 : 19-20). Le prix payé par Christ pour nous racheter a été très élevé : quitter son Ciel de gloire pour subir les angoisses de Gethsémané, les moqueries au tribunal, les longues heures de souffrance physiques et morales sur la Croix, l'abandon de ses disciples mais surtout de Dieu Son Père !
"Jésus est entré une fois pour toutes dans le lieu Très Saint (le Ciel) avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle" (Hébreux 9 : 12). Nous les enfants de Dieu, nous sommes la propriété de Christ, non seulement sur la terre, mais pour l'éternité. La mort, la résurrection, l'Ascension du Christ nous parle de notre rachat et de notre salut ÉTERNELS ! La mort ne pourra pas nous séparer de Christ, mais elle nous conduira dans l'éternité de Sa gloire, et nous y seront éternellement. "En Jésus, nous avons la rédemption selon la richesse de Sa Grâce" (Éphésiens 1 : 7). C'est parce que nous sommes à Jésus qu'Il nous communique sa Volonté, qu'Il répand ses grâces sur nos vies et qu'Il nous délivre de l'emprise du Malin.

À SUIVRE... / CLIQUEZ ICI

Lire la suite

Se confier en l'Amour parfait de Dieu pour nous

26 Mars 2019 Publié dans #Amour de Dieu - de Jésus

“Nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.” (1 Jean 4. 16)

- Dieu ne nous a pas sauvés pour nous permettre de vivre dans la culpabilité et dans la condamnation.
Jésus a dit : "En vérité, en vérité je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et croit en celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie” (Jean 5. 24). “Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ” (Romains 8. 1).
N'oublions pas la Grâce de Dieu, n'oublions pas la sécurité que Dieu nous a offert à travers le sang de son Fils Jésus. Le Saint-Esprit a pour mission de convaincre et non pas de condamner. Son ministère consiste à convaincre les êtres humains de péché, de justice et de jugement, et Il le fait dans le seul but de guérir et d’amener les êtres humains à recevoir la paix et le repos en Jésus-Christ. Le Saint-Esprit invite les êtres humains à se repentir pour que rien ne puisse les condamner. “Qui les condamnera ? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous” (Romains 8. 34).
Si un être humain reçoit Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur en permettant à sa Parole d’éclairer son coeur, alors il n’est plus sous le Jugement divin. Le Jugement demeure seulement sur ceux qui ont décidé de ne pas reconnaître leur péché, de ne pas se repentir, de ne pas se tourner vers Jésus et qui préfère les ténèbres à la lumière. Pourquoi un étre humain permettrait t-il que le Jugement de Dieu l'atteigne alors que chacun peut être sauvé par le moyen de la foi en Jésus-Christ.

- Ne vivons pas dans la culpabilité, dans la crainte et dans la condamnation !
"Nous sommes enracinés et fondés” dans l’Amour de Dieu : « Christ habitant dans vos coeurs par la foi; étant enracinés et fondés dans l’amour, que vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu » (Ephésiens 3. 17-19).
“Enracinés et fondés” signifient ici “une fondation profonde et stable construite en nous afin de connaître et de comprendre l’Amour que Dieu a pour nous.” En d’autres mots, la connaissance de l’Amour que Dieu a pour nous est le seul fondement sur lequel toutes les autres vérités doivent être construites.
La crainte de Dieu est basée sur l’Amour de Dieu. Quelqu’un qui craint Dieu, c’est quelqu’un qui se rappelle que Dieu est Saint, qu’Il ne tolère pas le péché et que le Jugement à venir est réservé à ceux qui vivent dans les ténèbres plutôt que dans la lumière. Dans son Amour infini, Dieu notre Père Céleste a envoyé son Fils Jésus mourir sur la croix pour nos péchés. Tant et aussi longtemps que nous ne connaissons pas et ne comprenons pas pleinement son parfait Amour pour nous, nous n’aurons jamais une fondation stable et solide. Faisons de l'Amour de Dieu le fondement de notre vie chrétienne.

- L’Amour de Dieu pour nous fait référence aux trésors qui nous attendent dans la Gloire
Nous ne pouvons pas séparer les bénédictions que Dieu a en réserve pour nous, de son parfait Amour. Dieu a en réserve pour chacun de nous des promesses et des solutions pour chaque crise que nous traversons dans notre vie, afin de nous amener à vivre victorieusement en tout temps.
Nous prouvons à Dieu que nous l’aimons, par notre obéissance envers Lui. Nous ne pouvons pas Le connaître comme étant le Dieu d'Amour tant et aussi longtemps que nous ne Le voyons pas comme étant le Dieu qui offre. Dieu nous a tellement aimé, qu’Il a investi dans son Fils Jésus tous ses trésors, toute sa Gloire et toute sa générosité et Il nous l’a donné à nous. Jésus est le Cadeau de Dieu pour nous, dans lequel est inclus tout ce qu’il nous faut pour vivre une vie chrétienne victorieuse. « Car Dieu a voulu faire habiter toute plénitude en lui » (Colossiens 1. 19). « Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui » (Colossiens 2. 9-10a). En d’autres mots, en Jésus se trouve tout ce que nous avons besoin. Nous avons un Père Céleste qui a amassé une quantité incroyable de bénédictions pour chacun de nous ses enfants, et pourtant, combien d’entre nous refusons de les réclamer ? Dieu veut que nous arrêtions de nous concentrer sur nos manquements et sur nos péchés, et Il veut que nous nous concentrions sur les richesses infinies qu’Il nous offre à travers son Fils Jésus-Christ.

Mes frères et soeurs en Christ, nous devons fixer nos yeux sur Jésus, dont notre foi dépend du commencement jusqu’à la fin. Lorsque le diable vient et met en lumière dans notre coeur certaines de nos faiblesses, nous avons chacun le droit de lui répondre : “mon Dieu connaît déjà toutes mes faiblesses et il m’aime toujours. Il m’a donné tout ce dont j’ai besoin pour être victorieux et rester victorieux.”
« Bien-aimés, si notre coeur nous condamne, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît toutes choses » (1 Jean 3. 20). Dieu nous connaît parfaitement, et Il nous aime assez pour nous dire : venez et prenez tout ce que vous avez besoin. Ma maison vous est ouverte. Je ne condamne personne qui s’étant repenti de ses péchés, revient à la maison pour demander pardon et recommencer une nouvelle vie.

Lire la suite

La Suprématie de Jésus-Christ

25 Mars 2019 Publié dans #Divers

Lire COLOSSIENS 1. 15-20

1. Jésus-Christ est l’image du Dieu invisible (15a)
En
Genèse 1. 26-28, l’être humain est créé à l’image de Dieu. Mais cette image a été déformée (et non perdue) lors de la chute. En Christ, l’être humain est renouvelé à l’image de Dieu (2 Corinthiens 3. 18), en conformité à Christ, qui est l’image parfaite de Dieu (2 Corinthiens 4. 4). En somme, on ressemble à Dieu en ressemblant à Christ. Christ est celui par qui Dieu se révèle. "Personne n’a vu Dieu, mais Jésus nous le fait connaitre" (Jean 1. 18 ; Hébreux 1. 3). En Jésus, l’invisible est devenu visible. De fait, pour mieux connaitre Dieu, nous voulons mieux connaitre Christ. Aussi, à ceux qui veulent connaitre Dieu, nous voulons leur présenter Christ.

2. Jésus-Christ est le premier-né de toute création (15b)
Le verset 16 qui nous dit que tout a été créé par Lui met l’emphase sur la totalité de ce qui existe : visible et invisible, ce qui est sur la terre et dans les cieux. Si tout a été créé par Jésus, Il ne peut pas Lui-même avoir été créé.
L’expression « premier-né » est parfois employée de manière métaphorique pour souligner la prééminence (supériorité absolue de ce qui est au premier rang) qui était accordé au premier-né. Ainsi, Israël est appelé le « premier-né » de Dieu
(Exode 4. 22 ; voir aussi Psaumes 89. 27-30). En Hébreux 1. 6, Christ est présenté comme le « premier-né » de Dieu. Ce verset souligne donc que Christ est supérieur à toute la création sur laquelle Il règne et dont Il est l’héritier (Hébreux 1. 2).

3. Tout a été créé par Jésus-Christ (16a)
Paul précise bien que Christ a tout créé, y compris les trônes et les seigneuries, les principautés et les autorités. Ces quatre noms détaillent le monde invisible et font référence à des êtres spirituels
(Ephésiens 1. 21 ; 2 Pierre 2. 10 ; 1 Corinthiens 15. 24). Dans un contexte où les faux enseignants portaient une attention et une portée excessives aux anges (Colossiens 2. 18), Paul rappelle que Christ les a créé (Colossiens 1. 16), qu’Il en est le chef (Colossiens 2. 10) et qu’Il les a vaincu à la croix (Colossiens 2. 15). Dans notre contexte, nous rappeler que tout a été créé par Christ nous garde de l’idolatrie. L’être humain est prompt à remplacer l’adoration du Créateur par l’adoration de la création. Cela nous pousse aussi à la reconnaissance, sachant tout nous vient de Lui (1 Timothée 6. 17).

4. Tout a été créé pour Jésus-Christ (16b)
Après avoir dit que Christ est le début de la création, par qui tout a été créé, Paul souligne maintenant que Christ est aussi la fin de la création, pour qui tout a été créé. Ailleurs, Paul souligne que Dieu a voulu tout réunir sous Christ
(Ephésiens 1. 10). Tout ce qui a été créé est pour Christ et donc tout lui doit allégeance. C’est pour Christ que nous avons été créé, c’est à lui que nous devons adoration.

5. Tout se tient en Jésus-Christ (17)
Jésus-Christ est celui qui maintient toutes choses en existence. L’auteur de l’épître aux Hébreux nous dit qu’il « soutient toutes choses par sa parole puissante » (Hébreux 1. 3). Christ ne s’est pas retiré de la Création après l’avoir créé (dans le passé) ou n’attend pas le moment où tout sera réconcilié en Lui (dans le futur), mais il agit dans le présent en maintenant toutes choses. Si le monde continue de tourner, c’est grâce à l’œuvre présente de Christ. Christ maintient toutes choses. Il est Souverain sur absolument toute la création. Cela devrait nous encourager de savoir que rien ne Lui échappe et que tout ce qui arrive a été voulu par Lui.

6. Jésus-Christ est la tête de l’Église (18a)
Paul parle de l’Église comme le corps de Christ ailleurs dans la lettre
(Colossiens 1. 24 ; 2. 19 ; 3. 15). La conception de l’Église comme corps de Christ nous aide à comprendre comment Paul peut parler des croyants comme étant en Christ, mais également de Christ comme étant en eux. Contre ceux qui enseignaient que l’expérience spirituelle ultime devait être trouvée en plus du Christ, Paul affirme que Christ est la seule vraie source de vie pour le corps. La deuxième partie (18b-20) parle de Christ comme étant l’agent de la rédemption, ou de la nouvelle création. Christ est ici présenté comme le chef de cette nouvelle création, dont font partie tous les croyants (2 Corinthiens 5. 17).

7. Jésus-Christ est le premier-né d’entre les morts (18b)
Le texte nous dit que Jésus est « le commencement », ici il y a une idée temporelle. Comme au verset 15, l’expression « premier-né » marque surement la prééminence (comme le confirme la fin du verset : « afin d’être en tout le premier »), mais l’idée de priorité temporelle est aussi présente. Dans l’Ancien Testament, la résurrection d’entre les morts annonce la venue eschatologique du Royaume de Dieu
(Daniel 12. 1-2 ; Ezéchiel 37). En 1 Corinthiens 15. 20, Jésus est les prémices, celui qui initie et annonce la résurrection eschatologique (de la fin des temps). Sa résurrection annonce celle de tous ceux qui Le suivent (Actes 26. 23 ; Matthieu 27. 52-53). Cette prééminence affirme aussi que Christ est le Maitre de la Création qu’il a créée et qu’Il veut réconcilier par la croix.

8. En Jésus-Christ habite toute la plénitude (19)
La plénitude dont il est question est la plénitude de Dieu (voir
Colossiens 2. 9). On pourrait aussi traduire par : « Dieu dans toute sa plénitude a choisi d’habiter en Christ ». La plénitude que les étres humauns recherche ne se trouve qu’en Jésus-Christ. Tout ce que nous pouvons connaitre et expérimenter de Dieu est en Christ. Il est suffisant, et rien ni personne ne doit lui être ajouté.

9. Par Jésus-Christ, Dieu réconcilie tout avec Lui-même (20a)
L’idée de réconciliation exprime qu’on a perdu la qualité d’une relation. Dans la première partie
(15-17), nous avons vu que Christ règne sur tout ce qu’Il a créé. Mais quelque part, cette souveraineté a été déréglée, et tout n’est pas soumis au Créateur tel que cela devrait être. Il y a donc un besoin de réconciliation. Dans les autres passages du Nouveau Testament (Ephésiens 2. 16 ; 2 Corinthiens 5. 18 ; Romains 5. 11), l’idée de réconciliation fait référence à la restauration de la relation entre Dieu et les pécheurs. Mais la portée de cette réconciliation est cosmique. Comme en Romains 8. 18-25, l’efficacité de la rédemption s’étend à toute la création. Les effets du péché sont cosmiques (il a affecté la création en entier et la terre attend aussi sa libération), de même les effets de la rédemption sont cosmiques. Paul ne parle pas ici « d’universalisme » (l’idée que tous les êtres humains seront sauvés), mais de « l’universalité » de la restauration cosmique : toute la création est au bénéfice de la réconciliation en Christ. Par l’œuvre de Christ à la croix, Dieu a ramené toute sa création rebelle sous le règne de Sa Puissance souveraine. Jésus-Christ règne déjà sur tout, même si nous ne le voyons pas encore totalement (Hébreux 2. 8).

10. Par Jésus-Christ, Dieu fait la paix, par le sang de sa croix (20b)
La croix est le centre de la prédication chrétienne. Le message de l’Évangile s’articule autour de la mort et de la résurrection de Christ. Cet évènement historique est le plus important de toute l’histoire de l’humanité. En Romains 5. 1-2 nous lisons : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ ; c’est à lui que nous devons d’avoir eu [par la foi] accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu ». La paix dont parle Paul dans ces deux passages n’est pas une paix subjective, mais objective. Ce n’est pas une paix que l’on sent, mais que l’on sait. Cette paix est certaine et inébranlable. Elle ne dépend pas de ce que je fais, mais de ce que Christ a fait. Christ a fait la paix par le sang de la croix. Il a payé le prix que je devais payer, et je suis pardonné (voir
Colossiens 1. 14).

Lire la suite

Jésus-Christ assis à la Droite de Dieu

24 Mars 2019 Publié dans #Divers

“L’Éternel a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je mette tes ennemis pour le marchepied de tes pieds” (Psaume 110. 1).

"Il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom" Philippiens 2. 8-9

“Il s’est confié en Dieu, qu’Il le délivre maintenant s’il tient à lui, car il a dit : Je suis Fils de Dieu” (Matthieu 27. 43) : Tel est le défi que les êtres humains ont lancé à Dieu quand son Fils bien-aimé Jésus-Christ était sur la croix. Dieu ne pouvait relever immédiatement cette provocation d’autant plus odieuse qu’elle était prononcée par les hommes religieux qui connaissaient les Écritures. Dans le plan d’amour de Dieu, Jésus-Christ était “l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde” (Jean 1. 29).

Dieu devait non seulement laisser son Fils Jésus-Christ entre les mains des hommes, mais encore L’abandonner pendant les trois heures de ténèbres durant lesquelles Jésus a expié nos péchés sur la croix. Dieu savait que Son Fils Jésus devait aussi mourir sur la croix du Calvaire et qu'il fallait que le corps de Jésus soit placé dans le tombeau. Mais, le dimanche matin, au lever du soleil, Dieu relève le défi : Jésus-Christ ressuscita par la gloire du Père et par sa puissance, et sortit du tombeau en Vainqueur. Non seulement Dieu délivre son Bien-aimé Fils Jésus, mais Il le glorifie et le fait asseoir à sa Droite.

L’honneur de Dieu est sain et sauf, pourrions-nous dire avec révérence, et Sa gloire rendue plus éclatante. Cette position du Seigneur Jésus sur le Trône de Dieu est aussi la réponse divine à sa prière : “Glorifie-moi, Toi, Père, auprès de Toi-même, de la gloire que j’avais auprès de Toi avant que le monde fût” (Jean 17. 5).

Jésus-Christ, Celui qui a été l’homme de Nazareth, qui s’est abaissé plus que quiconque et qui a été humilié comme personne ne l’a été, reçoit la place d’honneur la plus élevée, celle qu’Il aurait pu ne jamais quitter, mais qu’Il retrouve comme homme glorifié après avoir entièrement accompli l’œuvre de Dieu par Amour pour Dieu son Père et pour nous êtres humains.

Les anges avaient salué l’arrivée de Jésus sur la terre, contemplé sa vie parfaite et assisté à son humiliation sans pareille. Maintenant dans le Ciel ; ils exaltent l’Agneau glorifié assis à la Droite de Dieu. Et nous les croyants en Jésus, nous les enfants de Dieu, avec joie et reconnaissance, nous contemplons par la foi Jésus-Christ couronné de gloire et d’honneur, Lui qui est aussi l'époux Céleste de l’Église qu’Il va bientôt prendre auprès de Lui pour l’éternité.

Lire la suite

L'arbre de la liberté

23 Mars 2019 Publié dans #Divers

Pierre leur dit : "Vous avez cloué Jésus sur une croix et vous L'avez fait périr... mais Dieu l'a ressuscité" (Actes 2. 23, 24).
"Il a dépouillé les pouvoirs et les autorités, il les a livrés publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix" (Colossiens 2. 15)

Dans son discours pour la plantation d'un arbre de la liberté sur la place des Vosges, à Paris, Victor Hugo s'exprimait ainsi le 2 mars 1848 : “Le premier "arbre de la liberté" a été planté, il y a dix-huit cents ans, par Dieu Lui-même sur le mont Golgotha. Le premier "arbre de la liberté", c'est cette croix sur laquelle Jésus Christ s'est offert en sacrifice pour la liberté, l'égalité et la fraternité du genre humain”.
Cette expression "arbre de la liberté" employée par Victor Hugo pour désigner la croix de Jésus Christ ne se trouve pas dans la Bible. Elle évoque tout de même la pensée que la vraie liberté s'obtient en croyant que Jésus est mort sur la croix et ressuscité pour sauver quiconque croit en Lui et pour qu'il obtienne le pardon et la vie éternelle. “Jésus a été livré pour nos péchés et a été ressuscité pour notre justification”  (Romains 4. 25). Le vrai croyant en Jésus sait qu'il est délivré du péché par la croix de Christ. La parole de Jésus : “C'est accompli” (Jean 19. 30) prouve que le problème des relations de l'être humain pécheur avec le Dieu Saint a trouvé à la croix sa solution définitive. Là, Jésus Christ a triomphé de la mort et a rendu “impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable” (Hébreux 2. 14). Sa résurrection atteste ce triomphe éternel.
Mettons notre confiance en Jésus Christ qui a été crucifié et qui est “vivant aux siècles des siècles” (Apocalypse 1. 18). Il est le Dieu Sauveur !

Lire la suite

Pourquoi tous les êtres humains ne sont pas sauvés

22 Mars 2019 Publié dans #Divers, #Salut

Nous raisonnons parfois comme si Dieu devait obligatoirement nous sauver. Bien sûr, nous disons croire à la Grâce de Dieu. Si quelqu’un nous demande comment nous avons été sauvés, nous répondrons que "c’est par la grâce de Dieu, par le moyen de la foi, et que cela ne vient pas de nous, c’est un don de Dieu" (Éphésiens 2. 8). Mais au fond de nous, nous sommes quand même tentés de croire que si Dieu ne nous avait pas sauvé, il n’aurait pas été juste.

Pourquoi tous les êtres humains ne sont pas sauvés ?
C’est une réalité, car ce n'est pas tout le monde qui croit en Jésus-Christ. Et la Bible est claire : en dehors de Jésus, il n’y a aucun moyen d’être sauvé
(Actes 4. 12 ; Jean 14. 6). Cela implique donc la triste conséquence qu’un grand nombre de personnes ne connaîtront pas la présence bienheureuse de Dieu pour l’éternité au Paradis – mais plutôt sa sainte Colère en Enfer, également pour l’éternité. Nos esprits peuvent s’indigner en pensant à cette réalité – et on peut penser au fond de nous que ce n’est pas juste : « pourquoi tous ces gens ne seraient-ils pas sauvés ? »

Personne n’est innocent devant Dieu… :
Le problème est qu’il n’y a pas d’innocent. Tous sont coupables – c’est ce que montre en particulier la lettre de l'apôtre Paul aux Romains : « La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui par leur injustice tiennent la vérité prisonnière, car ce qu’on peut connaître de Dieu est évident pour eux, puisque Dieu le leur a fait connaître » (Romains 1. 18-19).
Dans la suite des versets, l’apôtre Paul montre que chaque être humain, peu importe où il habite sur terre, est coupable d’avoir rejeté Dieu, qui s’est pourtant révélé dans sa création. L’apôtre Paul dira même qu’« il n’y a pas de juste, pas même un seul » (Romains 3. 10), et que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3. 23).
Le péché est un problème universel, qui concerne tous les êtres humains. C’est une offense grave à la Sainteté de Dieu, qui appelle un jugement de sa part. Ce jugement n’est pas une réaction exagérée ou tyrannique, mais c’est une condamnation totalement juste, que nous avons entièrement méritée.

Nous ne méritons pas d’être sauvés, mais condamnés :
C’est pour cela que chaque être humain sur terre, en raison de son cœur mauvais, ne mérite pas d’être sauvé, mais d'être condamné. C’est une réalité que nous devons saisir, et qui nous humilie totalement. Nous ne méritons pas le Salut en Jésus. Dieu aurait été totalement juste de ne pas nous sauver. Et pourtant… il l’a fait.
Dieu ne l’a pas fait en raison d’un mérite en nous. Il ne l’a pas fait pour notre gloire. Il ne l’a pas fait parce qu’il avait un manque de compagnie. Il ne l’a pas fait parce qu’il avait besoin de prouver son Amour à quelqu’un. Non, Dieu aurait très bien pu continuer à vivre pour l’éternité à venir comme Il l’a fait dans l’éternité passée : sans nous. Mais s’Il nous a sauvé, c’est pour manifester sa gloire – la grandeur de sa grâce
(Éphésiens 1. 6, 1. 12, 1. 14).

Le choix souverain de Dieu est une pure grâce :
La Bible présente la réalité d’un Dieu Souverain, y compris en ce qui concerne le Salut. Alors que tous méritaient d’être condamnés, Dieu, dans sa grâce, et avant la fondation du monde, a choisi de sauver un peuple pour lui-même
(Éphésiens 1. 4 ; 2 Timothée 1. 9 ; Actes 13. 48). Si donc nous sommes sauvés aujourd’hui, c’est parce que Dieu, de toute éternité, a choisi de nous sauver. Et en raison de ce choix souverain, alors que nous étions morts dans nos péchés et incapable de venir à Jésus par nous-même (Éphésiens 2. 1 ; Jean 6. 65 ; Romains 8. 7), Dieu, au moment voulu, nous a appelé à Lui, en nous donnant la foi et la repentance (Éphésiens 2. 8 ; Actes 11. 18 : la repentance est un don de Dieu). Quelle grâce !

Nous ne devrions donc pas nous étonner que des êtres humains soient condamnés en raison de leur péché – ce n’est pas immérité, personne n’est innocent. Nous devrions plutôt être étonnés que certains soient sauvés – ça, c’est immérité !

Si donc nous sommes enfants de Dieu, c’est en raison d’un choix personnel, inconditionnel et immérité de Dieu. C’est une bonne nouvelle, non seulement pour l’évangélisation, mais également pour toute notre vie chrétienne. Cela met encore plus en avant la Grâce merveilleuse du seul vrai Dieu que nous appelons « Père » !

Lire la suite
1 2 3 > >>