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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

La foi

30 Novembre 2019 Publié dans #Divers

Le mot “foi” est souvent employé d'une manière inappropriée. Certains déclarent avoir foi en telle ou telle chose. D'autres n'hésitent pas à dire : “J'ai foi en moi !” D'autres considèrent la foi chrétienne comme une croyance simpliste et sans fondement.

La Bible déclare la force et la substance de la foi : “La foi est l'assurance de ce qu'on espère, et la conviction de réalités qu'on ne voit pas” (Hébreux 11. 1). Elle ne dépend pas de choses visibles, c'est une conviction appuyée sur ce que Dieu a dit : “La foi vient de ce qu'on entend... de la parole de Dieu” (Romains 10. 17). La foi nous fait recevoir avec confiance et soumission les vérités que la Parole de Dieu nous révèle. Elle se traduit en actes.

La foi tient pour certain que Jésus Christ est Dieu, qu'il est mort crucifié pour expier nos péchés, qu'il est ressuscité et monté au ciel, et qu'il va bientôt revenir chercher tous ceux qui auront cru et mettront leur confiance en Lui.

La foi véritable en Jésus est le seul moyen pour échapper à la perdition éternelle, et être sauvé pour l'éternité. Romains 10. 9 nous dit : "Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé". La foi est le seul moyen pour être accepté par Dieu : “Sans la foi il est impossible de Lui plaire” (Hébreux 11. 6), car ne pas croire ce que Dieu déclare, c'est le tenir pour menteur (1 Jean 5. 10). Par la foi nous sommes déclarés justes (Romains 5. 1), notre cœur est purifié (Actes 15. 9) et notre vie est en sécurité (1 Pierre 1. 5).

Par la foi, le vrai croyant en Jésus-Christ est rendu capable d'accomplir des œuvres agréables à Dieu (Hébreux 11).

Être sauvé par la foi, c'est un don de Dieu (Éphésiens 2. 8). Dieu l'accorde à tous ceux qui le lui demandent. Accepter ce que Dieu dit et ce qu'Il donne, c'est avoir la foi.

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Les mains du Seigneur Jésus-Christ

29 Novembre 2019 Publié dans #Divers, #Sacrifice de Jésus

Il y a un peu plus de 2000 ans, Jésus est venu ici-bas, sur cette terre, sous une forme humaine, naissant dans une humble étable. Ce bébé qui fut couché dans une mangeoire pour bestiaux n’était autre que, ô mystère insondable, le Créateur des cieux et de la terre et tout ce qu'ils contiennent. Lorsque Jésus vint sur la terre prenant la forme d’un homme, ses mains qui avaient créé les mondes se sont mises au service de sa créature.
D’une parole, Jésus pouvait délivrer et guérir à distance, comme Il le fit à Cana d’où Il guérit le fils d’un officier qui se trouvait à Capernaüm
(Jean 4. 46-50) mais bien souvent, Jésus ajoutait à sa puissance libératrice un geste de sa compassion ; il étendait ses mains vers ceux qu’Il soulageait.

Comme le Samaritain de la parabole de Luc 10. 30-37, Jésus n’hésite pas à s’approcher de ceux et celles qui sont dans la détresse, et à toucher leur cœur et leur corps :
▪ Ému de compassion, Jésus étendit la main, toucha un lépreux et le guérit (Marc 1. 41). Qui aurait osé toucher un lépreux condamné à l’isolement ?
▪ Jésus mit les doigts dans les oreilles d’un sourd-muet et lui toucha la langue et aussitôt le sourd entendit et se mit à parler correctement (Marc 7. 33-35).
▪ Jésus toucha les yeux des aveugles qui recouvrirent aussitôt la vue (Matthieu 9. 29-30).
▪ Jésus prit par la main la fille de Jaïrus et la ressuscita (Marc 5. 41-42).
▪ Jésus posa ses mains sur les petits enfants et les bénit (Matthieu 19. 15).

Et nous savons comment la vie terrestre de Jésus s'est terminée : Entendons-nous les coups de marteau qui résonnent sur la colline de Golgotha, près de Jérusalem ? Les mains du Seigneur Jésus qui ont fait tant de bien sont transpercées par des clous qui vont le suspendre au bois de la croix. Cette cruauté à nulle autre pareille fut la réponse de l’être humain à Celui qui a manifesté tant d’amour à son égard.
Si les hommes ont rendu à Jésus le mal pour le bien, de la haine pour son Amour, Jésus suspendu à la croix par des clous, dans des souffrances atroces infligées par sa créature, répond par un Amour sublime en implorant le pardon pour ses bourreaux : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23. 34).
« Et ceux qui passaient par là injuriaient Jésus ; ils hochaient la tête et disaient : … si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix ! » (Matthieu 27. 39-40). Jésus aurait pu descendre de la croix et ce ne sont certainement pas les clous qui l’en empêchaient. Jésus, Celui qui a guéri tant de malades, rendu la vue aux aveugles, l’ouïe aux sourds, qui a ressuscité des morts, celui à qui le vent et la mer obéissaient… n’aurait-il pas pu descendre de la croix ? Mais par Amour pour nous, Jésus y est resté volontairement pour subir pour nous le divin châtiment que nous méritions tous à cause de nos péchés ; et que subiront éternellement ceux qui auront négligé ou refusé le pardon divin qui leur est offert gratuitement encore aujourd’hui par Jésus-Christ.

Jésus est mort pour nos péchés. Il ressuscita le troisième jour et se montra à ses disciples qui, troublés et effrayés, n’en croyaient pas à leurs yeux. Alors Jésus leur montra ses mains et ses pieds disant : « Voyez que c’est moi-même ! » (Luc 24. 38). Quarante jours après, « il les mena vers Béthanie et, levant les mains en haut, il les bénit. Et il arriva qu'en les bénissant il fut séparé d'eux et fut élevé dans le ciel. » (Luc 24. 50-51).
Le dernier acte que Jésus accomplit avant de monter au Ciel est de lever les mains pour bénir les siens, et maintenant qu’Il est dans le Ciel, Jésus continue de nous bénir de ses mains percées, marquées à jamais des souffrances qu’Il a endurées pour nous, ses mains percées que nous verrons et qui nous rappelleront son Amour immense qui sera la sujet de notre louange éternelle.
Si dans les mains de notre Sauveur Jésus, nous avons un souvenir ineffaçable des souffrances qu’Il a endurées pour nous, Jésus n’oubliera jamais ceux et celles pour qui Il a souffert, car Il affirme à chacun et chacune : « Moi, je ne t’oublierai pas. Voici, je t’ai gravée sur les paumes de mes mains » (Ésaïe 49.16), et Jésus ne les abandonnera jamais : « Mes brebis … je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les arracher de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un. » (Jean 10. 27-30).

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Avoir une relation vivante et personnelle avec Dieu

28 Novembre 2019 Publié dans #Salut

"Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3. 16).

Un être humain doit entrer en parfaite et vivante relation avec le seul vrai Dieu son Créateur, avec Jésus-Christ et ainsi devenir un enfant de Dieu, un vrai chrétien.
La vie chrétienne débute par une naissance. La Bible l'appelle “ la nouvelle naissance ”. Jésus déclare à Nicodème : “ En vérité, en vérité je te le dis, si un homme ne naît de nouveau il ne peut voir le royaume de Dieu ” (Jean 3. 3).

Dieu désire avoir une relation avec vous. Quel cadeau merveilleux le Père nous a offert ! Mais, Vous rendre compte que vous vous êtes séparé de Dieu.

Le péché nous sépare de Dieu :
La Bible nous dit que le péché, c'est l'obstacle à la communion avec Dieu : “ Mais ce sont vos fautes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l'empêchent de vous écouter ” (Ésaïe 59, 2).

Il y a un fossé entre Dieu et l'humanité. Il a cependant pourvu en créant un chemin, afin que nous puissions recevoir la vie éternelle et en abondance, mais les gens, à travers les âges, ont fait des choix égoïstes qui désobéissaient au Dieu Tout- Puissant. Ces choix ne font que perpétuer la séparation avec le Père.
La Parole de Dieu nous montre que le résultat du péché, c'est la mort. Dieu le dit dans sa Parole, dans les versets-ci :
Ésaïe 59 : 2 ; Romains 3. 23 ; Romains 6. 23.

Comment cet obstacle peut-il être ôté ?
Si nous voulons être en communion avec Dieu et son Fils Jésus-Christ, il faut d'abord consentir à reconnaître nos péchés, à nous en repentir sincèrement et à implorer son pardon
(1 Jean 1. 9).
La repentance est la condition pour avoir accès à Dieu. Il n'y a pas de communion avec le Dieu Saint tant que le péché subsiste
(Romains 3. 23).
La nature de Dieu ne lui permet pas de nous accueillir comme ses enfants si nous refusons d'abandonner le péché
(Romains 1. 18).
Là où il n'y a pas de repentance, il n'y a pas non plus de pardon et de purification.
La croix de Jésus-Christ est l'unique lieu où la réconciliation entre Dieu et l'être humain est possible. Il est impossible d'éviter la croix si l'on veut rencontrer le seul vrai Dieu et obtenir le pardon des péchés
(Colossiens 1. 19-20).
Par la repentance, nous manifestons notre horreur au péché et notre désir profond de recevoir le pardon. La croix de Jésus-Christ rend ce pardon accessible. Jésus-Christ a pris sur Lui la punition que nous méritions. Il nous offre une nature nouvelle qui a le pouvoir de dire “oui” à Dieu et de demeurer en communion avec Lui.
Enfin, Jésus-Christ brise le pouvoir de Satan qui nous maintenait dans la révolte.

Comment venir à Dieu ?
Se convertir, c'est accepter le pardon gratuit de Dieu que nous ne méritons pas, c'est plaider coupable, se repentir de ses péchés et s'en remettre à l'Amour parfait de Dieu.
Par conséquent c'est un acte de volonté par lequel nous avons la possibilité de faire demi-tour et d'avouer à Jésus toute notre vie ratée. Il nous pardonnera alors chaque acte commis contre sa volonté.
La Bible dit : “ Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice ” (1 Jean 1. 9).
La croix de Jésus-Christ est un pont qui nous fait traverser en toute sécurité l'abîme infranchissable du péché
.

Comment obéir à Jésus-Christ ?
La nouvelle naissance est un commencement. Elle est indispensable, mais elle ne fait qu'introduire le vrai croyant en Jésus dans une existence nouvelle. C'est une vie de foi et d'obéissance qui commence et le Saint-Esprit qui vit dans sa vie le guide dans sa marche chrétienne et dans la volonté de Dieu. Le vrai disciple de Jésus obéit à son nouveau Maître
(Galates 2. 20).
Comme nous n'avons pu rencontrer Christ que par la foi, de même nous ne pouvons demeurer en Lui que par la foi
(Colossiens 2. 6-7). Et avec Jésus et par Jésus, nous pouvons marcher de progrès en progrès pour devenir adultes dans la foi (1 Thessaloniciens 4. 1-2).

Prier pour recevoir Jésus Christ dans votre vie :
A l'instant même, vous pouvez faire la prière la plus importante de votre vie en disant simplement : Seigneur Jésus, je crois que Tu es le Fils de Dieu, et que tu es venu sur terre il y a 2000 ans. Je crois que tu es mort à la croix, et que tu as versé ton sang pour que je sois sauvé. Je crois que tu es ressuscité des morts et remonté aux cieux. Je crois que tu vas revenir sur Terre. Jésus, je suis pécheur. Pardonne- moi mes péchés. Purifie-moi maintenant par ton précieux sang. Viens dans mon cœur. Sauve mon âme maintenant. Je te donne ma vie. Et je te reçois maintenant comme mon Sauveur, mon Seigneur et mon Dieu. Je t'appartiens pour toujours, je te servirai et je te suivrai le reste de ma vie. A partir de maintenant, je n'appartiens qu'à toi seul. Je n'appartiens plus à ce monde ni à l'ennemi de mon âme. Je suis à toi, et je suis né de nouveau. Amen ! En faisant cette prière, en confessant vos péchés et en recevant Jésus Christ dans vos cœurs, Dieu vous a donné le droit d'être un enfant racheté.
La Bible vous donne cette assurance : "Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu" (Jean 1. 12).

 

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Les raisons de la première Venue de Jésus-Christ (2)

27 Novembre 2019 Publié dans #La Venue de Jésus

5) Oui, Jésus-Christ est venu vaincre le péché et la mort et nous donner la victoire sur le péché et sur la mort :

La mort est l’ultime captivité et la prison de laquelle personne ne peut s’en échapper par ses propres moyens. La mort est la conséquence directe du péché ; en fait, c’est par le péché que la mort est entrée dans le monde (Romains 5. 12). Comme l’apôtre Paul le déclare dans 1 Corinthiens 15. 56-57 : « L’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! ». La nuit avant Sa mort, Jésus dit à Ses disciples que « le prince du monde vient. Il n’a rien en moi » (Jean 14. 30). La mort et le séjour des morts n’ont aucun pouvoir ni aucune prise sur le Christ. Lorsqu’Il est monté au Ciel, le Christ a emmené des captifs. Grâce à Sa victoire, tous ceux qui sont dans le séjour des morts entendront un jour Sa voix et ils en sortiront pour le Jugement (Jean 5. 28-29).

Jésus-Christ a triomphé de la mort, et maintenant, Il met à notre disposition des dons spirituels pour nous permettre de vaincre le péché et la mort. Nous ne devons jamais considérer notre Sauveur Jésus comme allant de soi, mais plutôt être profondément reconnaissants pour tout ce qu’Il a fait pour nous, et pour tout ce qu’Il fera encore pour vous et pour moi.

6) Le Christ est venu pour révéler le Père :

Bon nombre de Juifs, à l’époque de Jésus, se disaient être religieux. Cependant, Jésus nous fait comprendre que, malgré tout ce que disaient les dirigeants religieux au sujet de Dieu, ils ne Le connaissaient pas vraiment. Dans Jean 1. 18, nous lisons : « Personne n’a jamais vu Dieu ; Dieu le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître ». Luc rapporte la déclaration de Jésus dans Luc 10. 22, où il explique que personne ne connaît vraiment le Père si ce n’est le Fils et ceux à qui le Fils Le révèle. Jésus-Christ est venu dans ce monde qui est spirituellement dans les ténèbres, afin de faire connaître Dieu le Père.

Comment a-t-Il pu faire une telle chose ? Premièrement, le Christ déclara à ceux qui L’écoutaient qu’Il n’était pas venu pour chercher et faire Sa propre volonté, mais pour accomplir pleinement la volonté du Père (Jean 6. 38). Jésus n’est pas venu pour parler de Son propre fond, ni pour rechercher Son intérêt personnel. Il est venu rapporter les paroles de Dieu le Père, et accomplir les œuvres que le Père Lui demandait d’accomplir.

Jésus-Christ était en tout point comme Dieu le Père. Ceux qui réussirent à connaître Jésus-Christ purent, en Lui, connaître le Père aussi bien que le Fils. Avant Sa crucifixion, Il expliqua à Philippe que ceux qui Le connaissaient vraiment connaissaient aussi le Père (Jean 14. 7). Le Dieu invisible S’est révélé Lui-même en la Personne de Jésus-Christ. Nous pouvons connaître Son caractère, Son attitude et Son approche.

7) Le Christ est venu comme le Messager de l’Alliance :

Le dernier des prophètes de l’Ancien Testament, Malachie, eut une vision des événements qui surviendraient plusieurs siècles après sa propre époque, et il prophétisa le Retour du Messie. « Voici, j’enverrai mon messager ; il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez ; et le messager de l’alliance que vous désirez, voici, il vient, dit l’Éternel des armées » (Malachie 3. 1). L’un des buts pour lesquels Jésus le Messie devait venir était de délivrer un message venant directement de Dieu le Père !

Marc commence le récit de son Évangile en citant ce passage des Écritures : « Commencement de l’Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu. Selon ce qui est écrit dans Ésaïe, le prophète : Voici, j’envoie devant toi mon messager, qui préparera ton chemin » (Marc 1. 1-2). Jean-Baptiste est venu prêcher un message de repentance, et montrer Celui qui viendrait après lui, et qui serait plus grand que lui. Au verset 14, Marc explique : « Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu ». Jean-Baptiste était le messager pour préparer le chemin du Seigneur. Lorsque le chemin fut préparé, Jésus fit Son apparition en tant que le Messager de l’Alliance.

Jésus-Christ est venu proclamer l’Évangile du Royaume de Dieu : le Message de la Nouvelle Alliance. Ce message révèle comment nous pouvons vraiment connaître Dieu, obtenir le pardon complet de nos péchés, et recevoir la nature de Dieu par Son Saint-Esprit qui écrit Sa loi dans notre cœur et dans notre esprit (Hébreux 8. 10-12). Cet Évangile explique ce qu’est réellement le Royaume de Dieu, et comment nous pouvons hériter de ce Royaume. Jésus est venu sur la terre pour délivrer un message venant directement du Père : la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu, dans lequel vous et moi, nous pouvons entrer en tant qu’enfants et héritiers !

8) Le Christ est venu bâtir Son Église :

Le Christ n’est pas venu uniquement pour révéler le Père et pour délivrer Son message à l’humanité ; Il est aussi venu pour établir Son Église. Dans Matthieu 16. 18, Il déclara à Pierre et aux autres apôtres qu’Il bâtirait Son Église, et que le séjour des morts ne l’engloutirait jamais. Le Rocher sur lequel l’Église a été bâtie est Jésus-Christ Lui-même. Il est la pierre angulaire du temple spirituel de Dieu, comme Paul l’explique dans Éphésiens 2. 20. Le mot grec traduit par « église » (ekklesia) se réfère à un groupe ou à une assemblée, bien que ce mot signifie littéralement « appelé hors de ». A l’origine, Dieu appela des individus hors de ce monde pour entrer dans une relation spéciale avec Lui, le Créateur (Genèse 12. 1).

Comment Jésus prépara-t-Il la construction de Son Église ? Il appela d’abord des disciples, et Il en choisit douze qu’Il ordonna comme apôtres. Il les forma pendant trois ans et demi ; ensuite, Il les envoya proclamer le même message qu’Il avait Lui-même proclamé, baptiser ceux qui répondraient à ce message avec foi et repentance, et enseigner toutes les choses qu’Il leur avait enseignées (Matthieu 28. 19-20).

L’Église bâtie par Jésus subsisterait encore à la fin des temps ; elle est le corps par lequel Il œuvre. L’Église est la fiancée que Jésus épousera à Son retour, et dont les membres gouverneront et régneront avec Lui dans le Nouveau Monde. Nous, en tant que le peuple de Dieu dans les derniers jours, représentons aujourd’hui la continuité de l’Église que Jésus a bâtie.

9) Le Christ est venu “emmener des captifs” :

Éphésiens 4. 8 décrit une neuvième raison pour laquelle Jésus-Christ est venu sur la terre : « Étant monté dans les hauteurs, il a emmené des captifs, et il a fait des dons aux hommes » Le même Jésus-Christ qui est descendu dans le séjour des morts en est ressorti trois jours et trois nuits plus tard. Quarante jours après Sa résurrection, Il est monté au ciel, pour être de nouveau avec le Père. Pourquoi ? Éphésien 4. 10 explique : « Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses ».

10) Le Christ est venu accomplir son œuvre, retourner au Ciel et nous donner son Saint-Esprit :

Lorsque Jésus marchait sur la terre en tant qu’un être humain, Il ne pouvait Se trouver qu’à un seul endroit à un moment donné. Maintenant, par le Saint-Esprit, Il peut aider, guider et demeurer en même temps dans tous les enfants de Dieu. La nuit avant Sa crucifixion, Jésus déclara à Ses disciples qu’il leur était avantageux qu’Il S’en aille. Ce n’était qu’en allant ainsi qu’Il pouvait leur envoyer le Consolateur – le Saint-Esprit – pour les guider et les fortifier (Jean 16. 7). C’est par la puissance du Saint-Esprit que le Christ peut accomplir toutes choses (Éphésiens 4. 10).

11) Le Christ est venu pour préparer son Glorieux Retour :

Après que Jésus fut monté au Ciel, les anges déclarèrent aux apôtres : “Gens de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui vous a été enlevé pour le ciel viendra de la même manière que vous l'avez vu s'en aller vers le ciel.” (Actes 1:11). Zacharie 14. 4 identifie le lieu de la Seconde Venue comme étant le Mont des Oliviers. Matthieu 24. 30 déclare : “Alors apparaîtra dans le ciel le signe du Fils de l'homme ; alors toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine ; et elles verront le Fils de l'homme venir sur les nuées du ciel dans la plénitude de la puissance et de la gloire”. Tite 2. 13 décrit le Seconde Venue comme une “manifestation glorieuse”…

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Les raisons de la première Venue de Jésus-Christ (1)

26 Novembre 2019 Publié dans #La Venue de Jésus

Jésus-Christ, la Parole de Dieu, a abandonné toute Sa puissance et Sa gloire pour venir sur la terre et vivre comme un simple être humain. Oui, sous le Nom de Jésus de Nazareth, la Parole de Dieu est née comme un être humain. Jésus-Christ a grandi et a exercé le métier de charpentier, avant de commencer Son ministère. L’apôtre Paul souligne que le Christ S’est dépouillé Lui-même de la grande gloire et de la puissance qu’Il partageait avec le Père, et qu’Il est venu sur la terre en prenant une forme de serviteur (Philippiens 2. 6-8). Il S’est volontairement soumis aux limites de la chair ; Il a vécu parmi les hommes pendant trente-trois ans et demi, avant de souffrir la plus horrible mort jamais imaginée.

Pourquoi ? Pourquoi a-t-Il tout abandonné en vue de devenir un être humain ? Quel était le véritable but de Son premier Avènement ? Pour bien comprendre pourquoi il était nécessaire que Jésus-Christ fasse tout cela, nous examinerons dans cet article les onze buts distincts pour lesquels Il est venu sur la terre.

1) Le Christ est venu pour condamner le péché dans la chair :

Les Écritures révèlent : « Il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères » (Hébreux 2. 17). Au verset 16, Paul explique que le Christ n’est pas venu en prenant la nature des anges, mais celle de la postérité d’Abraham. Il a choisi d’être la postérité d’Abraham, en étant le Fils de Marie, donc un descendant d’Abraham ». « Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même » (Hébreux 2 :14). Il a aussi souffert, Il a été tenté (verset 18). En fait, "Jésus a été tenté en tout point comme nous, mais Il n’a jamais péché" (Hébreux 4. 15). Pourquoi le Christ est-Il venu comme un être humain, sujet à la fragilité et à la tentation ?

Dans Romains 8. 3, Paul explique que le Christ a accompli toutes choses en venant dans la chair, sans pécher : « Dieu a condamné le péché dans la chair. » Jésus-Christ n’est pas venu pour jouer simplement un rôle ! Il a souffert, Il a été tenté ! Il était chair et sang, comme nous le sommes, vous et moi. Cependant – et c’est là la différence – tout en étant chair et sang, Jésus-Christ S’est entièrement fié à la puissance du Père pour Lui obéir en toute chose et pour accomplir Sa volonté. Jésus a dit qu’Il ne pouvait rien faire de Lui-même (Jean 5. 30), et que c’était le Père, qui demeurait en Lui, accomplissait les œuvres. Ce n’est que par la puissance du Père, que nous pouvons vaincre et triompher du péché.

Jésus-Christ est venu nous donner un exemple parfait de la vie que nous devons suivre (1 Pierre 2. 21). Il a vécu comme un être humain, fait de chair et de sang, soumis à toutes les tentations et les épreuves, et Il a triomphé du péché à chaque fois. Il a condamné le péché dans la chair, en nous montrant que l’obéissance à Dieu est parfaitement possible pour celui qui compte sur la puissance du Père pour atteindre cette obéissance. Jésus a démontré, par Son exemple personnel, qu’une vie soumise et obéissante est réellement possible.

2) Le Christ est venu comme l’Agneau de Dieu :

Jean-Baptiste a rendu un témoignage au sujet de Jésus-Christ, après le baptême de ce dernier en Le désignant comme « l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1. 29) ! A cette époque, les gens étaient très familiers avec les agneaux. A chaque saison pascale, les familles choisissaient un jeune agneau, le dixième jour du premier mois, et le gardaient jusqu’au quatorzième jour, pour l’abattre et le manger au cours du repas de la Pâque. Chaque matin et chaque soir, dans le temple, un agneau était tué et offert sur l’autel pour le sacrifice du matin et du soir. Tous ces millions d’agneaux, offerts pendant près de quinze siècles depuis Moïse, signifiaient quelque chose. Ou, plus précisément, ils symbolisaient quelqu’un.

Dans 1 Corinthiens 5. 7, Paul explique que le Christ, notre Pâque, est sacrifié pour nous. Et dans l’Épître aux Hébreux, il nous explique que le sang des animaux ne peut pas effacer le péché, mais que c’est plutôt comme un rappel. Jésus-Christ nous accorde la rédemption, non pas avec le sang des animaux, mais par Son propre sang, qu’Il a versé pour nous. Dès le commencement, Dieu le Créateur expliqua à nos premiers parents que l’amende du péché est la mort. La Justice divine exige que cette amende soit payée. Mais, si la Justice de Dieu demande le paiement, Son amour infini se manifeste par le fait qu’Il S’est offert Lui-même pour la payer pour nous.

Le Christ n’est pas seulement venu pour nous donner un exemple parfait. Il est aussi venu pour payer le prix de tous nos péchés. Revenons à l’épisode du jardin d’Éden, lorsque Dieu tua des animaux pour vêtir nos premiers parents : Il leur dit que la femme enfanterait avec douleur, mais qu’elle écraserait la tête du serpent. Ensuite, Il Se mit à leur révéler Son plan de salut. En donnant un bélier à Abraham pour prendre la place de son fils bien-aimé, Isaac, Dieu lui enseigna la nécessité d’un sacrifice de substitution. Il le révéla de nouveau dans le contexte de la première Pâque en Égypte, lorsque les anges de destruction (Psaume 78 :49) passèrent au-dessus des maisons qui étaient sous le sang de l’agneau. Jésus-Christ, qui existait éternellement en tant que la Parole, devint chair pour pouvoir mourir et être notre Sauveur. Il vint comme l’Agneau de Dieu pour ôter les péchés du monde entier !

3) Le Christ est venu comme le second Adam :

Lorsque Dieu plaça le premier homme dans le jardin, Il lui donna la domination, ou le gouvernement. Adam devait exercer le gouvernement de Dieu sur cette terre, mais il échoua. Au lieu de s’en tenir fidèlement aux instructions de Dieu, Il se soumit inconsciemment à sa femme, qui avait cédé à Satan. Paul explique dans 1 Corinthiens 15. 45-47 : « C’est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. Mais ce qui est spirituel n’est pas le premier, c’est ce qui est naturel ; ce qui est spirituel vient ensuite. Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre ; le second homme est du ciel. » Jésus-Christ est venu comme le second Adam, pour accomplir ce que le premier Adam n’avait pas fait : Se qualifier pour remplacer Satan comme le dirigeant de cette terre.

4) Le Christ est venu pour vaincre le péché pour nous :

Dans 1 Jean 2. 16-17, l’apôtre Jean explique : « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement ». La base du système de ce monde est la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie. Ce sont ces trois choses auxquelles Satan fit appel lorsqu’il séduisit Ève – et Adam, par son intermédiaire. Dans Genèse 3, nous apprenons que, lorsque Satan attira l’attention d’Ève sur le fruit défendu, elle vit qu’il était « bon à manger » (convoitise de la chair), « agréable à la vue » (convoitise des yeux), et « précieux pour ouvrir l’intelligence » (orgueil de la vie). Ce fut sur cette base qu’Adam et Ève succombèrent au péché ; ce sont ces critères qui devinrent le fondement de cette civilisation mondiale.

Aussitôt après le baptême du Christ par Jean-Baptiste, et avant de commencer Son ministère public, Jésus Se retira dans le désert pour jeûner et prier et Il y a affronter Satan (Marc 1. 9-13). Jésus Se prépara à cette confrontation en jeûnant pendant quarante jours. Comment Satan essaya-t-il de Le séduire ? En utilisant les mêmes arguments qu’il avait employés avec nos premiers parents (Adam et Eve). Il fit appel à la convoitise de la chair, en essayant de persuader Jésus de transformer des pierres en pains. Il fit appel à la convoitise des yeux, en emmenant le Christ sur une haute montagne, et en Lui montrant tous les royaumes de ce monde et leur gloire – et Satan proposa de tout donner au Christ, si seulement Celui-ci l’adorait. Satan plaça le Christ sur le haut du temple, et il Lui lança le défi de sauter en bas et de Se laisser porter par les anges. « Si tu es Fils de Dieu, Le défia Satan, alors vas-y, et saute ». C’était un appel à l’orgueil de la vie. La plupart des gens « montent sur leurs ergots » lorsque quelqu’un les met au défi de prouver qu’ils sont ce qu’ils disent être (Matthieu 4. 1-6).

Jésus-Christ rejeta toutes les tentations de Satan. Il vainquit Satan, et Il accomplit ce que le premier Adam n’avait pas fait : Il obéit à Dieu ! Jésus-Christ vint comme le second Adam, et Il Se qualifia pour remplacer Satan comme le dirigeant de cette terre.

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Le Salut par la Grâce de Dieu

25 Novembre 2019 Publié dans #Salut

Parmi les êtres humains, il y a ceux qui croient que seul le Seigneur Jésus Christ est le don parfait de Dieu pour le Salut de quiconque le reçoit, il y a aussi ceux qui croient qu'un autre moyen peut les sauver ! Cela nous montre deux oppositions : le salut par la foi en Jésus-Christ crucifié et ressuscité ; et l'acquisition du salut par la pratique des œuvres de la loi. La Bible nous montre l'incapacité de l'être humain à se changer lui-même (Romains 3. 10-12 ; 1 Pierre 1 : 23-25).

Ce n'est pas par nos oeuvres que nous pouvons être sauvés, mais par la Grâce de Dieu, par le moyen de la foi et c'est un don de Dieu (Éphésiens  2. 8). La foi, ce n'est pas de croire que Dieu existe seulement, ce n'est pas d'appartenir à une religion. La foi vient de ce qu'on entend de la Parole du seul vrai Dieu, la Bible (Romains 10 : 17).

Ce qui nous sauve, ce n'est pas le fait d'avoir été baptisé, car le Salut doit précéder le baptême (Marc 16 : 16a ; 1 Pierre 3 : 21). La volonté de Dieu, c'est que vous parveniez à la repentance et à la foi en Lui, en son Fils Jésus Christ (2 Pierre 3 : 9 ; Romains 10 : 8). La foi nous amène à Dieu, elle nous amène dans la Grâce de Dieu, et nous détache de toute notion de mérite.

Le salut est un don de Dieu. En fait, tout ce que l’être humain mérite, c’est la colère de Dieu, la mort, la séparation définitive d’avec Dieu. Mais Dieu le Créateur veut sauver son ouvrage. Malgré l’indignité de l’être humain, Dieu lui tend une main secourable et lui ouvre un cœur qui pardonne. C’est pourquoi les Écritures parlent de la grâce de Dieu… Parce qu’une grâce est une faveur non méritée. Sans tenir compte de la culpabilité de l’être humain, Dieu offre son pardon, Il relève l’être déchu, Il l’accueille et le bénit.
C’est précisément le message de l’Évangile, « la Bonne Nouvelle de la Grâce de Dieu » (Actes 20. 24).

La vérité, la réalité à laquelle tout être humain doit faire face, est la suivante, formulée sans détours par l’Écriture : « Il n’y a point de juste, pas même un seul » (Romains 3. 10). « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. C’est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient, victime propitiatoire (ou expiatoire). »
Et Paul ajoute, comme en un défi : « Où donc est le sujet de se glorifier ? Il est exclu ! » (Romains 3. 23-25, 27). En effet, puisque le seul moyen pour l’être humain de se présenter devant Dieu purifié de ses péchés, c’est d’accepter pour son propre compte le sacrifice expiatoire du Christ : « …livré pour nos offenses et ressuscité pour sa justification. » (Romains 4. 25).
Ceci nous amène à cette autre considération.

L’offre de Dieu :

Dieu accorde donc sa grâce aux êtres humains pécheurs que nous sommes tous. Mais il ne faut pas déduire de cet enseignement que la grâce enveloppe, purifie et sauve le pécheur indépendamment de sa volonté et malgré lui. Le salut, la grâce, tout cela est un don de Dieu. Mais un don, ça s’accepte ou ça se refuse. Dieu ne veut pas contraindre mais persuader.
« C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. » (Éphésiens 2. 8a). « Que dois-je faire pour être sauvé ? », demande un homme à l’apôtre Paul. « Crois au Seigneur Jésus et tu sera sauvé, toi et ta famille. » Ce même jour, il est baptisé avec tous les siens
(Actes 16. 30-34). « Que devons-nous faire ? », demandent les Juifs de Jérusalem aux apôtres, après avoir entendu leur prédication. On leur répond :  « Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » (Actes 2. 38).

Est-il nécessaire de rappeler que chaque jour que Dieu nous donne est un jour de grâce ? Car, si le jugement semble tarder, c’est que : « Le Seigneur… use de patience envers vous ne voulant qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. » (2 Pierre 3. 9). Et l’apôtre conclura : « Croyez que la patience de Dieu est votre salut. » (2 Pierre 3. 15). À cet égard, Paul écrit : « Nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce en vain… Le jour favorable, le moment propice, c’est aujourd’hui, c’est maintenant. » (2 Corinthiens 6. 1, 2).
Chers amis, êtes-vous prêts à répondre à l’appel de la grâce ?

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Que représente la croix pour vous ?

24 Novembre 2019 Publié dans #La croix

Dans les pays dits christianisés, rares sont les maisons où l’on ne trouve pas au moins une croix. Les églises et beaucoup de maisons sont pourvues de crucifix et bien des personnes portent au cou une médaille représentant la croix. Les cimetières en sont remplis.
Qu’est-elle pour vous, cher lecteur, cette croix qui se trouve partout ? N’est-elle qu’un symbole, celle du christianisme ? Ou une pièce d'art représentant une scène passée dont on a une vague connaissance ? Savez-vous qu’un jour, il y a presque deux mille ans, une croix fut dressée entre deux autres, non loin de Jérusalem, sur le mont Golgotha ? Un homme y était cloué, entre deux brigands crucifiés en même temps que lui.
Représentons-nous la scène : Il est 9 heures du matin. Le peuple, les conducteurs religieux, les soldats romains contemplent le crucifié du milieu. Qui était-il ? Jésus, le seul homme qui a vécu sur la terre une vie pure et sans tache, qui n’a fait que du bien, manifestant son amour infini, l’amour de Dieu. Qu’avait-il fait pour subir un tel châtiment ? Rien. Il n’avait dit que la vérité : « Je suis le Fils de Dieu » (Luc 22. 70). Pilate qui avait la responsabilité de sa condamnation avait déclaré publiquement et à trois reprises : « Je ne trouve aucun crime en lui ».
De 9 heures à midi, Jésus subit les moqueries et la haine des hommes poussés par Satan. A ses souffrances atroces que subissait son corps meurtri s’ajoutaient les souffrances morales, bien plus grandes encore, de Celui qui était venu pour sauver sa créature perdue. Il prie pour ses bourreaux : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23. 34).
De midi à 3 heures de l’après-midi, au moment où le soleil est le plus haut, les ténèbres envahissent le pays. Dieu ne permet pas que le monde assiste à cette scène de souffrances indicibles, infiniment plus grandes encore que les précédentes, pendant laquelle Jésus subit pour nous la juste colère divine contre nos péchés qu’il expie.

Un poète a écrit :
Tu brilles à la croix, lorsqu'aux trois heures sombres,
Qui sur un monde aveugle épaississaient les ombres,
L'homme parfait, le Fils du Dieu saint, du Dieu fort,
Traversa l'abandon, la colère et la mort.
Tu souffris, ô Jésus, Sauveur, Agneau, Victime !
Ton regard infini sonda l'immense abîme,
Et ton cœur infini, sous ce poids d'un moment,
Porta l'éternité de notre châtiment.

Puis à la fin de ces heures ténébreuses (3 heures de l’après-midi), Jésus dit : « C’est accompli » et, ayant jeté un grand cri, il expira. Oui, l’œuvre de grâce est achevée, parfaitement accomplie. La justice de Dieu est pleinement satisfaite, le pécheur peut être pardonné.
Permettez-moi de répéter ma question, cher lecteur : Qu’est-elle, pour vous, cette croix ? Est-elle un simple objet servant de pendentif pour décorer votre poitrine ? Pensez-vous que le fait de la porter fait de vous un(e) chrétien(ne) ? Ou la considérez-vous comme le symbole d’une religion parmi d’autres ?
Ou pouvez dire du plus profond de votre cœur, et dans une sainte adoration : « C’est là que Jésus, le saint Fils de Dieu a souffert et est mort pour moi, c’est là qu’il a payé le grand prix de mon salut éternel » ?

Oui c'est pour moi, oui c'est pour moi
Que mon Sauveur a souffert sur la croix.
Blessé, meurtri, il a souffert pour moi,
Pour me sauver, il est mort sur la croix.

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Pas droit à l'erreur

23 Novembre 2019 Publié dans #Paradis, #Enfer

"Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle" (Jean 3. 16).

L'éternité est une dimension qui échappe à la raison humaine. Étant un être fini, l'être humain ne peut pas concevoir l'infini ; mais cette incompréhension ne change rien au fait lui-même. Dieu est éternel et désire une éternité de bonheur pour ses rachetés auprès de Lui au Paradis ; par contre une éternité de châtiment et de malheur éternel sera réservée en Enfer pour ceux qui auront refusé ou négligé le parfait Salut que Dieu offre gratuitement en Jésus-Christ. C'est une pensée terrifiante, cependant notre raison doit l'admettre car c'est Dieu qui parle ainsi.
La Bible établit de manière irréfutable cette éternité des peines en Enfer. En
Marc 9. 43-48, il est parlé d'un feu qui ne s'éteint pas et d'un ver rongeur qui ne meurt pas : images impressionnantes d'une peine sans fin. En Luc 16. 26, l'Esprit de Dieu nous parle d'un grand gouffre fermement établi entre la demeure des sauvés au Paradis et celle des perdus en Enfer, de sorte que l'on ne peut passer de l'une à l'autre. L'évangile de Jean chapitre 3 se termine sur ces paroles solennelles : « La colère de Dieu demeure sur celui qui refuse de croire au Fils de Dieu » (Jean 3. 36).
Un jour, proche peut-être, la preuve sera faite qu'il s'agit effectivement d'un bonheur éternel au Paradis pour tous les enfants de Dieu sauvés par la foi en Jésus-Christ ou d'un malheur éternel en Enfer pour tous ceux qui ne se sont pas repentis de leurs péchés et qui n'ont pas accepté Jésus-Christ dans leur vie comme seul Seigneur et Sauveur. Que personne n'attende donc ce jour pour croire.
« Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6. 2b).
Où nous pousse le temps qui passe ? Vers l'au-delà !
Tant que Dieu nous offre sa grâce. Saisissons-la !

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Jésus-Christ nous justifie

22 Novembre 2019 Publié dans #Salut

"... Nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d'être justifiés par la foi en Christ et non par les oeuvres de la loi ... " (Galates 2 : 16)

Chers amis, lorsque l’on parle du salut de l’être humain, de la justification, de la manière dont nous sommes reçus, acceptés et pardonnés par Dieu, il n’y a qu’une seule personne qui compte, c’est la personne de Jésus-Christ. « Le salut ne se trouve en aucun autre, » qu’en Jésus-Christ « car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions êtres sauvés. » (Actes 4 : 12)
C’est en Jésus-Christ seul que réside le Salut. C’est par son sang que la voie du Salut nous est ouverte. C’est à cause de l'oeuvre parfaite de Jésus sur la croix que nous sommes acceptés, pardonnés par Dieu et qu’Il nous déclare, nous considère et nous reçoit comme juste. C’est encore à cause de l’intercession du Jésus-Christ que nos péchés nous sont pardonnés, que nous sommes sanctifiés et demeurons dans la communion de Dieu.

Jésus Christ nous accorde le Salut et la Vie Éternelle. Le Salut c’est Christ et Christ est le Salut. La Vie Éternelle c’est Christ et Christ est la Vie Éternelle. La Justice c’est Christ et Christ est la Justice de Dieu. Oui pour nous tous enfants de Dieu, Jésus-Christ est notre justice présente et future.

On peut donc comprendre cette déclaration de l’apôtre Paul « Or, c'est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption » (1 Corinthiens 1 : 30). Voilà aussi pourquoi Jean peut écrire « Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en son Fils. Celui qui a le Fils à la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. » (1 Jean 5 : 11-12)
Chers amis, lorsque par la foi un être humain met sa confiance dans le Seigneur Jésus-Christ, lorsque écoutant la Bonne Nouvelle de l’Évangile, il croit que Jésus-Christ a été donné par Dieu pour être son Salut, lorsqu'il croit que Jésus-Christ est pleinement suffisant, pleinement capable et puissant pour le sauver parfaitement, alors le Christ se donne à lui. Jésus-Christ le justifie, lui offre le Salut et la vie éternelle.

Lorsque nous considérons la justification, Jésus-Christ est tout et nous, nous ne sommes rien et n’avons rien que Dieu puisse accepter en nous hors de Lui. Dans notre vie de chrétien, Christ sera toujours tout. Lorsque Dieu nous regarde ce qu’il veut toujours voir en nous, c’est Jésus-Christ demeurant en nous par la foi. Il est vrai que nous avons de la valeur, mais cette valeur ne se trouve qu’en Jésus Christ.

Notre foi elle-même, merveilleux don que Dieu nous donne et qui suscite gracieusement l’être humain à l'écoute de l’Évangile, n’est importante que parce que c’est le moyen qui nous permet de recevoir Jésus Christ.
La foi est comme une sorte de main spirituelle qui nous permet de recevoir et saisir Jésus-Christ ; et quand Jésus est saisi et reçu par la foi, nous le possédons Lui-même, nous possédons alors tout ce que Jésus est : Vie, Justice, Sagesse, Sanctification, etc...
Lorsque Jésus Christ habite ainsi nos coeurs par ce moyen de la foi, nous sommes alors cachés en Lui et couverts par sa Justice. Dieu alors nous considère et nous reçoit aussitôt comme justes, à cause de Jésus-Christ en qui nous croyons.
Dieu a voulu de toute éternité que le Salut soit accordé à l’être humain par grâce. Dieu a prévu que se serait son Fils Jésus qui accomplirait l’oeuvre du Salut et rendrait son plan possible. Par le don de son Fils unique, l’objet de toute son affection, le Salut serait étendu aux êtres humains perdus et condamnés. Mais il faudrait que son Fils Jésus se charge de tous nos péchés, que son sang soit versé, qu’il meurt sur une croix et qu'il ressuscite le troisième jour. C'est par le sacrifice, le sang du Fils de Dieu, que quiconque qui croit et met sa confiance en Jésus, est justifié et a la Vie Éternelle.
Lorsqu’un pécheur s’approche de Dieu, lorsqu’il met sa foi dans le sang et les mérites de Jésus et qu’il demande à Dieu le pardon de ses péchés, alors Dieu lui dit : « C’est vrai que tu as péché, et que tu mérites la mort. Cependant j’ai déclaré ceci : j’ai « donné mon Fils bien aimé afin que quiconque croit en lui... ait la vie éternelle » (Jean 3. 16). Puisque que tu crois ce que j’ai déclaré de mon Fils , puisque tu crois que la mort et la vie de mon Fils sont suffisant pour t’accorder la vie, alors je te pardonne, je te déclare juste à mes yeux et je t’accepte comme mon propre fils ».
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La puissance du sang de Jésus-Christ

21 Novembre 2019 Publié dans #Divers

Durant la période définie par l'Ancien Testament, Dieu sanctifiait son peuple par le sang d'un agneau. On choisissait le plus beau des animaux puis le grand sacrificateur entrait dans le temple et Dieu répondait au sacrificateur pour dire; S'Il agréait ou s'Il refusait le sacrifice qui Lui était offert pour les péchés du peuple. Si le sacrifice était agréé, les péchés étaient effacés du milieu du peuple et Dieu l'oubliait à jamais. Sous ce règne, il fallait plusieurs sacrifices. De plus, ils étaient temporels et leur puissance était limitée.
Mais Jésus, le Fils unique de Dieu, son bien-aimé, s'est fait homme; Lui seul, Juste, a foulé le sol de la terre. Son sang a coulé à la croix du calvaire et son Sacrifice a été agréé par Dieu de façon éternelle. Tous ceux qui vont à Jésus-Christ pour être lavés du péché par ce sang précieux, sont sauvés.
C'est pourquoi la Bible dit : "Jésus est par cela même le garant d'une alliance plus excellente. De plus, il y a eu des sacrificateurs en grand nombre, parce que la mort les empêchait d'être permanents. Mais Lui, parce qu'il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible. C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur" (Hébreux 7. 22-25). "Combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant !" (Hébreux 9. 14).

La puissance du salut réside dans le sang du Christ :

Depuis la chute d'Adam et Ève, la terre, la nature et l'être humain furent souillés par le péché. Aucun être humain n'était juste car tout le sang versé sur cette terre était souillé. Mais Jésus, en versant Son sang Juste sur la croix pour les péchés des êtres humains, purifia toutes les souillures engendrées par le péché, pourvue que l'être humain, en tant qu'individu unique, accepte ce sacrifice ou don gratuit qu'est la vie éternelle.
C'est pourquoi la Bible dit : "En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce" (Éphésiens 1. 7). "Sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache" (1 Pierre 1. 18-19). "Et de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre ! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang" (Apocalypse 1:5).

Il peut arriver à n'importe qui dans la vie d'être harcelé par l'accusateur de nos âmes, Satan. Certains sont non-croyants et désirent savoir davantage sur Jésus-Christ mais en sont empêchés par l'ennemi de nos âmes ; d'autres sont croyants mais se sentent indignes de Jésus-Christ, ce qui les prive de connaître réellement la joie dans leur relation avec Dieu.

Nous devons savoir que tous les enfants de Dieu rachetés par Jésus, par son sang précieux, sont sanctifiés. Dieu les considère comme saints, comme n'ayant jamais péché. Et la Bible nous atteste que : "Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché" (1 Jean 1. 7).

Voici une belle illustration du rôle de Jésus-Christ face au péché. C'est dans Zacharie 3. 1-5 : "Il me fit voir Josué, le souverain sacrificateur, debout devant l'ange de l'Éternel, et Satan qui se tenait à sa droite pour l'accuser. L'Éternel dit à Satan: Que l'Éternel te réprime, Satan ! Que l'Éternel te réprime, lui qui a choisi Jérusalem ! N'est-ce pas là un tison arraché du feu ? Or Josué était couvert de vêtements sales, et il se tenait debout devant l'ange. L'ange, prenant la parole, dit à ceux qui étaient devant lui : Ôtez-lui les vêtements sales! Puis il dit à Josué: Vois, je t'enlève ton iniquité, et je te revêts d'habits de fête. Je dis: Qu'on mette sur sa tête un turban pur! Et ils mirent un turban pur sur sa tête, et ils lui mirent des vêtements. L'ange de l'Éternel était là".
Qui croyez-vous, représente l'ange de l'Éternel ici ? Jésus fait la même chose pour tous ceux qui l'acceptent par Son sang précieux. Aussi, Jésus nous dit ceci si nous sommes en Lui : "Autant l'orient est éloigné de l'occident, Autant il éloigne de nous nos transgressions" (Psaume 103. 12). "...Car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché" (Jérémie 31. 34). "C'est moi, moi qui efface tes transgressions pour l'amour de moi, Et je ne me souviendrai plus de tes péchés" (Ésaïe 43. 25).

Tout être humain qui accepte le sang précieux du Christ a la certitude d'appartenir au Seigneur à jamais. Désormais, Dieu ne le voit plus pécheur mais Saint à travers le sang de Son Fils, Jésus-Christ. Dès le moment où cette acte est posé, Dieu ne se souvient plus de nos péchés. L'accusateur essayera de nous rendre coupable, mais ayons la certitude qu'il n'y a plus de condamnation pour nous enfants de Dieu.

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