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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

Jésus avec ses disciples après sa Résurrection (1)

1 Décembre 2020 Publié dans #Divers

Après sa Résurrection, Jésus a passé 40 jours sur la terre avec ses disciples jusqu’au moment où Il est remonté au Ciel d’où Il était venu. « Après avoir souffert, il se présenta lui-même vivant, avec beaucoup de preuves certaines : pendant 40 jours, il se montra à eux (aux disciples) et leur parla de ce qui concerne le royaume de Dieu » (Actes 1. 3).

La première personne à qui se présenta Jésus ressuscité fut Marie de Magdala. Elle était une femme dont le Seigneur avait chassé 7 démons (Marc 16. 9). Avec d’autres femmes, elle avait suivi Jésus (Luc 8. 2-3). Remplie d’amour pour son Seigneur qui l’avait délivrée de sept démons, elle vint très tôt le dimanche matin, dès la fin du sabbat, et vit le tombeau ouvert et vide. Elle crut qu’on avait enlevé le corps de Jésus. Pas plus que les autres disciples, elle n’avait pas encore compris ce que Jésus avait annoncé auparavant : « Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup … et qu'il soit mis à mort, et qu'il ressuscite trois jours après » (Marc 8. 31). Mais contrairement à eux (à Pierre et à Jean) qui, après avoir constaté que le tombeau était vide, s’en retournèrent chez eux (Jean 20. 10), Marie restait prostrée près du tombeau et pleurait.
- « Femme, pourquoi pleures-tu ? » lui demandèrent deux anges qui se tenaient assis dans le tombeau.
- « Parce qu’on a enlevé mon Seigneur et je ne sais où on l’a mis »; répondit Marie qui semblait indifférente que ce soit deux anges en vêtements blancs qui lui posent la question car son cœur était rempli de la personne de son Seigneur et ses pensées n'étaient que pour Lui.
Puis se retournant, elle vit un Homme debout qu’elle ne reconnut pas, peut-être à cause de son nouveau corps de ressuscité. - « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » demanda cet Homme.
Pensant que c’était le jardinier, Marie lui dit : « Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis… ».
Jésus lui dit : « Marie ! ». « Rabboni ! » lui répondit-elle, reconnaissant la voix de son Maître (Rabboni signifie ʺMaîtreʺ ou ʺmon Maîtreʺ avec une nuance de respect et d’attachement). Il suffit que Jésus prononce son nom pour qu’elle reconnaisse sa voix.

Marie cherchait le corps de son Seigneur Jésus ; et Lui le bon Berger cherchait sa brebis en l’appelant par son nom. « Il appelle ses propres brebis, chacune par son nom » (Jean 10. 3)
Jésus dit à Marie : « Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père… ».

Nous pouvons supposer que, dans son immense joie de retrouver son Seigneur Jésus ressuscité, Marie s’élance vers Lui, mais Il lui arrête son geste lui disant : « Ne me touche pas… ». Ceci a un sens spirituel. La mort et la résurrection de Jésus-Christ a pour résultat l’Église qui est l’ensemble de tous les croyants qui ont maintenant une relation vivante et spirituelle avec Dieu ; notre communion étant désormais par la foi, et non par la vue, avec le Christ glorifié dans le Ciel. L’apôtre Paul a écrit : « Même si nous avons connu Christ selon la chair, toutefois maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière » (2 Corinthiens 5. 16). Nous ne pouvons Le toucher de nos mains ni le voir de nos yeux, mais nous Le voyons par la foi.

« Ne me touche pas, dit Jésus, car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va vers mes frères et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu »

Jésus charge Marie d’une mission extraordinaire : annoncer aux disciples qu’il nomme « ses frères » que sa mort et sa résurrection nous placent dans une relation toute nouvelle avec Dieu devenu maintenant notre Père et notre Dieu ; comme Il est le Père et le Dieu de son Fils éternel Jésus-Christ. Fait inestimable : Dieu, le Père de Jésus, est devenu notre Père et notre Dieu. Jésus n’a pas honte de nous appeler ses frères (Hébreux 2. 11).

Réalisons-nous, chers amis chrétiens, l’immense privilège dans lequel le Seigneur nous a placés par sa mort à la croix et sa résurrection ? De pécheurs que nous étions, « morts dans nos fautes » (Éphésiens 2. 5), nos péchés nous séparant à tout jamais du Dieu Saint, maintenant « nous sommes enfants de Dieu ; et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, cohéritiers de Christ…» (Romains 8. 17).

« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans souillure, inaltérable, conservé dans les cieux pour vous » (1 Pierre 1. 3-4).

Bientôt nous verrons Jésus, non plus par la foi, mais par la vue : « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu et ce que nous  serons n'a pas encore été manifesté. Nous savons que, lorsqu'il sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu'il est » (1 Jean 3. 2). Il nous faudra l'éternité pour l'adorer et le louer comme Il en est digne.

Durant l’éternité,
Nous dirons ta gloire,
Ta grande charité,
Ta sainte victoire.
Gloire au Fils du Très-Haut !
Gloire à toi, saint Agneau !
Ô divin Rédempteur,
A toi qui nous aimes,
Soient force, empire, honneur,
Louanges suprême !

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