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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

divers

Jésus-Christ est infini

17 Mars 2021 Publié dans #Divers

"Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu" (Jean 1. 2)

Aussi loin que nous pouvons faire remonter notre pensée, la Parole était là. Cette Parole est éternelle; elle est un Être éternel. Elle était avec Dieu et auprès de Dieu, un Être distinct de Dieu, mais plus que cela, elle était Dieu Lui-même, un Être divin. La Parole n’avait pas de commencement, car elle là était au commencement. Ce verset ci-dessus établit parfaitement la grandeur infinie de la personne bénie du Seigneur Jésus-Christ le Fils de Dieu. Désigné comme “la Parole” (v. 14), Jésus est l’expression absolue et entière des pensées de Dieu. Sa gloire en tant que Dieu manifesté en chair est  mise admirablement en relief dans cet Évangile de Jean.

Son nom est “La Parole de Dieu”, est-il dit en Apocalypse 19. 13, mais ce nom même ne peut exprimer tout ce qu’Il est. Nous lisons ensuite : “Il a sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : Roi des rois, et Seigneur des seigneurs” (v. 16). En fait, Ésaïe 9. 6 nous Le présente ainsi : “On appellera son nom : Merveilleux, Conseiller, Dieu fort, Père éternel, Prince de paix”. Remarquons qu’il n’est pas dit qu’on appellera ses noms, mais simplement “son nom”. Il y a une telle perfection d’unité dans sa Personne que tous ces titres s’unissent pour exalter sa gloire infini. De même, il est dit en Matthieu 1. 21 qu’on l'appellera “du nom de Jésus”, ce qui veut dire “l’Éternel Sauveur”, et en Matthieu 1. 23 : “Emmanuel”, ce qui veut dire “Dieu avec nous” (voir Ésaïe 7. 14).

Il est intéressant cependant de remarquer que, durant sa vie sur la terre, Jésus parlait constamment de Lui-même comme du “Fils de l’homme”. Pourquoi cela ? Parce que, bien que d'une grandeur infinie, Jésus a voulu, dans sa grâce merveilleuse, prendre place dans l’humanité. Oui, de la même manière qu’Il est véritablement Dieu, Jésus est aussi véritablement Homme Saint, comme cela est mis en évidence dans l’Évangile de Luc. Beaucoup d'actions du service de Jésus sur la terre peuvent être attribuées au fait qu’Il était véritablement Homme Saint, mais par-dessus tout, Jésus est allé volontairement jusqu’à la croix pour être ce sacrifice pour le péché. Pour accomplir un tel sacrifice, il fallait qu’il soit un homme Saint, sans péchés. “C’est pourquoi… tu m’as formé un corps” – “nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ” (Hébreux 10. 5, 10).

"Dieu a ressuscité Jésus-Christ d'entre les morts et l'a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et il l'a donné pour chef suprême à l’Église, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous" (Éphésiens 1. 20-23).

"Jésus s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. C'est pourquoi aussi Dieu a souverainement élevé Jésus son Fils, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père" (Philippiens 2. 8-10).

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Les certitudes de la Parole de Dieu

13 Mars 2021 Publié dans #Divers

La Bible est la Parole de Dieu : « Ta parole est la vérité » (Jean 17. 17).

Dieu est le seul vrai Dieu : « L'Éternel Dieu est vérité, lui est le Dieu vivant et le Roi d'éternité » (Jérémie 10. 10).

Jésus Christ est la vérité : « Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14. 6).

Jésus Christ est Dieu : « Jésus Christ : lui est le Dieu véritable » (1 Jean 5. 20).

Le Saint Esprit est la vérité : « L’Esprit est la vérité » (1 Jean 5. 6).

Dieu est amour : « Dieu met en évidence son amour à lui envers nous en ceci : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5. 8).

L’amour de Jésus-Christ est infini : « Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous » (Éphésiens 5. 2).

Le Saint Esprit est rempli d’amour : « Je vous exhorte… par l’amour de l’Esprit » (Romains 15. 30).

L’Évangile est la « Bonne Nouvelle » que Dieu adresse à tous les êtres humains : « L’évangile de Dieu… concernant son Fils... démontré Fils de Dieu, en puissance, selon l’Esprit de sainteté, par la résurrection des morts – Jésus Christ notre Seigneur » (Romains 1. 2 - 4).

Le salut de notre âme vient uniquement de Dieu : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur la base des œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2. 8-9).

Dieu donne gratuitement à tous ceux qui croient en lui : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle… Celui qui croit en lui n’est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3. 16-18).

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L’indifférence des pécheurs face à la grâce de Dieu

12 Mars 2021 Publié dans #Divers

Il est écrit : “Il n’y a pas de juste, non pas même un seul; il n’y a personne qui ait de l’intelligence, il n’y a personne qui recherche Dieu; ils se sont tous détournés, ils se sont tous ensemble rendus inutiles; il n’y en a aucun qui pratique la bonté, il n’y en a pas même un seul” (Romains 3. 10-12).

En négligeant l'état de leur âme devant Dieu, les êtres humains manifestent clairement leur insensibilité. Par leur indifférence totale à l'égard de Jésus-Christ et des réalités célestes, ils montrent combien ils sont éloignés du seul vrai Dieu de l'Univers.

Adam, le premier homme, renonça à tout ce que Dieu était pour lui, simplement à cause d’un fruit. C’est ce que tout pécheur fait chaque jour : il renonce constamment à Dieu pour l’amour des choses du monde. N'importe quelle vanité et n'importe quel amusement de ce monde l'attire davantage que l’amour infini de Dieu et toute la grâce de Christ qui le cherche et le supplie de venir à lui ! Semblable au jeune homme qui avait de grands biens, il s’en va “tout triste” (Marc 10. 22). Cela fait ressortir la ruine complète du cœur naturel : il n’y a rien là pour Dieu !

Dieu veut le Salut de tous ceux qui sont indifférents à sa Grâce en Jésus-Christ car Dieu nous aime tous :

Le Saint Esprit supplie les êtres humains pécheurs en leur disant : “Soyez réconciliés avec Dieu !” (2 Corinthiens 5. 20), et les pécheurs ne s’en soucient pas. Mais lorsque Dieu se révèle à un être humain qui Le cherche de tout son coeur, il découvre que le péché est en lui, ce qui l’exclut à toujours de la présence divine ! Il comprend alors que le péché est la raison même pour laquelle Jésus s’est offert en sacrifice sur la croix, a enduré la colère de Dieu et a traversé la mort pour lui. Ainsi, le Saint-Esprit a atteint son but : révéler à notre cœur l’amour de Dieu que nous ne cherchions pas !

Qu'il est triste de voir un pécheur persévérer dans le péché – ce péché pour lequel Jésus-Christ a été livré, ce péché qui a causé la mort du Fils de Dieu à la croix ! Pensez-y : le péché est la cause de la mort de Christ ! Et cependant, Il est mort pour ôter nos péchés ! Il est merveilleux pour un pécheur de pouvoir dire : Je crois que Jésus-Christ a bu la coupe de la colère de Dieu contre le péché et qu’Il est mort sur la croix pour moi ; et aussi certainement qu’Il l’a bue, Il est maintenant mon Sauveur à la droite de Dieu ! Voilà ce qui rétablit dans le cœur la confiance en Dieu – la confiance même qu’Adam a perdue. Ce que Dieu veut que nous croyions, c’est son Amour. Il n’a pas épargné son Fils Jésus qui s’est donné Lui-même afin que nous puissions être avec Lui pour l'éternité.

Par la grâce parfaite de Dieu, le sang précieux de Jésus lave nos péchés de notre cœur et nous en purifie : il n’y a pas besoin de cacher quoi que ce soit de notre état, mais à nous repentir de nos péchés devant le seul Dieu trois fois Saint. Nous pouvons nous reposer dans la parfaite faveur de Dieu, et connaître Dieu mieux que nous-même. Et le meilleur moyen de nous connaître nous-même, c’est de regarder à Dieu et d'affirmer avec certitude que nous croyons en toute sincérité que Dieu a donné son Fils pour chacun de nous ses enfants ; que nous sommes en paix avec Dieu et nous nous réjouissons dans l’espérance de sa gloire. Alors nous pouvons nous glorifier en Dieu, nous réjouir en Lui par notre Seigneur Jésus. C’est cela qui donne le véritable caractère chrétien.

Dieu est venu avec miséricorde pour s’occuper précisément de nos péchés et de l’état qu'ils nous entrainent. Dieu est venu dans ce monde à travers son propre Fils Jésus, pour pouvoir exprimer librement son amour tout en restant juste, pour nous faire grâce ! Dieu s’est occupé de nos péchés en satisfaisant sa Sainteté, et cela avant que vienne le jour du jugement, de telle manière que nous pouvons dire désormais : J’ai la paix avec Dieu (Romains 5. 1).

"Nous… croyons en celui qui a ressuscité d’entre les morts Jésus notre Seigneur, qui a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification" (Romains 4. 24, 25).

Oh, quel Dieu que celui à qui nous avons affaire ! Il manifeste son amour à des pécheurs – un amour que nous n’avons pas recherché – et nous fait sentir que nous avons besoin de cet amour. Dieu veut nous donner d'en jouir et d'être en paix avec lui; Il verse son Amour et le répand dans notre cœur par l’Esprit Saint qui nous a été donné (Romains 5. 5). C’est une joie paisible pour le cœur de penser à ce que Dieu est pour les pécheurs perdus et ruinés que nous sommes, Lui qui s’élève au-dessus de notre misère dans le triomphe de la grâce.

Bienheureux ceux qui savent en vérité que la croix de Christ a répondu pour eux à toutes les exigences de Dieu !

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Le fondement de notre paix en Jésus-Christ

9 Mars 2021 Publié dans #Divers

Il peut arriver que ceux qui se disent enfants de Dieu se plaignent de ne pas posséder une "paix durable" et, en conséquence, de ne faire que peu de progrès dans la vérité et dans la connaissance du Seigneur Jésus. Cette insatisfaction n'est en aucune manière exceptionnelle, mais elle provient d'une connaissance imparfaite de l'Évangile et de la confusion de deux choses différentes. En posant la question à une personne: « Avez-vous la paix avec Dieu ? », elle répondit : « Pas toujours ». Le moins que nous puissions dire est qu'elle a été honnête. Il y a clairement une confusion entre la paix faite par le Seigneur Jésus et la jouissance de la paix. Lorsqu'un enfant de Dieu est pleinement heureux dans le Seigneur, il dit : « A présent, j'ai la paix ». Mais lorsque, par suite d'un manquement ou d'une épreuve, il se trouve déprimé et attristé, il pense que c'en est fini de sa paix. Mais sachons que la paix de Christ ne se base pas sur les sentiments ou sur les émotions, mais sur un fait accompli à la croix qui nous donne la sécurité et l'assurance de la grâce. La paix qui se base sur les sentiments est purement charnelle et non spirituelle, et plusieurs ont de la difficulté à distinguer entre les deux.

Pour répondre à cet état d'esprit, considérons attentivement sur quoi est fondée la paix avec Dieu. C'est un gain immense pour l'âme de percevoir clairement que la paix avec Dieu est fondée non pas sur nos sentiments intérieurs mais sur une base extérieure à nous, car alors on verra que nos expériences n'ont rien à voir avec la paix avec Dieu. Dans Romains 5. 1, il est écrit : « Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ », mais si nous examinons la liaison de ce passage avec ce qui précède, nous apprendrons tout de suite quelle est la source de cette paix. Après que l'apôtre Paul nous a expliqué le moyen par lequel Abraham a été justifié devant Dieu, il continue : « Or, ce n'est pas seulement pour lui qu'il est écrit que cela lui fut attribué; mais c'est aussi pour nous, à qui cela sera aussi attribué, pour nous qui croyons en Celui qui s'est ressuscité des morts, Jésus notre Seigneur, lequel a été livré à cause de nos offenses, et qui est ressuscité à cause de notre justification » (Romains 4. 23-25). Ces versets montrent clairement que l'œuvre parfaite de Jésus-Christ est le seul fondement de la paix avec Dieu, elle ne peut être fondée sur aucun autre fondement, moral, religieux, philosophique ou politique.

En fait, le fondement ayant été posé, Dieu déclare que quiconque de ceux qui sont destinés à la vie éternelle (Actes 13. 48) croiront en Christ pour recevoir la grâce de leur salut et par là même seront justifiés. Ils deviennent ainsi possesseur de la paix qui a été faite par la mort de Christ, et ils sont en sécurité en recevant cette assurance. Il faut en outre remarquer qu'il est écrit : « lequel (Jésus, notre Seigneur) a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification » (Romains 4. 25). La résurrection de Jésus-Christ est la preuve fondamentale de la perfection de son œuvre de rédemption, la certitude évidente que tous les péchés pour lesquels Jésus mourut pour ses élus sont effacés pour toujours. Cette résurrection atteste que tout ce que Dieu réclamait de nous à cause de nos transgressions de la loi morale qui nous condamnaient, a été pleinement accompli par Christ, notre Substitut, et que Dieu a été entièrement satisfait. Car si Christ a été livré pour nos fautes et est sorti du tombeau, étant ressuscité d'entre les morts, les fautes, sous le poids desquelles Il a subi le jugement que nous méritions, sont effacées; autrement, Jésus serait resté prisonnier du tombeau et nous serions les plus misérables des êtres humains. Ainsi la résurrection de Christ montre clairement et abondamment combien Dieu est satisfait par l'expiation qui a été faite sur la croix.

Il est donc parfaitement évident, comme nous l'avons déjà dit, que le seul fondement de notre paix avec Dieu réside dans la mort de Jésus-Christ qui a vaincu la mort en ressuscitant. Cette vérité essentielle est sans cesse répétée dans l'Écriture. Nous sommes « justifiés par son sang » (Romains 5. 9) ; « Ayant fait la paix par le sang de Sa croix » (Colossiens 1. 20). C'est donc Jésus-Christ qui a fait la paix avec Dieu pour nous et nous entrons dans cette paix par la grâce qu'Il nous accorde dans les mérites de son sacrifice. Jésus l'a faite par sa mort expiatoire, cette mort qui satisfaisait chacune des justes exigences de Dieu à l'égard de la rédemption de ses élus ; de sorte que Dieu peut maintenant inviter tous les siens à être réconcilié avec Lui (2 Corinthiens 5. 20).

Chers lecteurs/trices, sur quoi vous appuyez-vous pour être accepté devant Dieu ? Est-ce sur vous-même, sur votre choix supposément libre, sur une décision personnelle de votre volonté qui est esclave de la chair et du péché, sur votre obéissance aux commandements dans une vaine tentative de plaire à Dieu, sur les mérites de vos bonnes œuvres qui ne valent rien devant Dieu ? S'il en est ainsi, vous ne pouvez vous reposer sur l'œuvre de Christ, car vous n'avez pas abandonné l'importance que vous attribuez à votre propre personne, vous n'avez pas délaissé votre indépendance, vous refusez de vous soumettre au Roi des rois, vous maintenez l'illusion que vous n'êtes pas entièrement méchant et injuste, et vous réclamez encore quelque dignité. Mais s'il vous est donné par la puissance de l'Esprit de Dieu de reconnaître votre état lamentable et que vous êtes désespérément incapable et perdu, étant complètement écrasé dans la poussière de l'humilité, et si vous confessez que vous n'avez aucune espérance en dehors de Jésus-Christ et de ce qu'Il a accompli pour vous à la croix, alors vous serez converti et pourrez humblement dire : « Par la grâce de Dieu, je reconnais que Jésus-Christ est mon Seigneur et mon Sauveur », et vous sera donné la grâce d'une nouvelle vie avec tous les mérites du sacrifice de Christ. Si vous pouvez dire cela, soyez assuré alors que vous avez la paix avec Dieu. Rien ne pourra jamais vous en priver, aucun changement, aucune sorte d'expérience, car cette paix est votre propriété immuable, et inaliénable.

Chacun de ceux qui ont vraiment cru en Jésus-Christ sont justifiés, acquittés de toute charge de culpabilité et deviennent « justice de Dieu en Christ » (2 Corinthiens 5. 21). Étant justifiés, ils ont la paix -- non la paix par eux-mêmes, observez-le bien, mais la paix par notre Seigneur Jésus Christ, la paix d'une sécurité et d'une assurance éternelle. La paix qui nous appartient maintenant est la paix avec Dieu que Christ a faite en notre faveur par son sacrifice expiatoire. Et puisque c'est la paix qu'il a faite, elle est en dehors de nous-mêmes et ne peut jamais être altérée, ni subir de variation; elle est aussi stable et aussi durable que le Trône de Dieu; car, comme nous l'avons vu, c'est une paix que Christ a faite par la croix ; et ce qu'il a fait ne peut jamais être défait. En conséquence, cette paix est éternelle, et elle est la part de chaque véritable croyant en Jésus, qui a été choisi en Christ avant la fondation du monde.

Dès lors, ce que vous voulez dire lorsque vous vous plaignez de ne pas avoir une paix durable, signifie simplement que vous ne jouissez pas constamment de la paix et que vos expériences sont changeantes, car vous faites l'erreur d'attribuer la paix à vos sentiments. La paix c'est la sécurité et l'assurance de Christ en nous, mais si vous n'avez pas l'Esprit de Christ, vous ne Lui appartenez pas (Romains. 8. 9). La réponse de comment un croyant en Jésus peut jouir dans son âme d'une paix constante est très simple : c'est par la foi, car « la foi est l'assurance réelle des choses qu'on espère, l'évidence de celles qu'on ne voit point » (Hébreux 11. 1). La foi est celle de Christ et non la nôtre, elle est l'assurance de l'accomplissement de son parfait sacrifice en notre faveur, assurance ou certitude qu'Il nous transmet. Si nous avons la foi, c'est que nous avons cette assurance en nous par sa Sainte Présence qui nous habite, nous avons ainsi la sécurité de la paix par le fait que nous avons été réconcilié avec Dieu. Dans la réalisation de cette révélation, nous entrons dans la jouissance de sa gloire éternelle.

Si nous croyons le témoignage de Dieu, que la paix a été faite par le sang de Christ, aucun sentiment d'abattement, aucune conviction d'indignité, aucune circonstance quelconque ne sera capable de troubler notre assurance sur ce point, parce que nous verrons que tout dépend entièrement de ce que Christ a fait et non de ce que nous faisons. Ce qui est nécessaire pour jouir de la paix faite par Christ, c'est de se reposer fermement sur la Parole de Dieu. La cause de tant d'incertitudes sur ce sujet vient généralement de ce que l'on regarde à soi, au lieu de regarder à Christ. Nous devons plutôt regarder vers la preuve qu'un réel travail de la grâce de Dieu a commencé dans l'âme, au lieu de regarder vers les sentiments de notre nature humaine déchue, si nous voulons saisir l'unique fondement sur lequel l'âme peut se reposer devant Dieu par le précieux sang de Christ. La conséquence en est que, constatant en elle le mal du fait de la corruption de la chair, l'âme commence à se demander si, après tout, elle ne s'est pas trompée, ce qui la trouble grandement, la remplissant de doutes et de craintes, en vue de produire la méfiance vis-à-vis de Dieu, sinon un complet désespoir. Le moyen de faire échouer ses assauts est de recourir à la Parole écrite de Dieu (la Bible) et à l'Esprit de Christ qui nous habite. Pour parer à ses suggestions malignes, nous devrions répondre comme le fit le Seigneur Jésus lors de la tentation : « Il est écrit », et encore « non pas selon ma volonté, mais la tienne ». Alors nous verrions bientôt que rien ne peut troubler notre jouissance de cette paix avec Dieu, qui a été faite par le précieux sang de Christ et qui est devenue nôtre aussitôt que nous avons cru par la puissance de son Saint-Esprit. Nous nous reposerons alors sur un sûr fondement, et rein ne pourra nous ébranler (Romains 8. 35-39).

Ne vous inquiétez donc de rien, mais en toute occasion, présentez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. (Philippiens 4. 6-7).

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Confession de foi

2 Mars 2021 Publié dans #Divers

« Je crois en Dieu, le Père Tout Puissant, Créateur du ciel et de la terre » :

Quelle confession ! L’Écriture l’approuve hautement. Elle dit : «Tu crois que Dieu est un ; tu fais bien» (Jacques 2, verset 19). Mais prenons garde car il est ajouté : «les démons aussi croient, et ils frissonnent». Croire en Dieu ne suffit donc pas. Et si nous devons être sauvés, il nous faut autre chose que cette foi en un Dieu, Créateur des cieux et de la terre. Le diable croit en l’existence de Dieu et il est néanmoins la plus vile et la plus misérable de toutes les créatures.

« … et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur » :

Jésus ce nom veut dire « Dieu Sauveur ». C’est toute la gloire de sa personne et toute la gloire de son œuvre qui sont pour ainsi dire cristallisées dans ce Nom : « car aussi il n’y a point d’autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faut être sauvés » (Actes 4, verset 12).

« Christ » veut dire : "oint" ou "envoyé". On envoie généralement quelqu’un dans un but bien défini : pour faire quelque chose ou pour transmettre un message.

« Son Fils unique ». Cela signifie que Jésus Christ vient de Dieu et  est l’objet de tout l’Amour du Père. Il est le Bien-Aimé du Père.

« Notre Seigneur »… ; donc Celui auquel nous devons la soumission la plus absolue et l’obéissance la plus complète.

 « … qui a été conçu du Saint-Esprit » :

Quel mystère ! L’homme a toujours dans la longue suite des siècles passés, engendré à son image et à sa ressemblance. Mais voici quelqu’Un d’une conception toute divine. Et c’est l’explication de la prophétie d’Ésaïe : « Voici la vierge concevra et elle enfantera un fils, et appellera son nom Emmanuel » (Chapitre 7, verset 14).

 « … est né de la vierge Marie »

Jamais Dieu ne conféra honneur plus insigne à une vierge d’Israël. Quelle noblesse et quelle humilité nous trouvons chez Marie. Aussi nous comprenons et nous nous associons du plus profond de nos cœurs à la salutation qu’Élisabeth, sa cousine, lui adresse en ces mots : « Tu es bénie entre les femmes… » (Luc 1, verset 42). Et quel saint transport chez Marie ! Son allégresse se donne libre cours dans ce sublime cantique, appelé : « Magnificat ». « Magnificat anima mea Dominum ». « Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur ». Oui, toutes les générations appelleront Marie : « bienheureuse » (Luc 1:46-48). Mais déjà une ombre apparaît au fond du tableau. Écoutez ce que dit Siméon à Marie, dans le temple de Jérusalem, alors qu’elle et Joseph avaient apporté le petit enfant Jésus pour faire à son égard selon l’usage de la loi : « une épée transpercera ta propre âme » (Luc 2, verset 35). Cette épée, c’est la croix infâme de Golgotha dont la silhouette se profile déjà là-bas à l’horizon… sous un ciel ténébreux. Et ceci nous amène un peu plus loin dans la confession que nos cœurs recueillis murmurent…

« … Il a souffert sous Ponce Pilate »

Qui a souffert ? Jésus a souffert. Oh ! je vous en prie, arrêtons-nous ici un instant ; faisons une halte. Ne récitons pas si vite le Credo. Une phrase comme celle-ci mérite que notre plus vive attention se rive sur son contenu et qu’avec une profonde adoration nous nous inclinions devant la sublime grandeur des actes successifs du plus grand des drames qui aient eu lieu dans le ciel et sur la terre, dans le temps ou dans l’infini de l’éternité. Prosternons-nous devant les indicibles souffrances de Celui que nous appelons : « Son Fils unique ». Et quoi ? Dieu le Père, Tout puissant, Créateur des cieux et de la terre, n’est pas intervenu ? Dieu a donc laissé se perpétrer ce crime inouï ? Oui, chers amis. Ponce Pilate avait reçu le pouvoir d’En-Haut pour sceller la condamnation du Seigneur de gloire et pour ordonner son supplice. La réponse à ce mystère est celle-ci : Dieu voulait sauver les enfants des hommes. C’est pourquoi, sur le gibet du Calvaire, Jésus a été « battu, frappé de Dieu et affligé » (Ésaïe 53, verset 4). Il a pu dire : « pour moi je suis un ver de terre et non pas un homme ; je suis l’opprobre des hommes et le rebut du peuple ». « Mais Il a été blessé pour nos transgressions, Il a été meurtri pour nos iniquités… » Que dire ? Quel misérable commentaire ajouter devant cette charité infinie ? Ah ! combien odieux est le péché aux yeux du Dieu de majesté. Et combien grande est la miséricorde du Dieu d’amour, à l’égard de pauvres coupables.

« … a été crucifié, est mort et a été enseveli »

La mort du Sauveur fut l’accomplissement parfait des paroles bénies qui sortirent de sa bouche. Écoutons-les avec une sainte révérence : « Moi, je suis le bon berger : le bon berger met sa vie pour les brebis » (Jean 10, verset 11). Sur la croix Jésus a attendu, mais en vain, quelqu’un qui compatit à ses maux. Il n’eut qu’outrages et douleurs. Mais des mains pieuses ont enseveli l’Homme de douleur. Et, grâce infinie, les péchés furent ensevelis. L’œuvre est achevée. Lui-même a dit de ses lèvres expirantes : «C’est accompli ». La pierre du tombeau fut scellée, et une garde de soldats fut disposée pour garder le corps de Jésus.

« … est descendu aux enfers »

Enfers signifie ici "hadès" (en grec) ou "shéol" (en hébreu) ; c’est le séjour où vont les âmes séparées du corps ; mais en gravissant le Calvaire, Jésus pouvait répéter les paroles du Psaume 16 « Même ma chair reposera en assurance. Car Tu n’abandonneras pas mon âme au shéol, Tu ne permettras pas que ton Saint voie la corruption ».

« … le troisième jour est ressuscité d’entre les morts »

L’apôtre saint Paul dit que Jésus « a été livré pour nos offenses et a été ressuscité pour notre justification ». Chaque péché que nous avons commis est une dette que nous avons contractée envers Dieu. Jésus a payé notre dette. Il a été livré pour nos fautes. Bien plus, Il a été ressuscité pour notre justification., Dans ce monde, on justifie généralement un innocent. Dieu ne fait pas cela : Il justifie des coupables. Notre dette ne demande pas à être payée deux fois, une fois par Jésus-Christ sur la Croix et une fois par nous. Non, la dette payée, Dieu justifie le croyant en Jésus.

 « … est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant… »

C’est la preuve de l’entière satisfaction du Dieu saint et juste, offensé et outragé par la créature ; Jésus est dans la plus haute exaltation du ciel.

« … d’où Il viendra juger les vivants et les morts »

Jésus ressuscité est le juge des vivants et des morts. Mais qui jugera-t-Il ? Ah ! Il jugera les pécheurs sans repentance. Cher lecteur, si tu ne connais pas maintenant Jésus comme ton Sauveur, tu le connaîtras plus tard comme ton Juge : « Il viendra juger les vivants et les morts ». Abandonne-toi donc à l’efficacité de son sang précieux.

 « … Je crois au Saint-Esprit »

Le Saint-Esprit est la puissance de cette vie nouvelle qui a été communiquée aux croyants.

« … la communion des saints »

Cette communion est le fait d’une appréciation commune des grâces et des gloires, des perfections et des beautés de Jésus-Christ.

« … La rémission des péchés »

Saint Pierre s’exprime ainsi : « Tous tes prophètes lui rendent témoignage, que, par son Nom, quiconque croit en Lui, reçoit la rémission des péchés » (Actes 10 v.43). Quel don que celui-là ! Lecteur l’as-tu reçu ? C’est pour quiconque croit.

« …La résurrection de la chair »

Elle amènera les trépassés devant Dieu et c’est pourquoi les incrédules et les impies n’aiment pas à en entendre parler. Que dire sinon qu’il n’y a de sécurité qu’auprès de Jésus-Christ ?

« … la vie éternelle »

Elle sera la part du racheté. Mais la mort éternelle sera le sort affreux du pécheur sans repentance. Cher lecteur, le vœu de mon cœur est qu’en répétant les paroles du Credo, nous puissions réaliser toujours plus les sublimes grandeurs des vérités qui y sont contenues. Il en vaut la peine, car n’est-il pas vrai, il s’agit de notre bonheur présent, et de notre félicité éternelle.

 AMEN.

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La Gloire

28 Février 2021 Publié dans #Divers

Il n'y a pas dans la Parole de Dieu de thème plus grandiose que celui de la gloire. La gloire de Dieu, la gloire de Jésus, la gloire à venir en sont les titres les plus élevés.

1. La gloire de Dieu est le rayonnement, l'éclat de ses perfections. Elle est révélée dans la création : les cieux racontent la gloire de Dieu (Psaumes 19 : 1, 2). Elle l'est dans la création de l'homme, qui est l'image et la gloire de Dieu (1 Corinthiens 11 : 7). Elle brille dans l’œuvre de la rédemption : le croyant a été adopté pour Dieu par Jésus Christ à la louange de la gloire de sa grâce (Éphésiens 1 : 6).

2. La gloire de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a été vue sur cette terre. Dieu, en Jésus-Christ, s'est approché de l'être humain. Dieu, Celui dont la gloire était inaccessible, insoutenable aux jours de la loi du Sinaï, a « relui dans nos cœurs pour faire luire la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ » (2 Corinthiens 4 : 6).
Les gloires du Seigneur Jésus sont de nature diverse : essentielle, morale, officielle. Sa gloire essentielle est celle qu'il possède de toute éternité, la gloire qu'il avait auprès du Père avant que le monde fût
(Jean 17 : 5). Sa gloire morale se dégage du fait qu'Il est Parfait, Saint. Sa gloire officielle bientôt remplira l'univers, quand, revêtu de l'autorité royale, Il viendra avec puissance et une grande gloire (Matthieu 24 : 30).

3. La gloire à venir est la gloire éternelle qui, dans le ciel, sera la part de l'Église, laquelle aura été recueillie auprès du Seigneur Jésus (2 Timothée 2 : 10). Le peuple d'Israël, sur la terre, sera aussi témoin avec les nations de sa gloire, la gloire du Messie enfin reconnu : la terre sera pleine de la connaissance de la gloire de l'Éternel, comme les eaux couvrent le fond de la mer (Habakuk 2 : 14). La magnificence glorieuse de sa majesté et de son royaume sera alors l'objet de l'hommage universel (Psaume 145 : 5, 11, 12).

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Sans Jésus dans leur vie, les êtres humains sont perdus

22 Février 2021 Publié dans #Divers

Le prophète Ésaïe a écrit : « Nous étions tous errants comme des brebis. Chacun suivait sa propre voie ; et l'Éternel a fait retomber sur lui (Jésus) l'iniquité de nous tous. Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Ésaïe 53. 7, 6).

Ce passage prophétique parle en images de Jésus-Christ le bon berger qui quitterait le Ciel pour nous chercher, nous qui étions perdus. Oui, Jésus a accepté de venir dans ce monde et de souffrir sur la croix volontairement pour tout être humain. C'était notre seul espoir, car selon la Bible, tout être humain est pécheur et condamné !  Jésus-Christ, qui a été tenté comme nous en toutes choses sans commettre de péché, pouvait souffrir pour nous, mourant pour nos péchés, parce qu'Il était innocent. Il fallait un homme innocent, sans péché, pour que Dieu accepte son sacrifice pour nous, des coupables. Lui seul pouvait satisfaire à la justice divine.

Un homme qui meurt sans confesser sa foi en Christ, et qui ne devient pas un vrai disciple du Christ, n'échappera pas au châtiment éternel en Enfer ! Jésus-Christ a dit : « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même ; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre : tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père » (Jean 10. 11, 17, 18). Oui, Jésus-Christ nous aime. Il s'est donné pour tous et il voudrait nous sauver tous, mais pour cela, nous devons permettre qu'il nous aide à vaincre le péché et les habitudes mauvaises (Jean 8. 30-36).
Jésus-Christ a vaincu le péché et même la mort selon les prophéties et il peut nous rendre "plus que vainqueur" selon Romains 8. La Bible déclare qu'il est mort pour nos péchés selon les prophéties et qu’il est ressuscité le troisième jour pour notre justification selon les prophéties, rendant notre réconciliation avec Dieu le Père possible.
Oui, Dieu a prouvé son amour envers nous en envoyant son Fils. « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3. 16). Mais, il est indispensable de comprendre qu'il est notre seul espoir. Il a dit : "Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi" (Jean 14. 6).
Dieu nous aime et il veut prendre soin de nous personnellement. Il veut nous sauver et nous aider à grandir spirituellement. Mais, c'est seulement celui qui confesse et suis son Fils qui sera aidé et sauvé.

Voici ce que Jésus-Christ a dit dans Matthieu 10. 32, 33 : "C'est pourquoi, toute personne qui se déclarera publiquement pour moi, je me déclarerai moi aussi pour elle devant mon Père céleste ; mais celui qui me reniera devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon Père céleste. Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre! Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée, car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère, et l'on aura pour ennemis les membres de sa famille. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi. Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi. Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera".
Dans Jean 5. 21-29 le Seigneur a dit : "Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut. Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront  la voix du Fils de Dieu ; et ceux qui l'auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu'il est Fils de l'homme. Ne vous étonnez pas de cela ; car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. "

Jésus-Christ est la seule personne capable de nous délivrer du pouvoir du mal, de nous aider à faire le bien selon ses commandements, et de nous donner la vie éternelle. Dans Hébreux 7. 25 nous lisons que Jésus-Christ "peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur."
L'apôtre Pierre a écrit : « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous » (1 Pierre 5. 7)

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Jésus-Christ est le roc inébranlable

18 Février 2021 Publié dans #Divers

Jésus interrogea un jour ses disciples : « Qui suis-je au dire des hommes, moi, le Fils de l’homme ? ». Ils répondirent : « Les uns disent : Jean le Baptiseur ; d'autres : Élie ; d'autres encore : Jérémie ou l'un des prophètes… » (Matthieu 16 v.13-14).

Cette question nous apprend que les opinions concernant la personne du Seigneur Jésus étaient partagées. Les gens ne voyaient en Lui qu’un homme. Aujourd’hui encore, un sondage d’opinions dans les rues donne comme réponses : "C’est un homme de bien", "c'est un grand Maître", "c'est un grand modèle d’amour pour l’humanité", "c'est un moraliste de haut niveau", "c'est un grand réformateur", "c'est le fondateur de la religion chrétienne", etc... Mais la foi véritable en Jésus est absente de toutes ces déclarations.

Jésus pose alors à chacun de nous l’importante question qu’il a posée à ses disciples : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? » (v. 15). Et toi, cher lecteur, chère lectrice, que dis-tu de Jésus ? Qui est Jésus pour toi ?...

Le disciple Pierre répondit à la question de Jésus : « Tu es le Christ (le Messie, l’Oint), le Fils du  Dieu vivant. » (v. 16). Pierre discerne en Jésus sa divinité : Il est le Messie, l’Envoyé de Dieu ; il est le Fils du Dieu vivant, non pas des dieux inertes des païens, mais du vrai Dieu qui possède la Vie Éternelle, qui n’a ni commencement ni fin.

Jésus dit à Pierre : « Tu es bienheureux, Simon, fils de Jonas, car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Moi aussi, je te dis que tu es Pierre ; et sur ce roc je bâtirai mon Église, et les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre elle… » (v.17). Ce ne sont pas la chair et le sang, c’est-à-dire l’homme naturel, qui ont révélé cette vérité à Pierre, car « l’homme naturel ne reçoit pas les choses qui sont de l’Esprit de Dieu … et il ne peut pas les connaître, parce qu’elles se discernent spirituellement. » (1 Corinthiens 2. 14)

Dès lors que Pierre (et probablement les autres disciples) a discerné spirituellement que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant, Jésus peut parler de son Église qu’il va bâtir. Avec quoi et sur quel fondement ?

« Je te dis que tu es Pierre (ou : une pierre, en grec : petros) ; et sur ce roc (en grec : petra), je bâtirai mon Église »

Cet édifice spirituel est bâti par le Seigneur Jésus lui-même depuis la Pentecôte (depuis la descente du Saint Esprit sur la terre). Il est composé de tous les croyants nés de nouveau qui sont des pierres vivantes (1 Pierre 2. 5). Il est fondé sur un roc solide, cette vérité inébranlable que Pierre vient de déclarer : « Tu es le Christ, le Fils du  Dieu vivant. »

Les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre l’Église car, pour se l’acquérir et en être le fondement, le Christ, le Fils du Dieu vivant souffrira beaucoup et descendra dans la mort pour la vaincre en ressuscitant.

Pierre n’est qu’une pierre de cet édifice spirituel qu’est l’Église, mais Jésus le Maître l’honore en lui confiant une mission spéciale : il lui confie les clés afin d’ouvrir les portes du royaume aux Juifs et aux nations. C’est ce qu’il fera, par ses prédications, le jour de la Pentecôte, pour les Juifs où environ 3000 âmes entrèrent dans royaume (Actes 2) et plus tard pour les gentils dans la maison de Corneille (Actes 10).

Pierre n’a jamais été le chef de l’Église. Celle-ci n’a et n’aura jamais d’autre Chef que le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus n’a pas dit : « sur ce roc sera bâtie l’Église » mais : « je bâtirai mon Église ».
« [Dieu] l’a donné pour être Chef suprême à l’Église, qui est son corps, la plénitude de celui qui est tout en tous. » (Éphésiens 1. 22).
« [Jésus] est le Chef du corps, de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts afin qu’en tout il tienne, lui, la première place » (Colossiens 1. 18).
Qui d’autre pourrait être le Chef de l’Église si ce n’est « Christ qui a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle » (Éphésiens 5. 25).

Ami(e), as-tu fondé ta vie sur ce roc inébranlable qu’est le Christ, le Fils du Dieu vivant, comme l’a fait cet homme de la parabole de Luc 6. 48 ? Es-tu une pierre vivante de l’édifice qu’est l’Église de Jésus Christ ? « Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle » (Éphésiens 5. 25), peux-tu dire aussi, de tout cœur : « Le Fils de Dieu m’a aimé(e) et s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2. 20).

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Les êtres humains sont égaux devant Dieu

16 Février 2021 Publié dans #Divers

Le genre humain est un. La Genèse nous enseigne que nous sommes tous les fils d’Adam et Ève, et que nous partageons leur substance humaine à part entière. Il n’y a pas d’humains inférieurs aux autres à cause de leur création car nous sommes tous créés à l'image et à la ressemblance de Dieu. Les différences de langue, de culture, de couleur, et même de sexe sont réelles – mais secondaires. Devant Dieu notre Créateur, nous sommes tous égaux.

Les êtres humains sont tous pécheurs. Le mal n’est pas externe mais interne, car le péché n’est pas un défaut dans la composition de la création, mais le fruit de la désobéissance de l’être humain qui a rompu ses liens spirituels avec Dieu le Créateur.

Il n’y a pas de solution pour le péché dans le monde matériel. Ni la législation, ni les subventions économiques ne sauraient résoudre les injustices qui résultent de la chute de l’être humain. Cette chute fut le résultat d’une duperie satanique, mais les remèdes proposés par les savants de ce monde sont également décevants. Un problème spirituel ne peut être résolu que spirituellement, ce qui implique la nécessité d’une intervention divine.

Dieu nous a offert la guérison de notre maladie spirituelle causé par le péché. C'est dans l’incarnation de son Fils unique, Jésus-Christ, qui est venu dans le monde afin d’accomplir la Justice divine. Cette Justice exige l’expiation définitive du péché qui est intolérable aux yeux de Dieu. Par sa vie terrestre, Jésus le Fils de Dieu a démontré qu’une vie sans péché est possible – ce qui rend l'être humain pécheur encore plus coupable – ; et par sa mort sacrificielle, Jésus, l'Homme parfait, a payé la dette de nos transgressions. La justice que nous ne pouvons pas obtenir par nos propres efforts nous a été octroyée par sa grâce, ce qui rend le pécheur « juste » aux yeux de Dieu. Sans le pardon de Dieu obtenu par la grâce divine, l’être humain, aussi brillant, doué, riche, puissant soit-il, n’est que perdu et mort spirituellement dans ses péchés. Sachons que Jésus le Fils de Dieu est entré dans la gloire céleste où il est assis à la droite de Dieu le Père qui nous pardonne par le sang versé de son Bien-Aimé Fils Jésus-Christ.

À la suite de l’expiation de nos péchés, Jésus le Fils de Dieu nous a envoyé son Saint-Esprit afin de créer une nouvelle humanité. La nouvelle humanité créé par Dieu est une famille spirituelle dans laquelle nous sommes frères et sœurs. Juifs et Grecs, hommes et femmes, esclaves et maîtres – peu importe ; ces distinctions n’existent plus qu’au niveau terrestre. Dans le Royaume spirituel du Fils, elles ne comptent pour rien. La vraie fraternité n’est réalisée qu’au sein de l’Église, qui est le don offert au Père par son Fils unique. Voici le principe qui doit nous guider dans la situation actuelle.

Une visée à maintenir

L’Église ne gagnera pas seule la lutte contre le racisme, mais nous ne devons pas oublier le fait que nous sommes appelés à devenir le sel de la terre et la lumière du monde. Les principes de base qui pourront nous aider à discerner la volonté de Dieu dans nos communautés chrétiennes doivent être mis au service de la société plus large, qui ne trouvera pas d’autre solution. Certes, la perfection n’existe pas dans ce monde et il y aura toujours des échecs et des malentendus qu’il faudra confesser dans un esprit de repentance et de réconciliation. Mais comme l’apôtre Paul l’aurait dit, dans le Royaume de Dieu, il n’y a ni noir ni blanc. Nous sommes tous un en Jésus-Christ qui est le seul Juge et la seule source de notre justice et de notre salut. Que cela soit notre témoignage évangélique – individuel et collectif – face aux défis sociaux de notre temps.

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Jésus-Christ garantit notre plus grande joie

11 Février 2021 Publié dans #Divers

Les chrétiens hédonistes ne cessent de poursuivre leur pleine joie en Dieu qui est l’auteur de notre vie. Ce qui n’est pas en contradiction avec le fait de consacrer notre vie à la gloire de Dieu : parce que Dieu est plus glorifié en nous quand nous sommes plus satisfaits en Lui.

Mais les hédonistes chrétiens doivent, avec le temps, en dire plus sur l’objet de notre joie dans le « seul vrai Dieu ». Nos âmes ne seront pas profondément et durablement heureuses, et notre but dans cette vie (et pour toujours) ne sera pas accompli, si nous ne trouvons pas la satisfaction de notre cœur dans le seul vrai Dieu, le Dieu qui est, le Dieu qui s’est révélé comme « le Père de notre Seigneur Jésus Christ » (Romains 15. 6 ; 2 Corinthiens 1. 3 ; 11. 31Éphésiens 1. 317 ; Colossiens 1. 3 ; 1 Pierre 1. 3).

Mais comment connaissons-nous les caractéristiques qui définissent le seul vrai Dieu ? Qu’est-ce qui distingue le Dieu chrétien des faux dieux auxquels des milliards de personnes fléchissent le genou ? Notre Dieu, le vrai Dieu, a-t-il une marque ou un moment qui le détermine ?

Le moment décisif de Dieu

Pour nous chrétiens enfants de Dieu, notre marque distinctive est une personne particulière : Jésus Christ. Nous croyons que Dieu Lui-même, en la personne de son Fils Jésus, a vécu parmi nous comme l’un de nous. Il a pris sur Lui notre chair et notre pleine humanité. La Parole éternelle, la deuxième Personne de la trinité, s’est faite chair et a habité parmi nous (Jean 1. 14).

Mais le vrai Dieu nous donne non seulement une personne déterminante, mais aussi un moment déterminant. Les quatre récits des Évangiles témoignent d’un point culminant de la vie de plus de 30 ans de Jésus de Nazareth : Il est mort d’une mort atroce sur la croix pour des péchés qui ne sont pas les siens et Il est ressuscité trois jours après comme Il l’avait dit. Le moment décisif de la vie de Jésus – du Vendredi saint au dimanche de Pâques – est devenu pour nous le moment décisif de Dieu. Parce que dans la mort et la résurrection de son Fils, Dieu nous a assuré au moins trois réalités inestimables essentielles pour une joie réelle, profonde et durable.

La colère omnipotente de Dieu a été ôtée

Sans la croix de Jésus-Christ, il n’y a pas d’hédonisme chrétien. Parce que nous sommes de misérables pécheurs et que Dieu est le Dieu indestructiblement heureux, nous ne goûterons jamais la vraie joie à moins que Dieu n’agisse pour enlever la barrière que notre péché dresse entre nous et Lui ; ce que nous ne pouvons pas enlever nous-mêmes. La nature même du péché est la révolte contre la joie de Dieu et notre joie en Lui. Parce que le fondement le plus élevé et le plus profond de la joie de Dieu est Lui-même. Le péché n’est pas seulement une barrière ; c’est une agression contre Dieu.

Le sang de l’alliance a été versé

Ainsi, la première réalité inestimable que Dieu Lui-même doit assurer, s’il veut rendre possible à son peuple leur joie pleine et durable, est l’élimination de sa juste colère contre nous à cause de notre péché. C’est ce que Dieu fait par l’intermédiaire de son propre Fils Jésus sur la croix en fournissant « le sang de l’alliance ».

La nuit où Jésus mourut, Il prit une coupe, remercia Dieu et dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est versé pour beaucoup, pour le pardon des péchés » (Matthieu 26. 28 ; Marc 14. 24 ; aussi 1 Corinthiens 11. 25).

Dieu Lui-même, en la Personne de Jésus son Fils incarné, a versé le sang de l’alliance

La nouvelle alliance, inaugurée par l’effusion du sang de Jésus, est comme l’alliance avec Abram, pas comme l’alliance avec Moïse. Dieu Lui-même, en la Personne de son Fils incarné, verse seul le sang de l’alliance pour ôter sa juste colère contre son peuple et assurer totalement, pour ceux qui sont les siens, son éternelle grâce. Le sang de l’alliance a déjà été versé. Le retrait de la colère de Dieu contre ceux qui sont en Christ est certain.

Cependant, il faut plus, et plus est inclus, dans le rachat coûteux de Jésus.

Un nouveau cœur donné

La croix de Christ, et l’effusion du sang de l’alliance nous ont acquis non seulement la possibilité de la joie, mais aussi le cœur de la joie. Selon les termes de l’alliance, un nouveau cœur n’est pas seulement disponible, il est essentiel. Le problème de notre péché n’est pas seulement externe (exigeant le retrait de la colère de Dieu), mais aussi interne (exigeant en nous un cœur nouveau). Le péché a empoisonné nos âmes. Pour jouir de Dieu, nous avons besoin de cœurs nouveaux, que nous trouvons être la promesse explicite de la nouvelle alliance en Christ. Six cents ans avant Jésus-Christ, Dieu promet, par Jérémie : "Mais voici l’alliance que je ferai avec la communauté d’Israël après ces jours-là, déclare l’Éternel : je mettrai ma loi à l’intérieur d’eux, je l’écrirai dans leur cœur, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple" (Jérémie 31. 33).

Puis, par l’intermédiaire d’Ézéchiel, Dieu déclare : "Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau. Je retirerai de votre corps le cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair" (Ézéchiel 36. 26).

Sans l'obtention par Christ d’un « cœur nouveau » (le remplacement de notre « cœur de pierre » par « un cœur de chair »), nous ne pouvons être sauvés de la misère éternelle, mais nous n’avons pas encore été conduits à la joie pleine et durable. Aussi, une réalité vitale de plus, au-delà de notre nouveau cœur, nous a également été acquis par Christ au prix de sa vie.

Une nouvelle gloire révélée

Nous avons besoin non seulement d’une raison pour nous réjouir (le fait que la colère a été ôtée et un cœur nouveau nous a été donné) mais aussi d’une gloire pour nous réjouir. Dans la croix, deux choses se sont produites simultanément : le Christ a à la fois garanti la joie de la nouvelle alliance (par son propre sang) et, dans l’acte même de rachat de notre joie, il est devenu l’objet le plus glorieux de notre joie.

L’apôtre Paul écrit dans 2 Corinthiens 4. 4 que la lumière à laquelle Dieu ouvre les yeux de nos cœurs nouveaux est « l’éclat que projette l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu ». L’évangile chrétien – comme l’évangile de la gloire de Christ – n’est pas seulement le mécanisme et le moyen d’obtenir notre joie la plus pleine et la plus riche, mais aussi l’objet et le centre de celle-ci. Christ, l’homme Dieu crucifié, élevé dans la gloire comme il s’est offert lui-même pour les pécheurs sur la croix (Jean 8. 28 ; 12.32) est l’image visible du Dieu invisible (Colossiens 1. 15).

La croix est le moment déterminant de Dieu, alors qu’il met en avant son Fils crucifié (et ressuscité) pour être le focus conscient et l’objet de notre joie éternelle. Ou, comme le dit encore Paul, juste une phrase plus tard, Dieu « a aussi fait briller sa lumière dans notre cœur pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu dans la personne de Christ ». (2 Corinthiens 4. 6). Où regardons-nous pour voir la gloire de Dieu dans son expression culminante ? Sur la face crucifiée (et ressuscitée) de son Fils. Nous nous tournons vers Jésus. Nous tournons notre regard vers celui qui, dans l’acte même de garantir notre joie, est devenu notre plus grand trésor.

La joie de la croix

Se glorifier ou se réjouir « dans l’espérance de la gloire de Dieu » (Romains 5. 2), c’est se réjouir dans l’homme Dieu qui s’est livré pour être immolé pour venir dans sa gloire. C’est ce que signifie « se glorifier en Jésus-Christ » (Philippiens 3. 3). Dieu a créé le cœur humain pour qu’il soit satisfait non seulement dans le divin, mais dans le divin qui est devenu humain. Et pas seulement dans le divin-humain, mais dans le Dieu qui, en tant que l’un des nôtres, s’est donné pour nous. La gloire de Dieu dans laquelle les chrétiens hédonistes se réjouissent (maintenant et dans les siècles à venir) est la gloire de Dieu lui-même qui nous est révélée dans la personne et dans l’œuvre de son Fils.

La croix nous amène à Dieu Lui-même

Il est infiniment précieux que le rachat coûteux de la croix comprenne le retrait de la juste colère de Dieu et la création d’un cœur nouveau capable d’une joie profonde et durable. Mais la croix a fait encore plus : elle nous amène à Dieu lui-même. « Christ aussi a souffert, et ce une fois pour toutes, pour les péchés. Lui le juste, il a souffert pour des injustes afin de vous conduire à Dieu. » (1 Pierre 3. 18).

Et alors que nous venons à Lui, qui trouvons-nous « à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts. » (Hébreux 1. 3) ? Qui d’autre que le Dieu unique s’est assis à sa droite, Jésus son propre Fils glorifié, qui est devenu pour nous l’objet et le centre de notre joie éternelle.

À elle seule, la croix a été l’événement le plus horrible et le plus injuste de l’histoire du monde. Mais nous chrétiens hédonistes, dans notre poursuite sans honte de la joie, n’évitons pas la croix. Nous ne le pouvons pas. Au contraire, nous nous tournons précisément vers la croix, voyant combien il était approprié pour Dieu, dans ce monde de douleur et de mort dans lequel nous vivons, d’assurer notre joie par la mort atroce de son propre Fils.

Dans la croix, nous trouvons le moment déterminant de Dieu, quand Il a non seulement ôté l’ultime obstacle de notre joie et nous a procuré et garanti un cœur nouveau de joie, mais aussi quand, en rachetant notre joie, Il est devenu l’objet le plus glorieux de notre bonheur. C’est seulement dans et par Jésus-Christ que nous pouvons dire avec le psalmiste : « Il y a d’abondantes joies dans ta présence, un bonheur éternel à ta droite » (Psaume 16. 11).

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