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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)
Articles récents

A propos de la Grâce de Dieu (2)

27 Mai 2020 Publié dans #Divers

Héritiers par la grâce de Dieu :

« Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils ; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu » (Galates 4. 7).
Dans ce texte Paul dit, qu’en notre qualité de fils de Dieu, nous ne sommes plus esclaves, mais héritiers, et tout cela uniquement par la Grâce de Dieu. Notre héritage céleste, la gloire qui nous est réservée, n’est pas la récompense de quelque mérite que ce soit mais uniquement la conséquence de la Grâce de Dieu qui a fait de nous ses fils.
La notion d’héritage est fréquente dans les épîtres (Romains 8. 17). Notre héritage n’a rien à voir avec ce que nous faisons ou ne faisons pas, mais a uniquement à voir avec notre position en Jésus-Christ. En dehors de Jésus, nous ne possédons rien. Par contre, en Lui, nous avons été faits héritiers (Éphésiens 1. 11). L’héritage n’est pas un dû, mais un don. C’est une grâce qui nous est accordée.
Dans sa grâce infinie, Dieu nous confère la même part qu’à Christ, il fait de nous les cohéritiers de son Fils : « Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse » (Galates 3. 29). Nous sommes héritiers parce que Dieu nous a élus : « afin que…ceux qui ont été appelés reçoivent l’héritage éternel qui leur a été promis » (Hébreux 9. 15).
Au jeune homme qui vient lui demander ce qu’il a à faire pour hériter la vie éternelle, Jésus répond au final : « … Viens, et suis-moi » (Luc 18. 22). En d’autres mots : Prends position pour Christ, crois en la grâce qu’il offre, aime-le. C’est sur cette base que se trouve notre héritage : « Écoutez, mes frères bien-aimés : Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu’ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment ? » (Jacques 2. 5).
Dieu nous a choisis, il nous a fait grâce et nous l’aimons en retour. C’est parce qu’il nous a fait la grâce de l’adoption que nous l’aimons.
L’héritage est le résultat de la grâce que Dieu nous accorde en Jésus : « Afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions, en espérance, héritiers de la vie éternelle » (Tite 3. 7). Ceux qui héritent, n’héritent pas à cause de leurs mérites, mais uniquement à cause de leur filiation.

La grâce de Dieu nous délivre du pouvoir du péché :

“Le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce” (Romains 6. 14).
L’apôtre nous dit que la grâce ne nous apporte pas seulement le pardon de nos péchés mais nous délivre du pouvoir du péché. La loi donne un pouvoir au péché, la grâce nous délivre du pouvoir du péché. La loi donne au péché le pouvoir de nous accuser et de nous accabler, mais la grâce nous apaise, nous restaure, et nous affranchit du pouvoir du péché.
Jésus savait que Pierre allait le renier, mais il savait aussi que Pierre allait s’humilier et se repentir, c’est pourquoi il lui accorde la grâce d’être le premier messager de l’Évangile, aux juifs, lors de la Pentecôte et le premier messager de l’Évangile aux païens, dans la maison de Corneille
(Actes 2 et Actes 10). Jésus savait que ses disciples allaient l’abandonner, mais il les a bénis et envoyés pour qu’ils soient les messagers de l’Évangile. La grâce leur permet d’entrer dans les projets de Dieu étant délivrés de la condamnation.
Dieu sait tout de nos vies, notre passé, notre présent et notre futur. Il est prêt à nous pardonner et à nous faire confiance car il est le premier à croire à la puissance libératrice de la grâce. Comment savons-nous que nous vivons dans la grâce de Dieu ou bien que nous sommes des religieux sous la loi ? A cette question, la Bible nous donne une réponse claire : “Si je vis dans la grâce de Dieu, le péché n’a plus de pouvoir sur ma vie, par contre si le péché exerce son pouvoir sur ma vie, c’est que je ne suis pas dans la grâce, mais sous la loi” (Romains 6. 14).
Celui qui vit dans la grâce peut dire : “Autrefois j’étais égoïste, violent, coléreux, rebelle, amer, centré sur moi, alcoolique, passionné par les jeux d’argent, aimant le plaisir et la luxure… maintenant je suis une nouvelle créature”. Il y a un avant et un après.
Avant que la grâce n’opère dans sa vie, le religieux Saul de Tarse était un violent, un persécuteur, il se joignait aux meurtriers ; lorsque la grâce est venue dans sa vie, il est devenu une nouvelle créature, prêt à donner sa vie pour ses frères
(Romains 9. 1-5).
Celui qui est esclave du péché a besoin de découvrir encore la puissance de la grâce qui libère du pouvoir du péché.

La grâce de Dieu nous enseigne :

“La grâce de Dieu, salut pour tous les hommes, nous enseigne à renoncer à …et à vivre… ” (Tite 2.11-12).
Lorsqu’on va à l’école, nous sommes au contact d’enseignants dont le rôle central est de nous communiquer un savoir, une connaissance. L’enseignement est essentiel pour développer les capacités d’intelligence, de compréhension, d’adaptation, de survie etc. Au sujet du développement spirituel, de la compréhension de Dieu, de l’épanouissement dans la liberté des enfants de Dieu, nous avons droit à un merveilleux pédagogue, comme le déclare Paul : “La grâce” qui nous enseigne !
Dans l’épître aux Galates, dont le thème central est celui de la grâce, l’apôtre Paul nous parle d’un autre pédagogue ou précepteur nommé la loi : “Ainsi la loi a été comme un précepteur pour nous conduire à Christ… La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce précepteur” (Galates 3. 24-25).
Ainsi l’apôtre nous signale qu’il y a eu changement d’enseignant. Le premier enseignant – la loi – a fait un excellent travail, mais pour nous amener plus loin dans sa connaissance, Dieu nous a fourni un deuxième enseignant : la grâce.
Que nous enseigne la grâce ?
- Premièrement, la grâce nous enseigne que Dieu fait pour nous ce que nous ne pourrions jamais faire nous-mêmes : Notre salut. La grâce de Dieu nous sauve de la condamnation alors que nous sommes par nous-mêmes incapables de nous sauver. “La grâce de Dieu est salut”.
- Deuxièmement, la grâce nous enseigne que Dieu fait pour les autres ce que nous ne ferions jamais pour eux. Dieu sauve tous les hommes, sans distinction. Nous, nous sélectionnerions les moins mauvais. Or, la grâce de Dieu commence là où est le plus bas tombé. Jésus fut appelé l’ami des publicains et des prostituées. Le dernier homme auquel il offre le paradis est un brigand mourant à ses côtés. “La grâce de Dieu salut pour tous les hommes”.
- Troisièmement, la grâce nous enseigne à renoncer à des comportements et attitudes dont nous sommes incapables de nous débarrasser par nous-mêmes. La loi, et même la prison, n’ont pas pu changer les comportements d’un certain Onésime, esclave fugitif, mais la grâce de Dieu lui a permis de renoncer à sa révolte
(Philémon 10. 11). Nous pourrions citer Zachée, la samaritaine, et tant d’autres, qui par la grâce de Dieu ont vu leur vie changer radicalement. “Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines”.
- Quatrièmement, elle nous enseigne à vivre une forme de vie après laquelle nous soupirions sans pouvoir y parvenir, une vie de pardon, de paix, de joie et d’amour… “Elle nous enseigne à vivre selon la sagesse, la justice et la piété”.

A SUIVRE... / CLIQUER ICI

A LIRE AUSSI : A propos de la Grâce de Dieu (1)  ;  A propos de la Grâce de Dieu (3)

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A propos de la Grâce de Dieu (1)

26 Mai 2020 Publié dans #Divers

La source de la grâce de Dieu :

“Que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur !” (2 Pierre 1. 2).
Ce verset souligne le fait que l’expérience de la grâce est impossible en dehors d’une relation personnelle avec Dieu par Jésus-Christ. La grâce découle inévitablement de la connaissance de Dieu et d’une expérience authentique avec Jésus-Christ.
S’il n’y a pas d’expérience de base, s’il n’y a pas un vécu personnel d’une rencontre avec Dieu, alors comment pourrions-nous témoigner de ce qu’Il est, de ce qu’Il fait ?
Si notre connaissance de Dieu n’est qu’intellectuelle et si elle n’est pas descendue dans le cœur, si elle n’a pas bouleversée notre vie, nous serons facilement gagnés par le légalisme religieux. Par contre une expérience qui nous permet de découvrir l’Amour de Dieu, qui nous fait entrer dans une vie nouvelle, va produire en nous une source intarissable de grâce.
Nous étions perdus, enfoncés dans notre péché, méprisables et parfois nous méprisant nous-mêmes, mais Dieu est venu vers nous, Il nous a accueillis comme le père a accueilli le fils prodigue. Il nous a tendu une main secourable et sa grâce a surabondée là où le péché avait abondé. Nous avons fait l’expérience du pardon absolu de Dieu et de son Amour sans condition ; une source de paix a commencé à jaillir dans nos cœurs, car la grâce de Dieu a envahie notre âme.
Pour que cette grâce ne tarisse pas, pour qu’elle soit multipliée, il suffit de croître dans la connaissance de Dieu et de son Fils Jésus-Christ. Or, cette connaissance découle de notre communion avec Lui.
Notre légalisme naturel, notre légalisme viscéral peut facilement étouffer la source de la grâce de Dieu. Seule notre intimité avec Jésus nous ramène constamment vers la grâce. Voyons ces religieux prêts à lapider la femme adultère. Mais auprès de Jésus leur légalisme s’éteint et la grâce de Jésus-Christ triomphe.

L’Évangile de la grâce de Dieu :

“Je ne fais aucun cas de ma vie… pourvu que j’accomplisse… le ministère… d’annoncer l’évangile de la grâce de Dieu” (Actes 20. 24).
L'apôtre Paul considère que l’annonce de la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu est une priorité absolue. Il est prêt à payer de sa propre vie, pour que cet objectif soit atteint. Quelques années plus tard, lorsqu’il voit que les croyants de Galatie se sont écartés de cet Évangile, Paul leur fait part de son étonnement : “Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile” (Galates 1. 6). Il y a donc l’Évangile de la grâce et d’autres évangiles.
Parmi ces autres évangiles, il y a l’évangile de la prospérité, annonçant des choses agréables
(2 Timothée 4. 2-5). Le jour viendra, dit Paul, où les gens se détourneront de l’Évangile de la grâce, car ils auront envie d’entendre des choses agréables. Ce jour est déjà là, avec ceux qui prêchent cet évangile annonçant la prospérité, la réussite matérielle, le bien-être assuré, et tout cela sans repentance. Cet évangile tourne le dos au fondement du message de la grâce de Dieu qui repose sur la prédication de la croix, laquelle conduit à la repentance.
Il y a aussi celui des œuvres et des mérites, où l’être humain cherche à se justifier lui-même. Or, la grâce ne peut opérer que si nous nous reconnaissons pécheurs.
La grâce est pour ceux qui, conscients de leurs péchés, considèrent avec humilité le prix payé par Jésus à la croix.
Certains mettent en opposition le message de la grâce avec celui de la croix. Les deux vont ensemble. Il n’y a pas la grâce là où la croix n’est pas opérante. L’évangile de la grâce ne peut être séparé du message de la croix.
Ceux qui commettent cette erreur confondent le message de la croix avec celui des œuvres, des mérites, des efforts personnels, des pénitences, du légalisme religieux, comme le faisaient les Galates.

Justifiés par la grâce de Dieu :

“Ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ” (Romains 3. 24).
Dans le sermon sur la montagne, Jésus déclare : “Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux” (Matthieu 5. 20). Ici, Jésus nous rappelle qu’il y a une première forme de justice, celle des scribes et des pharisiens, basée sur la pratique rigoureuse de l’interprétation qu’ils font de la loi, et une deuxième, celle qui doit surpasser la justice des hommes religieux. Quelle est cette deuxième forme de justice ? C’est celle mentionnée par Paul écrivant aux croyants de Rome : la Justice qui est offerte par la grâce de Dieu. C’est dans cette forme supérieure de justice que nous sommes invités à entrer.
Pour être justifiés, les religieux se reposent sur leurs œuvres personnelles. C’est une justice fondée sur telle ou telle pratique religieuse observable par tous. C’est une justice que l’on peut étaler à la vue des autres. Jésus condamne cette attitude : “Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus ; autrement, vous n’aurez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux” (Matthieu 6. 1). Cette justice, reposant sur les efforts de l’être humain, conduit à l’autosatisfaction, et donc à l’orgueil parfois teinté d’hypocrisie.
Pour être justifiés, les disciples de Christ se confient dans la Justice que Jésus leur offre et qui découle de son œuvre à la croix. Dans ce cas, c’est renoncer à se justifier soi-même, et accepter par la foi d’être revêtu de la Justice de Christ. Cette Justice est basée non sur ce que nous faisons, mais sur ce que Jésus a fait pour nous. Cette Justice est imméritée, c’est une grâce qui nous est accordée gratuitement. Elle nous conduit à l’humilité et à la transparence. Elle nous garde de juger les autres par rapport à ce qu’ils font ou ne font pas, mais elle nous conduit à les aimer en sachant ce que Jésus a fait pour eux, comme pour moi.
La promesse qui nous est faite concernant la pratique de cette Justice de qualité supérieure, c’est que nous entrerons dans le Royaume des cieux. Ne nous imaginons pas qu’il soit uniquement question, ici, du Royaume dans lequel nous entrerons au moment de notre décès ; non, il est question d’entrer, de notre vivant, dans une qualité de vie supérieure basée sur une relation de paix avec Dieu.

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A LIRE AUSSI : A propos de la Grâce de Dieu (2)  ;  A propos de la Grâce de Dieu (3)

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La Nouvelle Naissance

25 Mai 2020 Publié dans #Salut, #La Vie

LA NOUVELLE NAISSANCE :
Les prophètes avaient déjà parlé de la transformation radicale de l’être humain appelée nouvelle naissance par la suite
(Jérémie 31 : 31-35 ; Ézéchiel 11 : 19-20 ; Ézéchiel 36 : 25-26). Jésus-Christ parla clairement de la nouvelle naissance à Nicodème (Jean 3 : 1-6) qui ignorait ce que c’était. On ne peut pas parler de la nouvelle naissance sans parler aussi de l’ancienne naissance.

- IL Y A DEUX NAISSANCES :
La première naissance est charnelle ou adamique, la deuxième naissance est spirituelle. Dans
Genèse 2 : 7-15, la Bible nous raconte comment l’être humain a été crée. Il était parfait. L’être humain dominait sur toutes choses et pouvait communiquer avec Dieu à tout moment jusqu’au jour ou le péché a fait irruption (Genèse 3). Dans Romains 5 : 12, nous voyons que le péché et la mort (physique et spirituelle) sont entrés par Adam dans le monde. La mort spirituelle est la séparation d’avec Dieu et l’être humain possède un esprit (Job 32 : 8). Normalement, l’être humain avec son esprit pouvait rentrer en communication avec Dieu son Créateur, mais le péché a détruit cette communication. L’être humain est composé de trois parties bien distinctes : l’esprit, l’âme et le corps physique (1 Thessaloniciens 5 : 23). Esprit = conscience, intellect et subconscient ; Âme = volonté, sentiment, émotion ; Corps = chair et sang.
La naissance ancienne ou adamique a été et est corrompue
(1 Corinthiens 15 : 50 ; Romains 5 : 14 ; Romains 3 : 23). Dieu aime les êtres humains d’un Amour incommensurable (Jean 3 : 16). C’est pour cela qu’après la chute d’Adam, Dieu va nous donner une solution (Genèse 3 : 15).
La solution de Dieu, c'est de nous faire naître de nouveau, c'est la Nouvelle Naissance. Pour cela, Dieu nous
envoie la Parole vivante, qui est Jésus. « Mais à tous ceux qui ont reçu la Parole c’est à dire Jésus-Christ, il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. Lesquels sont nés ni de la volonté de la chair, ni du sang et ni de l’homme mais de Dieu » (Jean 1 : 12-13). Pour naître de nouveau et avoir la Vie Éternelle, il faut obligatoirement recevoir et accepter dans sa vie Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur (1 Jean 5 : 11-13 ; Actes 4 : 12). Il est important de préciser que l’on ne naît pas enfant de Dieu mais qu’on le devient. Pour devenir enfant de Dieu, il faut « un pouvoir » que seul Jésus-Christ peut donner. La Nouvelle Naissance est donc une affaire personnelle.

- QU’EST-CE QUE LA NOUVELLE NAISSANCE ? 2 Corinthiens 5 : 17 ; Galates 6 : 15
Naître de nouveau, c’est être une nouvelle créature ou création, une nouvelle personne (1 Jean 3 : 14 ; Éphésiens 2 :1-8). La Nouvelle Naissance est le passage de la mort à la vie, la communication de la vie à des êtres humains qui étaient morts dans leurs offenses et dans leurs péchés. Le baptême d’eau n’est pas la Nouvelle Naissance comme beaucoup le pensent. La Nouvelle Naissance et le baptême d’eau ne sont pas des synonymes. Nous en voyons la preuve dans Actes 8 :13, Simon le magicien était baptisé et ne quittait plus Philippe, mais Pierre dit dans Actes 8 : 20-23 : « Simon était sous un fiel amer et dans les liens de l’iniquité » (ce qui veut dire qu’il ne pouvait être né de nouveau) et dans Luc 23 : 43, le voleur malfaiteur fut sauvé sur la croix même sans qu’il soit baptisé dans l’eau. .

- LES AGENTS ET INSTRUMENTS PAR LESQUELS S'OPÈRE L’ŒUVRE DE LA NOUVELLE NAISSANCE (1 Pierre 1 : 23 ; Jacques 1 : 18 ; Tite 3)
Dans ces passages, nous voyons que la Nouvelle Naissance s’opère par la Parole de Dieu et par l’Esprit de Dieu. Oui, nous naissons de nouveau grâce à la Parole de Dieu et grâce à son Esprit (Jean 3 : 3-5). L’eau symbolise la Parole de Dieu (Ézéchiel 36 : 25-26 ; Jean 17 : 17 ; Éphésiens 5 : 25-26). La naissance d’Esprit, c’est l’action du Saint-Esprit dans la vie d’une personne (Romains 8 : 14 ; Galates 5 : 16-25).
La Nouvelle Naissance est donc :
- le renouvellement de l’intelligence, des sentiments et des intentions
(Romains 12 : 2).
- la communication d’une nouvelle nature, la nature même de Dieu à celui qui naît de nouveau
(2 Corinthiens 5 : 17).
L’être humain naturel ou non régénéré est aveugle quant à la vérité et aux « choses de l’Esprit »
(1 Corinthiens 2 : 11). Il est corrompu (Galates 5 : 19-21) et perverti dans sa volonté (Romains 8 : 7). Telle est la condition de tout être humain non régénéré. À travers la Nouvelle Naissance, Dieu nous communique sa propre nature, sage et sainte (Colossiens 3 : 10). Les choses mauvaises et vieilles sont passées et voici toutes choses sont devenus nouvelles (2 Corinthiens 5 : 17).

- LES RÉSULTATS DE LA NOUVELLE NAISSANCE :
1) L’être humain, né de nouveau, est le temple du Saint-Esprit
(1 Corinthiens 3 :16, 6 : 19).
2) L’être humain, né de nouveau, ne vit plus selon la chair, mais selon l’Esprit
(Romains 8 : 9 ; Galates 5 : 16-17).
Quoique l’être humain né de nouveau ne soit plus dans la chair, la chair est cependant encore en lui. La chair est là mais nous ne sommes plus sous sa domination, elle est vaincue
(Romains 8 : 12-13).
3) Un être humain qui vient de naître de nouveau ne manifeste pas immédiatement la nature de Dieu et sa perfection. Il a le germe en lui-même, il commence par être un tout petit enfant et doit grandir spirituellement.
(1 Pierre 2 : 2 ; Éphésiens 4 : 13-15 ; Colossiens 3 : 10).
4) L’être humain né de nouveau ne pratique plus le péché
(1 Jean 3 : 9). Celui qui est né de Dieu ne peut plus vivre volontairement dans le péché. La nouvelle nature qui lui a été communiquée est la régénération, qui lui rend impossible la pratique continuelle du péché (1 Jean 2 : 29). L’être humain né de nouveau aime ses frères et sœurs en Christ.

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Dieu veut sauver tous les êtres humains

24 Mai 2020 Publié dans #Salut

"Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité" (1 Timothée 2. 4)

Lorsque Dieu a créé l'être humain, il était en parfaite harmonie avec Dieu. Il y avait alors une relation intime entre Dieu et l'être humain. Mais l'être humain, par orgueil, a désobéi Dieu. Cette relation intime entre l'être humain et Dieu a été brisée.
C'est pour cette raison que les êtres humains sont pécheurs et malheureux. Ils se sont éloignés de leur Créateur, chacun par ses péchés. Ils rejettent Celui qui les aime ! Ils sont ennemis de Dieu ! Ils vivent loin de ce pour quoi ils ont été créés pour être heureux.

L’être humain a été créé intelligent et responsable. Après la chute, il a acquis la connaissance du bien et du mal, c’est-à-dire une conscience qui le juge. Il sait très bien qu’il fait ce qui est mauvais : c’est cela être pécheur. Il est conscient des actes qu’il commet et il sait aussi que le jugement de Dieu est toujours selon la vérité.

Dieu est miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté (Psaumes 103 : 8). Dans sa grâce infinie, Dieu nous offre une justice, dont Lui seul est la source et Il veut que tous soient sauvés. Dieu nous a envoyé son Fils, non pas pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui (Jean 3 : 17).

Cette Justice n’apparaît pas pour juger et condamner, mais elle vient en Grâce et en Amour pour faire sortir l'être humain de son état d’angoisse et d’inquiétude, pour le prendre par la main et le conduire dans la présence même de Dieu, présence dont nous étions bannis. Dieu donc fait une offre qui répond au grand besoin de l’être humain.

Nous avons tous besoin d’un « Rédempteur » pour qu’il paye le prix qui correspond à notre état. Celui qui a cette capacité, c’est le Seigneur Jésus Christ. C’est donc par l’œuvre parfaite de Jésus Christ que la justice nous est gratuitement accordée. L'être humain n’a rien fait pour mériter cette justification. La justification lui est donnée par pure grâce.

L’Évangile est véritablement la Bonne Nouvelle de Dieu qui nous trouve dans notre état désespéré et nous offre la Justice divine qui vient du cœur de Dieu. Désormais, tout être humain peut l’avoir et être sauvé car elle est pour tous et donnée gratuitement.

La Bible le dit clairement, croyons en Jésus qui a porté nos péchés, qui est mort pour nous, qui a été enseveli et que Dieu a ressuscité. C'est le sacrifice de Jésus-Christ et sa résurrection qui nous assurent de la vie éternelle lorsque nous avons personnelement recu Jésus-Christ dans notre vie comme notre seul Seigneur et Sauveur.

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Le péché est vaincu par le sacrifice de Jésus

23 Mai 2020 Publié dans #Pardon des péchés, #Sacrifice de Jésus

La conviction du péché, c’est-à-dire la conviction d’être pécheur ou d'avoir péché est une des plus grandes grâces que le Seigneur puisse nous accorder. En fait, elle est la clé qui donne accès à toutes les autres grâces. Seul, son Saint-Esprit peut la produire (Jean 16. 8). Pour être justifié, l’être humain doit reconnaître ses péchés, s'en repentir et placer toute sa confiance en Jésus-Christ qui s'est sacrifié sur la croix pour le pardon de nos péchés. « Si nous prétendons n’avoir pas de péché, nous mentons » (1 Jean 1. 8, 10). Le pardon des péchés est désormais acquis pour quiconque se repent et croit de tout son cœur au parfait sacrifice de Jésus-Christ sur la croix du Calvaire. Jésus-Christ est l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean 1. 29), Il a aboli le péché par son sacrifice unique (Hébreux 9. 26b), son sang nous purifie de tout péché (1 Jean 1. 7) et nous justifie.
Ayant ainsi donné son Fils unique pour nous, Dieu ne nous traite plus selon nos péchés
(Psaumes 103. 10). La cène est le signe du sang de l’alliance répandu pour la rémission des péchés (Matthieu 26. 28). Quiconque croit en Jésus-Christ reçoit par son nom le pardon des péchés (Actes 10. 43). Pour tous les enfants de Dieu, les péchés, rouges comme le cramoisi, deviennent blancs comme la neige (Ésaïe 1. 18), Dieu les a jetés derrière Lui, et les a effacés comme une nuée (Ésaie 44. 22) ; Il les a précipités au fond de la mer (Michée 7. 19). Dieu va même jusqu’à les oublier (Michée 7. 18) ! Ils n’existent plus devant Lui (Jérémie 50. 20).

Oui Alléluia ! En Jésus-Christ, tous les méfaits de la chute en Adam ont été annulés : l’honneur de Dieu est maintenu, sa Sainteté satisfaite et sa Gloire manifestée. A la culpabilité de l’être humain, Dieu répond par la Justification, à sa corruption par la Sanctification, à sa souffrance et sa mort par la Glorification.
Croyons vraiment que par le sang précieux de Jésus-Christ versé sur la croix, nous sommes libérés de la mort et de la malédiction, et nous sommes sauvés pour l'éternité.

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L'Amour éternel de Dieu

22 Mai 2020 Publié dans #Amour de Dieu - de Jésus

L'amour réciproque de Dieu le Père et Dieu le Fils
Le chapitre 8 du livre des Proverbes nous montre que Jésus, appelé "la Sagesse" était de toute éternité, n’ayant ni commencement ni fin. Bien avant le commencement des choses créées, la Sagesse était là, une Personne divine, le Fils avec le Père, dans une plénitude réciproque d'amour et de joie, pour concevoir, puis réaliser ensemble l'œuvre de la création. La Parole de Dieu nous dit qu'Il était à côté de Lui son nourrisson, Il était ses délices tous les jours, toujours en joie devant Lui (Proverbes 8. 30). L'Amour entre Dieu le Père et Dieu le Fils est éternel, insondable et inexprimable.

Dieu nous aime de toute éternité
Ce même chapitre du livre des Proverbes nous apprend que, avant même le commencement de la création, la Sagesse (Jésus) avait ses délices dans les fils des hommes. Mystère profond et extraordinaire : avant que n'existe un seul être humain, avant même qu'il y ait une terre pour le porter, nous avons été, vous et moi, connus et aimés de Dieu !

Tu m'as aimé Seigneur, avant que la lumière
Brille sur l’univers que ta voix a formé,
Et que l’astre du jour, parcourant sa carrière,
Verse la vie à flot sur la nature entière.
Mon Dieu, tu m’as aimé !
Mon Dieu, tu m’as aimé !

Dieu le Père nous a aimés comme Il a aimé son Fils
Quand Jésus, la Sagesse incarnée, était sur la terre, il dit à son Père en parlant de ses disciples et de tous ceux qui croiraient en Lui : « Tu les a aimés comme tu m'as aimé » (Jean 17. 23). L'Amour de Dieu pour des êtres pécheurs tels que nous et qui sommes devenus ses enfants, est le même que celui dont Il aime son Fils unique et bien-aimé. Oui, Dieu a prouvé son Amour pour nous en donnant Celui qu'Il a de plus cher à son cœur. Rappelons ce si beau verset de l’Évangile dans Jean 3. 16 : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle ».

Mon Dieu, tu m’as aimé, quand, sur la croix infâme,
On vit de Jésus-Christ le corps inanimé ;
Quand, pour me racheter de l’éternelle flamme,
Ton saint Fils a porté les péchés de mon âme,
Mon Dieu, tu m’as aimé !
Mon Dieu, tu m’as aimé !

Jésus-Christ nous a aimés comme son Père L'a aimé
Par ailleurs, Jésus nous dit aussi : « Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés » (Jean 15. 9). L'Amour dont Jésus nous aime est le même et aussi grand que celui du Père pour Lui. Jésus a prouvé son Amour infini en s'offrant Lui-même en sacrifice pour nos péchés. Jésus a dit : « Personne n'a un plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15. 13).

Dieu nous aime tous :
Ami(e)s lecteurs/trices, savez-vous que vous et moi sommes les objets de cet Amour infini et éternel de Dieu, celui du Père comme celui du Fils ? Réalisons-nous que l’Amour de Dieu pour chacun de nous est le même que Celui dont Il aime son Fils unique et bien-aimé Jésus ?
Dieu le Père vous aime ! Jésus, Dieu le Fils, vous aime ! Cet Amour a été manifesté d'une manière éclatante à la croix où Jésus mourut volontairement pour vous et moi, pour payer le prix de nos péchés. Avez-vous répondu à cet Amour infini de Dieu en croyant simplement en Lui, en acceptant Jésus dans votre vie comme votre seul Seigneur et Sauveur ? Pouvez-vous alors exprimer ces magnifiques paroles :
Tu m’aimeras toujours ! Ni Satan, ni le monde,
N’arrêteront jamais le cours de ton Amour.
Où le mal abonda, ta grâce surabonde :
A ton amour, ô Dieu que mon amour réponde,
Toi qui m’aimes toujours !
Toi qui m’aimes toujours !

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L'Ascension de Jésus-Christ

21 Mai 2020 Publié dans #Divers

Ascension signifie action de s’élever, d’aller vers le haut.
L’ascension rappelle la montée au Ciel de Jésus-Christ. La Bible déclare :

Personne n’est monté au ciel, si ce n’est Celui qui est descendu du ciel (Jean 3 : 13).

 

Nous célébrons l'Ascension de Jésus-Christ notre Seigneur et notre Sauveur.
Après sa Résurrection à Pâques, le Seigneur Jésus était resté avec ses disciples pendant quarante jours les enseignant et leur prouvant qu'Il est bien ressuscité. Il est apparu à ses disciples à plusieurs reprises avant de monter au Ciel auprès de Dieu son Père dans la gloire qu'Il avait avant de venir dans ce monde.
Les disciples ont vu Jésus s'élever dans les airs, il est écrit "qu'ils avaient les regards fixés" ; ce qui signifie littéralement "que leurs yeux étaient figés sur Jésus" ; il est écrit "qu'une nuée le déroba à ses yeux"
(Actes 1. 9-10). Je pense que si les disciples avaient été capables ce jour-là de voir au-delà de cette nuée, ils auraient vu les cieux ouverts pour recevoir Jésus le Roi. Ils auraient vu les anges se réjouir du Retour glorieux du Seigneur Jésus dans sa Glorieuse Demeure au Ciel. Ils auraient vu Dieu le Père se lever pour accueillir Jésus son Fils bien-aimé dont Il était si fier et le faire asseoir à sa Droite.
Au Ciel, le Seigneur Jésus est souverainement élevé, au-dessus de tous, sauf de Dieu le Père
(Philippiens 2 : 10, 1 Corinthiens 15 : 27-28). Jésus est à la droite de Dieu, c'est la position la plus puissante dans tout l'univers après celle de Dieu le Père, et tout ce que le Père fait, le Fils le fait pareillement (Jean 5 : 19).
Le fait que Jésus soit monté au Ciel nous indique aussi avec certitude qu'Il reviendra de la même manière
(Actes 1 : 9-11) pour nous prendre avec lui personnellement tous ceux qui croient en Lui (Jean 14 : 3) corporellement et visiblement (Matthieu 24. 30 ; Apocalypse 1. 7) sur et avec les nuées (Apocalypse 1. 7 ; Daniel 7. 13) soudainement (1 Thessaloniciens 5. 2-3) glorieusement et avec ses anges (Matthieu 16. 27 ; 24. 30).

 

"Jésus-Christ est venu sur la terre comme un simple homme, se rendant obéissant jusqu’à la mort sur la croix. C’est pourquoi Dieu l’a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père" (Philippiens 2 : 7-11).

Jésus-Christ est ressuscité, il est à la droite de Dieu (Romains 8 : 34)

Jésus dit : Croyez en Dieu, croyez en moi a dit Jésus-Christ. Lorsque je m’en serai allé je vous prendrai avec moi (Jean 14 : 1-3).

Le Seigneur Lui-même descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur (1 Thessaloniciens 4 : 16-17).

Est-il espérance plus précieuse offerte que la foi, être pour toujours, une fois le voyage terrestre terminé, avec Jésus-Christ dans le Royaume de Dieu où chacun jouira, émerveillé, des bienfaits divins ? Cette espérance peut être vôtre en répondant sincèrement à l’invitation de Jésus-Christ. « Croyez en Dieu, croyez en moi ».

Bien-aimés du Seigneur, pour les circonstances ou évènements dans notre vie, l’espérance est une force qui nous tient dans l’amour divin.
Bien-aimés du Seigneur, courage ! Dieu a ouvert pour nous son Ciel.

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Sauvés par le moyen de la foi en Jésus

20 Mai 2020 Publié dans #Salut

« Pourquoi moi aussi suis-je encore jugé comme pécheur ? » (Romains 3. 7b).

Cette importante question est posée par l’apôtre Paul. Elle amène à se demander comment Dieu voit l’être humain.
L’être humain avait été créé pur par Dieu et placé dans un état d’innocence au milieu du jardin d’Éden. L’être humain s’est alors élevé contre Dieu et a désobéi au commandement de Dieu qui était de ne pas manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Il a rompu les relations qu’il avait avec Dieu en Éden, relations qui ne se retrouveront jamais. Désormais, tous les êtres humains ont la connaissance du bien et du mal, sont pécheurs, et sont assujettis à la mort et au jugement qui la suit. « Tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu » (Romains 3. 23).
Personne de la descendance d’Adam ne peut échapper à la condition de pécheur, ni retrouver l’état d’innocence perdue. La responsabilité de la créature est toujours là. L’être humain qui avait été fait à l’image de Dieu est désormais caractérisé par un esprit et une nature entièrement opposés à Dieu. Beaucoup font des efforts pour atteindre à la justice et à la gloire de Dieu. Mais ces efforts sont vains et ne sauvent pas. Pour changer de condition, il faut accepter par la foi ce témoignage de Dieu de l’état de perdition de tous les êtres humains et saisir le parfait salut qui vient de Lui. Jésus-Christ s’est chargé de notre condition : Il a assumé toute notre responsabilité d’enfants d’Adam, de pécheurs, et y a mis fin par sa mort.

« Comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et… ainsi la mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché » (Romains 5 v 12).
Le péché du premier homme (Adam) ne s’est pas arrêté dans ses effets à celui qui l’a commis, mais s’est étendu à tous ceux qui, comme race, sont attachés à ce premier homme. Dès les premières pages de la Bible, Dieu annonce que le péché entraînera la mort. Dieu dit à Adam : « De l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras pas ; car, au jour que tu en mangeras, tu mourras certainement » (Genèse 2. 17).
Le Nouveau Testament nous apprend qu’après la mort, il y a un jugement. Mais, fait merveilleux, par la Grace de Dieu, Jésus Christ a donné sa vie à l’intention de tous les êtres humains : « Le fils de l'homme est venu pour sauver ce qui était perdu » (Matthieu 18. 11). Pour cela, Christ a été notre Substitut et est entré dans le jugement que nous méritions. Devant le Dieu Saint qui ne peut voir le mal, ni tenir le coupable pour innocent, Jésus répond de nos péchés dont Il s’est chargé en grâce.

« Il (Jésus) a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités ; le châtiment de notre paix a été sur lui » (Ésaïe 53. 5).
Le prophète Ésaïe emploie les circonstances de son temps pour parler d’évènements futurs qui auront lieu plus de 700 ans plus tard. Il parle du Seigneur Jésus à la croix, blessé pour nos transgressions. La conséquence merveilleuse en est que nos transgressions sont définitivement éloignées de nous : « Autant l'orient est loin de l'occident, autant il a éloigné de nous nos transgressions » (Psaume 103. 12). Le Seigneur Jésus a été meurtri pour nos iniquités, ces iniquités qu’Il a faites siennes : Le châtiment de notre paix a été sur lui. En effet, l’être humain qui ne connaît pas Dieu n’a pas la paix, mais celui qui connaît Dieu trouve la paix : « Nous avons la paix avec Dieu par notre seigneur Jésus Christ » (Romains 5. 1).
« Lui-même (Jésus) a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2. 24).
L’apôtre Pierre évoque l’expiation de nos péchés par le Seigneur Jésus, cloué sur le bois de la croix. Il a porté nos péchés en son corps. Cette expiation était nécessaire, afin que, partant de la croix, nous ayons Christ comme Modèle et que nous puissions l’imiter. Quel puissant motif pour ne pas faire le mal de savoir que Christ a souffert pour nous !

« Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » (Actes 16. 30).
L’apôtre Paul, accompagné de Silas, séjourne à Philippes. Accusés de trouble par les maîtres d’une servante qu’ils avaient guérie, ils sont menés devant les magistrats et les prétres, puis jetés en prison. Alors que la nuit, en priant, ils chantent les louanges de Dieu, un tremblement de terre ouvre les portes de la prison et leurs liens se détachent. Le geôlier, dans une grande crainte à l’idée que tous les prisonniers s’évadent, veut se tuer. Mais Dieu, qui ne souhaite pas la mort de ce pécheur mais sa conversion et sa vie va lui enseigner le moyen de trouver le salut. Se sentant convaincu de péché, il demande à l’apôtre Paul : « Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? »

« Crois au seigneur Jésus, et tu seras sauvé » (Actes 16. 31).
À la question du geôlier, l’apôtre Paul répond que pour être sauvé il suffit simplement de croire au Seigneur Jésus. C’est ce que l’on appelle la foi. Sans la foi, pas de salut ! Désormais sauvé, le geôlier ainsi que sa famille, peut se réjouir de la joie du salut. « Vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous » (Éphésiens 2. 8). L’apôtre Paul montre ici que tout est opéré par la grâce de Dieu. Le salut est l’œuvre de Dieu uniquement et ne dépend pas d’œuvres que l’on pourrait accomplir. Retenons que les œuvres ne sont jamais un moyen de salut : « L'homme est justifié par la foi, sans œuvres de loi » (Romains 3. 28).

« Si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur et que tu croies dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, tu seras sauvé » (Romains 10. 9). C’est la parole de la foi, simple et positive. Les mots cœur et bouche sont importants. Dieu assure à celui qui croit de cœur c’est-à-dire réellement, avec un cœur qui s’intéresse à ce qui lui est dit, que le salut est à lui. La foi du cœur produit la confession de la bouche, et cette confession est le témoignage que Dieu attend. Si quelqu’un a dans la pensée seulement que Jésus est le Christ mais refuse de Le confesser, cette personne ne sera pas sauvée mais condamnée.

Dans Jean 3, un chef des juifs, Nicodème, vient à Jésus de nuit et le questionne : « Comment ces choses (la nouvelle naissance) peuvent-elles se faire ? » (Jean 3. 9). Le Seigneur fait cette merveilleuse réponse : « Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3. 16). Nicodème se considérait comme un disciple et voyait en Jésus « un docteur venu de Dieu ». Il va apprendre qu’il est un homme mort dans ses péchés et que Jésus, le Fils de Dieu, est son Rédempteur. Plus tard, il va prendre en public le parti du Seigneur Jésus lorsqu’on cherchait à se saisir de Lui. À la fin, il voit le Fils de l’homme (Jésus) sur la croix, et non plus de nuit mais en plein jour il lui rend hommage : « Nicodème aussi, celui qui au commencement était allé de nuit à Jésus, vint, apportant une mixtion de myrrhe et d'aloès, d'environ cent livres » (Jean 19. 39).

« Celui qui aura cru… sera sauvé ; et celui qui n’aura pas cru sera condamné » (Marc 16. 16).
Le Seigneur Jésus donne aux apôtres leur mission et cette mission est très large : « Allez dans tout le monde, et prêchez l'évangile à toute la création » (Marc 16. 15). L’Évangile doit être annoncé à tous, sans exception car « la grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes » (Tite 2. 11). L’exécution de la sentence de condamnation est différée afin que par la prédication de l’Évangile, des pécheurs puissent encore être amenés à Dieu et être délivrés des jugements à venir.
La fin du dernier chapitre de l’Évangile selon Marc montre le Seigneur Jésus s’en allant au Ciel : « Le Seigneur donc, après leur avoir parlé, fut élevé en haut dans le ciel, et s'assit à la droite de Dieu » (Marc 16. 19). Après avoir pleinement accompli son service, le Seigneur Jésus prend la place de repos et d’honneur à la droite de Dieu, duquel Il avait accompli toute la volonté.

« Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le christ Jésus » (Romains 8. 1).
Romains 8 expose la position bénie du croyant scellé du Saint Esprit. Cette vérité de l’absence de condamnation pour ceux qui sont dans le christ Jésus est un cri de triomphe. Être dans le christ Jésus, c’est être parfaitement un avec Lui, par la foi. Parce que nous sommes vivants par la vie de Christ, après l’exécution du jugement du péché sur sa Personne sainte à la croix ; donc il ne peut plus y avoir aucune condamnation pesant sur nous. Il y a une paix et une sécurité parfaite dans la présence de Dieu, car nous sommes devant Lui comme Christ est. Combien cela fait ressortir la grandeur d’être en Christ !

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Aimer à la lumière du sacrifice de Jésus sur la croix

19 Mai 2020 Publié dans #Amour de Dieu - de Jésus, #La croix

1) Le sacrifice à la croix nous rend capables d’aimer :

La libération opérée par Jésus-Christ sur la croix est une libération du vrai Amour, en ce sens qu’elle délivre les êtres humains des obstacles à l’amour et permet aux forces de l’Amour de Dieu de se développer en eux. C’est une libération qui rend l’être humain capable d’aimer de l'Amour de Dieu. Il s’agit d’une libération du vrai Amour, parce qu’elle s’opère dans une réconciliation. Elle délivre l’être humain de la situation conflictuelle où le péché l’avait placé à l’égard de Dieu et à l’égard d’autrui. Étant réconciliés avec Dieu, les barrières qui séparaient les êtres humains tombent et la haine fait place à l’amour. Un seul peuple nouveau est créé et est composé de toutes les nations unis au Christ Jésus.

L’histoire de Joseph et de ses frères dans la Genèse est une belle illustration de la libération de l’amour produite par le sacrifice. C’est quand Juda s’offre comme esclave à la place de Benjamin que Joseph se laisse reconnaître par ses frères et se réconcilie avec eux.

2) Le sacrifice à la croix nous est donné comme modèle de la vie de disciple :

Celui qui veut venir à la suite de Jésus doit l’aimer plus que tout : plus que son père ou sa mère, plus que son fils ou sa fille, plus que sa propre vie (Matthieu 10. 37-39). De même que Jésus a obéi à Dieu son Père jusqu’à la mort, nous devons aussi être prêts à donner notre vie pour Lui.

Comme le montre l’exemple d’Abraham, renoncer à soi-même signifie « être prêt » à renoncer à ce que l’on a de plus cher ici-bas. Et il se peut que Dieu teste de temps à autre notre degré de consécration en nous demandant un sacrifice important. Mais, le plus souvent, renoncer à soi-même signifie se détourner de l’idolâtrie de l’égocentrisme et se débarrasser de tout ce qui fait obstacle au service de Jésus-Christ.

3) Le sacrifice à la croix nous est donné comme modèle de l’amour pour les ennemis :

De même que Jésus a prié son Père de pardonner à ceux qui l’avaient crucifié (Luc 23. 34a), nous devons aimer nos ennemis et vaincre le mal par le bien. Il ne s’agit pas de renoncer à la justice, mais de laisser à Dieu le soin de faire justice. La Bible nous dit : "Mes amis, ne vous vengez pas vous-mêmes, mais laissez agir la colère de Dieu, car il est écrit : « C’est à moi qu’il appartient de faire justice ; c’est moi qui rendrai à chacun son dû ». Mais voici votre part : « Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger. S’il a soif, donne-lui à boire. Par là, ce sera comme si tu lui mettais des charbons ardents sur la tête. Ne te laisse jamais dominer par le mal. Au contraire, sois vainqueur du mal par le bien » (Romains 12. 19-21).

La théologie de la croix est ce qui fait la spécificité du vrai christianisme, ce qui lui permet d’être, par le Saint-Esprit et par nous tous qui avons une relation vivante et personnelle avec Dieu, une religion évangélisatrice, conquérante, venant en aide aux autres, et non agressive.

Lorsque le christianisme s’écarte de la croix, plus rien ne le distingue des religions qui font avancer leur cause par la violence. Celui qui se tient à l’ombre de la croix ne traite pas son ennemi avec mépris, mais avec une bienveillance infatigable, jusqu’à ce que Dieu adoucisse son cœur. Celui qui se tient à l’ombre de la croix ne se venge pas lui-même, et il ne cherche pas non plus à venger l’honneur de Dieu, mais il brandit l’épée du Saint-Esprit, qui est la Parole de Dieu, pour abattre les forteresses spirituelles. Il s’arme de bonté et de patience pour faire triompher la vérité. Et s’il lui arrive de consentir au sacrifice suprême, celui de sa vie physique, c’est toujours par amour et sans rancœur à l’égard de ses persécuteurs.

4) Le sacrifice à la croix nous est donné comme modèle de l’amour fraternel :

"Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres. Oui, comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres" (Jean 13. 34).
Ce qui est nouveau par rapport à l’ancien commandement d’amour, c’est le modèle proposé : « comme je vous ai aimés ». « Il s’agit pour les chrétiens d’aimer comme le Fils a aimé. Le modèle est plus précisément l’amour manifesté dans le don de la vie, car Jésus ne dit pas "comme je vous aime", mais "comme je vous ai aimés", et il vise son sacrifice : "Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis" (Jean 15. 13). ».

Jean ne se lasse pas de répéter cet enseignement. Dans sa première épître, il affirme que c’est l’obéissance à ce nouveau commandement qui distingue les vrais chrétiens des faux chrétiens. Les faux chrétiens visés par l’apôtre Jean dans 1 Jean 2. 18-23 et 1 Jean 4. 1-6 sont des proto-gnostiques qui non seulement nient l’incarnation du Christ, mais prétendent qu’il existe deux catégories de chrétiens : les illuminés et les non-illuminés, cette deuxième catégorie étant l’objet de leur mépris. On dit à leur sujet qu'ils n'ont pas de la charité, ils n’ont aucun souci, ni de la veuve, ni de l’orphelin, ni de l’opprimé, ni des prisonniers ou des libérés, ni de l’affamé ou de l’assoiffé. De même Jean souligne que l’imitation de Jésus-Christ doit se traduire concrètement par des gestes de compassion : "À ceci, nous avons connu l’amour : c’est qu’il a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. Si quelqu’un possède les biens du monde, qu’il voie son frère dans le besoin et qu’il lui ferme son cœur, comment l’amour de Dieu demeurera-t-il en lui ?" (1 Jean 3. 16-17).

C’est ce genre de sacrifice qui rend l’Amour de Dieu visible et fait savoir à tous que nous sommes les disciples de Jésus-Christ. Chaque fois que nous donnons la priorité aux intérêts des autres pour faciliter la résolution d’un conflit, que nous cherchons à servir plutôt qu’à être servis, nous imitons le Christ qui s’est dépouillé lui-même afin de nous réconcilier avec Dieu et les uns avec les autres.

Dans un monde en proie à la violence et à toutes sortes de conflits humainement insolubles, le sacrifice à la croix est comme une source à laquelle nous pouvons nous désaltérer, comme un flambeau à la lumière duquel nous pouvons apprendre à aimer en action et en vérité

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Le précieux sang de Jésus-Christ

18 Mai 2020 Publié dans #Divers

Vous avez été rachetés "par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache" (1 Pierre 1 : 19).

En nous plaçant au pied de la croix, nous voyons les mains, les pieds, et le côté de Jésus-Christ, l'Agneau de Dieu, où coulait son sang précieux. Le sang de Jésus-Christ est "précieux" à cause de son efficacité pour expier et racheter. Par Lui, les péchés de tous les vrais croyants en Jésus-Christ sont expiés et ils sont rachetés pour l'éternité, ils sont réconciliés avec le seul vrai Dieu trois fois Saint. Le sang de Jésus-Christ est "précieux" dans son pouvoir de purification, il nous purifie de tout péché. « Quoique nos péchés soient comme le cramoisi, ils seront aussi blancs que la neige » (Ésaie 1 : 18). Par le sang de Jésus-Christ, il ne reste nulle tache sur tout vrai croyant en Jésus, nulle ride, ni aucune de toutes ces choses. Ô sang précieux de Jésus, qui nous rend purs, enlevant les taches d’une iniquité abondante, et nous permettant d’être acceptés par Dieu, malgré les nombreuses manières par lesquelles nous nous sommes révoltés contre Lui.
Le sang de Jésus-Christ est "précieux" par son pouvoir de conservation. Nous qui sommes enfants de Dieu, nous sommes justifiés, sanctifiés, purifiés, couverts, protégés... par le sang de Jésus. Le sang de Christ est "précieux" aussi dans son influence sanctifiante. Nous enfants de Dieu qui sommes sanctifiés par le sang de Jésus, nous avons une nouvelle nature qui nous conduit à vaincre le péché et à suivre les commandements de Dieu. Et précieux, infiniment précieux, est le sang de Jésus-Christ, parce qu’il a un pouvoir triomphant. Nous avons la Victoire par le sang précieux de Jésus-Christ, l'Agneau de Dieu. Il est écrit dans Apocalypse 12 : 11 : "Ils l’ont vaincu à cause du sang de L’agneau".

Comment aurait-il pu en être autrement ? Celui qui combat avec le sang précieux de Jésus, combat avec une arme qui ne peut pas connaître la défaite : Le sang précieux de Jésus-Christ ! Le péché disparaît en sa présence, la mort est vaincu par Lui : les portes du Ciel sont ouvertes. Oh, le sang de Jésus-Christ ! Nous marcherons grâce à lui, pour conquérir et vaincre, aussi longtemps que nous croirons en sa puissance !

Oh quelle valeur a le sang de Christ aux yeux de Dieu, pour qu'Il l'ait agréé comme rançon ! Combien dès lors tous ceux qui en sont les bénéficiaires devraient estimer très haut ce prix précieux et rendre grâces ! Pierre écrit : « Vous avez été rachetés, non par des choses corruptibles, de l'argent ou de l'or, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1 : 18-19). La rançon payée pour nous est le sang de l'Agneau de Dieu qui a dû mourir pour nous sur la croix. L'Agneau de Dieu est Jésus, le Fils éternel de Dieu, qui est venu comme homme dans ce monde pour révéler pleinement Dieu et pour le glorifier parfaitement par le don de Lui-même sur la croix. Il était le seul ayant vécu sur la terre dont Dieu pouvait dire : « sans défaut et sans tache ». Qui pourrait estimer la valeur du Don de cette vie unique ? Oh quel motif d'adoration : devant Dieu, nous avons été « comblés dans le Bien-aimé » ! « En lui nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés » (Éphésiens 1 : 6-7 ; 1 Corinthiens 1 : 30 ; Colossiens 1 : 14) !

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