Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)
Articles récents

Le sacrifice à la croix : Preuve de l'Amour de Dieu

11 Mai 2020 Publié dans #Sacrifice de Jésus, #Amour de Dieu - de Jésus

Peut-on aimer sans sacrifice ? Nous allons voir qu’amour et sacrifice sont souvent liés dans l’Écriture, même si l’amour est toujours premier. L’amour rend capable des sacrifices les plus nobles, mais le sacrifice accompli sans amour ne sert à rien. Nous jetterons un regard particulier sur le sacrifice de la croix comme preuve de l’Amour divin et modèle de la vie de disciple et de l’amour du prochain.

1) L’explication de la croix par le seul Amour de Dieu :
Il ne fait aucun doute que le sacrifice de la croix est motivé par l’Amour de Dieu, les témoignages bibliques à l’appui de cette affirmation étant nombreux. Une question plus controversée est de savoir s’il faut expliquer l’œuvre rédemptrice par le seul Amour divin ou si d’autres attributs de Dieu sont également concernés, comme sa Colère ou sa Justice.

Le seul Dieu trois fois Saint, étant irrité par les péchés de l’humanité, a fait retomber sa Colère contre nos péchés sur son Fils Jésus-Christ, lorsqu'Il fut cloué sur la croix. L'Amour de Dieu pour nous et sa Justice se sont révélés sur la croix du Calvaire. L’œuvre de la rédemption fut accompli dans l’Amour de Dieu le Père et de son Fils Jésus, c'est ainsi que les exigences de la Justice et de la Sainteté de Dieu se sont réalisés à travers le parfait sacrifice de Jésus sur la croix.

Concernant Romains 3. 23-26, où Paul établit un lien entre le sacrifice expiatoire de Jésus et la manifestation de la Justice divine, le projet en vertu duquel le Christ a été constitué d’avance propitiation est animé par la volonté divine d'exercer sa Justice qui déclare justes les pécheurs qui se repentent de leurs péchés et qui croient en Jésus-Christ leur Substitut.
Sur la croix, le sang de Jésus a été versé pour apaiser la Colère de Dieu. Paul dit clairement que si Dieu a offert son Fils en sacrifice, c’est parce qu’Il ne pouvait pas laisser impunis les péchés commis auparavant. S’il s’est montré patient, ce n’est pas parce qu’Il prenait le péché à la légère, mais parce qu’Il savait que lorsque les temps seraient accomplis, Il enverrait son Fils pour nous racheter. Le seul moyen pour Dieu d’être juste tout en justifiant des pécheurs était de punir un Innocent à leur place après lui avoir imputé leurs péchés.

Concernant 2 Corinthiens 5. 21, où Paul dit que le Christ a été fait par Dieu le Père "péché" pour nous, le Christ a porté les conséquences pénibles du péché, la souffrance et la mort. Le Christ a subi la colère de Dieu sur la croix, pour nous tous qui croyons en Lui, car nos péchés Lui ont été imputés.

Comment sommes-nous considérés justes devant Dieu ? Sur la croix, Christ a porté tous nos péchés, Il fût fait coupable en notre nom, et fût jugé comme pécheur, non pas pour ses péchés car Jésus est Saint, pur et exempt de toute iniquité, mais pour nos péchés. Jésus a portait sur la croix la peine qui ne Lui était point due, mais qui nous était due. Certes de la même façon, nous sommes maintenant déclarés justes en Lui, non pas que nous  satisfaisons au Jugement de Dieu par nos propres œuvres, mais parce que nous sommes considérés justes devant Dieu selon la Justice de Christ, dont nous nous sommes revêtue par la foi, afin qu’elle soit faite nôtre.

2) L’explication de la croix comme antidote contre la violence
Et il est vrai que l’attitude de Jésus sur la croix, son absence de rancœur à l’égard de ceux qui l’ont crucifié et qui se sont moqués de Lui, est ce qui donne au christianisme sa saveur particulière. Les chrétiens sont appelés à suivre son exemple, à aimer leurs ennemis, à bénir ceux qui les persécutent, à ne pas rendre le mal pour le mal. Mais c’est aller trop loin que d’exclure toute forme de violence divine. Ce qui fait de la croix le point culminant des souffrances du Christ, c’est que les tourments qu’Il y éprouve pendant les trois heures de ténèbres ont une origine divine, et ne sont pas le simple fait de la violence humaine. De plus, même si le pardon est disponible pour tous pendant le temps de la grâce, Dieu continue d’exercer ses jugements au moyen des magistrats et de sa providence. Et celui qui refuse de changer s’amasse, dit l’apôtre Paul, « un trésor de colère pour le jour de la colère et de la révélation du juste jugement de Dieu » (Romains 2. 5). Il y a donc de la Colère Dieu, mais c’est une colère maîtrisée et juste.

Lire la suite

Nous sommes véritablement sauvés

10 Mai 2020 Publié dans #Salut

Quand quelqu’un naît de nouveau, il devient un enfant de Dieu. Ses péchés sont pardonnés, et il est sauvé de la colère de Dieu. Dieu veut que tous ses enfants sachent sans l’ombre d’un doute qu’ils sont des enfants de Dieu et qu’ils ont déjà la vie éternelle.

Sauvé ! Sauvé ! Je suis sauvé ! Tel est le cri de triomphe que l'Évangile arrache à tout cœur qui l'a véritablement reçu. Oui, nous les enfants de Dieu, nous sommes véritablement :

- sauvés : parce que Dieu nous a tant aimé qu'il a donné son Fils unique Jésus-Christ pour nous (Jean 3. 16a) ;

— sauvés : parce que Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, a donné sa vie en rançon pour nous (1 Timothée 2. 6) ;

— sauvés : parce que le Saint-Esprit témoigne à notre esprit avec un grand cri que nous sommes enfants de Dieu (Romains 8. 16) ;

— sauvés : parce que toutes les promesses de Dieu sont oui et amen en Jésus-Christ (2 Corinthiens 1. 20) ;

— sauvés : parce que la foi, l'amour, l'espérance, que la Parole toute-puissante de Dieu inspire à nos cœurs, sont, non pas des efforts de l'âme humaine, mais des vertus célestes que rien au monde ne peut détruire ;

— sauvés, disons-nous, et à jamais sauvés, parce que le Don de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur (Romains 6 : 23).

Une des façons par lesquelles nous savons que nous sommes sauvés, c’est par la Parole de Dieu que le Saint-Esprit rend vraie pour nous. En lisant la Bible ou en entendant sa lecture, il nous semble tout à coup que Dieu nous parle directement. Nous voyons que Jésus-Christ a déjà payé la peine de nos péchés. Nous voyons que nous avons en Jésus-Christ le pardon de nos péchés.
Le Saint-Esprit se sert de la Parole de Dieu pour nous montrer que nous sommes sauvés.
Ce qui s’est produit, c’est simplement ceci : le Saint-Esprit a rendu la Parole de Dieu vraie pour nous. Le Saint-Esprit se sert de la Parole de Dieu pour nous sauver, et il s’en sert également pour nous donner l’assurance de notre salut une fois que nous sommes sauvés.

Oui pour parvenir à l'assurance absolue du Salut, l'Évangile nous invite, non à regarder à nous-mêmes ou à notre passé rempli d'iniquités, ou à un avenir dont nous nous interrogeons avec effroi ; mais tendrement et instamment, l'Évangile nous presse de ne regarder qu'À DIEU ET À SON MERVEILLEUX DON ; À JÉSUS ET À SON ŒUVRE ; AU SAINT-ESPRIT ET À SES GRÂCES ; À LA PAROLE DU PARDON ET À SES PROMESSES ; À LA LOI ET À SA JUSTICE ; À LA CHARITÉ ET À SES MIRACLES ; À L'ESPÉRANCE ET À SES GLOIRES !

Lire la suite

La Parole de Dieu est notre remède efficace

9 Mai 2020 Publié dans #Divers

"J’ai serré ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi" (Psaumes 119.11).

Il est écrit que l’Écriture est propre à enseigner, à convaincre, à corriger et à instruire selon la justice (2 Timothée 3. 16) ! En effet, sans ce témoignage, comment serait-il possible à l'être humain de discerner ce qui est agréable à Dieu afin de pouvoir Lui obéir ? Ainsi, tout le long de notre marche avec le Seigneur Jésus, nous sommes exercés à discerner le bien du mal (Hébreux 5. 14) au travers de la lecture persévérante de la Bible et de l’éclairage que le Seigneur en donne (Luc 24. 45). Il est écrit que la Parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur (Hébreux 4. 12).

Les Écritures Saintes apportent donc à l’être humain la connaissance de ce qu’il y a dans son cœur et agissent donc comme un miroir (Jacques 1. 23) dans lequel il se voit tel qu’il est vraiment avec tous ses travers et sa folie. Mais bien plus que de montrer à l’être humain sa véritable nature, la Parole de Dieu apporte à l’être humain le Remède divin à sa déchéance. "Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique Jésus-Christ afin que quiconque croit en Lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle" (Jean 3. 16). Par la foi en Jésus-Christ, l’être humain est délivré de la condamnation que son péché méritait (Romains 8. 1) mais est également rendu libre du péché qui l’asservissait (Romains 6. 22) et dont il ne pouvait se défaire par ses propres moyens (Romains 8. 7). Ainsi, en tirant instruction des récits bibliques des expériences des hommes des générations qui nous ont précédées (1 Corinthiens 10. 11), l’être humain peut être rendu sage à salut par la foi en Jésus-Christ (2 Timothée 3. 15).

En effet, lorsque au travers de Sa Parole le Seigneur révèle à l’homme sage son péché, celui-ci sait qu’il ne peut obtenir ni pardon ni se défaire de son péché par ses propres moyens, et c’est pourquoi, ayant été éclairé quant à la grâce de Dieu, il peut se réfugier auprès de Jésus-Christ, Son Sauveur (1 Jean 4. 14), afin d’en obtenir le pardon et la délivrance que Lui seul peut accorder car Lui seul en a payé le prix au Calvaire!

Puisse donc le Seigneur, dans Sa grâce, créer en nous le vouloir et le faire (Philippiens 2. 13) afin que nous ayons une soif toujours plus grande de Sa Parole mais également nous en accorder la révélation par Son Esprit en sorte que nous puissions reconnaître quelle est Sa volonté parfaite (Colossiens 1. 9) et de nous y soumettre en comptant sur la grâce de Jésus-Christ notre Bon Berger (Jean 10. 11). Gloire à Dieu !

Lire la suite

Le Nom suprême de Jésus-Christ

8 Mai 2020 Publié dans #Divers

"C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père " (Philippiens 2 : 9-11)

C’est pourquoi aussi Dieu : L’humiliation de Christ (Philippiens 2. 5-8) et son exaltation par Dieu (Philippiens 2. 9-11) sont liées de façon indéfectible et par une relation de cause à effet.

L’a souverainement élevé : L’exaltation de Christ était quadruple : les premières prédications des apôtres affirment sa résurrection et son couronnement (Il est assis à la Droite de Dieu), ainsi que son rôle d’intercesseur en faveur des croyants (Actes 2. 32-33 ; Actes 5. 30-31 ; Éphésiens 1. 20-21 ; Hébreux 4. 15 ; Hébreux 7. 25-26) ; l’élément final de son Exaltation, son Ascension, est mentionné en Hébreux 4. 14. Cette exaltation ne concernait en rien la nature de Christ ni sa place au sein de la Trinité (qu’il possède de toute éternité), mais définissait sa nouvelle identité de Dieu-homme (Romains 1. 4). Outre le fait que sa Gloire lui a été rendue (Jean 17. 5), le nouveau statut de Jésus-Christ en tant que Dieu-homme implique qu’il a reçu de la part de Dieu de nouveaux privilèges, qu’Il ne possédait pas avant son incarnation. Si Jésus n’avait pas vécu parmi les êtres humains, il n’aurait pas pu s’identifier à eux pour devenir le Souverain Sacrificateur intercédant pour eux. Sans sa mort sur la croix, Jésus n’aurait pas pu être élevé de cette position extrêmement basse pour retourner au Ciel en tant que notre parfait Substitut pour le péché.

Le Nom qui est au-dessus de tout nom : Jésus-Christ a reçu un nouveau nom : « Seigneur », qui décrit quelle est par essence sa nature et le place au-dessus et au-delà de toute comparaison. Dans le Nouveau Testament, ce nom est synonyme des termes de l’Ancien Testament qui décrivent Dieu comme le souverain dirigeant. Aussi bien avant son exaltation (Esaie 45. 21-23 ; Luc 2. 11) qu’après (Actes 2. 36, 10. 36 ; Apocalypse 17. 14, 19. 16), l’Écriture affirme que, en tant que Dieu-homme, Jésus avait pleinement droit à ce titre.

Afin qu'au Nom de Jésus : « Jésus » est le nom qu’Il reçut à sa naissance (Matthieu 1. 21), pas son nouveau nom. Le nom qu’a reçu Jésus et qui a pris pleinement son sens après son exaltation est celui de « Seigneur ». "Que toute les maison d'Israel sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié" (Actes 2. 26).

Tout genou fléchisse … toute langue confesse : Tout ce qui, dans l’univers, est doué d’intelligence est invité à louer Jésus-Christ comme Seigneur (Psaumes 2). Ce mandat s’applique aux anges dans le Ciel (Apocalypse 7. 11-12), à l’esprit des rachetés (Apocalypse 7. 9-10), aux croyants obéissants sur la terre (Romains 10. 9), aux rebelles insoumis sur la terre (2 Thessaloniciens 1. 8-9), aux démons et à l’ensemble des perdus en enfer (1 Pierre 3. 18-22). Le mot grec traduit par « confesser » signifie « reconnaître », « affirmer », « être d’accord avec », et c’est ce que tout le monde fera finalement devant la Seigneurie de Christ, soit volontairement et dans la bénédiction au Paradis, soit de mauvaise grâce et dans la douleur infinie en Enfer.

Seigneur : « Seigneur » implique d’abord le droit de régner. Appliqué à Jésus, le terme renvoie évidemment à sa divinité, mais surtout à son Autorité souveraine.

À la gloire de Dieu le Père : C’est le but suprême de l’exaltation de Christ (Matthieu 17. 5 ; Jean 5. 23, 13. 31-32 ; 1 Corinthiens 15. 28).

L’exemple de notre Seigneur Jésus-Christ est placé devant nous. Nous devons Lui ressembler dans sa vie, si nous voulons avoir le bienfait de sa mort.
Sa nature divine : Jésus-Christ s'est fait homme, participant de la nature divine comme étant l’Éternel et le Fils unique de Dieu
(Jean 1. 1, 14a). Jésus n'avait pas la pensée de commettre un délit en étant égal avec Dieu, et en recevant l’adoration divine des hommes.
Sa nature humaine : Jésus-Christ est devenu comme nous en toutes choses excepté le péché. Ainsi abaissé, selon sa propre volonté, Il quitta sa gloire qu’Il avait auprès de Dieu le Père avant que le monde fut.

Ainsi donc, les deux états de Christ, l’humiliation et l’exaltation, sont notés. Jésus-Christ s'est fait homme, n’apparaissant pas dans sa splendeur. Sa vie entière fut une vie de pauvreté et de souffrance. Mais l’étape la plus vile fut qu’Il subit la mort de la croix, exposé à la haine publique et au mépris. L’exaltation fut celle de la nature humaine de Christ, en union avec la divine. Au Nom de Jésus et à son Autorité, tous doivent rendre un hommage solennel. C’est à la gloire de Dieu le Père, que de confesser que Jésus-Christ est Seigneur ; car il est de sa volonté que tous les êtres humains doivent honorer le Fils comme ils honorent le Père (Jean 5. 23). Nous voyons ici des motifs à un amour désintéressé que rien d’autre ne peut procurer. Est-ce que c’est ainsi que, chers lecteurs/trices, nous aimons et que nous obéissons au Fils de Dieu ?

Lire la suite

Le Salut que Dieu nous offre en son Fils unique

7 Mai 2020 Publié dans #Salut, #EVANGILE

Le Salut est le fait d’être sauvé du juste Jugement que Dieu réserve au pécheur. Tous ceux qui pèchent, pèchent contre le seul vrai Dieu de l'univers et s’exposent à son Jugement, car Dieu est Saint. Ce Jugement est la damnation par laquelle Dieu condamne dans l’Enfer éternel tous ceux qui rejettent ou négligent son parfait Salut en Jésus et qui l’offensent en enfreignant sa Loi. Cela ne veut pas dire que Dieu est injuste, mais cela démontre sa Sainteté et sa parfaite Justice. Dieu doit punir le pécheur. Néanmoins, Il a fourni une échappatoire pour que les êtres humains qui croient et qui se repentent de leurs péchés, n’aient pas à subir son juste Jugement.

Cela signifie que Dieu est à la fois Saint, Juste et Amour et Il doit manifester chacune de ces qualités avec égalité. Le fait d’être sauvé de la Colère de Dieu est donc appelé le Salut. Le Salut se trouve seulement en Jésus le Fils de Dieu qui est le Dieu incarné (Jean 1 : 1-14), et qui nous a fait connaître le seul vrai Dieu trinitaire (Père, Fils et Saint-Esprit). Pour nous sauver de L'Enfer éternel car nous avons péché, Jésus vint dans ce monde pour nous révéler le seul Chemin du Salut, pour prendre tous nos péchés sur Lui et mourir pour nous sur la croix en sacrifice d'expiation pour le pardon de nos péchés ; et le troisième jour après sa mort sur la croix, Jésus ressuscita d’entre les morts. 

Oui, le principe du Salut est le suivant : tous, nous avons péché contre le seul vrai Dieu trois fois Saint et nous méritons d’être jugés. Mais Jésus qui n’a jamais péché (1 Pierre 2 : 22) accepta volontairement de porter tous nos péchés et de subir sur la croix la Colère de Dieu contre nos péchés. Pourtant, Jésus a accompli la Loi de Dieu à la perfection, ce qui Le rend parfaitement Juste aux yeux de Dieu. Lorsque les chefs juifs corrompus ont fait pression pour crucifier Jésus, Dieu a fait de cette crucifixion l’instrument permettant de transférer tous les péchés du monde entier sur Jésus (1 Pierre 2 : 24, 1 Jean 2 : 2). C’est à ce moment-là que Jésus est devenu péché pour nous. « Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » (2 Corinthiens 5 : 21).

La crucifixion est devenue le contexte où Jésus-Christ a porté nos péchés dans Son corps et en a souffert horriblement pour que nous en soyons sauvés.
Rappelons-nous ceci : aucun pécheur ne peut satisfaire Dieu parfaitement et ne peut présenter un sacrifice parfait à Dieu. Seul le Dieu incarné, Jésus-Christ, en est capable. Jésus, qui est Dieu et parfaitement Saint et Juste, est mort pour nous et Il est ressuscité. Oui, ce que nous sommes incapables de faire pour être sauvés, c’est Jésus qui l’a fait parfaitement.
Donc si nous voulons échapper au Juste Jugement de Dieu, nous devons nous repentir de tous nos péchés et placer notre confiance en Jésus-Christ et dans son parfait sacrifice sur la croix. Nous devons être justifiés aux yeux de Dieu par sa grâce au moyen de la foi en Jésus. Si nous recevons et acceptons dans notre coeur Jésus-Christ comme seul Seigneur et Sauveur de notre vie, Il nous offre sa Justice. C’est pourquoi la Bible dit « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu » (Ephésiens 2 : 8). En plaçant notre confiance dans l’œuvre de Christ sur la croix et non dans nos propres œuvres, alors la Justice de Christ nous est transmise, de même que tous nos péchés ont été « transmis » à Jésus qui les a expié sur la croix. C’est comme un échange : Jésus-Christ reçoit notre péché, et nous recevons sa Justice.
Une fois que nous avons placé notre confiance dans l’œuvre de Christ, nous possédons la vie éternelle, nous vivrons éternellement dans la gloire de Dieu, dans le Paradis, et nous n’aurons jamais à subir l'horrible Jugement de Dieu en Enfer.
Lire la suite

La Vie Eternelle et le Paradis

6 Mai 2020 Publié dans #La Vie, #Paradis

La vie éternelle est une promesse essentielle de la nouvelle alliance. L’avenir du croyant en Jésus repose sur cette espérance de la vie éternelle.
La vie éternelle n’est pas la simple perspective de continuer à vivre au-delà de la mort. Ce n’est pas non plus un prolongement de notre existence. On pourrait définir l’éternité comme ce qui existe de tout temps, aussi bien autrefois que maintenant, sans être détruit. C’est ce qui n’a ni commencement ni fin. Il ne faut pas confondre l’éternité avec l’immortalité.
Cette définition de l’éternité, la rend d’autant plus difficile à croire. Comment parler d’éternité, si elle commence à partir d’un moment de notre vie ? Nous avons beaucoup de mal à croire à l’éternité, pourtant c’est Dieu Lui-même qui a mis dans le cœur de l’homme la pensée de l'éternité
(Ecclésiaste 3. 11). L’éternité est un concept qui nous dépasse et que nous avons du mal à assimiler, mais c’est surtout une réalité que nous ne soupçonnons même pas.

Jésus-Christ est la Vie Éternelle :
"Car la vie a été manifestée, et nous l'avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée" (1 Jean 1. 1).
Dans ce texte nous comprenons que la vie éternelle était auprès du Père, et qu’elle a été manifestée. Le Seigneur Jésus a la vie éternelle « en Lui-même », d’après 1 Jean 5. 11 : "Et voici ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils".
La vie éternelle que Dieu nous propose, c’est la vie de son Fils Jésus qui était auprès de lui depuis le commencement. Jean personnifie la vie en disant que lui et les apôtres l’ont vue, et lui ont rendu témoignage. Rappelez-vous les paroles de l’apôtre Jean qui déclare : « Au commencement "était" la Parole, et la Parole "était" auprès de Dieu, et la Parole "était" Dieu » (Jean 1. 1).
La vie éternelle n’est pas une nouvelle vie, mais c’est la vie qui était déjà auprès du Père dans l’éternité passée.
De son vivant, Jésus a manifesté la vie éternelle, il n’a rendue visible, afin que nous en ayons un échantillon. Nous comprenons alors que Dieu ne se contente pas de nous proposer une vie sans fin dans sa présence, mais Il nous offre la possibilité de jouir de la vie même de son Fils Jésus.

La Vie Éternelle est une relation :

« Père la vie éternelle c'est qu'ils te connaissent toi le seul vrai Dieu et ton Fils que tu as envoyé » (Jean 17. 3). Jésus ici nous révèle que la vie éternelle, c'est de Le connaître.
« Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ » (1 Jean 1. 3).
Connaitre le Christ va au-delà d’une simple vie d’église ou même d'une connaissance parfaite du texte biblique.
La théologie nous apprend beaucoup de choses sur Dieu, c’est une science importante, mais qui se limite à nous donner des informations sur la divinité. Tandis que dans une relation intime et personnelle, il est possible de vivre une expérience personnelle avec Dieu.
La vie éternelle c’est cette rencontre avec Dieu à travers Celui qu’Il a envoyé, c’est une communion intime avec Lui. La vie éternelle ne se reçoit pas par la simple adhésion à une confession de foi.

Les bénéfices de la Vie Éternelle :

A travers la Vie Éternelle, Dieu nous communique son ADN, son identité. Il y a des souvenirs dans cette vie, c’est pourquoi Dieu ne s’est pas contenté de prolonger la nôtre. Pour avoir accès à ses souvenirs, il a fallu que Dieu nous attribut sa vie, avec tous les événements qui y sont rattachés.
Mais la vie éternelle est également présente. Nous sommes appelé à vivre la vie de Dieu qui a été déversée en nous par l’intermédiaire de Jésus. La vie éternelle commence maintenant, du moment où nous avons rencontré et cru en Jésus Celui que Dieu a envoyé.
Avoir la vie éternelle ne se limite pas à une simple possession, c’est une grâce de Dieu dont les répercutions se feront ressentir jusque dans l’éternité à venir. Quand nous serons avec le Seigneur, rien ne viendra nous perturber. Nous pourrons continuer à vivre pleinement notre vie en Christ.

LE PARADIS, LE CIEL :

Le Ciel, dont l’emplacement n’est pas révélé, est la demeure de Dieu. Jésus a promis d’y préparer une place à tous les chrétiens authentiques, c'est à dire les enfants de Dieu (Jean 14. 2). Le Ciel est désormais aussi la destination des saints de l’Ancien Testament, qui sont morts en ayant foi dans la promesse de Dieu qu’Il enverrait un Rédempteur (Éphésiens 4. 8). tous ceux qui croient en Christ ne périront pas, mais auront la vie éternelle (Jean 3. 16).

L’Apôtre Jean eut le privilège de voir et de raconter sa vision de la cité céleste (Apocalypse 21. 10-27). Il a témoigné de ce que la Cité Céleste (la Nouvelle Jérusalem) était rempli de la « gloire de Dieu » (Apocalypse 21. 11), c’est-à-dire de sa présence. Puisqu’il n’y a pas de nuit au Ciel et que le Seigneur Lui-même est sa lumière, le soleil et la lune n’y sont plus nécessaires (Apocalypse 22. 5).

La cité céleste est pleine de pierres précieuses brillantes et de jaspe transparent comme du cristal. Les cieux ont douze portes (Apocalypse 21. 12) et douze fondements (Apocalypse 21. 14). Le paradis du jardin d’Éden est restauré : le fleuve de l’eau de la vie y coule librement et l’arbre de vie y est de nouveau accessible, produisant des fruits chaque mois et ses feuilles « servant à la guérison des nations » (Apocalypse 22. 1-2). Malgré toute l’éloquence avec laquelle Jean décrit le Ciel, la réalité de ce dernier dépasse tout ce que l’être humain peut décrire à l’aide de son intellect fini (1 Corinthiens 2. 9).

Le Ciel est le lieu où : il n’y aura plus de larmes, plus de douleur, plus de tristesse (Apocalypse 21. 4) et plus de séparation, car la mort sera vaincue (Apocalypse 20. 6). La meilleure chose au Ciel sera la présence de notre Sauveur et Seigneur (1 Jean 3. 2). Nous serons face à face avec l’Agneau de Dieu qui nous a tant aimés et qui s’est sacrifié pour que nous puissions jouir de sa présence au Ciel pour toute l’éternité. AMEN !!!

Lire la suite

Victoire sur la mort éternelle et sur l'Enfer

5 Mai 2020 Publié dans #Enfer

La vie terrestre et la mort du Seigneur Jésus-Christ révèlent la Victoire de l’Amour de Dieu. Cette victoire va ensemble avec la Victoire de sa Justice. Grâce à cette Victoire de l’Amour et de la Justice de Dieu, Jésus est le Sauveur unique du monde. Il est le seul qui apporte le Salut.

Mais chose surprenante, ce même Jésus parle souvent du Jugement éternel dans l’Enfer. Il en parle même plus que toute autre personne dans la Bible, y compris les prophètes de l’Ancien Testament. À la fin du livre d’Ésaïe, on trouve une prophétie sur la Nouvelle Jérusalem restaurée. Au tout dernier verset de cette péricope, les prophéties d’Ésaïe se terminent comme suit : "Et quand on sortira, on verra les cadavres des hommes criminels à mon égard ; car leur ver ne mourra pas, Et leur feu ne s’éteindra pas ; Et ils seront pour toute chair un objet d’horreur" (Ésaïe 66. 24).

Jésus a cité ces mots en Marc 9. 48, en disant au sujet de la géhenne (l’Enfer) : « où leur ver ne meurt pas, et où le feu ne s’éteint pas ». Dans d’autres textes, Jésus décrit le sort ultime de ceux qui persévèrent dans le péché comme une existence dans un lieu de ténèbres ou un feu éternel, où il y aura des pleurs et des  grincements de dents (Matthieu 8. 12 ; 13. 42 ; 18. 8-9 ; 22. 13 ; 25. 30, 41).

De toute évidence, l’annonce du jugement éternel était un élément essentiel de la prédication de Jésus-Christ, le Sauveur du monde et la révélation suprême de l’Amour de Dieu. En même temps, Jésus a proclamé à maintes reprises que tous ne seront pas sauvés. Il a parlé du Jugement éternel et de l’Enfer comme étant des réalités, qu’il faut craindre et auxquelles il faut échapper. Comment expliquer cet état des choses ? L’Amour de Dieu n’est-il pas assez grand pour sauver tous les êtres humains ? Oui, il l’est, certes, mais il n’en est pas moins vrai que la Bible nous avertit que nous ne pouvons être sauvés que par Jésus-Christ (Jean 3. 18, 36 ; 14. 6 ; Actes 4. 12). Aucune personne ne peut penser qu’elle puisse être sauvée sans croire en Jésus. Pourquoi en est-il ainsi ?

Pour trouver la réponse, il faut d’abord se rendre compte de la vision biblique de la vie et de la mort. Selon la Bible, la véritable vie est la Vie avec Dieu, en communion avec Lui. Jésus Lui-même a identifié la Vie Éternelle à la connaissance de Dieu le Père et de son Fils : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jean 17. 3). Cela explique pourquoi la mort est la sanction que Dieu a appliqué au péché : « tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où  tu  en  mangeras,  tu  mourras » (Genèse 2. 17 ; cf. Psaumes 90. 7-11 ; 130. 3 ; Romains 6. 23). Rompre la communion avec Dieu par la désobéissance, vouloir vivre sans Lui, c’est choisir la mort. Il s’ensuit que l’essence de la mort éternelle n’est pas la perte de la respiration à tout jamais. La vraie nature et l’horreur la plus épouvantable de la mort éternelle et de l’Enfer, c’est qu’on est exclu de la communion avec Dieu pour toujours.

Jésus-Christ, pour sa part, n’a jamais rompu la communion avec Dieu le Père. Pourtant sur la croix, Il a subi la mort dans le sens le plus profond du terme. Jésus n’a pas seulement été mort dans le sens courant du mot, lorsqu’Il fut enseveli au tombeau dans le jardin. Avant sa mort physique, Jésus a été dans des ténèbres pendant trois heures, ce qui était pour Lui un signe que Dieu – la source de la lumière – l’avait quitté. À la fin de ces trois heures, Jésus a exprimé sa douleur profonde en s’exclamant : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27. 45-46). Sans doute était-ce la perspective terrifiante de cette séparation de son Père céleste qui l’a rempli de tristesse et d’angoisse à Gethsémané et qui l’a fait prier : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! » (Matthieu 26. 37, 39, 42 ; Marc 14. 33, 36).

À la croix, Jésus a souffert l’essence de la mort éternelle et les horreurs de l’Enfer, puisqu’Il était abandonné du Dieu qu’Il aimait de tout son cœur. Maintenant que Jésus a ainsi subi la mort et les souffrances de l’Enfer et que Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, la véritable vie ne peut être trouvée qu’en Lui. Tous ceux qui Le rejettent par incrédulité restent hors de la communion avec Dieu et donc dans la mort, comme Jésus l’a dit en Jean 3. 36 : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui  qui ne se confie pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui ».

Ensuite, en deuxième lieu, il faut rappeler ce que nous avons vu à propos du projet originel de Dieu. Par la mort et la résurrection du Christ, Dieu a poursuivi la mise en œuvre de ce projet, sans le violer d’aucune manière. De ce fait, Dieu est resté fidèle à son intention de vivre avec les êtres humains dans une communion d’amour volontaire. Comme au début de l'humanité, Dieu veut toujours être aimé et servi par des hommes vivants, avec leur propres désirs, et non pas par des outils ou des objets morts. Pour nous, qui vivons après la mort et la résurrection de Christ, cela implique qu’il nous faut répondre par la foi à l’acte de l’Amour de Dieu manifesté dans le don de son Fils. Dieu désire vraiment avoir cette réponse, car Il est vexé du refus de ceux qui rejettent ce don d’amour par leur orgueilleuse incrédulité. Et puisque Dieu prend leur choix et leur responsabilité au sérieux, il les laisse dans les conditions qu’ils ont préférées eux-mêmes. Il les laisse continuer leur vie dépourvue de communion avec Lui ; autrement dit, Dieu les livre à la mort dans laquelle ils s’avancent par leur propre choix. En fait, la mort éternelle et l’Enfer sont l’achèvement, la destination naturelle et logique de ceux qui préfèrent rejeter l’Amour de Dieu.

En résumé, pourquoi le Sauveur unique qui est Jésus parle-t-Il si souvent de l’Enfer ? Pourquoi annonce-t-Il le jugement éternel à ceux qui Le rejettent ? Ci-dessus nous avons évoqué deux éléments de la révélation divine qui peuvent nous aider à le comprendre un petit peu mieux. Le premier est le fait qu’il n’y a pas de salut ni de vie ailleurs qu’en Jésus. Le deuxième est la décision de Dieu de nous laisser notre responsabilité, puisqu’il désire toujours être aimé d’un amour qui vient de notre cœur, et non pas d’un amour qui nous serait extorqué et qui serait par conséquent loin d’être un véritable amour.

Il va sans dire que l’exposé ci-dessus ne fournit pas une réponse qui saura nous satisfaire en tout point. De surcroît, personne n’est en mesure de formuler une telle réponse. Nous sommes des hommes créés par Dieu, et des hommes faibles et pécheurs qui plus est. En tant que tels nous pouvons poser nos questions, mais nous n’avons pas le droit de critiquer notre Créateur, qui nous déclare et nous confirme toujours son Amour, malgré notre infidélité.

Ce que nous pouvons faire alors, c’est bien écouter ce que Dieu nous a révélé, et bien saisir la bouée de sauvetage qu’il nous lance, en nous laissant avertir des conséquences de tout autre choix de notre part. Certes, nous pouvons, ensemble, essayer de comprendre cette révélation un peu mieux. Toutefois, nous ne pourrons jamais nous mettre sur le Trône de Dieu, pour décider qui sera sauvé et qui ne le sera pas. Le sort de toutes les créatures est entre ses mains. C’est Lui, le Dieu Souverain, qui prononcera un Jugement juste et équitable, pas nous. Notre vocation est de nous soumettre à son Jugement, de nous étonner du miracle de notre délivrance en Jésus et d’adorer l’Amour et la Justice de notre Dieu Sauveur, comme l’a fait l’apôtre Paul : « Ô profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles ! » (Romains 11. 33).

Lire la suite

Récompensés pour notre oeuvre pour Dieu

4 Mai 2020 Publié dans #Divers

Article tiré du chapitre 25 du livre "Enflammé pour Dieu" de Wesley L. Duewel

Dieu voulait qu'Israel soit un royaume de sacrificateurs (Exode 19. 6). Le peuple de Dieu était destiné à être en bénédiction au monde entier (Genèse 12. 2-3) et devait aussi être ses témoins (Ésaie 43. 12). C'est alors que Dieu a appelé l'Église à remplir cette fonction pour le monde et à l'exercer. Nous, l'Église, nous sommes appelés maintenant à être un royaume de sacrificateur pour Dieu (1 Pierre 2. 5, 9 ; Apocalypse 1. 6 ; 5. 10), une bénédiction pour le monde (Romains 12. 14). Nous sommes le sel (Matthieu 5. 13), la lumière (Matthieu 5. 14, 16) et les témoins de Dieu (Luc 24. 48 ; Actes 1. 8).

Le plan formidable de Dieu :
Dieu est le grand Planificateur. Avant la fondation du monde, Il a prévu la création, la terre, le temps, l'éternité, la race humaine, la rédemption et l'Église
(Matthieu 25. 34 ; Éphésiens 1. 4 ; 1 Pierre 1. 20 ; Apocalypse 13. 8).
Le plan de Dieu dans l'univers se centre surtout sur la planète Terre. De toutes ses créatures, Dieu a choisit un rôle spécifique pour la race humaine. Il nous a créés à son image, envoyant Jésus son propre Fils pour être éternellement incarné, pour nous sauver et pour garder
à jamais la forme d'un homme glorifié. Dieu a prévu que ses élus soient pour l'éternité l'Épouse de son Fils Jésus-Christ.
Nous les enfants de Dieu sommes les témoins de Dieu sur cette terre. Nous seuls pouvons amener des gens au Seigneur. Le Saint-Esprit œuvre avec nous et à travers nous. Jésus a accompli la rédemption à la perfection et nous prêchons cette œuvre accomplie du Christ pour la rédemption de la race humaine. Jésus a donné à l'Église la responsabilité de faire connaître son plan de rédemption au monde entier. Cette œuvre se compose essentiellement d'intercession et d'évangélisation
(Matthieu 24. 14). La responsabilité principale de chaque enfant de Dieu est de participer à l'énorme campagne d'intercession et de témoignage pour l'avancement de son grand plan éternel. Pour tout ce que nous faisons pour avancer cette cause, Dieu nous récompensera éternellement.

Deux ères principales pour l'Église :
L'histoire de toute l'humanité se divise entre le temps et l'éternité. Notre état dans l'éternité dépendra de ce que nous faisons de notre temps. Le point de division entre le temps et l'éternité est la mort. Pour chaque être humain, sa vie jusqu'à sa mort est son "temps" ; et après sa mort, c'est son éternité. Le temps passe rapidement, l'éternité est sans fin. Le temps actuel est un moment pour semer ; l'éternité est pour la moisson.
Savoir ces choses rend notre vie chrétienne, notre intercession et notre évangélisation beaucoup plus sérieuses. Les chrétiens qui vivent et qui pensent seulement au présent n'arrêteront jamais de regretter pendant l'éternité d'avoir passer si peu de temps à semer pour Jésus-Christ et pour son Royaume. Un enfant de Dieu, pour avoir témoigner de Jésus, peut être pour une seule personne son seul espoir pour l'éternité.
Mais l'éternité est beaucoup plus qu'une simple décision pour le Paradis ou pour l'Enfer. Pour tous les élus de Dieu qui seront au Paradis, il y aura des différences de gloire
(Daniel 12. 3) et de récompenses (1 Corinthiens 3. 8-15). Il y aura probablement des différences éternelles dans l'intimité de la communion fraternelle avec Jésus. Jésus ne fait pas la différence entre les enfants de Dieu, mais Il voit la différence dans nos réponses à son amour, à ses commandements et à l’œuvre qu'Il nous a donné d'accomplir. Sans aucun doute, nous décidons aujourd'hui le degré de communion que nous aurons avec Jésus pour l'éternité. Chaque enfant de Dieu passera l'éternité au Paradis dans la présence de Jésus ; mais la forme que cela prendra, la fréquence de ces privilèges intimes et le rôle qu'aura chacun dans le Règne de Jésus, toutes ces choses seront décidés lors du Tribunal de Christ pour chaque enfant de Dieu. Dieu prononcera son verdict en fonction de la fidélité de chacun dans la prière et dans le service pour Dieu durant sa vie sur la terre. La récompense pour chacun sera annoncé à ce moment et chacun aura des paroles d'approbation de Dieu selon sa fidélité à son service. Dieu y décidera aussi le rôle de chacun dans son Royaume éternel.
La plupart des chrétiens vivent de façon à gaspiller des occasions quotidiennes qui pourraient augmenter leur efficacités pour Dieu et leurs récompenses futures. La vie sur la terre est pour le travail pour le Seigneur Jésus. Le Paradis est l'endroit où nous nous reposerons et où nous nous réjouirons de Jésus et de nos récompenses.
Beaucoup de chrétiens vivent comme si le Seigneur Jésus ne leur avait donné aucune tâche pour l'avancement du Royaume de Dieu. Ce n'est pas assez d'éviter le péché, d'aller à l'église, de lire la Bible, mais c'est la manière dont chacun investit son temps dans la prière, qu'il vit en bénédiction aux autres et qu'il fait grandir le Royaume du Seigneur qui décidera ses récompenses. Ne ratons aucune occasion pour servir le Seigneur Jésus.

Le Jour de redevabilité arrive :
Le jour le plus important dans la vie future de chaque enfant de Dieu est le jour du jugement devant le Tribunal de Christ. Paul clarifie l'enseignement de Jésus et nous devons être prêt pour ce jour. "Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout genou fléchira devant moi, Et toute langue donnera gloire à Dieu. Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même" (Romains 14. 10-12). "C'est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant dans son corps" (2 Corinthiens 5. 9-10).
Chaque fois que Paul dit "nous comparaîtrons tous", il parle aux enfants de Dieu, lui-même inclus. Hébreux 9. 27 nous rappelle "qu'il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le Jugement". Chacun va mourir, chacun va quitter ce monde : le saint et le pécheur ; et chacun aura à faire face au Jugement de Dieu ; soit pour être récompensé et vivre éternellement avec Jésus dans la Gloire, soit pour être condamné éternellement dans les tourments de l'Enfer.
Si des amis et des membres de notre famille partent en Enfer alors que nous ne les avons pas aimés, bénis ; nous n'avons pas prié pour eux, témoignés auprès d'eux, qui en sera responsable ?

Conclusion : La grande œuvre de Jésus qui est encore à accomplir est l’évangélisation du monde. Jésus a versé son sang pour le monde entier. Dieu aime le monde entier. "Il ne veut qu'aucun périsse, mais que tous vienne à la repentance" (2 Pierre 3. 9). Sa volonté est que chaque enfant de Dieu fasse tout avec l'aide du Saint-Esprit, pour gagner à Christ autant d'âmes possibles. Jésus est mort et ressuscité pour tous. Nous devons en toute occasion leur annoncer l'Évangile, la Bonne Nouvelle du Salut.

Lire la suite

Ressuscité après avoir accompli notre Rédemption

3 Mai 2020 Publié dans #Salut, #Résurrection

La Bible dit que Jésus, avant de monter dans les Cieux, est descendu. Où ? “Dans les régions inférieures de la terre” (Éphésiens 4. 9), c'est un lieu que les anciens Hébreux appelaient le “Sheol”, le lieu où se trouvaient les saints de l’Ancien Testament, en compagnie d’Abraham selon la parabole de Jésus (Luc 16. 23). Après Sa mort physique sur la Croix, Jésus qui avait remis son Esprit à Dieu son Père est apparemment descendu en esprit dans ces régions, à la fois pour proclamer Sa victoire définitive et absolue sur la puissance de Satan et de ses démons (Lisez 1 Pierre 3. 19-20), et pour délivrer ces captifs qu’Il a fait entrer, à Sa résurrection, dans Son paradis. Ils étaient en captivité dans le sein d'Abraham parce qu’ils ne pouvaient pas accéder au Ciel tant que le sacrifice de Christ n’avait pas été accompli à la Croix. Imaginez : après Sa mort, une fois que le prix pour nos péchés a été payé, Jésus est allé vider “le Sein d'Abraham” où étaient retenus Abraham, Moïse, Josué, David, Esther, Ézéchiel et tant d’autres qui avaient servi leur Seigneur avant la Venue de Christ. Il a dépouillé Satan de son pouvoir avant d’emmener avec Lui tous ces “saints” dans Son royaume céleste.

Après cela, Jésus-Christ est ressuscité. Il existe une différence importante entre toutes ces tombes et celle de Jésus-Christ. Celle-ci est célèbre pour la raison inverse : Elle est vide ! En effet Jésus est ressuscité d’entre les morts. Cet événement est capital pour les chrétiens (enfants de Dieu) du monde entier, car leur foi est basée sur un Seigneur Jésus vivant. Jésus est mort et cela a été constaté : il n’est pas resté dans le tombeau. Trois jours après, il est revenu à la vie ; cela aussi a été attesté par de nombreux témoins. Jésus avait parlé de sa propre mort et de sa résurrection avec ses disciples ; il les avait avertis, leur avait expliqué le pourquoi de sa mission. Tout ceci se trouve dans les Évangiles qui sont des récits dont la valeur historique est incontestable. Oui, Jésus est mort sur la croix pour expier les péchés des êtres humains, mais Il n’est pas resté dans le tombeau. Jésus est ressuscité. Il est vivant aujourd’hui. Sa résurrection nous prouve qu’Il est Dieu. Il a vaincu le mal, le péché et la mort. Sa victoire devient la victoire de celui qui croit. Son tombeau vide nous invite à lever vers Dieu des yeux pleins d’espérance.

L’œuvre de la rédemption était finalement achevée. Et le jour de Pentecôte, Il a fait l’ultime cadeau aux Siens en leur envoyant Son Saint-Esprit pour les guider, les instruire et les remplir de Sa puissance. Dans quel but ? Afin que chacun puisse proclamer l’histoire de Sa résurrection et de Sa victoire sur Satan et le mal. Car aucune âme ne se trouve trop bas au point que Jésus ne puisse l’atteindre, car Jésus est descendu bien plus bas, le jour où Il est entré dans le Séjour des morts. Maintenant du haut du trône de Sa gloire où Il est monté un jour, Il peut toucher ceux qui se trouvent dans les régions les plus inaccessibles et les plus désespérées ; de la même manière que le soleil à son zénith illumine une surface bien supérieure à celle que ses rayons du couchant peuvent toucher avant de s’enfoncer dans l’océan !” Ne vous imaginez jamais être tombé si bas qu’Il soit incapable de vous restaurer et de vous réconforter !

Aujourd’hui, ce que nous pouvons faire de mieux, c’est d’accepter le salut que Jésus a préparé pour nous et ne pas remettre à plus tard une décision aussi importante. Dieu a envoyé son Fils Jésus-Christ pour nous sauver parce que nous sommes perdus dans nos péchés, c’est-à-dire séparés de Dieu pour toujours, maintenant et après notre mort si nous ne sommes par sauvés. Mais Dieu ne nous a pas créés pour nous abandonner, car Il nous aime. Il veut nous pardonner de ne pas l’avoir aimé, de Lui avoir été indifférents ou de l’avoir rejeté. Il veut pardonner le mal que nous avons fait, nous en délivrer et changer notre coeur. Pour cela, Il s’est abaissé jusqu’à nous en s’incarnant dans la personne de Jésus son Fils. Il a vécu parmi les hommes, leur a annoncé le salut et l’a accompli en se laissant condamner à la mort de la croix. Cette mort est un sacrifice : celui d’un Innocent, le Fils de Dieu. Il accepte de subir pour nous le Jugement de Dieu pour que nous soyons sauvés, pardonnés. Ainsi, je ne suis plus séparé de Dieu et je vivrai pour toujours avec Lui après ma mort.

Lire la suite

Dieu nous a rachetés

2 Mai 2020 Publié dans #Salut

"Dieu vous a acquis, Il a payé le prix pour cela" (1 Corinthiens 6. 20a).

Dieu nous a rachetés par le sang précieux de son Fils Jésus, versé à la croix. Nous qui étions esclaves du diable, du péché, Jésus-Christ a payé un prix fort à la croix, en mourant cloué sur une croix, pour nous racheter. Ensuite Il est ressuscité.
On raconte l'histoire de deux amis qui décidèrent tous les deux d'étudier le droit. L'un d'eux devint juge tandis que le second tourna mal et se mit à enfreindre la loi. Ce dernier se retrouva un jour au tribunal et devinez qui était le juge chargé de l'affaire : oui, bien sûr, son ami d'enfance ! Le jour de l'audience, tout le monde se demandait comment le juge allait rendre justice avec équité tout en se montrant compatissant envers son ami. Après avoir condamné son ami à un forte amende, il se leva, enleva sa robe de juge, s'approcha de l'accusé et déclara à son assistant : “Je suis l'ami de cet homme, et je vais devenir aussi son rédempteur : c'est moi qui paierai toutes ses dettes et amendes”.
À la croix, c'est ce que le seul vrai Dieu a fait à travers son Fils unique Jésus-Christ ! Nous L'avons offensé en péchant contre Lui. Mais Dieu a pris nos péchés et les a tous mis sur le compte de son Fils Jésus-Christ.
Dès que nous acceptons Jésus comme notre Seigneur et Sauveur et que nous Lui faisons confiance pour notre Salut, nous échappons à la condamnation à mort du pécheur en Enfer. Car à la croix, Jésus-Christ a parfaitement expié tous nos péchés pour nous et Dieu a pris la Justice de Jésus-Christ et l'a mise sur notre compte à chacun de nous qui croyons en Lui. Par la Grâce de Dieu et au moyen de notre foi en Jésus-Christ, nous sommes déclarés justes aux yeux du seul vrai Dieu trois fois Saint.
La valeur d'un objet dépend de la somme qu'un acheteur est prêt à payer pour l'acquérir. La mort sur une croix pour nous tous est le prix immense que Jésus a payé pour nous racheter. Sur la croix, Jésus a subi aussi toute la Colère de Dieu contre nos péchés. Et ensuite, Il est ressuscité, Il est vivant éternellement.
Dieu notre Créateur est devenu notre Rédempteur, car pour nous, son Fils Jésus-Christ a accepté de tomber sous le coup de la Sainte Colère de Dieu pour la punition de tous nos péchés.
Voilà la Bonne Nouvelle : Dieu s'est fait homme en son Fils Jésus-Christ, afin que nous devenions enfants de Dieu. Incroyable échange, n'est-ce pas ?

Lire la suite