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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)
Articles récents

Jésus-Christ mourut sur la croix pour nos péchés

23 Mai 2022 Publié dans #Sacrifice de Jésus

Nous sommes par nature sous l’esclavage du péché :
Le péché, ce n'est pas seulement enfreindre un règlement, mais c’est une blessure infligée à Dieu, aux autres et à nous mêmes. « Quiconque se livre au péché est esclave du péché », dit Jésus dans Jean 8. 34. On peut être complètement dominé par la colère, la jalousie, l’arrogance, l’orgueil, l’égoïsme
etc... En définitive, « le salaire du péché c’est la mort » (Romains 6. 23). C'est la mort spirituelle qui, si l'être humain ne se repent pas et ne naît pas de nouveau par l'action du Saint-Esprit en lui, aboutit à une séparation éternelle d’avec Dieu en Enfer.
La Bonne Nouvelle écrite dans la Bible, c’est que Dieu nous aime et qu’il ne nous abandonne pas au gâchis que nous avons nous-mêmes causé dans nos vies à cause du péché. Dieu est venu sur terre, en la personne de son Fils Jésus, pour mourir pour nous sur la croix. C’est ce qu’annonce, plusieurs
siècles avant la naissance du Christ, le prophète Ésaïe, qui décrit sa passion et sa mort : "Or c’était nos souffrances qu’il portait, et nos douleurs dont il était accablé. …Il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. Le châtiment qui nous rend la paix s’est abattu sur lui et dans ses blessures nous trouvons la guérison" (Ésaïe 53. 5).

Pourquoi Jésus est-Il mort sur la croix ?
Dieu nous aime d'un amour infini, c’est la raison fondamentale de cette mort. Dans la Bible, l’apôtre Paul dit que : « Le Christ est mort pour nos péchés » (1 Corinthiens 15. 3-4), « Jésus m’a aimé, et c’est pourquoi il s’est livré pour moi » (Galates 2. 20).

Le sacrifice de Christ et ses conséquences pour le croyant :
Car aussi Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu. (1 Pierre 3. 18)
Le Sauveur Jésus, l'homme sans péché, a bu la “coupe” de la colère de Dieu
(Luc 22. 41-44 ; Jean 18. 11). “Il plut à l’Éternel de le meurtrir; il l'a soumis à la souffrance”, lorsqu'il a livré son âme en sacrifice pour le péché (Ésaïe 53. 10). “L'Éternel a fait tomber sur lui l'iniquité de nous tous” (Ésaïe 53. 6). Quelle en est la conséquence ? Jésus est mort sous le poids de nos péchés. Et qu'est devenu le péché ? Il est complètement ôté. Non pas que le péché ait été traité légèrement, mais il a été ôté par le sacrifice de Christ Jésus qui les a expiés.
Ainsi, avant même le jour du Jugement, Dieu a parfaitement réglé, à la croix de Christ, la question du péché. Certes, il y aura un jour de jugement et ceux
qui ne croient pas en Jésus trouveront là leur condamnation éternelle. Mais pour ceux qui croient en Jésus, le Jugement a déjà été subi par Christ. Dieu doit juger les pécheurs ; mais s'il n'y avait que cela, où serait son Amour ? Si Dieu négligeait le péché, où serait sa Sainteté ? Ce ne serait pas de l'amour mais de l'indifférence au mal. Jésus-Christ a pris nos péchés en son propre corps sur le bois (1 Pierre 2. 24), Il en est mort et Il est ressuscité absolument sans péchés. Maintenant, la question de la Justice n'est donc pas seulement soulevée : elle est entièrement réglée.

Ainsi, si le péché a été un jugement pour Christ, pour nous enfants de Dieu, il n'en résulte que la grâce, en Christ et par Christ. Si Dieu devait aborder le sujet de nos péchés au jour du Jugement, nous serions tous perdus. Mais, Dieu l'a déjà traité en son Fils Jésus-Christ, qui a été “blessé pour nos transgressions… meurtri pour nos iniquités” (Ésaïe 53. 5) ; et maintenant une grâce sans mélange en découle. Non seulement la Colère sans merci de Dieu est tombée sur Jésus-Christ crucifié, mais après avoir ôté le péché, Jésus a pleinement satisfait le parfaite Justice de Dieu. Dieu n'est plus pour le croyant en Jésus un Juge ou un vengeur, mais un libérateur de la mort et de toutes les conséquences du péché que Christ a prises sur Lui-même.

« Par la mort de Jésus sur la croix, nous sommes justifiés » :
« Justification », c’est un terme judiciaire. Vous êtes devant un tribunal, accusé d’un délit et acquitté à la fin, vous êtes justifié. Dieu doit être juste, il ne peut pas dire : « vos fautes n’ont pas d’importance ». Mais dans son Amour, Dieu est venu en la personne de son Fils Jésus-Christ,  » pour servir et
donner sa vie en rançon pour la multitude » (Matthieu 20. 28). En réalité, c’est Dieu Lui même qui est cloué au bois de la croix : car « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui » (2 Corinthiens 5. 19). Avec Jésus, Dieu nous parle, en personne, du sein de notre condition humaine, après en avoir éprouvé toute la souffrance.

Comment la mort de Jésus sur la croix il y a près de 2000 ans peut-elle avoir un effet sur notre vie aujourd’hui ?
Jésus-Christ est infini, Il n'a ni commencement, ni fin. C'est pourquoi, sa mort sur la croix est d'une valeur infinie et éternelle. Tous les êtres humains de tous les temps peuvent bénéficier de l’œuvre parfaite de Jésus à la croix. Tous, c’est vous et c’est moi. Même si vous aviez été seul au monde, Jésus serait mort pour vous. C’est notamment ce que Jésus explique dans la parabole de la brebis perdue : « Si un homme possède cent brebis et qu’une d’elles vienne à s’égarer, ne va-t-il pas laisser les 99
autres sur les montagnes pour s’en aller à la recherche de l’égarée ?. Ainsi on ne veut pas, chez votre Père qui est aux cieux, qu’un seul de ces petits ne se perde (Matthieu 18 : 12-14).

Quand nous considérons la croix dans cette optique, tout change. La vie, nous-mêmes, les choses, les évènements, tout se transfigure à nos yeux. Chaque être humain est libre d’y associer, ou de dire : « Non, merci, je préfère ne pas y croire ». Nous avons aussi ce choix de dire oui à Dieu pour le cadeau merveilleux qu’Il nous offre à travers la mort de Jésus pour le pardon de nos péchés. Dieu ne nous sauve pas sans notre « oui ». A chaque être humain de dire OUI à son offre gratuite de la Vie Éternelle en Jésus.

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Recevoir la Vie divine

22 Mai 2022 Publié dans #La Vie

Jusqu'aux découvertes de Louis Pasteur (1822-1895), la croyance générale était que des êtres pouvaient spontanément venir à la vie, dans des milieux qui s'y prêtaient : la farine pourrie engendrait des insectes, et les vieux chiffons entassés donnaient sans problème naissance à des souris !
Louis Pasteur a combattu énergiquement l'idée de la génération spontanée et a démontré que la vie vient nécessairement de la vie.
Dans le domaine spirituel, il n'y a pas non plus de génération spontanée. La Vie, là aussi, ne peut provenir que de la vie. Et comme l'être humain sans Dieu, sans Jésus-Christ, son Créateur, n'a pas la vie divine en lui-même, il a besoin de quelqu'un qui la lui communique. Le seul qui puisse le faire, c'est le Seigneur Jésus Christ. Il a déclaré : “Moi, je suis le chemin, et la vérité et la vie. Personne ne vient au Père si ce n'est par moi” (Jean 14. 6).
Cette vie-là, comment la reçoit-on ? Par la vivante et permanente Parole de Dieu qui nous régénère, comme l'écrit l'apôtre Pierre (1 Pierre 1. 23). Autrement dit, celui ou celle qui croit, qui met toute sa confiance en Jésus et en son sacrifice parfait accompli sur la croix, qui l
it la Bible, qui accepte et se soumet à son autorité divine, reçoit la Vie Éternelle : pas seulement une existence qui dure toujours, mais la Vie Éternelle de nature et d'origine célestes, appartenant à une autre création. Oui, celui qui reçoit Jésus comme seul Seigneur et Sauveur a la Vie Éternelle, cette Vie qui est la Vie du seul vrai Dieu éternel. Le Saint Esprit vient habiter en lui et modèle ses pensées sur celles de Dieu, de Jésus. Chers lecteurs, cette Vie qui permet à quiconque la reçoit d'aller vivre éternellement dans la gloire de Dieu, dans le Paradis, la possédez-vous dès maintenant ?

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Quiconque peut être sauvé pour toujours‏

21 Mai 2022 Publié dans #Salut

« Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3.16).
Lorsque Dieu a envoyé son Fils Jésus-Christ sur la terre, Il a ouvert la porte du Salut pour quiconque veut croire et mettre sa confiance en Lui. Cela signifie que chaque être humain peut devenir un des enfants de Dieu et recevoir dès maintenant la Vie Éternelle !

Ne sommes-nous pas heureux de savoir que le Seigneur Jésus-Christ n'est pas venu seulement pour certaines catégories de personnes mais pour tout le monde sans exeption ? Et que Dieu n'a pas imposé toute une série de règles et de commandements pour conditionner le Salut ? Mais qu'Il offre gratuitement le Salut en son Fils Jésus-Christ pour tous ceux qui le reçoivent par la foi.
Avant la Venue de Jésus, les gens devaient observer beaucoup de lois afin d'être suffisamment saints pour pouvoir entrer dans le Temple. Ils devaient sans cesse offrir des sacrifices pour la rémission de leurs péchés, simplement afin de se rapprocher de la présence de Dieu. Mais, même dans ces cas-là, leurs péchés n'étaient que couverts.
Mais Jésus est venu pour nous sauver, Lui le sacrifice ultime, et son sang précieux n'a pas seulement couvert les péchés de ceux qui l'ont accepté comme Seigneur et Sauveur de leur vie, mais il les a purifiés, effacés à tout jamais. À présent, au lieu d'aller au Temple seulement pour s'approcher de Dieu, la Bible dit que, nous qui avons mis toute notre confiance en Jésus, nous sommes le temple et que Dieu choisit de vivre en nous par le Saint-Esprit qui nous a éternellement marqués de son sceau.
Tous les jours de notre vie, remercions le seul vrai Dieu pour sa compassion et pour le don parfait du salut offert à quiconque croit et place sa confiance en Jésus. Et lorsque nous célébrons Noël et tous les jours aussi, souvenons-nous que Jésus est l'ultime Cadeau offert par le Dieu d'Amour.
Merci à Dieu notre Père céleste d'avoir envoyé son Fils Jésus sur la terre afin que nous puissions être sauvés par son sacrifice à la croix. Merci à Jésus-Christ d'avoir ouvert la porte de la vie éternelle pour tous ceux qui se repentent de leurs péchés et Le reçoivent par la foi.

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Dieu est notre Père Céleste

20 Mai 2022 Publié dans #Divers

Pour nous tous qui sommes devenus enfants de Dieu, Dieu est notre Père !
Un père digne de ce nom éduque ses enfants afin qu'ils grandissent dans les meilleures conditions. Pour cela il devra les instruire, les conseiller, les reprendre aussi et parfois les corriger. Il y a des choses qu'ils devront acquérir, d'autres dont ils devront se séparer. Nous considérons souvent le fait d'être émondés comme le résultat d'épreuves, de souffrances, de réprimandes. Nous devons plutôt parler d'éducation. Dans le langage spirituel de Jésus "émonder" veut dire "éduquer" dans toute la signification de ce qu'est une bonne éducation.
C'est ce que Dieu notre Père céleste fait avec nous. N'oublions pas l’exhortation qui nous est adressée comme à des fils : "Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend; Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. Supportez le châtiment: c’est comme des fils que Dieu vous traite; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils. D’ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie? Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. Fortifiez donc vos mains languissantes Et vos genoux affaiblis; et suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse" (Hébreux 12. 5-13).

Ces paroles nous apprennent que si nous sommes enfants de Dieu, Il s'occupe de nous comme un Père veille sur ses enfants, sans dureté, ni brutalité, mais avec bonté et bienveillance. La méthode divine Dieu utilise différents moyens pour nous amener à porter le fruit qui le glorifiera :

1) les Écritures : La Parole inspirée de Dieu qui enseigne, convainc, corrige, instruit dans la justice afin que nous soyons accomplis et propre à toute bonne œuvre. 2 Timothée 3.16 Elle agit comme une lame qui coupe ce qui doit être ôté en nous. Dieu s'en sert comme la serpe du vigneron qui taille les sarments. Si nous laissons docilement cette Parole divine nous instruire et si nous obéissons lorsqu'elle nous demande de nous séparer de certaines choses, l'émondage se fera en douceur.

2) le Saint-Esprit : Il est l'agent divin opérant en nous l'œuvre de Dieu. Il sanctifie, il instruit, il convainc, il dirige, il console, il inspire, il révèle, il aide, il soutient, il assiste, il fortifie… En règle générale, le Saint-Esprit et les Écritures agissent ensemble, les Écritures étant l'instrument du Saint-Esprit, son épée. (Éphésiens 6.17. Hébreux 4.12). Le Saint-Esprit œuvre au niveau de notre conscience et nous convainc de ce qui doit disparaître de nos vies. Là aussi, si nous sommes dociles, nous soumettant à sa volonté et ses désirs, tout ira bien.

3) la souffrance : Lorsque nous sommes trop réticents, sans intelligence, le Père émonde par l'épreuve, la souffrance. "Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre; Je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi. Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence; On les bride avec un frein et un mors, dont on les pare, Afin qu’ils ne s’approchent point de toi" (Psaume 32. 8-9)
Dieu parle cependant, tantôt d’une manière, Tantôt d’une autre, et l’on n’y prend point garde. Il parle par des songes, par des visions nocturnes, Quand les hommes sont livrés à un profond sommeil, Quand ils sont endormis sur leur couche. Alors il leur donne des avertissements Et met le sceau à ses instructions, Afin de détourner l’homme du mal Et de le préserver de l’orgueil, Afin de garantir son âme de la fosse Et sa vie des coups du glaive. Par la douleur aussi l’homme est repris sur sa couche, Quand une lutte continue vient agiter ses os. Alors il prend en dégoût le pain, Même les aliments les plus exquis; Sa chair se consume et disparaît, Ses os qu’on ne voyait pas sont mis à nu; Son âme s’approche de la fosse, Et sa vie des messagers de la mort. Mais s’il se trouve pour lui un ange intercesseur, Un d’entre les mille Qui annoncent à l’homme la voie qu’il doit suivre, Dieu a compassion de lui et dit à l’ange: Délivre-le, afin qu’il ne descende pas dans la fosse; J’ai trouvé une rançon ! (Job 33. 14-24)
Notre Père céleste agit toujours avec bonté, même dans sa sévérité il ne se départit jamais de son amour compatissant envers nous. Ses interventions n'ont jamais pour but de nous détruire, de nous écraser, mais de relever, de corriger, de construire, d'édifier, de perfectionner. Entre ses mains, notre part dans ce processus de l'émondage est de livrer notre volonté à Dieu, d'accepter qu'il fasse en nous son œuvre de purification et de sanctification (séparation) par les moyens qu'il juge bon d'utiliser.
Comme des enfants de Dieu conscients de la nécessité d'être formés, éduqués par notre Père céleste, nous nous livrons à lui comme un argile docile entre les mains du potier, nous aspirons et lui demandons de nous rendre semblables à ce qu'il veut pour nous. Le problème le plus important réside dans notre résistance, le recul de notre volonté insidieusement séduite et retenue par notre nature charnelle. Il faut accepter que certaines choses meurent en nous, afin que la vie de l'Esprit vive et grandisse, selon l'objectif divin : porter un fruit qui demeure et progresse, à la gloire du Père. Notre nature humaine n'aime pas ce qui abaisse. Cependant c'est à cela que Dieu nous appelle maintenant, afin de pouvoir nous élever plus tard. Jésus s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. (Philippiens 2. 3-8). L'apôtre Paul écrivait aux disciples de Galatie : Mes enfants, pour qui j’éprouve de nouveau les douleurs de l’enfantement, jusqu’à ce que Christ soit formé en vous, (Galates 4. 19) Donc l'essentiel c'est que la nature de Christ paraisse de plus en plus dans nos vies, afin que le Père soit glorifié.

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Devenir un chrétien mature

19 Mai 2022 Publié dans #Divers

Grandir spirituellement

Si un bébé qui naît sur cette terre est 100 % un être humain, il a néanmoins besoin de grandir et de se développer pour devenir adulte. C’est-à-dire atteindre la maturité, ce qui consiste à être capable de se prendre en charge et aussi de prendre soin d’autres que lui-même.

Dans le domaine naturel, il existe 3 grands stades de croissance : le bébé, l’enfant et l’adulte avec leurs caractéristiques spécifiques de développement, que ce soit sur le plan physique et intellectuel, tout comme sur le plan du caractère et de la personnalité. Pour le spirituel, c’est la même chose.

Nous naissons de nouveau à l’état de bébés spirituels et avons besoin de grandir et nous développer à la stature parfaite de Christ afin de pouvoir accomplir notre destinée. Car, si un enfant n’est pas capable d’entrer dans la vie professionnelle, c’est la même chose pour un chrétien qui n’a pas atteint un degré suffisant de maturité, d’où certains problèmes que nous voyons dans les églises et parmi les serviteurs de Dieu. Avoir un appel sur notre vie est une chose, y entrer et le réussir en est une autre.
Comment reconnaître le manque de maturité spirituelle ?

Ce n’est ni le nombre d’années dans le Seigneur ni le nombre de versets bibliques que l'on connait, ni même le fait que le Seigneur nous utilise, qui fait de chacun de nous un chrétien mature. L’exemple des chrétiens de Corinthe nous le démontre parfaitement.

« Pour moi, frères, ce n’est pas comme à des hommes spirituels que j’ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ. Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter ; et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous êtes encore charnels. En effet, puisqu’il y a parmi vous de la jalousie et des disputes, n’êtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas selon l’homme ? » (1 Corinthiens 3. 1-3).

Paul reprochait aux Corinthiens leur manque de maturité qui se manifestait par des jalousies, des disputes et tout un tas d’excès et de travers, décrits dans la première épître aux Corinthiens. Pourtant, ils abondaient dans les dons spirituels. Paul les appelle « enfants en Christ » qui dans le grec original est : « nēpiois » qui veut dire « nourrissons ».

Atteindre la maturité : une nécessité incontournable !

La maturité spirituelle est essentielle. Nous devons la désirer ardemment, car elle nous permettra de réussir avec aisance notre vie dans tous ses détails.

Un chrétien mature ne se laisse pas impressionner par les fausses doctrines. Il est capable de faire la part des choses et de reconnaître ce qui vient véritablement de Dieu. Il sait confronter ce qu’il voit et entend à la Parole de Dieu et ne retient que ce qui est bon. « Afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction » (Éphésiens 4. 14).

Le chrétien mature sait se protéger des excès qui pourraient le mettre en danger. Il se garde lui-même du péché, des mauvaises pensées et de toutes les œuvres de la chair, comme la jalousie, la rancune, l’esprit de compétition, etc. Car il sait que ces choses contribuent à la destruction.

Il comprend qu’il doit continuer de grandir et d’aider les autres dans ce sens. C’est pour cela qu’il évite soigneusement les situations chaotiques et qu’il remet toutes choses dans les mains du Seigneur. « Mais que, professant la vérité dans l’amour, nous croissions à tous égards en Celui qui est le chef, Christ » (Éphésiens 4. 15).

Le chrétien mature comprend l’importance de travailler à l’unité et à la croissance de l’Église, car il sait qu’il est membre du Corps de Christ. Il a la vision du Corps, de sa place et de son rôle, plutôt qu’un esprit indépendant qui recherche ses intérêts et sa gloire. « C’est de Lui, et grâce à tous les liens de Son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans la charité » (Éphésiens 4. 16).

Comment grandir et atteindre la maturité ?

Quand Jésus a dit « l’homme ne vivra pas de pain seulement », Il nous montrait par-là que si notre corps a besoin de pain pour être fonctionnel, notre être spirituel a également besoin d’être nourri. « Rejetant donc toute malice et toute ruse, la dissimulation, l’envie, et toute médisance, désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut » (1 Pierre 2. 1-2).

Si la Parole de Dieu produit la foi dans nos cœurs, elle contribue aussi à notre croissance spirituelle. Pour que cette croissance se fasse correctement, il est indispensable que nous Lui donnions un terrain propice. S’il existe des retards de croissance dans le monde naturel, chez certains enfants, alors qu’ils sont nourris convenablement, dans le domaine spirituel, c’est la même chose.

Pour éviter ce genre de retards de croissance spirituelle, Pierre nous révèle ce qui fait obstacle à une bonne assimilation du « lait spirituel » et nous invite plus qu’à nous en abstenir. Il nous dit de « rejeter ». Rejette la malice, la ruse, la dissimulation, la fraude, l’envie et la médisance, choses que le monde pratique à grande échelle et qui causent sa ruine.

Quand Pierre parle de « croître pour le salut », il parle de croissance spirituelle, car nous avons été sauvés une fois pour toutes, nous ne pouvons être un peu plus sauvés chaque jour. Nous avons besoin de croître dans la compréhension de notre salut qui est révélé par la Parole de Dieu. Le mot « salut » comprend l’aspect de délivrance, protection, sécurité, guérison et santé spirituelle.

C’est dans cette révélation que nous avons besoin de grandir pour que nous puissions effectivement faire face à toutes les situations que nous allons croiser. Autrement dit: que la Parole de Dieu soit bien plus qu’une théorie faite de versets bibliques appris par cœur, mais qu’elle soit cette épée à double tranchant que nous allons manier avec habileté.

Oui, la croissance spirituelle qui aboutit à la maturité devrait faire partie de nos objectifs prioritaires, sachant que c’est la volonté de Dieu pour notre vie et qu’Il a mis à notre disposition tous les moyens nécessaires qui nous permettront d’atteindre ce but. « Frères, ne soyez pas des enfants sous le rapport du jugement mais pour la malice, soyez enfants, et, à l’égard du jugement, soyez des hommes faits. » (1 Corinthiens 14. 20).

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(2) Les âmes des enfants de Dieu dans l'éternité

18 Mai 2022 Publié dans #Retour de Jésus, #Paradis

B) LES ÂMES DES ENFANTS DE DIEU APRÈS LA MORT DE LEUR CORPS HUMAIN :
Dans leur état intermédiaire
:
Ceux qui étaient dans « le sein d'Abraham » avant la mort de Jésus sur la croix et sa résurrection sont maintenant « auprès du Seigneur Jésus » dans le Ciel, dans le Paradis. Le Seigneur Jésus, à la croix, disait au brigand : «
Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23. 43). L'apôtre Paul dit : « Nous savons qu'en demeurant dans ce corps, nous demeurons loin du Seigneur, car nous marchons par la foi et non par la vue. Nous sommes pleins de courage et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur » (2 Corinthiens 5. 6-8) ; « Christ est ma vie et mourir m'est un gain... Je suis pressé des deux côtés; j'ai le désir de m'en aller et d'être avec Christ, ce qui est de beaucoup meilleur » (Philippiens 1. 21-23).
L'auteur de l'épître aux Hébreux parle des « esprits des justes parvenus à la perfection » (Hébreux 12. 23), ce qui veut dire qu'après la mort, notre progression dans le chemin de la sanctification sera terminée. Lorsque nous serons dans le Ciel auprès du Seigneur Jésus, nous jouirons éternellement de la glorieuse présence infinie de Dieu :
« Mais je sais que mon rédempteur est vivant, et qu'il se lèvera le dernier sur la terre. Après que ma peau aura été détruite, moi-même en personne, je contemplerai Dieu. C'est Lui que moi je contemplerai, que mes yeux verront, et non quelqu'un d'autre » (Job 19. 25-27) ;
« Étienne, rempli d'Esprit Saint, fixa les regards vers le ciel et vit la gloire de Dieu. Il dit : Voici, je vois les cieux ouverts et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu . Ils lapidèrent Etienne qui priait et disait : Seigneur Jésus, reçois mon esprit » (Actes 7. 55-59) ;
« Je suis persuadé que ni la mort ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l'avenir, ni les puissances, ni les êtres d'en-haut, ni ceux d'en-bas, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu en Christ Jésus notre Seigneur » (Romains 8. 38-39).
Dans ces versets ci-dessus, les âmes des enfants de Dieu après la mort de leur corps humain sont conscientes. Lazare, dans « le sein d'Abraham », était conscient
(Luc 16. 19-31). Oui, après la mort, les âmes des enfants de Dieu sont au Ciel, dans la glorieuse présence de Dieu, ayant le bonheur et le repos éternel (Apocalypse 14. 13), et attendant la résurrection de leur corps qui aura lieu au Retour de Jésus. Sachons donc que les enfants de Dieu qui quittent ce monde entrent immédiatement dans la présence de Dieu au Ciel, dans Sa Gloire. Mais nous pouvons nous poser la question à savoir : À quoi ressemblerons-nous lorsque notre âme et notre esprit sera au Ciel dans la Gloire de Dieu, et que nous n'aurons pas encore reçu notre corps ressuscité et glorifié ? Réponse théologique : Nous ne le savons pas encore. Mais nous savons que ça sera infiniment merveilleux.

Dans leur état final
La Bible parle étonnamment peu de l'état intermédiaire des âmes des enfants de Dieu. En revanche, tout est centré sur le Retour de Jésus-Christ qui amènera les enfants de Dieu à la résurrection de leur corps. Une étude approfondie de
2 Corinthiens 5. 1-9 montre qu'il est question d'espérance dans le « revêtement » d'un corps de résurrection immortel, soit par la transformation instantanée des enfants de Dieu encore sur terre lors du Retour de Christ, soit par la résurrection des enfants de Dieu déjà décédés à ce moment-là.
Lors de son Glorieux Retour et en un instant, Jésus-Christ, « au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront en premier. Ensuite nous, les vivants serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, à la rencontre du Seigneur » (1 Thessaloniciens 4. 15-18) pour être éternellement avec Lui dans sa gloire avec nos corps glorifiés. Notre être tout entier, corps, âme et esprit, ayant été « conservé sans reproche pour le Retour de notre Seigneur Jésus » (1 Thessaloniciens 5. 23) aura été réunifié en un « corps spirituel » (1 Corinthiens 15. 44; 35-58). Oui, c'est sûr et certain qu'en ce jour, nous irons avec Jésus-Christ dans la joie infinie et éternelle qui se trouve dans la demeure de Dieu au Ciel.
Les récompenses promises par le Seigneur Jésus nous serons distribuées (Luc 14. 14 ; 2 Timothée 4. 8) à son Tribunal. Nous trouverons pleinement notre joie infinie dans le seul vrai Dieu, en Jésus-Christ. Nous participerons au grand festin des Noces de l'Agneau et nous nous réjouirons infiniment du Seigneur Jésus-Christ, l'Agneau de Dieu
(Apocalypse 19 : 6-9). Nous serons réunis autour du trône de l'Agneau de Dieu pour chanter éternellement « des cantiques nouveaux » en rendant gloire à l'Agneau divin qui « a été immolé et est digne de recevoir puissance, richesse, sagesse, force, honneur, gloire et louange ». Nous adorerons pleinement « celui qui est assis sur le trône et l'Agneau à qui sont dus la louange, l'honneur, la gloire et le pouvoir aux siècles des siècles » (Apocalypse 5. 11-14).

Cher lecteur, si vous n'avez pas encore saisi la main de votre Sauveur Jésus-Christ, faites-le maintenant. Jésus nous dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais » (Jean 11. 25-26).
Nous enfants de Dieu, suivons donc le Seigneur Jésus et « revêtons les armes de la lumière. Marchons honnêtement, comme en plein jour »
(Romains 13. 11-14). « Nous sommes donc toujours pleins de confiance. C'est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que le quittions. Car il nous faut tous [nous les enfants de Dieu] comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant dans son corps » (2 Corinthiens 5. 6-10).

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(1) La mort et les âmes des êtres humains dans l'éternité

17 Mai 2022 Publié dans #La mort, #Enfer

La Bible enseigne dès ses premières pages que la mort est une conséquence tragique de la chute de nos premiers parents (Adam et Ève). Ainsi, nous apprenons que cet acte de désobéissance a fatalement amené le péché et la mort dans le monde. Il a ainsi entraîné l'humanité dans la mort, et la création dans « l'asservissement de la corruption » (Romains 8. 21-22). Car « Le salaire du péché c'est la mort » (Romains 6. 23) ; et « Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et ainsi la mort a passé sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5. 12-14).
Nous reconnaissons ainsi l'universalité du péché et de la mort qui atteint tous les êtres humains. Personne n'y échappe. La mort est irréversible et elle scelle définitivement le sort de chaque être humain. Les meilleurs soins, les cures de santé et la science la plus avancée, ne pourront jamais éliminer la mort physique.

La mort spirituelle :
Depuis la chute (le péché d'Adam et d'Ève), chaque être humain qui n'est pas né de nouveau est mort spirituellement (séparé de Dieu son Créateur). Cela veut dire que l'être entier de l'être humain est corrompu. Il est loin de Dieu, et son intelligence est enténébrée quant à la connaissance de Dieu : « Morts dans vos fautes et dans vos péchés; morts dans nos fautes » (Éphésiens 2. 1, 5) ; « Ils ont la pensée obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu à cause de l'ignorance qui est en eux et de l'endurcissement de leur coeur » (Éphésiens 4. 18).

La mort physique :
La mortalité du corps humain est la conséquence de la mort spirituelle de l'être humain depuis sa chute au jardin d’Éden : « Le salaire du péché, c'est la mort » (Romains 6. 23) ; « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois - après quoi vient le jugement » (Hébreux 9. 27). Le corps se décompose et retourne à la poussière : « Tu es poussière et tu retourneras à la poussière » (Genèse 3. 19).
C'est Dieu qui tient tout en main, même le jour de notre mort : « Tu leur retires le souffle; ils expirent et retournent dans leur poussière » (Psaumes 104. 29).
La Bible enseigne que la mort est un jugement de Dieu, une conséquence de la désobéissance d'Adam et Ève au jardin d’Éden. Nous avons tous péché et nous sommes tous « dignes de mort » (Romains 1. 32) et « le jugement d'une seule faute, aboutit à la condamnation » (Romains 5. 17). La mort est « le roi des terreurs », le terme ultime vers lequel nous marchons tous, selon
Job 18. 14. Elle est le signe de la défaite de notre humanité, et s'est constituée comme notre suprême ennemie (1 Corinthiens 15. 26). C'est pourquoi Jésus-Christ le Sauveur l'a attaquée de front, triomphant éternellement de ses liens par sa Résurrection et par la Vie impérissable qu'Il réserve à tous ceux qui Lui appartiennent. Oui « Celui qui croit en Jésus est passé de la mort à la vie » (Jean 5. 24) et a vaincu la mort.

Quand notre corps meurt et que notre âme s'en va :
L'être humain est un être tripartite : corps, âme et esprit
(1 Thessaloniciens 5. 23). Un être humain va continuer son existence après la mort de son corps humain jusqu'à sa résurrection au Retour de Jésus, soit pour la vie éternelle au Ciel, soit pour la mort éternelle en Enfer :
- Le corps humain, dépouille mortelle, est appelé à retourner à la poussière. Genèse 3. 19 et Ecclésiaste 12. 7 : « la poussière retourne à la terre ».
- L'âme (et l'esprit), séparée du corps, s'en va dans un lieu appelé « séjour des morts », qui est une sorte de salle d'attente pour la résurrection des corps. En
Luc 16. 19-31, le séjour des morts est caractérisé par une séparation infranchissable entre le lieu de tourments où se trouvent les perdus ; et le sein d'Abraham (lieu de pleine sécurité et de bonheur infini) où se trouvaient les croyants en Dieu ayant vécu avant la Venue, la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Mais depuis la résurrection de Jésus, tous ceux qui étaient dans le Sein d'Abraham et tous ceux qui, étant enfants de Dieu par le moyen de la foi en Jésus, meurent en Christ, sont tous maintenant avec Jésus-Christ dans le Ciel, dans le Paradis. Oui ils sont dans leur patrie céleste contemplant les merveilles de la Gloire de Dieu, louant Dieu, attendant la résurrection de leur corps qui aura lieu au Retour de Jésus-Christ. Oui, c'est certain que, après avoir quitté cette terre, les âmes des justes comme celles des injustes continuent d'exister éternellement et sont conscientes.
- L'esprit retourne à Dieu qui l'a donné (Ecclésiaste 12. 7; Actes 6. 59).

A) LES ÂMES DES NON-CROYANTS EN JÉSUS-CHRIST :
Dans leur état intermédiaire, les âmes des non-croyants en Jésus (des perdus) entrent dans le « séjour des morts »
(Ézéchiel 32. 21), et elles sont conscientes. Le « séjour des morts » est un lieu de ténèbres et de tourments qui fait souffrir leur âme constamment, consciemment, irrémédiablement et horriblement.

Dans leur état final :
Les âmes des non-croyants en Jésus restent dans le « séjour des morts » jusqu'au jour du Jugement dernier où aura lieu la résurrection des injustes. Ils seront jugés « selon leurs œuvres » et jetés dans « l'étang de feu » qui est l'Enfer éternel. Voir dans Apocalypse 20. 11-15.
Oui, lorsque Jésus reviendra pour juger et condamner tous ses ennemies, les non-croyants en Jésus ressusciteront, seront jugés devant le grand Trône blanc et jetés dans « l'étang de feu...où brûle le souffre » (Apocalypse 20. 15 ; 19. 20), dans l'Enfer. La Bible appelle ce lieu de tourment la « Géhenne » (Matthieu 5. 22), qui signifie « Vallée de Hinnom » qui, au sud de Jérusalem, était devenue l'endroit où l'on brûlait toutes sortes de déchets, si bien que le feu y était continuel.
L'Enfer est aussi l'endroit où « le ver ne meurt pas et où le feu ne s'éteint pas » (Ésaïe 33. 14 ; Marc 9. 48). Il implique une séparation éternelle d'avec Dieu. Dieu leur dira : « Retirez-vous de moi, maudits, allez dans le feu éternel préparé pour le diable et pour ses anges » (Matthieu 25. 41 ; 7. 3). Ce sort final des perdus (des ennemis de Dieu) en Enfer est éternel, aussi permanent que la félicité des enfants de Dieu au Paradis : « Ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle » (Matthieu 25. 46).
Cet état définitif est appelé « étang de feu - seconde mort » (Apocalypse 20. 14). « La mort et le séjour des morts furent jetés dans l'étang de feu » (Apocalypse 20. 14). Et ce sera la séparation définitive d'avec Dieu, le lieu de tourments sans fin, celui des remords, « des pleurs et des grincements de dents" (Matthieu 8. 12 ; 13. 42, 50 ; 22. 13 ; 24. 51 ; 25. 30). « Ils seront tourmentés jour et nuit aux siècles des siècles » (Apocalypse 14. 10 ; 20. 10). Les perdus seront donc bien conscients dans leur tourment éternel.

À SUIVRE... 

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Jésus-Christ est le Messie promis dans l’Ancien Testament

16 Mai 2022 Publié dans #Divers

Pour les chrétiens du monde entier, Jésus-Christ est le Messie promis dans les Écritures, dans l'Ancien Testament ou première alliance, que le Messie est justement appelé à accomplir.  Il a donc fait passer ce premier Testament, qui concernait avant tout sa venue annoncée à maintes reprises, au Nouveau Testament qu’il inaugure avec sa naissance et surtout par son œuvre expiatoire accomplie sur la Croix, suivie de sa résurrection et de son Ascension. Ses disciples, qui en ont été les témoins oculaires, ont été mandatés par Jésus pour annoncer la Bonne Nouvelle de son Royaume à toutes les nations, tous les peuples de la terre, transmettant ce message de vie et d’espérance aux générations suivantes.

Mais qu’en est-il des textes de l’Ancien Testament concernant sa Venue ?  Une interprétation abusive de certains passages écrits des siècles avant l’apparition de Jésus sur terre est-elle responsable de la croyance en son rôle messianique ? Beaucoup l’affirment et ne voient nullement dans ces passages des prophéties concernant le Christ. Pour en juger, il faut d’abord connaître ces textes, les avoir lus et médités, les comprendre dans leur contexte original et en saisir la portée prophétique dans toute son ampleur.  Voici donc l’un d’entre eux, tiré du neuvième chapitre du livre du prophète Ésaïe, rédigé à la fin du huitième siècle avant Jésus-Christ.  Les titres de “Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix” sont attribués au Messie promis, venu comme un enfant pour établir un royaume d’une tout autre nature que ceux des rois connus jusqu’ici : avec Lui les vêtements de guerre seront détruits, son Royaume sera caractérisé par la paix et l’exercice de la justice : "Le peuple qui marche dans les ténèbres voit une grande lumière ; sur ceux qui habitent le pays de l’ombre de la mort une lumière resplendit. Tu rends la nation nombreuse, tu lui dispenses la joie. Elle se réjouit devant toi de la joie des moissons, comme on pousse des cris d’allégresse au partage du butin. Car le joug qui pesait sur elle, le bâton qui frappait son dos, la massue de celui qui l’opprime, tu les brises comme à la journée de Madian. Car toute chaussure qu’on porte dans la mêlée, et tout manteau roulé dans le sang seront livrés aux flammes, pour être dévorés par le feu. Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la souveraineté reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Renforcer la souveraineté et donner une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice dès maintenant et à toujours ; voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées" (Ésaïe 9. 2-7).

Un peu plus loin, au chapitre onze du même livre, le Messie qui doit sortir de la lignée du roi David, est décrit par le prophète comme pleinement habité de l’Esprit de Yahweh, l’Éternel. S’il soutiendra les pauvres et les humbles, il fera aussi mourir le méchant, exerçant une justice parfaite : "Puis un rameau sortira du trône d’Isaï [c’est-à-dire le père du roi David] et le rejeton de ses racines fructifiera. L’Esprit de l’Éternel reposera sur lui : Esprit de sagesse et d’intelligence, Esprit de conseil et de vaillance, Esprit de connaissance et de crainte de l’Éternel. Il respirera dans la crainte de l’Éternel ; il ne jugera pas sur l’apparence, il n’arbitrera pas sur un ouï-dire, Mais il jugera les pauvres avec justice, avec droiture il sera l’arbitre des malheureux de la terre ; il frappera la terre du sceptre de sa parole, et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant. La justice sera la ceinture de ses reins, et la fidélité la ceinture de ses hanches" (Ésaïe 11. 1-5).

La prophétie continue et déroule ensuite devant nos yeux la dispensation de paix et d’harmonie qui prévaudra lorsque le règne du Messie aura été établi à toujours : "Le loup séjournera avec l’agneau, et la panthère se couchera avec le chevreau ; le veau, le lionceau et le bétail qu’on engraisse seront ensemble, et un petit garçon les conduira.  La vache et l’ourse auront un même pâturage, leurs petits une même couche ; et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille. Le nourrisson s’ébattra sur l’antre de la vipère, et l’enfant sevré mettra sa main dans le trou de l’aspic. Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte ; car la connaissance de l’Éternel remplira la terre, comme les eaux recouvrent le fond de la mer. Alors, en ce jour la racine d’Isaï qui se dressera comme une bannière pour les peuples sera recherchée par les nations, et son emplacement sera glorieux" (Ésaïe 11. 6-12).

On peut dire que cette dernière section de la prophétie d’Ésaïe se projette encore plus loin au futur que la Venue initiale du Messie sur terre : elle nous fait entrevoir ce que seront les fruits éternels de l’œuvre du Messie, ce qui à terme peut être espéré et attendu de sa Venue. A ces paroles répondent celles de l’avant dernier chapitre du livre de l’Apocalypse, à la fin du Nouveau Testament. Elles commencent par reprendre un autre passage du livre d’Ésaïe, qu’on trouve au chapitre 65 et où l’Éternel dit ceci : "Car je créé de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se rappellera plus les événements du début, ils ne remonteront plus à la pensée" (Ésaïe 65. 17).

Le livre de l’Apocalypse, qui a comme épicentre la Personne de Jésus-Christ, identifié comme l’Agneau sacrifié revenant en gloire, fait donc écho aux prophéties du livre d’Ésaïe en se projetant lui aussi vers ce temps messianique d’accomplissement final du dessein divin : "Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, prête comme une épouse qui s’est parée comme pour son époux. J’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes!  Il habitera avec eux, ils seront son peuple, et Dieu lui même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu" (Apocalypse 21. 1-4).

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Jésus-Christ nous a libérés

15 Mai 2022 Publié dans #Salut

« C’est pour la liberté que le Christ nous a libérés » (Galates 5. 1), écrit l’apôtre Paul aux croyants de Galatie.

Si nous avons été libérés, c’est qu’auparavant nous étions liés : non pas avec des menottes, mais par des choses qui nous empêchent d’avancer dans notre marche avec Dieu notre Créateur. Que nous le voulions ou non, chacun porte des fardeaux. Ces entraves à notre progrès sont tout ce qui nous trouble, qui nuisent à notre vie spirituelle et à notre relation avec Dieu, intérieurement et extérieurement. Jésus Christ est venu pour prendre nos fardeaux et nous libérer. Libres, oui, mais pour quoi faire ?

Libérés pour pardonner

La vie nous offre maintes occasions d’en vouloir à quelqu’un, de nous mettre en colère, ou encore d’enfouir la rancune tout au fond de nous-mêmes. Pour nous garder de nourrir de l’amertume envers ceux qui nous ont fait du mal, nous devons prendre conscience que la grâce de Dieu nous permet de pardonner comme nous avons été pardonnés.

Le prophète Jérémie se remémore tous les mauvais coups qu’il a reçus. Cela l’amène, non pas à chercher la vengeance mais à reconnaître que Dieu est fidèle. Nous ne pardonnons pas seulement dans l’intérêt de ceux qui nous ont offensés, nous le faisons pour être libres. Puisque nous devons vivre avec les conséquences du péché, à nous de décider si nous les supportons avec un cœur amer ou avec la liberté du pardon.

Libérés pour le repos

Nous sommes libres de nous reposer en Christ. Avez-vous remarqué que Jésus n’était jamais pressé en rien ? Tout arrive « en son temps ». Ce n’est pas à force de nous agiter ou de nous angoisser que nous allons arriver à Le bousculer ! Quel bonheur de nous reposer en Lui, non pour nous dérober à nos responsabilités mais, au contraire, pour agir selon sa volonté, de compter sur sa force, au lieu de nous épuiser à faire par nous-même. C’est vrai qu’il y a beaucoup à faire, mais Dieu veut que nous le fassions en son Nom et pour sa gloire. Il nous invite donc à venir à Lui afin de goûter au repos intérieur, au rafraîchissement et d’obtenir ses directives indispensables.

Libérés pour aimer

La nature de la liberté chrétienne n’est pas le rejet de toute contrainte ni la complaisance dans notre état actuel. C’est celle de nous mettre, par amour, au service les uns des autres. Le Saint-Esprit nous rend capables d’agir de façon contraire aux pulsions innées de notre nature. Nous sommes libérés pour devenir aimants, patients, aimables, fidèles et bons.

 « Rejetons, donc, tout fardeau qui nous enlace si facilement et courons avec persévérance l’épreuve qui nous est proposée » (Hébreux 12. 1).

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Paradoxes divins

14 Mai 2022 Publié dans #Divers

Jésus-Christ aime tous les êtres humains d'un Amour parfait et infini au point qu'Il quitta le Ciel où Il était adoré et servi par une multitude d'anges, où Il jouissait d'un bonheur continuel avec Dieu son Père dans une sphère où règnent la Sainteté et l'Amour ; pour venir volontairement sur cette terre si différente qui est l'habitation des êtres humains, marquée par leurs luttes, leurs contradictions, leurs élans de fraternité suivis d'oppositions violentes causés par le péché.
- Jésus-Christ s'est fait pauvre
(2 Corinthiens 8 : 9), Lui, à qui tout appartient et par qui tout a été créé, si bien que celui qui croit en Jésus ne peut s'enorgueillir de richesses terrestres. En venant dans ce monde, Jésus est né dans la ville de Bethléem, si petite parmi toutes les villes du pays d'Israël qu'on l'appelait un village.
- Jésus-Christ n'a pas voulu être fait roi par les êtres humains, montrant ainsi la voie de l'humilité à nous que l'orgueil avait séparés de Lui, et qui ne voyions plus la Gloire de Dieu dans la Création comme au jardin d'Éden.
- Jésus-Christ a eu faim et soif
(Marc 11 : 12, Jean 19 : 28), Lui qui est spirituellement le pain pour ceux qui sont affamés et la source d'eau vive pour ceux qui sont assoiffés de la Vérité.
- Jésus-Christ a été fatigué
(Jean 4 : 6), Lui qui nous ouvre le chemin du repos éternel.
- Jésus s'est tenu sans rien dire devant ceux qui l'injuriaient
(Luc 23 : 9), Lui qui a fait parler un muet (Luc 11 : 14).
- Jésus a été enchaîné
(Matthieu 27 : 2), Lui qui est venu nous délivrer des chaînes du mal, du péché et des passions qui nous asservissent.
- Jésus a été crucifié sur une croix
(Matthieu 27 : 35), Lui qui a rendu la vie à des morts (Jean 11 : 43, Luc 7 : 14-15). Mais, Jésus est ressuscité pour ne plus jamais mourir, oui, pour vivre éternellement. C'est pourquoi, nous qui croyons et mettons notre confiance en Lui, nous savons que, si nous devons passer par la mort (de notre corps humain), nous ressusciterons chacun avec notre corps glorifié et serons éternellement vivants avec Jésus au Paradis, dans Sa Gloire.
Oui, maintenant Jésus vit et règne dans le Ciel, auprès de Dieu son Père, mais il vit aussi dans le cœur des vrais croyants en Lui auxquels il donne son Esprit Saint, qui répand l'Amour de Dieu. Jésus leur permet ainsi d'accomplir la volonté de Dieu, non seulement par la force qu'il donne, mais aussi dans la joie.

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