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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

divers

Dieu a-t-il vraiment abandonné son Fils sur la croix ?

16 Janvier 2020 Publié dans #Divers

Jésus dit à ses disciples : « Voici, l’heure vient, et elle est déjà venue, vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ; mais je ne suis point seul, car le Père est avec moi » (Jean 16. 32)

Sur la croix, "Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même" (2 Corinthiens 5. 19a).

Toutes les paroles prononcées par le Seigneur Jésus-Christ durant son ministère terrestre, sont surprenantes à la fois par leur extrême simplicité qui les rend accessibles même aux enfants, et leur profondeur par moment inscrutable même à l’esprit croyant le plus apte à en saisir le sens. La sublime profondeur de celles que Jésus a prononcées sur la croix, dépasse notre entendement. Non à cause de l’intensité du drame qui s’y déroule, mais surtout à cause de leur contenu, qui nous annonce de manière infaillible l’acte de notre rédemption et la mission de notre Souverain Sacrificateur qui est devenu même notre sacrifice, par son précieux sang par lequel nous sommes sauvés.

D’entre toutes les paroles qui furent prononcées par Jésus sur la croix, celle qui nous préoccupe est : « Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27. 46 ; Marc 15. 34). Prenons donc garde de ne pas attribuer un sens contraire à cette parole que nous recueillons de la bouche de Jésus notre Roi agonissant sur la croix, et tâchons d’en saisir la portée, car elle contient et transmet la révélation même des réalités célestes, particulièrement du ministère pré-ordonné de Christ pour lequel Il fut prédestiné avant la fondation du monde à offrir sa vie en sacrifice pour les péchés de ses élus.

Faut-il dire qu’avec cette parole, le Seigneur Jésus s’exprima sur son propre sort, qu’il se plaignait à cause de son état de se sentir abandonné, privé de tout secours ? Nous sommes frappés par l’isolement étonnant dans lequel le Seigneur Jésus se trouvait sur la croix. Mais pouvons-nous dire vraiment qu’Il fut abandonné de Dieu son Père ? Notons que notre Sauveur Jésus n’est pas une simple victime d’une tragique fatalité. La croix fait partie intégrante de sa mission rédemptrice qu’Il reçu avant la fondation du monde (1 Pierre 1. 19-20). Jésus avait prévenu ses disciples en leur disant : « Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des méchants et qu’il souffre » (Luc 9. 22, 24. 46). Son isolement est inévitable, c'est la condition même pour achever sa mission expiatoire. Jésus l’accepte volontiers et le vit jusqu’au bout. Sur la croix, face à l’univers et en présence de témoins, Jésus subit seul la malédiction irréversible pour les péchés de ceux qu’Il a choisis en Lui de toute éternité. En ce moment même, sous l'horrible poids de la malédiction qui l’étouffe, Jésus s’écrit-il vraiment « Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné » ?

Pour saisir cela, il faut que toute autre voix autour de nous et en nous se taise, qu’en présence de cette Horreur des horreurs sur la croix, devant l’angoisse incommensurable du Fils de Dieu, de l’Homme Innocent, abandonné des hommes et frappé de Dieu le Père, nous gardions un silence fait d’étonnement et de gratitude. Mais le fait que Jésus fut frappé de Dieu pour nos péchés qu’Il porta sur Lui, ne signifie point qu’Il fut abandonné de Dieu le Père. Puisque Jésus est Lui-même Dieu, comment Dieu le Père peut-Il abandonner Jésus (Dieu le Fils) ? Et si nous le regardons d’un point de vue morale, un vrai père abandonnerait-il son enfant dans la pire des souffrances que son fils subit ? Ne demeurerait-il pas à ses côtés, le consolant et l’encourageant ? Même lorsqu’un père terrestre châtie son fils, il ne l’abandonne point dans ses souffrances ; combien plus Dieu le Père Céleste, qui est trois fois Saint, n’abandonna point Jésus son Fils Bien-Aimé, même s’Il est châtié sur la croix pour nos péchés qu'Il porta sur Lui.

En effet, sur la croix, Jésus n'a jamais cessé d'être Dieu ; car "Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même" (2 Corinthiens 5. 19a). Dieu le Père était toujours en Jésus-Christ, mais silencieux, au point que Jésus ne pouvait plus voir la Face de Dieu son Père.

En plus, comment donc pouvons-nous dire que Dieu le Père peut abandonner un seul instant son Fils Jésus, lorsque "Dieu le Père est dans le Fils" (Jean 14. 10a), et que le Fils est la représentation visible de Dieu le Père invisible (Colossiens 1. 15) qui est en Lui, et même que Dieu le Père et Dieu le Fils sont UN et Indivisible, nous dit Jean 10. 30. Et si Dieu avait réellement abandonné son Fils Jésus sur la croix dans de telles souffrances, comment pouvons-nous, nous qui sommes enfants de Dieu, être assuré que Dieu notre Père ne nous abandonnera point dans nos temps de misères durant notre vie sur la terre ?

Dans l’orage indescriptible des horreurs de l'Enfer qui l’emporte sur la croix, tandis que les forces de l’Enfer sont lâchées contre Jésus expiant tous nos péchés, Satan cherche à l’écraser définitivement. Le Seigneur Jésus relève sa tête ensanglantée, et bien que son âme soit meurtrie sous tant de douleur physique, et surtout morales, se jetant seul dans l’ouragan, Jésus n’est pourtant pas seul car Dieu le Père est avec Lui. Jésus a dit ceci : « Voici, l’heure vient, et elle est déjà venue, vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laissez seul; mais je ne suis point seul, car le Père est avec moi » (Jean 16. 32). Ce passage à lui seul est assez pour nous indiquer que Dieu le Père n’a pas abandonné son Fils Jésus sur la croix. En fait, il est entièrement impossible que Dieu le Père abandonne totalement Jésus le Fils, car le Fils est Lui-même Dieu le Père manifesté dans la chair (Ésaïe 9. 5 ; Jean 14. 8, 9). Le Seigneur Jésus est parfaitement Homme et parfaitement Dieu. En Jésus, il y a deux natures, la nature humaine sans péché dont Jésus le Fils fut revêtu et la nature divine qui est Dieu le Père. Si sur la croix, Dieu le Père avait abandonné le Fils, Dieu le Fils aurait cessé d’être Dieu et serait qu’un simple homme. Une telle supposition détruirait le miracle de l’Incarnation et annulerait par ce fait tout le message du Salut. Car la nature humaine de Christ devait communiquer à sa nature divine la valeur de l’offrande parfaite, afin que l’expiation et le rachat soient acceptés par Dieu le Père qui est en Lui, et que les mérites soient transmis à ses élus. Il n’y aurait donc plus aucun salut possible si Dieu le Père avait abandonné Jésus son Fils, même pour une fraction de seconde.

Sur la croix, Jésus ne cesse pas d’être le Fils de Dieu, et comme tel, soyons-en assurés, Il n’est point séparé de Dieu, et Il n’est point rejeté de Dieu le Père, ni abandonné de Lui. Dans ce cri « Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27. 46 ; Marc 15. 34), qui traverse les cieux des cieux et qui bouleverse encore nos âmes, nous n’avons pas qu’un gémissement sorti de la poitrine d’un être ordinaire. Ici se joue à la fois le drame de notre rédemption et se dévoile l’insondable mystère de la Personne de Jésus. Nous sommes donc assuré que les paroles de Jésus ne sont pas : « Pourquoi m’as-tu abandonné », mais que le sens véritable de l’expression se rapporte plutôt au fait que le Seigneur Jésus fut désigné précisément pour ce jour de terreur, et pour nous indiquer qu’aucune disposition favorable ne pouvait atténuer la douleur qu'Il subissait seul sur la croix pour nous secourir. La Justice de Dieu tombe sur Jésus le Bon Berger, et Jésus savait de toute éternité qu’Il était destiné à être châtié une fois pour toutes sur la croix pour nos péchés, pour le rachat de ses élus. C’est à ce prix-là que Jésus devint notre parfait Sauveur éternel. C'est pour nous qui croyons en Lui et c'est en notre faveur, que Jésus (le dernier Adam) corrigea la faute du premier Adam et Il expia notre transgression. Ainsi Jésus a pu nous sauver parfaitement au travers de notre foi véritable en Lui.
Nous pouvons vivre désormais en parfaite communion avec Jésus durant notre existence éphémère sur terre, mais aussi au-delà de la mort dans la Nouvelle Alliance, scellée par le sang de l’Agneau.

A Christ seul soit la Gloire. AMEN !

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Où votre nom est-il écrit ?

12 Janvier 2020 Publié dans #Divers

Il existe un livre beaucoup plus importante que tout autre où est inscrit une liste : c’est « le livre de vie » dont parle le livre de l’Apocalypse. Il est tenu à jour par Dieu Lui-même qui connaît toutes choses et qui sonde les cœurs. Pas besoin de concours ou d’examen pour y être inscrit. Il ne s’agit pas d’être le meilleur ou d’avoir des connaissances acquises. Il suffit de reconnaître devant Dieu son état de pécheur et de croire en Jésus Christ, son Fils qui a payé, à la croix, le prix de nos péchés.

Lorsque vous êtes né dans ce monde, votre nom a été consigné dans un registre d’état civil. Aussi, pour que votre nom soit écrit dans le livre de vie, il vous faut être né de nouveau (Jean 3. 8) c’est-à-dire avoir reçu de Dieu la vie nouvelle, la vie éternelle par la foi en Jésus Christ, qui Lui-même a dit : « Celui qui croit en moi a la vie éternelle » (Jean 6. 47).

D’autres livres seront ouverts au jour du jugement. Cela a été révélé à l’apôtre Jean, dans sa vision :

« Des livres furent ouverts ; et un autre livre fut ouvert, qui est celui de la vie. Et les morts furent jugés d'après ce qui était écrit dans les livres, selon leurs œuvres… Si quelqu'un n'était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l'étang de feu. » (Apocalypse 20. 12-15).

La question essentielle se pose donc : votre nom est-il écrit dans le livre de vie ?

Ceux et celles dont le nom y est écrit connaîtront la joie immense du Paradis céleste, dans la maison du Père où ils seront pour toujours avec le Seigneur Jésus. Déjà maintenant, sur la terre, ils jouissent d’un avant-goût de cette joie. Le Seigneur a dit : « Réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans les cieux » (Luc 10. 20).

Par contre, ceux et celles dont le nom n’est pas écrit dans le livre de vie parce qu’ils ne croient pas au Seigneur Jésus, ou parce qu’ils comptent sur leurs œuvres ou sur leur religion plutôt que sur la Parole de Dieu, ceux-là passeront l’éternité en Enfer dans les tourments.

Ami(e)s lecteurs/trices, permettez-moi d’insister sur cette question si importante : Votre nom est-il écrit dans le livre de vie ?

OU PASSEREZ-VOUS L'ÉTERNITÉ ? Dans le Ciel ou dans l'Enfer ? Dans la gloire ou dans la honte ? Dans la lumière ou dans les ténèbres ? AVEC JÉSUS ou AVEC LE DIABLE ? Réfléchissez-y !

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Jésus-Christ est la VÉRITÉ

9 Janvier 2020 Publié dans #Divers

La Vérité, ce n'est pas une réponse à une question..., mais c'est une Personne, et cette Personne s'appelle Jésus-Christ.

Lors de son procès devant Pilate, Jésus lui dit qu'Il est venu dans le monde pour rendre témoignage à la Vérité, et Pilate lui demande; : "Mais qu'est-ce que la vérité ?" (Jean 18. 38). Jésus ne lui répond même pas. Pilate croit peut-être l'avoir mis en difficulté à ce moment-là, et cela doit le satisfaire...
Mais ce qui arrive ici dépasse de loin tout ce que Pilate peut imaginer. Aussi, toute explication sur la Vérité dont parle Jésus est inaccessible tant à Pilate qu'à ceux qui réclament la mort de Jésus. Comment expliquer cela à ce païen qui croit tenir la vie de Jésus entre ses mains ?

Jésus est né pour donner sa vie en rançon pour les péchés de plusieurs, comme le dit la Bible. Il a lui-même choisi et accepté jusqu'au bout cette mission. Personne ne pouvait encore le comprendre. Même ses disciples ne comprenaient pas encore, et pourtant ils l'ont suivi pendant les trois années de son ministère terrestre. Ce n'est qu'après la résurrection de Jésus qu'ils auront tout compris.

Tout ce qui est vrai ... n'est pas La Vérité ...
Il y a plusieurs vérités dans le monde, car chacun possède la sienne. Mais il n'y a qu'UNE SEULE VÉRITÉ qui soit LA Vérité, et elle a pour nom "JÉSUS-CHRIST".
Il est LA Vérité, car Il est Dieu : la Bible l'affirme et Jésus Lui-même aussi l'affirme. Il a notamment dit : "Avant qu'Abraham FUT, moi, je SUIS" (Jean 8. 58), déclarant ainsi n'avoir aucun commencement de vie, contrairement à Abraham qui était un simple homme.

Pilate ne pouvait pas comprendre qu'il était témoin d'une chose qui n'avait jamais eu lieu et qui n'aurait plus jamais lieu : Dieu le Fils était venu parmi les êtres humains et Il était là, devant lui, s'apprêtant à payer la dette de bien des êtres humains pour leur proposer ainsi Son Plan de Salut, de Pardon, de Réconciliation.
Une fois cet acte accompli sur la croix, parmi les êtres humains et pour les êtres humains, c'est une révolution qui allait être lancée, une révolution dans Son sang ... et non pas dans celui de Ses ennemis, de ceux qui allaient le mettre à mort, c'est-à-dire nous, puisque ce sont nos péchés qui l'ont condamné à mort.
En effet, Jésus donnait Sa vie non pas devant les êtres humains, mais devant Dieu pour nous. C'était aussi ce que Pilate ne pouvait pas savoir, et Jésus l'a exprimé en lui disant : "Tu n'aurais pas de pouvoir sur moi s'il ne t'avait été donné d'en haut" !

La Révolution de La Vérité ...
JÉSUS N'A PAS APPORTÉ UNE RELIGION, NI UNE VÉRITÉ : C'EST JÉSUS LUI-MÊME QUI EST LA VÉRITÉ ! Vous cherchez LA Vérité ? ... Sachez qu'en dehors de Jésus, vous ne trouverez que DES vérités, pas LA Vérité ! On entend parfois cette accusation à l'encontre des Chrétiens : "Vous prétendez détenir LA Vérité !..." Mais les Chrétiens ne détiennent pas LA Vérité ! Ils la CONNAISSENT, et ils lui APPARTIENNENT, si tant est qu'ils lui demeurent fidèles... car LA Vérité s’appelle "JÉSUS" !

Jésus est La Vérité, en voilà les preuves ...

Jésus-Christ s'est fait homme pour offrir ceci à tous les êtres humains qui croient :
- La libération du mensonge, de l'erreur et de l'ignorance, ... mais aussi du péché qui en découle et qui les y enfonce toujours davantage.
- La libération du mensonge, car Satan est le "père du mensonge" et il a mis en œuvre un plan de perte de l'humanité : lui-même ayant été déchu devant Dieu, il a pour ultime dessein d'entraîner l'humanité dans sa propre déchéance ;
- La libération de l'erreur, car l'être humain n'a pas su utiliser son libre-arbitre en accord avec sa conscience, mais il a mis sa conscience au diapason des mauvais choix de son libre-arbitre ;
- La libération de l'ignorance, car l'être humain est ignorant de Dieu et de Ses pensées ;
- La libération du péché, car l'être humain, se croyant sage et ne cherchant que son autosatisfaction, s'est enfoncé de plus en plus dans la rébellion contre les Normes de Dieu.

Oui, Jésus est LA VÉRITÉ, car EN LUI EST TOUTE LA VÉRITÉ DE DIEU !
- Dans les paroles de Jésus, il y a TOUTE LA VÉRITÉ de l'Appel de Dieu à tout être humain;
- Dans les actes et les miracles de Jésus, accomplis dans la vie de milliers de personnes depuis Sa venue, il y a TOUTE LA VÉRITÉ sur la personnalité et l'intérêt de Dieu envers chacun(e) de nous;
- Dans la mort de Jésus sur la croix, il y a TOUTE LA VÉRITÉ de l'Amour de Dieu pour vous et pour moi;
- Dans la résurrection de Jésus, il y a TOUTE LA VÉRITÉ à propos de la Toute-Puissance de Dieu et de Sa Promesse pour ceux qui répondront à Son Appel dans un acte de repentance, de confiance et d'obéissance, en étant pleinement reconnaissants.

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Les marques des blessures de Jésus-Christ

7 Janvier 2020 Publié dans #Divers

Jésus dit : « Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi; touchez-moi et voyez: un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds » (Luc 24. 39-40).

Retournons au Calvaire ! Là ou notre Seigneur Jésus s’est donné entièrement, jusqu’à la mort pour nous. Retournons à la croix et contemplons à nouveau la plus grande et plus profonde démonstration d’Amour qui s’est jamais passée dans l’histoire de l’univers ; c'est le sacrifice de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, afin de rendre l’humanité pardonnable et rachetable.

Quand on retourne à la croix, Jésus-Christ nous présente ses mains et ses pieds troués. Il nous montre quel prix a été payé afin de nous racheter et c’est là que nos cœurs sont conquis de nouveau par sa Grâce et son Amour infini. C’est à la croix aussi que nous devenons plus conscient des conséquences du mal, du péché, nos crimes contre la loi morale de Dieu et contre l’amour pur.

Mais, chose curieuse, on peut se demander dans tout ça pourquoi Jésus a gardé ses blessures.  Pourquoi a-t-Il gardé ces meurtrissures qui Lui ont fait si mal ? Il me semble qu’en tant que Dieu Puissant, Jésus aurait pu facilement effacer toute trace des ces horribles trous dans ses mains, dans ses pieds et dans son côté. Mais il ne l’a pas fait ! Jésus a choisit de les garder. Lui qui a guérit des multitudes de malades, d’infirmes et de souffrants, pourquoi n’a-t-Il pas guérit ses propres plaies ?  Pourquoi ?

1.  Ces blessures étaient des preuves de son identité :

Si, après sa résurrection, Jésus n’avait plus ces blessures précises, les trous dans ses mains et ses pieds, les disciples auraient pu se demander si c’était bel et bien leur Maître bien-aimé qui était devant eux. Ceci est évident du fait qu’ils ont eu peur de Jésus à quelques reprises ! Comme on voit lorsque Jésus s’est présenté devant eux : « Saisis de frayeur et d’épouvante, ils croyaient voir un esprit ». Alors Jésus dit ceci à ses disciples pour les calmer : « Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi pareilles pensées s’élèvent-elles dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ; touchez-moi et voyez : un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai » (Luc 24. 39).

Ah, ils auraient dû savoir, mais après ce légère réprimande, Jésus leur apporte des preuves de son identité, « c’est bien moi » !  Donc, Jésus a gardé ses blessures en preuves de son identité.  On Le reconnaîtra ainsi pendant l’éternité car Jésus les a gardés jusque dans le Ciel.

2. Ces blessures sont pour Jésus comme des médailles de sa lutte et de sa victoire absolue sur le diable, sur le péché et sur la mort même :

Oh, quel combat était celui de Jésus ! Comme aucun autre n’a jamais été, et comme aucun autre ne sera jamais. Quand les gens font preuve de bravoure et de courage face à des graves dangers, les hommes, en reconnaissance de ces risques au péril de leur propre vie, accorde des médailles en argent et en or. Ce sont des signes et souvenirs de ce qu’ils ont fait.

3. Ces blessures seront, elles-mêmes des témoins lorsque Jésus jugera le monde :

« Voici, Il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l’ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de Lui » (Apocalypse 1. 7).
Quand Jésus-Christ, le Seigneur des armées, reviendra, tous verront ses blessures, et personne ne restera en prétendant être innocent ! Lorsqu’Il montrera ses mains et ses pieds au monde entier, certes, toutes les nations de la terre se lamenteront à cause de Lui, à cause de ce que nous Lui avons fait !
Seulement ceux qui, durant leur vie sur la terre, se sont abandonnés entre ses mains trouées pour eux sur la croix, resteront justifiés devant Lui.

4. Ces blessures seront les témoins de son amour et de son sacrifice, son expiation parfaite des crimes que nous avons commis :

Dans toute l’éternité au Ciel dans sa présence, nous pourrions aller voir Jésus en lui demandant encore une fois de nous montrer ses mains et ses pieds, afin qu’on n’oublie jamais ce qu’il a fait pour nous. Chacun pourrait lui dire : « Adonaï Yeshoua, Ô toi l’Agneau de Dieu, montre-moi tes mains et tes pieds encore une fois ; afin que je vois de nouveau l’étendu, la hauteur, la profondeur et la largeur de ton Amour pour moi et te dire encore une fois combien tu es grand et précieux pour moi, et te remercier encore une fois pour ce que tu as fais ! ».

5. Ces blessures seront toujours là pour nous faciliter l’accès à son cœur :

Rien ne bloque plus l’accès au cœur de Dieu.  Aucune chair et os, aucun obstacle peut désormais empêcher celui qui cherche le Christ, de toucher son cœur. Au ciel nous pourrions tous avancer nos mains et toucher ses blessures. Là nous pourrions toucher même son cœur et en ce faisant, de nouveau être remplit de son amour infinie !

"Gloire à l’Agneau immolé qui est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange.
Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient: A celui qui est assis sur le trône, et à l’agneau, soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles !" (Apocalypse 5. 12-13).

« Voici, je t’ai gravée sur mes mains; » (Ésaïe 49. 16).

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Bonne et heureuse année 2020

1 Janvier 2020 Publié dans #Divers

À travers ce chant, l'auteur de ce blog parlant du Message de l'Évangile souhaite une bonne et heureuse année 2020 à tous les lecteurs et lectrices de ce blog. Que Dieu soit loué pour cette nouvelle année. Merci Seigneur Dieu pour l'année passée et merci pour le nouvel an.

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Bonne année et meilleurs vœux pour 2020

1 Janvier 2020 Publié dans #Divers

"Seigneur, auprès de qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle" (Jean 6. 68).

Je vous souhaite une bonne année et mes meilleurs vœux pour 2020 à l'ombre du Dieu TOUT-PUISSANT qui protège et garde Ses enfants. Que cette nouvelle année soit pour chacun de nous une occasion d'entrer dans sa destinée et que le plan de DIEU s'accomplisse pleinement afin que le cœur de Dieu notre PÈRE se réjouisse au sujet de Ses enfants,

Il n'est jamais trop tard
La Bible est en effet ce livre unique qui contient le message d'Amour que Dieu adresse aux êtres humains. Un verset résume ce message : “Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle” (Jean 3. 16).
Quant à nous qui avons cru, rappelons-nous ce qu'a demandé Jésus à Dieu son Père à notre sujet : “Sanctifie-les par la vérité : ta Parole est la vérité” (Jean 17. 17). La Bible dit : "Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé" (Romains 10. 13).

Aujourd'hui, les gens se rassemblent de partout pour célébrer les premiers moments merveilleux de la nouvelle année. Cependant, pour des milliers d'autres personnes, ce jour comptera les 24 heures les plus difficiles de leur vie. Pour ces gens, la nouvelle année ne servira qu'à leur rappeler leur solitude ou la perte de quelqu'un de cher à leur cœur. Peut-être penseront-ils que ce ne sera que le début d'une année douloureuse. Et vous cher(e)s lecteurs/trices ? Que sera cette année pour vous ?

Vous avez peut-être l'air heureux. Vous traversez cette période de sourires et de bons vœux tout comme n'importe qui d'autre. Mais dans votre for intérieur, vous êtes peut-être blessé. Peut-être êtes-vous déçu ou même ressentez-vous que vous ne pouvez plus continuer tel que vous êtes.
Si tel est votre cas, je veux que vous sachiez quelque chose : Tout cela peut changer en un instant. Vous pouvez recommencer votre vie aujourd'hui et faire de ce premier jour de l'année le jour le plus heureux de votre vie !
Nous lisons dans Romains 10. 9 que : "Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé".

Combien de fois, vous êtes-vous répété : « Si seulement je pouvais tout recommencer, je m'y prendrais différemment » ? Cette phrase peut ne pas rester un simple souhait idéaliste. Jésus-Christ l'a rendu possible. C'est son cadeau pour vous qui croyez en Jésus-Christ. Il a payé le prix de tous vos péchés. Il a payé la dette de toutes vos erreurs. C'est la raison de Sa venue sur la terre. C'est la raison pour laquelle Il a quitté le Ciel pour venir dans ce monde : afin que vous puissiez tout recommencer en ayant Jésus en vous !

Peut-être considérez-vous votre vie et vous dites : « Mais j'ai fait des erreurs terribles. J'ai fait des choses horribles ». Ce n'est pas ce qui compte. Jésus a payé le prix pour tout !
Alors comment pouvez-vous prendre un nouveau départ ?

Nous, enfants du seul vrai Dieu Omniscient et Omniprésent, n’avons pas à rester enchainés à nos anciens souvenirs, car nous pouvons avancer en fixant le regard confiant sur notre Père Céleste (Matthieu 6 : 24-34). De même que Dieu a veillé sur nous dans le passé, sur notre famille, sur notre pays malgré toutes les tempêtes et oppositions, ses yeux seront encore sur nous tout au long de cette Nouvelle ANNÉE 2020.
Dieu veillera à nous prodiguer fidèlement ses soins chaque jour de la Nouvelle Année. Nous pouvons compter sur ses promesses (1 Pierre 5 : 7). Car nous ne perdons pas de vue, que quand nous sommes réconciliés avec Dieu et que nos péchés sont pardonnés, Dieu nous place « en Christ ».
Mon souhait est que chacun de nous passe une Bonne et Heureuse année 2020 et que l’Esprit Saint aide chacun de nous à vivre selon Christ tout au long de cette Nouvelle Année 2020.
C'est aussi simple que de dire avec conviction : Jésus, je te donne toute ma vie. A partir de ce jour, je t'appartiens.

Quel meilleur moment que ce premier jour de l'année pour changer votre vie ? En ce moment même, où que vous soyez et si ce n'est pas encore fait, donnez simplement votre vie à Jésus. Puis, vous pouvez sauter de joie et crier : « Gloire à Dieu, je recommence à zéro ! ». Vous découvrirez ainsi ce que cela veut dire d'avoir une Bonne Année !
Demeurez bénis par le sang de Jésus-Christ.

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Bien finir l'année 2019 qui se termine

31 Décembre 2019 Publié dans #Divers

" Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ." (Philippiens 3 : 13-14)

Dans quelques jours, le ballet des bonnes résolutions va commencer. Et prendre de bonnes résolutions est une bonne chose car c'est l'occasion de réfléchir pour adopter de nouvelles habitudes, de prendre un nouveau départ.

Mais il nous faut d'abord bien finir l'année. La Bible dit : "Mieux vaut la fin d'une chose que son commencement." (Ecclésiaste 7. 8) et je crois qu'il y a de la sagesse en cela. Considérer que la fin est plus importante que le début, nous donne une autre perspective sur la façon de terminer cette année.

Lorsque vous pensez à ces 12 mois qui se sont écoulés, qu'est-ce qui vous vient à l'esprit ? Personnellement, le chemin de chaque jour n'a pas toujours été facile. Il y a eu des moments difficiles, de la fatigue due à nos nombreux engagements, de l'injustice parfois ou de l'incompréhension devant des idées nouvelles mais Dieu a toujours étendu sa main pour nous aider, nous secourir et nous accompagner. Remercions Dieu de tout cœur.

Alors que l'année 2019 va se terminer et que l'année 2020 va commencer, pourquoi ne pas se lever et s'engager dans cette voie ? Avec l'aide de Dieu, oublions notre passé. Cessons de nous torturer pour ce que nous avons fait ou que nous n'avons pas fait…
Cette nouvelle année qui va bientôt débuter est une occasion de ne plus être enchaîné à nos échecs d'autrefois. Dieu nous dit à travers sa Parole : "Décide d'oublier le passé…" ; "Voici, les premières choses se sont accomplies, et je vous en annonce de nouvelles ; avant qu'elles arrivent, je vous les prédis. Chantez à l'Éternel un cantique nouveau, chantez ses louanges jusqu'aux extrémités de la terre." (Ésaïe 42. 9-10).

Jésus-Christ est mort sur la croix afin de pouvoir nous pardonner. Quand nous devenons enfants de Dieu, ce pardon devient réalité dans nos vies. En recevant le pardon de Christ, l'occasion nous est donnée de nous pardonner à nous-mêmes et d'oublier nos échecs. Peut-être avons-nous besoin en cet instant, que Christ nous pardonne. Voulons-nous accepter son pardon et ensuite voulons-nous nous pardonner à nous-mêmes ?

Lorsque nous vivons dans une dimension de gratitude quotidienne pour les choses que Dieu nous a données, alors, tel un bon père, il les multiplie dans notre vie." Pour bien terminer cette année, il faut le faire avec reconnaissance, avec action de grâce… même dans les temps difficiles.

La Bible nous invite à louer Dieu sans cesse, en toute circonstance. La gratitude doit être une valeur particulièrement chère à notre cœur, et sachons dire toujours "Merci" au Seigneur Jésus. Merci pour toute chose et en toute situation. Nous voulons terminer l'année le cœur plein de reconnaissance !

"Oui, Seigneur Jésus, nous te remercions pour l'année écoulée. Nous ne voulons pas rester sur nos frustrations ou sur ce qui n'a pas marché. Mais nous voulons garder les yeux fixés sur toi. Nous voulons marcher avec gratitude et reconnaissance. Que notre cœur soit rempli d'actions de grâce ! Merci pour tes bontés renouvelées aujourd'hui et pour chaque jour à venir. Au Nom précieux de Jésus ! Amen."

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Où Dieu demeure t-Il ?

30 Décembre 2019 Publié dans #Divers

Avant la Venue de Jésus Christ sur la terre :

Lorsque le roi Salomon eut terminé la construction du Temple de Jérusalem, il adressa une prière à Dieu disant : « Mais quoi ! Dieu habiterait-il vraiment sur la terre ? Voici, les cieux et les cieux des cieux ne peuvent pas te contenir ; combien moins cette maison que j'ai construite ! » (1 Rois 8. 27).
Et bien, oui ! Ce grand Dieu créateur des cieux et de la terre qui « habite la lumière inaccessible » (1 Timothée 6. 16) « le Très-Haut … qui habite dans les lieux élevés et dans la sainteté » (Ésaïe 57. 15) consentit à habiter cette maison, conformément à sa promesse faite à David, père de Salomon (2 Samuel 7. 13).
Ce désir de Dieu d’avoir une demeure sur la terre parmi les hommes date d’avant la fondation du monde. La Sagesse éternelle « se réjouissait dans la partie habitable de la terre » (Proverbes 8. 31).
Mais Dieu est Saint et la terre souillée par le péché. C’est par pure grâce de sa part qu’Il habita parmi les êtres humains et cette habitation ne pouvait durer que si le peuple était fidèle à l’alliance (1 Rois 9. 6-9). Hélas, il ne le fut pas malgré la patience et la miséricorde de Dieu, et ce temple fut détruit environ 400 ans après sa construction par les armées babyloniennes.
Il fut reconstruit plus tard sous la conduite d’Esdras, mais ce temple reconstruit fut-il de nouveau l’habitation de Dieu ? Il était bien un lieu de culte où son nom était invoqué mais l’arche de l’alliance et son propitiatoire ne s’y trouvaient plus.

Jésus Christ sur la terre :

Environ cinq siècles plus tard, Jésus, venu du Ciel sur la terre, ne séjourna pas dans le temple, il le visita pour constater que sa maison de prière était devenue une caverne de voleurs (Matthieu 21. 13).
Dieu était absent du temple construit par les êtres humains, mais Il était « en Christ » (3 Corinthiens 5. 19), « Dieu manifesté en chair » (1 Timothée 3. 16). « En lui (en Jésus) toute la plénitude de la divinité s’est plu à habiter corporellement » (Colossiens 1. 19 et 2. 9).
« La Parole était Dieu … Et la Parole devint chair et habita au milieu de nous » (Jean 1. 1, 14).
Jésus parle lui-même de son corps comme étant le temple : « Détruisez ce temple, et en trois jours, je le relèverai » (Jean 2. 21).
Effectivement, ce temple – le corps de Jésus – fut détruit, brisé, humilié, cloué sur la croix par les hommes qui ne voulaient pas de Lui. Le troisième jour, Dieu le relève en le ressuscitant. Mais le monde ne voulant pas de Lui, après 40 jours pendant lesquels il se montre à ses disciples – à ceux et celles qui ont cru en Lui – il « est élevé au-dessus de tous les cieux » (Éphésiens 4. 10).  « Ayant fait la purification des péchés, il s'est assis à la droite de la Majesté dans les hauts lieux. » (Hébreux 1. 3).

Jésus Christ élevé au plus haut des cieux :

Mais si Dieu n’est plus corporellement sur la terre, il l’est dans la Personne invisible  du Saint Esprit qui, depuis le jour de la Pentecôte, travaille pour former une maison spirituelle, l’Église composée de tous les croyants authentiques, où qu’ils se trouvent.
Par la plume de l’apôtre Paul, Dieu nous dit : « … vous êtes concitoyens des saints et gens de la maison de Dieu, … Jésus Christ lui-même étant la maîtresse pierre de l’angle. En lui tout l’édifice, bien ajusté ensemble, grandit pour être un temple saint dans le Seigneur ; en lui, vous aussi, vous êtes édifiés ensemble, pour être une habitation de Dieu par l’Esprit. » (Éphésiens 2. 19-22).
Ainsi, chacun de ceux et celles qui, s’étant repentis et ayant cru au Seigneur Jésus, sont nés de nouveau est une « pierre vivante » formant une « maison spirituelle » (1 Pierre 2. 5), un temple saint dans lequel Dieu habite par son Esprit.
Toute personne qui naît de nouveau devient une pierre vivante qui s'ajoute à l'édifice et reçoit, dès lors, le Saint Esprit qui habite en lui. Jésus l'avait promis : « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera ; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14. 23).

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Le don de la grâce de Dieu éclate à la croix (2)

27 Décembre 2019 Publié dans #Divers

La grâce opère en nous dans sept domaines, c'est donc beaucoup plus que le salut par grâce :

1) Nous sommes gratuitement justifiés, pardonnés, déclarés justes :
« Ils sont tous gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus » (Romains 3. 24). Tout ceci est par Jésus-Christ donc par l'œuvre de la croix. « En Lui, nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés selon la richesse de sa grâce » (Éphésiens 1. 7).

2) Sauvés de la mort éternelle :
« Car c'est par grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu » (Éphésiens 2. 8).
La grâce, non seulement nous sauve, mais elle est une puissance qui nous garde et nous permet de demeurer dans le salut. Elle préserve une personne en péril. Sauver = "sozo" en grec, signifie délivrer, protéger, guérir, préserver, faire le bien, restaurer la personne dans son ensemble, garder en sécurité, sauver de la destruction.
Car Dieu, à cause du sacrifice de Jésus et de l’abondance de la grâce qui en découle, désire nous restaurer, nous rétablir complètement dans notre esprit, notre âme, notre corps.

3) Nous sommes héritiers :
« Afin que justifiés par sa grâce nous devenions héritiers dans l'espérance de la vie éternelle » (Tite 3. 7).
Nous sommes devenus héritiers des promesses faites à Abraham. « Nous sommes héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ » (Romains 8. 17).

4) Nous sommes fortifiés par la grâce :
« Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus Christ, ou puise ta force dans la grâce qui est en Jésus Christ » (Timothée 2. 1).

5) Nous croyons par grâce :
« Mais c'est par la grâce du Seigneur Jésus Christ que nous croyons être sauvés, de la même manière qu'eux » (Actes 15. 11).

6) La grâce nous donne le pouvoir de régner :
« Si par l'offense d'un seul la mort à régné par lui seul, à plus forte raison, ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils dans la vie par Jésus Christ lui seul ».  (Romains 5. 17).
Nous avons été créés pour donner. Elle nous donne le pouvoir de régner sur les circonstances, sur le péché.
« Car le péché n'aura pas de pouvoir sur nous, puisque vous êtes non sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6. 14).
« Afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régna par la justice pour la vie éternelle, par Jésus notre Seigneur » (Romains 5. 21).
La vraie liberté nous rend capable de ne plus pécher.

7) La grâce me donne la capacité d'accomplir les œuvres de la foi, préparées pour moi par Dieu :
« Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis et sa grâce n'a pas été vaine envers moi. Loin de là j'ai travaillé plus qu'eux tous, non par moi, toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi » (1 Corinthiens 15. 10).
Comme pour Paul, la grâce de Dieu est avec nous pour accomplir les œuvres préparées par Dieu pour nous. Ainsi, ces œuvres deviennent des fruits de la grâce. « Ma grâce te suffit » dit Dieu à Paul, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse (2 Corinthiens 12. 9).
Nous devons annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu c'est-à-dire le salut par grâce, la vie éternelle par grâce ainsi que la guérison.
Tout cela s’obtient par le moyen de la foi dans le sacrifice de Jésus, et nous est offert par grâce (sans mérite). C’est également par sa grâce que Dieu nous choisit pour annoncer la bonne nouvelle de l’Évangile.

La grâce est parfois mal comprise :

Il en a coûté à Dieu le Père, pour que nous soyons pardonnés, rendus justes à ses yeux, par le sacrifice de son Fils unique.

"Le salaire du péché, c’est la mort" (Romains 3. 23a). C’était vrai au temps de la loi, c’est encore vrai au temps de la grâce, à la seule différence que Jésus a déjà subi cette mort à notre place. Il a payé pour nous car nous en étions incapables.

Aujourd’hui, nous devons plaider coupable chaque fois que cela est nécessaire : haïr le péché et nous éloigner de tout ce qui pourrait ou voudrait nous y entraîner. Certains pensent et enseignent que sous la grâce, Dieu change son attitude à l’égard du péché. Ils encouragent le laxisme moral et entraînent dans la voie de la perdition.

Pour eux, le salut final est acquis et certain de toute façon, peu importe ce qu’ils font, donc notre conduite n’a pas d’importance. Ceux-là montrent qu’ils n’ont rien compris ni ne savent de quoi ils parlent, quand ils parlent de la grâce de Dieu. La vraie liberté consiste à haïr le péché et à être capable de ne plus pécher.

Nous avons accès à la grâce de Dieu par Jésus :

« C'est par lui (Jésus) que nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu » (Romains 5. 2).

Il est bon que le cœur soit affermi par la grâce :

« Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères ; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce, et non par  des aliments qui n’ont servi à rien à ceux qui s’y sont attachés » (Hébreux 13. 9).

Affermi signifie : stable, solide, fortifié, renforcé.

Un cœur affermi, c'est un cœur qui reconnaît que je suis juste en Jésus, par la justice de Dieu, un cœur où la grâce coule. Un cœur affermi, c'est un cœur droit qui croit à ce que Dieu dit. Un cœur de foi est un cœur où la grâce est établie

La grâce (capacité) de Dieu agit dans le cœur pour se répandre dans tout l'être. L’état du cœur est ce qui compte le plus pour recevoir la grâce et qu’elle agisse en nous. Les œuvres de la chair l’empêchent de couler. Dieu regarde au cœur et nous sommes en relation avec Lui par le cœur. Il est essentiel que nous tenions compte de cet avertissement : « Garde ton cœur plus que tout autre chose, car de lui  coule les sources de la vie » (Proverbes 4. 23).
Les œuvres de la chair empêchent la grâce de couler : la colère, le rejet, l’amertume, le manque de pardon, le manque de repentance. Il faut traiter tout cela, abandonner, renoncer, recevoir la guérison.

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Le don de la grâce de Dieu éclate à la croix (1)

26 Décembre 2019 Publié dans #Divers

La Venue de Jésus sur terre n’était pas suffisante pour nous sauver. La grâce n’est pas seulement l’effet de la miséricorde d’un Dieu prêt par bonté à tout pardonner à toute âme. Sa Sainteté et sa Justice absolues devaient être satisfaites en même temps que son Amour. Il a fallu pour cela, le parfait sacrifice expiatoire de Jésus à la croix.
"Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronnée de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’il a soufferte, ainsi par la grâce de Dieu, il a souffert la mort pour tous" (Hébreux 2. 9).
Car tous, nous sommes pécheurs et tous nous méritons la mort. "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Et ils sont gratuitement justifiés, par sa grâce (Charis) par le moyen de la rédemption, qui est en Jésus-Christ. C’est lui que Dieu a destiné à être par son sang pour ceux qui croiraient, victime expiatoire ou propitiatoire (ce qui rend propice" (Romains 3. 23-25).

La grâce de Dieu résulte de l’obéissance de Jésus :

Dès son enfance, la Bible nous montre Jésus comme étant obéissant et soumis.
Dans Luc 2. 51-52, nous constatons que la soumission (ou l’obéissance) de Jésus précède sa croissance en sagesse, en stature et en grâce devant Dieu et les hommes. Dans la vie de Jésus, l’obéissance vient toujours en premier. Nous aussi, pour croître, nous avons besoin d’avoir un cœur obéissant à Dieu, un caractère qui accepte l’obéissance et d’être repris quand c’est nécessaire.
« Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce (Charis) et de vérité. Et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du fils unique venu du Père » (Jean 1. 14). Nous remarquons là encore que la grâce vient avant la vérité ; la grâce lui donne la capacité d’être vérité.

L’obéissance de Jésus libérait la grâce dans sa vie et celle-ci le rendait capable d’obéir. Car, c’est la puissance de la grâce qui produisait en Lui l’obéissance à la volonté du Père. La grâce met aussi en nous l’amour pour obéir et demeurer, c'est-à-dire habiter dans les commandements du Père, comme Jésus.
Que signifie : « Garder les commandements de mon Père ? », Sinon y obéir. Du fait que Jésus obéissait à son Père, il demeurait dans son Amour.

L’amour éveille l’amour en retour, et l’amour une fois éveillé, désire plaire. Autrement dit, l’Amour du Père éveillait en Jésus le désir de Lui plaire, de Lui être agréable (ou d’être gracieux) et de Lui obéir.

Oui cette attitude le rendait gracieux aux yeux du Père. Nous aussi, nous serons gracieux si nous demeurons dans l’obéissance et dans l’amour du Père.

Jésus y trouvait là l’autorité, la capacité ou la grâce d’exercer l’autorité, car la grâce donne la capacité d’exercer l’autorité manifestée dans l’obéissance.

La grâce ne peut être reçue que par la foi et l’obéissance.

"Car c’est par grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres afin que personnes ne se glorifie" (Éphésiens 2. 8-9).

Dans l’Ancien Testament, nous remarquons que Dieu accordait sa miséricorde à quelques personnes. La grâce est pour tous ceux qui croient par le moyen de la foi en Jésus. Elle nous est donnée par le sacrifice de Jésus. Dans le « tout est accompli ».

La grâce est à la disposition de tous ceux qui plaident coupables sans chercher à se justifier devant Dieu ou en accusant les autres comme l’ont fait Adam et Eve. Nous ne devons pas craindre de plaider coupable à 100% pour obtenir grâce devant le Père sans chercher des circonstances atténuantes.

A présent, avançons au Trône de la grâce avec assurance par le sang de Jésus, car c’est Lui qui en a ouvert l’accès. C’est Jésus qui a ouvert cette voie nouvelle. Il nous met au bénéfice de la réconciliation qu’Il a obtenu du Père en notre faveur et de la grâce qu’Il a obtenu.

Aujourd’hui, Dieu le Père nous attend au Trône de la grâce, pour nous pardonner, chaque fois que nous en avons besoin. Pour nous présenter devant Lui, nous avons à reconnaître sa Sainteté. Il est Dieu.

La grâce est beaucoup plus qu’un cadeau non mérité ou même le moyen d’obtenir le Salut. Elle est une puissance de Dieu qui gouverne nos vies. Nous devons être gouvernés par le pouvoir de la grâce divine.

Elle nous donne le pouvoir de dire « non » au péché et de le dominer. La grâce de Dieu nous rempli de zèle pour accomplir les bonnes œuvres, préparées d’avance. Elle nous donne la capacité d’obéir à la Parole de Dieu, à ses commandements. "Sans moi, vous ne pouvez rien faire" (Jean 15. 5 b), dit Jésus.

Nous avons vu que la grâce, c’est Jésus, par son obéissance et sa relation permanente d’amour avec Dieu le Père. Autrement dit, sans la grâce, nous ne pouvons rien faire, puisque sans elle, nous sommes sous la loi.

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