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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)
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La puissance de la croix : un changement énorme

16 Mars 2021 Publié dans #La croix

« A moi, qui suis le moindre de tous les saints, cette grâce a été accordée d’annoncer aux païens les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en lumière quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu qui a créé toutes choses, afin que les dominations et les autorités dans les lieux célestes connaissent aujourd’hui par l’Église la sagesse infiniment variée de Dieu, selon le dessein éternel qu’il a mis à exécution par Jésus-Christ notre Seigneur, en qui nous avons, par la foi en lui, la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance. Aussi je vous demande de ne pas perdre courage à cause de mes tribulations pour vous: elles sont votre gloire » (Éphésiens 3. 8-13).

La parole de la croix est la puissance de Dieu, pourvu qu'elle soit prononcée avec la voix du Seigneur Jésus, c'est-à-dire dans l'esprit de la croix.

UN CHANGEMENT ÉNORME

La croix du Seigneur Jésus-Christ a fait un énorme changement en Paul lui-même. Il avait été plein de fierté, en particulier de fierté spirituelle. Puis il vit un homme mourir et il entendit la parole de la croix prononcée dans l'esprit de la croix, car Étienne a dit : "Seigneur, ne leur confie pas ce péché" (Actes 7. 60).
La conscience de Paul était percée, et dès lors il passa sous le pouvoir de la croix; et le résultat a été formidable.
Il se dit « moins que le moindre de tous les saints », et ce n'était pas une pieuse hypocrisie. Parfois, nous jouons simplement à être humbles, mais Paul ne l'a pas fait. Quand il a dit : "Je suis moins que le moindre de tous les saints", ce n'était pas une exagération, car il le pensait. Le pouvoir de la croix porte un coup mortel à notre fierté.
Avez-vous vécu dans votre propre vie ce formidable changement de l'ancien au nouveau ?

UN TRAVAIL ÉNORME

Paul a fait l'expérience de ce formidable changement, mais il avait aussi un travail formidable à accomplir : prêcher les richesses insondables du Christ. Ceci, et pas seulement prêcher le soi-disant « simple Évangile », c'est l'évangélisation.
Vous ne trouverez jamais le « simple Évangile » dans le Nouveau Testament, et si vous rendez l’Évangile plus simple qu'il n'y est, vous le réduisez à néant.
Je crois qu'il n'y a pas une seule parole du Seigneur Jésus que nous ayons pleinement comprise, et si nous essayons de rendre l'Évangile compréhensible pour l'homme naturel, alors nous l'interprétons mal. L'Évangile est profond et ce que nous considérons comme la déclaration la plus simple ne peut jamais être comprise par l'homme naturel.
Paul n'a pas essayé de rendre l’Évangile compréhensible. Il a proclamé les richesses insondables du Christ; et parce qu'il n'essayait pas d'accomplir l'œuvre du Saint-Esprit, le Saint-Esprit pouvait faire sentir la puissance de la croix parmi les païens quand Paul prêchait. Beaucoup ont été sauvés, puis Paul a commencé son travail essentiel.
Paul n'était pas seulement un évangéliste, mais aussi un enseignant, et si nous avons été exposé à la puissance de la croix, nous ressentons une réelle responsabilité envers le peuple du Seigneur Jésus. Et c'est un travail difficile ! C'est un travail formidable et ne peut être accompli que par un homme qui a expérimenté l'immense pouvoir de la parole de la Croix.

UN OBJECTIF IMMENSE.

Peut-être qu'ils ont plus à voir avec la réalité que les êtres humains d'aujourd'hui. Ils peuvent pénétrer à travers toutes ces choses dans le cœur des êtres humains, et ils peuvent voir combien il y a de la sagesse et de la puissance du Seigneur en nous. Et plus cela vous vient, moins vous pouvez chercher à créer ou à organiser l'église par des moyens humains. Plus vous réalisez cela, plus vous vous appuyez sur la Croix du Seigneur et sur la puissance de cette Croix.
Un homme qui a été exposé à la puissance de la croix lui-même ne peut jamais mettre la main sur l'église et l'organiser selon ses propres lignes. Il a un travail formidable, c'est-à-dire de souffrir pour l'Église et, par des moyens spirituels, d'aider les enfants du Seigneur à voir.
Ceci, pour autant que je sache, est de nos jours la grande difficulté dans et parmi les serviteurs du Seigneur. Il y en a qui sont exposés à la Croix de telle manière qu'ils travaillent dans le sens de Paul, mais ce sont des exceptions. La plupart disent que cela ne mène à aucun résultat réel, et ils croient en eux plus qu'en la puissance de la croix.
Maintenant, je suis au tribunal et Paul est mon témoin. Il a apporté beaucoup de bonnes preuves : un changement profond de moi-même, un changement profond dans ma conception des autres hommes, une conception profonde du travail à faire, une conception profonde du sens de l'Église, une conception profonde de la vocation de l'Église, et tout cela à la suite de la puissance de la croix.
Puis, comme preuve finale, Paul dit : « Seul un changement aussi profond en lui et dans ses conceptions des êtres humains, dans ses intentions, dans sa compréhension de l'Église, correspond à l'œuvre profonde de notre Seigneur Jésus sur sa croix ».
Là, Il s'écria : "Tout est accompli". Le Seigneur n'a pas besoin de force, de sagesse et d'efforts humains, car ce qu'Il a fait est suffisant.
Dieu a accompli son dessein en Jésus-Christ notre Seigneur: en Lui, nous avons l'audace de l'accès en confiance par la foi en Lui.
Notre vocation est grande, mais Nous avons l'audace et la confiance par la foi en notre Seigneur Jésus. Nous entrons dans le plus saint des saints par la foi en Lui, et dans ce lieu il n'y a pas de place pour l'énergie humaine ou la sagesse charnelle du tout. Avec confiance, nous regardons le visage de notre Seigneur et disons : « Nous sommes à Toi, Seigneur. Nous avons foi en Toi, Seigneur. Nous n'avons aucune foi en nous-mêmes, Seigneur. Nous ne croyons pas en notre propre sincérité. Nous ne croyons pas en notre propre dévouement. Notre foi est en Toi et en Toi seul. Et maintenant nous nous identifions à Toi, et quel qu'en soit le prix, nous ne retournerons pas à nos propres voies et à nos propres idées. Utilise-nous comme Tu le veux. Nous prendrons quotidiennement notre croix, te suivrons et t’obéirons, quel qu'en soit le prix »
Alors le Seigneur a les mains libres et Il bâtit Son Église, non pour la montrer aux êtres humains charnels afin qu'ils l'admirent, mais en vérité et en réalité, afin que même les principautés et les puissances reconnaissent que cela vient du seul vrai Dieu. Cela peut être fait et cela doit être fait !

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La Grâce et la Vérité

15 Mars 2021 Publié dans #EVANGILE

Dieu a donné la loi par l’intermédiaire de Moïse, cette loi qui prouve l’incapacité de l’être humain de la respecter. Maintenant, une nouvelle disposition divine remplace la loi de Moise : la grâce et la vérité, sans aucun intermédiaire, sont venues en Jésus Christ, Dieu lui-même manifesté en chair. Jean écrit : « la Parole devint chair et habita au milieu de nous, pleine de grâce et de vérité. » (Jean 1. 14)

Remarquons que l’Esprit de Dieu parle premièrement de la grâce, puis de la vérité. Car nous ne pourrions supporter la vérité si la Grâce de Dieu n’intervenait pas.
« La Loi a été donnée par Moïse : la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ » (Jean 1. 17)
Cela ne signifie pas que la Grâce de Dieu n’est pas intervenue avant la Venue de Jésus-Christ sur la terre, car dans ce cas, l’être humain aurait été rejeté dès sa chute en Éden. Jésus-Christ est venu en chair, non pas seulement pour “donner” la grâce comme la loi a été “donnée” par Moïse, mais il est Lui-même la Grâce et la Vérité. Jésus-Christ est la Grâce et le seul moyen de Salut pour tous les êtres humains depuis Adam jusqu’au dernier qui naîtra. « Il n’y a de salut en aucun autre » (Actes 4 v.12)

Qu’est-ce que la Grâce ?
La Grâce, c’est l’Amour parfait de Dieu s’occupant des êtres humains qui ne méritent pas d’être aimés, de ceux qui sont « haïssables pour Dieu » à cause de leur péché (Romains 1. 30). La Grâce de Dieu apporte le pardon et pour qu’il y ait pardon, il faut que justice soit faite, et c’est là que se pose une autre question :

Qu’est-ce que la vérité ?
La vérité est que « Dieu est lumière et il n’y a en lui aucunes ténèbres » (1 Jean 1. 5). A cause de sa Sainteté, Dieu ne peut admettre le mal (Habakuk 1. 13) et à cause de sa parfaite Justice, Dieu se doit de le punir.
La vérité est que l’être humain est pécheur et mérite la juste sentence du Dieu Juste et Saint : « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6. 23)
La vérité est que « Dieu est amour » (1 Jean 4. 8, 16). Dieu hait le péché mais Il aime le pécheur et à cause de son grand Amour, Dieu sauve tout pécheur repentant et mettant sa confiance en son Fils Jésus-Christ.
La grâce et la vérité : deux mots indissociables car si l’on rejette la vérité, la grâce ne peut intervenir et si l’on refuse la grâce, la vérité est rejetée.

Comment Dieu peut-il intervenir en grâce tout en appliquant la vérité ? Comment peut-il satisfaire à la fois son Amour pour le pécheur et sa sainte Justice ?
C’est à la croix qu’il faut aller : C’est là que la bonté et la vérité  se sont rencontrées et que la justice et la paix s'embrassent  (Psaume 85. 10) C’est à la croix que se déploie l’Amour de Dieu pour le pécheur en même temps que sa Justice tombe sur son Fils unique qui prend sur Lui la condamnation que nous méritons tous.
La croix, œuvre unique dans l’éternité passée et future, est et sera le grand sujet de louanges et d’adoration que tous les vrais croyants, d’un seul cœur et en parfaite harmonie chanteront à notre Grand Dieu et Sauveur Jésus Christ. Amen !

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Jésus, l'unique Sauveur de l'humanité‏

14 Mars 2021 Publié dans #Salut

Chaque être humain doit savoir que si ses péchés n'ont pas été pardonnés par Dieu à travers le parfait sacrifice de son Fils Jésus-Christ à la croix, il ne peut pas avoir accès dans la sainte présence du seul vrai Dieu trois fois Saint ? Jésus dit : « Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie ; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14. 6). Jésus seul est le Chemin vers Dieu, Il a ouvert le Chemin, en déblayant tous les obstacles. Et le plus grand obstacle qui barrait l’accès, c’était le péché.

Comment Jésus a-t-il fait ? Il a pris sur Lui nos péchés, nos misères et Il nous en délivre pour toujours si nous acceptons son sacrifice parfait à la croix, si nous L'acceptons comme Seigneur et Sauveur de notre vie. Pour cela, Jésus est venu sur la terre, Lui le grand Dieu de l’univers, sous la forme d’un bébé. Il a grandi, Il a souffert parmi les êtres humains. Mais la Bible dit que Jésus est Saint, Pur, sans péché. Après une vie parfaite, dévouée à Dieu et à ses semblables, où Il allait de lieu en lieu faisant du bien à tous, Jésus-Christ a été cloué sur une croix. Les êtres humains n’ont pas voulu de Lui. Mais Jésus s’est donné volontairement. « Lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2. 24). « Par Jésus, nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père » (Éphésiens 2. 18). « Nous avons la paix avec Dieu par le Seigneur Jésus Christ et, de plus, par lui nous pouvons nous approcher du Dieu d’amour » (Romains 5. 2). « Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu » (1 Jean 3. 1).

Nous devons regarder vers notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ qui a tant souffert pour nous tous et Lui dire : “Notre Seigneur, nous venons à toi avec nos mains sales, notre cœur déchiré et pécheur, nos chagrins, nos blessures. Sans toi nous sommes perdus. Reçois tes enfants se repentant sincèrement…”
A ce moment-là, nous pouvons crier : « Abba, Père ! » Le Saint Esprit (qui vit en nous) rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfant de Dieu (Romains 8. 16). Nous les enfants de Dieu, nous savons que nous sommes des enfants biens-aimés de Dieu.

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Les certitudes de la Parole de Dieu

13 Mars 2021 Publié dans #Divers

La Bible est la Parole de Dieu : « Ta parole est la vérité » (Jean 17. 17).

Dieu est le seul vrai Dieu : « L'Éternel Dieu est vérité, lui est le Dieu vivant et le Roi d'éternité » (Jérémie 10. 10).

Jésus Christ est la vérité : « Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14. 6).

Jésus Christ est Dieu : « Jésus Christ : lui est le Dieu véritable » (1 Jean 5. 20).

Le Saint Esprit est la vérité : « L’Esprit est la vérité » (1 Jean 5. 6).

Dieu est amour : « Dieu met en évidence son amour à lui envers nous en ceci : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5. 8).

L’amour de Jésus-Christ est infini : « Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous » (Éphésiens 5. 2).

Le Saint Esprit est rempli d’amour : « Je vous exhorte… par l’amour de l’Esprit » (Romains 15. 30).

L’Évangile est la « Bonne Nouvelle » que Dieu adresse à tous les êtres humains : « L’évangile de Dieu… concernant son Fils... démontré Fils de Dieu, en puissance, selon l’Esprit de sainteté, par la résurrection des morts – Jésus Christ notre Seigneur » (Romains 1. 2 - 4).

Le salut de notre âme vient uniquement de Dieu : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur la base des œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2. 8-9).

Dieu donne gratuitement à tous ceux qui croient en lui : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle… Celui qui croit en lui n’est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3. 16-18).

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L’indifférence des pécheurs face à la grâce de Dieu

12 Mars 2021 Publié dans #Divers

Il est écrit : “Il n’y a pas de juste, non pas même un seul; il n’y a personne qui ait de l’intelligence, il n’y a personne qui recherche Dieu; ils se sont tous détournés, ils se sont tous ensemble rendus inutiles; il n’y en a aucun qui pratique la bonté, il n’y en a pas même un seul” (Romains 3. 10-12).

En négligeant l'état de leur âme devant Dieu, les êtres humains manifestent clairement leur insensibilité. Par leur indifférence totale à l'égard de Jésus-Christ et des réalités célestes, ils montrent combien ils sont éloignés du seul vrai Dieu de l'Univers.

Adam, le premier homme, renonça à tout ce que Dieu était pour lui, simplement à cause d’un fruit. C’est ce que tout pécheur fait chaque jour : il renonce constamment à Dieu pour l’amour des choses du monde. N'importe quelle vanité et n'importe quel amusement de ce monde l'attire davantage que l’amour infini de Dieu et toute la grâce de Christ qui le cherche et le supplie de venir à lui ! Semblable au jeune homme qui avait de grands biens, il s’en va “tout triste” (Marc 10. 22). Cela fait ressortir la ruine complète du cœur naturel : il n’y a rien là pour Dieu !

Dieu veut le Salut de tous ceux qui sont indifférents à sa Grâce en Jésus-Christ car Dieu nous aime tous :

Le Saint Esprit supplie les êtres humains pécheurs en leur disant : “Soyez réconciliés avec Dieu !” (2 Corinthiens 5. 20), et les pécheurs ne s’en soucient pas. Mais lorsque Dieu se révèle à un être humain qui Le cherche de tout son coeur, il découvre que le péché est en lui, ce qui l’exclut à toujours de la présence divine ! Il comprend alors que le péché est la raison même pour laquelle Jésus s’est offert en sacrifice sur la croix, a enduré la colère de Dieu et a traversé la mort pour lui. Ainsi, le Saint-Esprit a atteint son but : révéler à notre cœur l’amour de Dieu que nous ne cherchions pas !

Qu'il est triste de voir un pécheur persévérer dans le péché – ce péché pour lequel Jésus-Christ a été livré, ce péché qui a causé la mort du Fils de Dieu à la croix ! Pensez-y : le péché est la cause de la mort de Christ ! Et cependant, Il est mort pour ôter nos péchés ! Il est merveilleux pour un pécheur de pouvoir dire : Je crois que Jésus-Christ a bu la coupe de la colère de Dieu contre le péché et qu’Il est mort sur la croix pour moi ; et aussi certainement qu’Il l’a bue, Il est maintenant mon Sauveur à la droite de Dieu ! Voilà ce qui rétablit dans le cœur la confiance en Dieu – la confiance même qu’Adam a perdue. Ce que Dieu veut que nous croyions, c’est son Amour. Il n’a pas épargné son Fils Jésus qui s’est donné Lui-même afin que nous puissions être avec Lui pour l'éternité.

Par la grâce parfaite de Dieu, le sang précieux de Jésus lave nos péchés de notre cœur et nous en purifie : il n’y a pas besoin de cacher quoi que ce soit de notre état, mais à nous repentir de nos péchés devant le seul Dieu trois fois Saint. Nous pouvons nous reposer dans la parfaite faveur de Dieu, et connaître Dieu mieux que nous-même. Et le meilleur moyen de nous connaître nous-même, c’est de regarder à Dieu et d'affirmer avec certitude que nous croyons en toute sincérité que Dieu a donné son Fils pour chacun de nous ses enfants ; que nous sommes en paix avec Dieu et nous nous réjouissons dans l’espérance de sa gloire. Alors nous pouvons nous glorifier en Dieu, nous réjouir en Lui par notre Seigneur Jésus. C’est cela qui donne le véritable caractère chrétien.

Dieu est venu avec miséricorde pour s’occuper précisément de nos péchés et de l’état qu'ils nous entrainent. Dieu est venu dans ce monde à travers son propre Fils Jésus, pour pouvoir exprimer librement son amour tout en restant juste, pour nous faire grâce ! Dieu s’est occupé de nos péchés en satisfaisant sa Sainteté, et cela avant que vienne le jour du jugement, de telle manière que nous pouvons dire désormais : J’ai la paix avec Dieu (Romains 5. 1).

"Nous… croyons en celui qui a ressuscité d’entre les morts Jésus notre Seigneur, qui a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification" (Romains 4. 24, 25).

Oh, quel Dieu que celui à qui nous avons affaire ! Il manifeste son amour à des pécheurs – un amour que nous n’avons pas recherché – et nous fait sentir que nous avons besoin de cet amour. Dieu veut nous donner d'en jouir et d'être en paix avec lui; Il verse son Amour et le répand dans notre cœur par l’Esprit Saint qui nous a été donné (Romains 5. 5). C’est une joie paisible pour le cœur de penser à ce que Dieu est pour les pécheurs perdus et ruinés que nous sommes, Lui qui s’élève au-dessus de notre misère dans le triomphe de la grâce.

Bienheureux ceux qui savent en vérité que la croix de Christ a répondu pour eux à toutes les exigences de Dieu !

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L'oeuvre de Dieu en l'être humain pour le Salut

11 Mars 2021 Publié dans #Salut

L’action du Saint-Esprit :

Déjà avant leur conversion, le Saint-Esprit agit dans le cœur des êtres humains. « Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l'Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi » (Jean 15. 26). « Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement » (Jean 16. 8).

a) Une mort :

Jean-Baptiste prophétise que le Messie baptiserait du Saint-Esprit. Il compare l’œuvre de Christ en l’être humain à l’acte symbolique qu’il accomplissait lui-même au Jourdain. Les Israélites qui venaient confesser leurs péchés étaient baptisés par Jean le Baptiste dans l’eau ; ils acceptaient le jugement de Dieu et mouraient symboliquement. Si nous allons à Jésus-Christ, animés de dispositions comparables à celles de ces Israélites, Jésus fait mourir et disparaître aux yeux de Dieu le « vieil homme » pécheur dont nous ne pouvions être débarrassés nous-mêmes.
Par la puissance du Saint-Esprit, Jésus nous place au bénéfice de sa mort. Il nous incorpore à Lui ; nous sommes ainsi identifiés par Dieu avec son Fils Jésus qui mourut sur la croix. C’est ce dont parle l’apôtre Paul dans
Romains 6. 3-7. Voir aussi Jean 5. 24 ; Colossiens 2. 11 ; 2 Corinthiens 5. 14.
Les effets de cette mort : Le pardon et la justification. Le décès d’un coupable arrête son procès et lève toute condamnation contre lui. Ainsi Dieu pardonne au pécheur qui accepte de mourir avec Jésus-Christ sur la croix. Voir
Luc 24. 46- 47 ; Actes 2. 38, 5. 31 ; Hébreux 9. 22, 10. 18 ; Éphésiens 4. 32.
Dieu va même plus loin : Il justifie le pécheur, c’est-à-dire Il le déclare juste.

b) Une résurrection :

L’apôtre Paul dans Romains 6. 4-11 parle aussi de ce deuxième aspect de l’action du Saint-Esprit :

- La nouvelle naissance :

a) L’enseignement biblique.
L’Ancien Testament annonçait pour les temps messianiques, des transformations individuelles et radicales. Voir
Jérémie 31. 29-34 ; Ézéchiel 11. 19-21, 36. 26-27.
Jésus insiste auprès de Nicodème sur la nécessité d’une nouvelle naissance pour entrer dans le Royaume de Dieu : « Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu… En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu… Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau » (Jean 3. 3, 5, 7).
Car « ce qui est né de la chair est chair » (v. 6) ; or « la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu » (1 Corinthiens 15. 50). Nous trouvons maintes autres allusions à la nouvelle naissance dans l’enseignement de Jésus : Voir
Matthieu 9. 17 ; 10. 38 ; 16. 26 ; 18. 3 ; Marc 8. 34 ; Luc 9. 23 ; Jean 5. 24, 26, 12. 24.

Les auteurs du Nouveau Testament emploient une dizaine d’expressions différentes pour évoquer les aspects variés de la nouvelle naissance. Certaines d’entre elles soulignent son aspect unique, une fois pour toutes, d’autres la présentent comme un processus continu de renouvellement. Les apôtres présentent la nouvelle naissance sous forme d’une nouvelle création, d’une vie nouvelle, d’une résurrection spirituelle, d’un homme nouveau qu’on revêt, de la circoncision du cœur. C’est une œuvre de Dieu qui nous rend « participants de la nature divine » (2 Pierre 1. 4).

b) Les conséquences de notre régénération.

Nous sommes réconciliés avec Dieu, rapprochés de Lui, adoptés comme ses enfants, scellés du Saint-Esprit ; nous devenons l’habitation du Saint-Esprit.

c) Les fruits de la vie nouvelle.

- l’assurance du salut : voir 1 Jean 5. 10-13, 3. 14 ; Romains 8. 10.
- une marche progressive sur le chemin de la sanctification : voir
1 Jean 5. 18, 3. 6, 2. 9
- un esprit de prière : Romains 8. 26
- la faim de la Parole de Dieu : Jean 10. 3 ; 1 Jean 4. 6 ; 1 Pierre 2. 2

- l’amour de Dieu et de Christ : Luc 7. 36-50 ; Romains 5. 5 ; 1 Jean 4. 18-19 ; Jean 21. 17 ; 1 Pierre 1. 8 ; Éphésiens 6. 24

- Le désir de servir Christ : Jean 1. 40-45 ; 1 Jean 4. 2, 15 ; Romains 10. 9-10

- l’amour des frères et la recherche de la communion fraternelle : Jean 13. 35 ; 1 Jean 3. 14 ; 1 Jean 4. 7 ; 1 Jean 5. 1, 2. 11

- Comment appliquer ces critères ?

Il faudrait, bien entendu, se garder d’appliquer ces critères légalement, concluant de l’absence de l’un ou de l’autre fruit à l’absence de la vie nouvelle. Certains fruits sont plus tardifs que d’autres, et l’évolution de chaque chrétien n’a rien de stéréotypé.
Si toutefois on ne discerne aucun changement dans la vie de celui qui se dit converti, s’il n’a aucune assurance de son salut, aucune envie de prier, ni de lire la Bible, aucun désir de témoigner de Christ ou de rencontrer les autres chrétiens, on est en droit de douter de la réalité de sa nouvelle naissance.
Émettre un tel doute ce n’est pas « juger » dans le mauvais sens du terme, puisque la Parole de Dieu elle-même nous donne les marques de la vie nouvelle et nous dit de « juger ceux du dedans » (1 Corinthiens 5. 12).
Si, comme nous essaierons de le montrer, l’église selon le plan de Dieu ne devrait comprendre comme membres effectifs que ceux qui sont nés de nouveau, il faut bien que ceux qui ont la responsabilité de « veiller aux portes », possèdent quelques critères qui leur permettront d’accorder ou de refuser l’entrée dans l’église locale.
Le signe le plus important sera bien entendu la profession de foi du candidat-membre lui-même, mais il faut aussi que cette profession de foi soit confirmée par le témoignage d’une vie changée…

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L'Amour de Dieu pour Ses enfants

10 Mars 2021 Publié dans #Amour de Dieu - de Jésus

« Dieu est amour » (1 Jean 4 : 8) et Dieu nous aime comme Il aime Son Fils unique Jésus-Christ. Jésus est mort sur la croix à cause de son grand Amour pour nous, puisque Dieu ne fait exception de personne, c’est vrai pour chacun de nous et nous pouvons le proclamer. Par le Saint-Esprit, Jésus vient vivre en nous qui l'avons reçu, et Il nous offre sa vie d’abondance, l’infinie richesse de sa grâce. Jésus-Christ est en nous, avec nous et pour nous. Il nous aime et désire que nous soyons heureux avec Lui pour l'éternité.

Proclamons que nous sommes des enfants bien-aimés de Dieu notre Père. Jésus est en nous et Il nous aime d’un grand et parfait Amour. Nous sommes richement bénis et favorisés. En obéissant au Père en toutes choses, Jésus a scellé l’alliance divine et est devenu Héritier des promesses. Or, tout être humain qui croit en Jésus est uni à Lui par la nouvelle naissance. Il est uni avec le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Il devient aussitôt co-héritier des promesses éternelles de Dieu. Ce qui signifie concrètement que même si nous péchons encore parfois, nous ne sommes jamais légalement disqualifiés. Nous sommes scellés de façon permanente, marqués par le sang précieux de l’Agneau de Dieu.
Parce que nous sommes en Christ et que Christ a une alliance avec le Père pour sa création, nous sommes bénéficiaires de cette alliance, malgré nos manquements. Jésus a tout accompli sur la croix. Nous sommes unis à Jésus-Christ, qui est Celui qui est Saint, qui n’a jamais péché et qui a porté sur Lui nos propres péchés. En Lui, nous sommes donc parfaitement justifiés et devenons éligibles à TOUT ce que Dieu a promis. Pour nous qui sommes enfants de Dieu, nous sommes sanctifiés une fois pour toutes et nos péchés sont pardonnés, ils n’ont plus le moindre pouvoir sur nous qui sommes couverts par le sang précieux du Christ, ils ne peuvent plus nous disqualifier. Nous sommes définitivement et irrémédiablement sujets à l’Amour et aux bénédictions de Dieu. Car nous sommes en Jésus-Christ, Jésus-Christ est en nous, et Jésus-Christ nous a réconciliés avec le Père. Nous sommes co-héritiers avec Jésus-Christ, établis dans la Justice de Dieu, identifiés comme étant de sa race royale et prenant part à tous les trésors royaux.

Lorsque nous nous présentons à Dieu en prière, conscients de notre statut royal, les portes du Ciel sont ouvertes. Dieu attend que nous lui fassions part de nos requêtes. Et il compte y répondre avec empressement, afin que notre joie soit parfaite (Jean 16. 24). Dieu le Père ne regarde pas notre nature déchue, il ne voit que son Fils Jésus-Christ qui nous a parfaitement justifié et qui nous a donné une nouvelle vie. Dieu nous aime du même Amour qu’Il aime Christ. Dieu a déjà dans les mains ce que nous désirons Lui demander. Nous ne devons JAMAIS prier en croyant que nous méritons ce que nous demandons, mais nous devons toujours prier en comprenant et en croyant que c’est JÉSUS qui nous a mérité les promesses de Dieu par sa vie, sa mort et sa résurrection. Nous prions dans le Nom de Jésus-Christ en sachant que nous sommes unis à Dieu, que nous sommes aimés par Lui et que nous sommes héritiers de ses promesses. Dieu est notre Père Céleste, croyons à son désir de prendre soin de nous et de nous accorder ses bénédictions.
Prenons la décision de nous appuyer sur la Parole de Dieu et sachons que cette Parole est vraie, qu’elle est absolue, indiscutable et au-dessus de toutes choses. Accompagnons notre prière de remerciements, sachant que les promesses de Dieu nous appartiennent. Projetons nos regards au-delà du visible, pour voir dans le cœur de Dieu, dans notre héritage éternel, qui est disponible dès maintenant et auquel notre foi nous donne accès. Ne doutons plus jamais de la bienveillance de Dieu, notre Père Céleste, à notre égard. Prions et remercions le Seigneur, sachant que nous avons déjà reçu ce que nous demandons. Réalisons chaque jour l’immense bonté de Dieu pour nous. Il nous voit juste pour toute notre vie, car Jésus nous a amené à la perfection pour toujours : c'est une grâce de Dieu qui n’appelle aucun mérite de notre part. Dieu nous qualifie pour recevoir toutes les bénédictions dont nous aurons besoin tout au long de notre vie : c’est aussi une grâce qui ne demande aucun mérite de notre part. Puisque c’est par la foi que nous pouvons recevoir ces bénédictions, Jésus, qui vit en nous, nous donne la foi et nous invite à nous reposer sur elle : pure grâce encore !
Enfin, pour empêcher l’ennemi de nous priver de ces bénédictions, ce qu’il essaiera de faire, Jésus nous donne la plénitude de l’autorité de son Nom précieux : c’est encore une grâce de Dieu sans aucun mérite de notre part.
VOILA L’AMOUR MERVEILLEUX DE DIEU POUR NOUS

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Le fondement de notre paix en Jésus-Christ

9 Mars 2021 Publié dans #Divers

Il peut arriver que ceux qui se disent enfants de Dieu se plaignent de ne pas posséder une "paix durable" et, en conséquence, de ne faire que peu de progrès dans la vérité et dans la connaissance du Seigneur Jésus. Cette insatisfaction n'est en aucune manière exceptionnelle, mais elle provient d'une connaissance imparfaite de l'Évangile et de la confusion de deux choses différentes. En posant la question à une personne: « Avez-vous la paix avec Dieu ? », elle répondit : « Pas toujours ». Le moins que nous puissions dire est qu'elle a été honnête. Il y a clairement une confusion entre la paix faite par le Seigneur Jésus et la jouissance de la paix. Lorsqu'un enfant de Dieu est pleinement heureux dans le Seigneur, il dit : « A présent, j'ai la paix ». Mais lorsque, par suite d'un manquement ou d'une épreuve, il se trouve déprimé et attristé, il pense que c'en est fini de sa paix. Mais sachons que la paix de Christ ne se base pas sur les sentiments ou sur les émotions, mais sur un fait accompli à la croix qui nous donne la sécurité et l'assurance de la grâce. La paix qui se base sur les sentiments est purement charnelle et non spirituelle, et plusieurs ont de la difficulté à distinguer entre les deux.

Pour répondre à cet état d'esprit, considérons attentivement sur quoi est fondée la paix avec Dieu. C'est un gain immense pour l'âme de percevoir clairement que la paix avec Dieu est fondée non pas sur nos sentiments intérieurs mais sur une base extérieure à nous, car alors on verra que nos expériences n'ont rien à voir avec la paix avec Dieu. Dans Romains 5. 1, il est écrit : « Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ », mais si nous examinons la liaison de ce passage avec ce qui précède, nous apprendrons tout de suite quelle est la source de cette paix. Après que l'apôtre Paul nous a expliqué le moyen par lequel Abraham a été justifié devant Dieu, il continue : « Or, ce n'est pas seulement pour lui qu'il est écrit que cela lui fut attribué; mais c'est aussi pour nous, à qui cela sera aussi attribué, pour nous qui croyons en Celui qui s'est ressuscité des morts, Jésus notre Seigneur, lequel a été livré à cause de nos offenses, et qui est ressuscité à cause de notre justification » (Romains 4. 23-25). Ces versets montrent clairement que l'œuvre parfaite de Jésus-Christ est le seul fondement de la paix avec Dieu, elle ne peut être fondée sur aucun autre fondement, moral, religieux, philosophique ou politique.

En fait, le fondement ayant été posé, Dieu déclare que quiconque de ceux qui sont destinés à la vie éternelle (Actes 13. 48) croiront en Christ pour recevoir la grâce de leur salut et par là même seront justifiés. Ils deviennent ainsi possesseur de la paix qui a été faite par la mort de Christ, et ils sont en sécurité en recevant cette assurance. Il faut en outre remarquer qu'il est écrit : « lequel (Jésus, notre Seigneur) a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification » (Romains 4. 25). La résurrection de Jésus-Christ est la preuve fondamentale de la perfection de son œuvre de rédemption, la certitude évidente que tous les péchés pour lesquels Jésus mourut pour ses élus sont effacés pour toujours. Cette résurrection atteste que tout ce que Dieu réclamait de nous à cause de nos transgressions de la loi morale qui nous condamnaient, a été pleinement accompli par Christ, notre Substitut, et que Dieu a été entièrement satisfait. Car si Christ a été livré pour nos fautes et est sorti du tombeau, étant ressuscité d'entre les morts, les fautes, sous le poids desquelles Il a subi le jugement que nous méritions, sont effacées; autrement, Jésus serait resté prisonnier du tombeau et nous serions les plus misérables des êtres humains. Ainsi la résurrection de Christ montre clairement et abondamment combien Dieu est satisfait par l'expiation qui a été faite sur la croix.

Il est donc parfaitement évident, comme nous l'avons déjà dit, que le seul fondement de notre paix avec Dieu réside dans la mort de Jésus-Christ qui a vaincu la mort en ressuscitant. Cette vérité essentielle est sans cesse répétée dans l'Écriture. Nous sommes « justifiés par son sang » (Romains 5. 9) ; « Ayant fait la paix par le sang de Sa croix » (Colossiens 1. 20). C'est donc Jésus-Christ qui a fait la paix avec Dieu pour nous et nous entrons dans cette paix par la grâce qu'Il nous accorde dans les mérites de son sacrifice. Jésus l'a faite par sa mort expiatoire, cette mort qui satisfaisait chacune des justes exigences de Dieu à l'égard de la rédemption de ses élus ; de sorte que Dieu peut maintenant inviter tous les siens à être réconcilié avec Lui (2 Corinthiens 5. 20).

Chers lecteurs/trices, sur quoi vous appuyez-vous pour être accepté devant Dieu ? Est-ce sur vous-même, sur votre choix supposément libre, sur une décision personnelle de votre volonté qui est esclave de la chair et du péché, sur votre obéissance aux commandements dans une vaine tentative de plaire à Dieu, sur les mérites de vos bonnes œuvres qui ne valent rien devant Dieu ? S'il en est ainsi, vous ne pouvez vous reposer sur l'œuvre de Christ, car vous n'avez pas abandonné l'importance que vous attribuez à votre propre personne, vous n'avez pas délaissé votre indépendance, vous refusez de vous soumettre au Roi des rois, vous maintenez l'illusion que vous n'êtes pas entièrement méchant et injuste, et vous réclamez encore quelque dignité. Mais s'il vous est donné par la puissance de l'Esprit de Dieu de reconnaître votre état lamentable et que vous êtes désespérément incapable et perdu, étant complètement écrasé dans la poussière de l'humilité, et si vous confessez que vous n'avez aucune espérance en dehors de Jésus-Christ et de ce qu'Il a accompli pour vous à la croix, alors vous serez converti et pourrez humblement dire : « Par la grâce de Dieu, je reconnais que Jésus-Christ est mon Seigneur et mon Sauveur », et vous sera donné la grâce d'une nouvelle vie avec tous les mérites du sacrifice de Christ. Si vous pouvez dire cela, soyez assuré alors que vous avez la paix avec Dieu. Rien ne pourra jamais vous en priver, aucun changement, aucune sorte d'expérience, car cette paix est votre propriété immuable, et inaliénable.

Chacun de ceux qui ont vraiment cru en Jésus-Christ sont justifiés, acquittés de toute charge de culpabilité et deviennent « justice de Dieu en Christ » (2 Corinthiens 5. 21). Étant justifiés, ils ont la paix -- non la paix par eux-mêmes, observez-le bien, mais la paix par notre Seigneur Jésus Christ, la paix d'une sécurité et d'une assurance éternelle. La paix qui nous appartient maintenant est la paix avec Dieu que Christ a faite en notre faveur par son sacrifice expiatoire. Et puisque c'est la paix qu'il a faite, elle est en dehors de nous-mêmes et ne peut jamais être altérée, ni subir de variation; elle est aussi stable et aussi durable que le Trône de Dieu; car, comme nous l'avons vu, c'est une paix que Christ a faite par la croix ; et ce qu'il a fait ne peut jamais être défait. En conséquence, cette paix est éternelle, et elle est la part de chaque véritable croyant en Jésus, qui a été choisi en Christ avant la fondation du monde.

Dès lors, ce que vous voulez dire lorsque vous vous plaignez de ne pas avoir une paix durable, signifie simplement que vous ne jouissez pas constamment de la paix et que vos expériences sont changeantes, car vous faites l'erreur d'attribuer la paix à vos sentiments. La paix c'est la sécurité et l'assurance de Christ en nous, mais si vous n'avez pas l'Esprit de Christ, vous ne Lui appartenez pas (Romains. 8. 9). La réponse de comment un croyant en Jésus peut jouir dans son âme d'une paix constante est très simple : c'est par la foi, car « la foi est l'assurance réelle des choses qu'on espère, l'évidence de celles qu'on ne voit point » (Hébreux 11. 1). La foi est celle de Christ et non la nôtre, elle est l'assurance de l'accomplissement de son parfait sacrifice en notre faveur, assurance ou certitude qu'Il nous transmet. Si nous avons la foi, c'est que nous avons cette assurance en nous par sa Sainte Présence qui nous habite, nous avons ainsi la sécurité de la paix par le fait que nous avons été réconcilié avec Dieu. Dans la réalisation de cette révélation, nous entrons dans la jouissance de sa gloire éternelle.

Si nous croyons le témoignage de Dieu, que la paix a été faite par le sang de Christ, aucun sentiment d'abattement, aucune conviction d'indignité, aucune circonstance quelconque ne sera capable de troubler notre assurance sur ce point, parce que nous verrons que tout dépend entièrement de ce que Christ a fait et non de ce que nous faisons. Ce qui est nécessaire pour jouir de la paix faite par Christ, c'est de se reposer fermement sur la Parole de Dieu. La cause de tant d'incertitudes sur ce sujet vient généralement de ce que l'on regarde à soi, au lieu de regarder à Christ. Nous devons plutôt regarder vers la preuve qu'un réel travail de la grâce de Dieu a commencé dans l'âme, au lieu de regarder vers les sentiments de notre nature humaine déchue, si nous voulons saisir l'unique fondement sur lequel l'âme peut se reposer devant Dieu par le précieux sang de Christ. La conséquence en est que, constatant en elle le mal du fait de la corruption de la chair, l'âme commence à se demander si, après tout, elle ne s'est pas trompée, ce qui la trouble grandement, la remplissant de doutes et de craintes, en vue de produire la méfiance vis-à-vis de Dieu, sinon un complet désespoir. Le moyen de faire échouer ses assauts est de recourir à la Parole écrite de Dieu (la Bible) et à l'Esprit de Christ qui nous habite. Pour parer à ses suggestions malignes, nous devrions répondre comme le fit le Seigneur Jésus lors de la tentation : « Il est écrit », et encore « non pas selon ma volonté, mais la tienne ». Alors nous verrions bientôt que rien ne peut troubler notre jouissance de cette paix avec Dieu, qui a été faite par le précieux sang de Christ et qui est devenue nôtre aussitôt que nous avons cru par la puissance de son Saint-Esprit. Nous nous reposerons alors sur un sûr fondement, et rein ne pourra nous ébranler (Romains 8. 35-39).

Ne vous inquiétez donc de rien, mais en toute occasion, présentez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. (Philippiens 4. 6-7).

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Sauvés par la grâce de Dieu et non par nos oeuvres

8 Mars 2021 Publié dans #Salut

"Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie" (Éphésiens 2. 8).

Les êtres humains essaient de se rendre meilleurs par eux mêmes :
La plupart des gens autour de nous savent qu’ils sont pécheurs. Si vous interrogez l'un d'eux, il répondra peut-être : "Je sais que je ne suis pas parfait". Mais lorsque le Saint-Esprit de Dieu opère dans le cœur d'un être humain pour l'amener à la repentance, Il lui enseigne qu’il est un pécheur perdu, étant dans un état désespéré et coupable devant Dieu et méritant l'Enfer. Mais, beaucoup de ceux qui se reconnaissent pécheurs ne pensent pas qu’ils sont nés dans le péché, qu’ils sont pécheurs des pieds à la tête, morts dans leurs péchés, enfants de colère... (Éphésiens 2. 3). Ne connaissant pas leur véritable état, ils essaient tel ou tel remède, traitement ou moyen, espérant ainsi une amélioration pourtant vaine. Ils courent çà et là, abandonnent de vieilles habitudes, se revêtent d’un “manteau” respectable, rompent avec certaines traditions ou mentalités tolérées depuis longtemps pour adopter une autre ligne de conduite. De cette façon, ils espèrent s’attirer la faveur de Dieu et mettre leur conscience à l’aise.
Plusieurs, sachant qu’ils ont transgressé la loi de Dieu, s’efforcent d’expier leur péché par une réforme de leur conduite. Mais, en pensant qu'ils peuvent encore agir à l’avenir pour étouffer plus ou moins le passé, ils s’aveuglent eux-mêmes. En revanche, nous pouvons être sûrs que si l’Esprit de Dieu travaille dans le coeur d'une personne, elle ne se sentira meilleure par aucun de ces moyens. Bien au contraire, son malaise s’accroîtra, car le Saint-Esprit lui révélera si clairement l’état désespéré de son cœur, sa méchanceté et sa fausseté. Après toutes ces vaines tentatives, elle ressentira davantage qu’auparavant la gravité du péché.
Chers lecteurs, si peut-être vous essayez de vous rendre meilleur, vous êtes en train d’établir votre propre justice en pensant attirer la faveur de Dieu par quelque moyen… Il faut alors dès maintenant que vous comprenez la folie de votre raisonnement et que vous soyez sérieusement saisi par cette vérité : aux yeux du seul Dieu trois fois Saint, vous avez péché !

Le danger qu'apporte le péché :

Le péché est dans notre nature humaine et a comme conséquence la mort et la séparation d'avec Dieu. Le mot "Péché", c'est le mot que la Bible utilise encore et encore pour décrire notre condition sans Dieu et le danger que cela fait peser sur nous.
Voilà le danger suprême du péché. Il séduit la pensée et le cœur. Nous avons de la difficulté à le considérer pour ce qu'il est. Un autre danger encouru, c'est le danger de la mort éternelle qui est d'être séparé de Dieu POUR L'ÉTERNITÉ en Enfer. Ce danger guette tous ceux qui, parce qu'ils négligent ou refusent le Salut en Jésus, ne sont pas sauvés par Jésus. Oui, la mort éternelle est la destinée de tous ceux qui rejettent ou négligent Jésus et son grand salut.
Jésus veut nous sauver de la mort éternelle, de l'enfer. Jésus veut nous sauver du danger d'une vie gâchée. Jésus veut nous sauver d'une telle tragédie, comme celle d'une vie gâchée. Jésus nous sauve de la culpabilité du péché. Quand Dieu nous pardonne il ne se souvient plus. Les péchés non pardonnés seront punis, seul Jésus nous sauve de la colère à venir !
Quand Dieu nous sauve il nous donne une vie nouvelle…!

Nous sommes sauvés par la grâce de Dieu :

"Revenu à lui-même, il (le fils prodigue) dit : Combien d'ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi je péris ici de faim ! Je me lèverai, je m’en irai vers mon père et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi; je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite-moi comme l’un de tes ouvriers. Il se leva et vint vers son père" (Luc 15. 17-20).

Le fils prodigue pensait qu’il serait bien humble de sa part de dire : “Traite-moi comme l’un de tes ouvriers”. Mais c’était là un reste d’orgueil et de légalisme dans le cœur, et non de l’humilité. La véritable humilité se voit chez celui qui s'abaisse, comme le publicain de Luc 18. 13, confessant qu'il n’est pas digne de “lever les yeux vers le ciel”. Le fils prodigue n’avait pas plus de titres à faire valoir pour être reçu comme ouvrier que comme fils. Sur la base de la justice, il avait perdu tout droit. Il n’avait qu’un seul motif à avancer : l’urgence de la situation où il se trouvait. Il ne pouvait être reçu que par grâce. Ainsi, les paroles qu'il avait préparées sont interrompues. Il ne pourra pas dire : “Traite-moi comme l’un de tes ouvriers”, car son père “courut à lui, se jeta à son cou et le couvrit de baisers”(v. 20).
Le pécheur ne peut être accueilli que par la grâce de Dieu. S’il avait affaire avec la justice humaine, il devrait être condamné à jamais. Nous voyons que le père ne dit rien des péchés de son fils prodigue, parce que la question du péché a été réglée une fois pour toutes entre Dieu et son Fils Jésus-Christ à la croix du Calvaire. Le péché a été expié devant Dieu à la croix. Ainsi, tout croyant en Jésus sauvé par la grâce de Dieu, qui autrefois était un pécheur déchu, ruiné et perdu, est désormais élevé à la position de fils et d’héritier – “héritier de Dieu, cohéritier de Christ”
(Romains 8. 17). Voilà ce qu’est la grâce de Dieu en Jésus-Christ envers tous ceux qui croient en son Nom. De plus, dans ce fils et cet héritier de Dieu brillera la grâce ; Dieu fera resplendir cette grâce à travers les âges sans fin de l’éternité.
Oh ! merveilleuse grâce de Jésus notre Sauveur ;
Seul remède efficace au péché de mon cœur !
Grande était notre misère, mais le sang de l’Agneau,
De l’indigne poussière fit un être nouveau.

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Le don parfait de Dieu pour le monde entier‏

7 Mars 2021 Publié dans #La Vie

En donnant Jésus Christ, son Fils unique et bien-aimé, Dieu offre la vie éternelle, car Lui est la vie éternelle.

Qui est le destinataire de cette offre ? Tout le monde, c'est-à-dire quiconque : vous et moi, chacun de ceux qui peuplent ce monde.

Pour quelle raison ? À cause de son grand Amour : “En ceci a été manifesté l'Amour de Dieu pour nous, c'est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde” (1 Jean 4. 9).

Qui en est le bénéficiaire ? “Quiconque croit en Lui” (Jean 3. 16).

De quelle manière ? Librement, généreusement, gratuitement… “Tous ceux qui croient sont justifiés gratuitement par sa grâce…” (Romains 3. 24).
«C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu» (Éphésiens 2. 8).
Ce don suprême est accompagné d'autres dons. En donnant son Fils, Dieu nous a fait “don... librement, de toutes choses avec Lui” (Romains 8. 32).
Comment ne pas mettre sa confiance “en Dieu, lui qui nous donne tout, richement, pour en jouir” ? (1 Timothée 6. 17)

Jésus-Christ, le Fils Unique du Père, est le seul chemin qui mène à Dieu. Rempli d’Esprit Saint et de hardiesse, Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14. 6). Le cœur de Dieu est débordé d’un amour incommensurable pour Ses enfants que nous sommes. Cet amour dont Dieu nous aime est tellement fort qu’Il a donné Jésus-Christ son Fils unique. Oui, Dieu a livré Son Fils à la mort sur la croix pour des impies. Quand on s’en rend compte, on s’écrie : « Quel Sauveur merveilleux je possède ! »
Pour continuer le chemin, Dieu nous donne sa Parole, qui est la vérité (Jean 17. 14, 17), dans laquelle nous pouvons puiser à volonté pour notre enseignement et notre encouragement. “Dieu... vous a donné son Esprit Saint” (1 Thessaloniciens 4. 8).
Dieu nous donne sa paix, sa joie, son amour, et dès maintenant, l'espérance de sa gloire.

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